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  • il y a 2 jours
Retrouvez le replay de la chronique Pourquoi ? de l'Équipe de Greg du 12/11/2025.

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Sport
Transcription
00:00On va parler d'un autre grand moment de l'histoire de l'équipe de France, France-Ukraine évidemment,
00:14parce qu'il y a un France-Ukraine qui arrive, ça nous a remémoré un peu de très bons souvenirs avec Victor Coudreau, avec Baptiste Vautier qui prépare cette chronique.
00:23On s'est dit, allez, on revient sur le retour, sur la joie, sur le double de saco, sur l'ambiance qu'il y avait à l'époque, le pourquoi du jour.
00:32Pourquoi France-Ukraine 2013 a tout changé ? Regardez Didier Deschamps qui s'envole dans le ciel de Saint-Denis.
00:39Moi j'avais la chance d'être au stade ce soir-là, je peux vous dire que comme beaucoup de gens, ça nous a laissé un souvenir exceptionnel.
00:44Charlie Courant, il a trouvé deux journalistes aujourd'hui en suivant la conférence de presse de Didier Deschamps qui étaient un peu nos deux grands témoins de cette époque et de ce match.
00:52Ils avaient encore des étoiles dans les yeux, du coup on a rajouté un petit peu de musique émouvante pour vous en mettre aussi des étoiles dans les yeux.
00:58Un souvenir absolument extraordinaire, comme un film qui se met en place avec des éléments forts, avec des buts, avec des visages illuminés par une forme de grâce.
01:10On sent à ce moment-là que quelque chose est en train de naître.
01:12Un souvenir de liesse générale, d'ambiance géniale au stade de France, festive, d'un match incroyable, plein de rebondissements.
01:20C'est une espèce de joie éternelle, des joies qui restent dans l'histoire du football avec Sako, avec Ribéry.
01:27Une sorte de concerto parfait.
01:29Mais la question c'est comment en sommes-nous arrivés là ?
01:32Qu'est-ce qui s'est passé avant ce match face à l'Ukraine ?
01:34Il faut savoir qu'on joue un barrage, c'est un barrage France-Ukraine, on joue un barrage.
01:38Pourquoi ? Parce qu'on n'a pas réussi à finir premier de notre groupe pour la qualification à la Coupe du Monde 2014.
01:43On est deuxième derrière l'Espagne.
01:44Comme l'Ukraine, vous le voyez, qui a terminé deuxième à un point seulement de l'Angleterre.
01:48Il faut savoir que c'est un adversaire coriace, solide.
01:50Match allé là-bas, on perd 2-0, on va même se faire rouler dessus.
01:54Carton rouge pour Klaus-Ukraine, l'équipe de France qui n'est vraiment pas au niveau.
01:57Et donc forcément, c'est la catastrophe pour les suiveurs de l'époque.
02:00C'est l'équipe du soir, bonsoir à tous, bienvenue, barrage allé, Ukraine 2, France 0.
02:10Mais l'équipe de France depuis 4 ou 5 ans, c'est faible, c'est faible individuellement.
02:15Il y a des bons joueurs, il y a des joueurs qui jouent dans des grands clubs,
02:17mais collectivement, Didier Deschamps n'a pas trouvé la qualification.
02:19Le maillot est trop lourd aujourd'hui, des joueurs ont craqué psychologiquement, je suis d'accord, mentalement.
02:24Même Deschamps n'a pas jaugé la performance, enfin le mental collectif.
02:30Il se croyait plus fort et là, il y a des grosses déceptions.
02:33Le journal aussi forcément est très déçu.
02:35Alerte rouge, titre l'équipe au lendemain de ce match.
02:38Il faudra un miracle désormais pour que les Bleus participent au Mondial
02:42après leur triste défaite hier soir à Kiev.
02:44D'ailleurs, le petit choix éditorial de l'époque, très sympa,
02:46nous proposait ce jour-là un interview d'Emile Kostadinov qui avait marqué le but avec la Bulgarie face à la France.
02:52Est-ce que Didier Deschamps, Adrien, est en danger à l'époque ?
02:56Pas vraiment, on ne dit pas qu'il va jouer sa tête sur le match retour,
03:00même si évidemment on nous voit tous éliminés.
03:02Mais en tout cas, évidemment, ces choix interrogent Didier Deschamps dans l'équipe
03:05entre les deux matchs, entre le barrage allé et le barrage retour.
03:08Des choix curieux, un coaching malheureux, un abattement qui interpelle le sélectionneur français
03:12à sa part de responsabilité dans l'échec de Kiev.
03:15Il ne parvient pas à révolutionner le visage de son équipe dans les trois prochains jours.
03:19Didier Deschamps va rejoindre Gérard Houllier au palmarès
03:21des plus grands losers de l'histoire de l'équipe de France sur un banc de touches.
03:25Ça fait réfléchir.
03:26Et les joueurs, comment est-ce qu'ils abordent ce barrage retour ?
03:29Eh bien, bizarrement, ils ne sont pas du tout défaitistes,
03:31contrairement à l'atmosphère de l'époque qu'il est.
03:35On sent une fourrage chez les joueurs, qu'on aurait dû croire à l'époque.
03:39En tout cas, moi, je n'ai pas adhéré.
03:41J'ai dit, bon, c'est un peu de la com', c'est un peu de la flûte.
03:44Mais en fait, ils avaient raison.
03:45Ils étaient animés d'un truc, ils pensaient qu'ils allaient le faire.
03:48Mais dans les jours qui avaient précédé,
03:49on avait vraiment senti que quelque chose était en train de monter.
03:53Je me souviens des prises de parole, notamment de Mamadou Sakho,
03:57qui avait impulsé quelque chose.
03:59Il y avait vraiment quelque chose d'électrique.
04:01Et grâce à l'excellent service documentation et Boris Larignan de la chaîne L'Équipe,
04:07on a retrouvé le fameux interview de Mamadou Sakho à l'époque.
04:10C'est deux jours avant le match.
04:12Et vous allez voir, on sait qu'il a mis un doublé après.
04:13C'est assez prémonitoire.
04:15Pour se qualifier, c'est mardi, 20h45.
04:19Et j'espère justement être à l'Union.
04:21Bien sûr, c'est mon but, c'est mon objectif.
04:23J'ai envie de jouer.
04:24J'ai envie de tout donner pour ce maillot.
04:26Il faudra avoir le couteau entre les dents.
04:28J'espère vraiment que les 11 titulaires seront vraiment déterminés.
04:34Qu'il y a de plus beau, justement, c'est de renverser la tendance
04:36et montrer à tout le monde qu'on en a et que c'est possible.
04:42Ça devient une mission commando.
04:44Le choix de la une, le jour du match, le montre bien.
04:46Elle est symbolique, cette une.
04:47Elle est très faute.
04:48Regardez avec tous les yeux des joueurs français, des titulaires.
04:51Faites-le avec ce texte.
04:52Les Bleus se disent prêts à jouer le match de leur vie
04:54pour effacer l'humiliation de la défaite à Kiev
04:56et se qualifier pour la Coupe du Monde.
04:58Ils seront jugés sur le terrain.
05:00Encore une fois, cet état d'esprit est mis en avant lorsqu'on ouvre le journal.
05:04Dimanche, après les 12 coups de midi sous le chapiteau de Clairefontaine,
05:07Olivier Giroud s'est déclaré prêt à mourir sur le terrain.
05:10Mamadou Sakou a proposé de montrer à tout le monde qu'on en a.
05:13J'ai la rage si je dois jouer.
05:14Je donnerai tout à également promis Mathieu Balbona.
05:16De l'avis de tous les observateurs, il y a bien longtemps
05:18que les Bleus convient en conférence de presse
05:20ne s'étaient montrés aussi décidés, aussi remontés.
05:23Alors Didier Léchamp, il va faire des choix forts, très forts même.
05:26Exit, ceux qui ont raté le match allé et ils sont nombreux à l'avoir raté.
05:30Il va changer même l'alignement des joueurs sur le terrain.
05:34La composition tactique, elle va changer.
05:35Un Loïc Rémy, un Samir Nasri, un Olivier Giroud également ne débuteront pas.
05:39Kossianic a pris un rouge et suspendu.
05:40Eric Abidal également va sortir.
05:42On donne plus de liberté offensive à Paul Pogba.
05:44On aligne Mathieu Balbona.
05:46On aligne évidemment le choix de titulariser Sako à la place d'Abidal.
05:50Raphaël Varane également est titulaire.
05:52Et ça marchera.
05:53Les Bleus s'imposent 3-0.
05:55Remontent leur retard, se qualifient.
05:56Doublé de Mamadou Sako.
05:58But de Benzema, c'est deux choix forts de Deschamps.
06:00C'est la joie, y compris évidemment sur le plateau de l'équipe du soir.
06:03Est-ce que c'est miraculeux ?
06:19Oui, ça le devient puisque ça fait 7 ans qu'on était au pain sec et à l'eau.
06:25On parlait de réconciliation avec le public français.
06:27Je pense que ce soir, on peut parler d'un prémice de communion entre le public français et l'équipe de France.
06:31Oui, à l'époque, il y a un fossé entre les Bleus et son public.
06:34Il y a eu l'Euro 2008, il y a eu Neissna.
06:36L'équipe de France commence un petit peu à se réconcilier avec son public.
06:39Et puis il y a l'Euro 2012 qui ne se passe pas très bien.
06:42Et là, il y a une forme de liesse générale.
06:43Quelque chose qu'on n'a pas vécu depuis 1998 probablement.
06:48C'est la première fois, à mon sens, qu'on a vu au Stade de France
06:53une communion totale entre un public et l'équipe de France.
06:58Moi, j'étais à l'énauguration du Stade de France le 26 janvier 1998
07:02avec le but de Zidane contre l'Espagne.
07:04J'étais à la Coupe du Monde 1998 quand la France a gagné.
07:07Et je n'ai jamais vécu un plus grand match que ce France-Ukraine au Stade de France qualificatif.
07:13C'était incroyable.
07:14Il y avait des drapeaux partout.
07:15Il y avait une ambiance électrique.
07:17Toute la France y croyait.
07:18En tout cas, tout le Stade de France y croyait.
07:20Les joueurs y croyaient.
07:21Et c'est ça qu'on a vu.
07:22C'est la fusion entre deux croyances.
07:25Et le lendemain, la une de l'équipe le montre.
07:27Ça y est, on respecte et on aime et on admire cette équipe de France.
07:31La une, c'est respect avec Ils l'ont fait.
07:34Les Bleus ont su se transcender pour dominer l'Ukraine
07:36et aller chercher ensemble leur billet pour la Coupe du Monde au Brésil.
07:39Un autre homme à le respect de tous désormais.
07:41Deschamps a réussi le premier de ses très nombreux exploits avec l'équipe de France.
07:46C'est vraiment le début de l'histoire, la patte de Didier Deschamps en tant que sélectionneur
07:52dans cette équipe de France.
07:53Deschamps, ça lui a donné une sorte de blanc-seing pour la suite.
07:56Il était tranquille pour plusieurs années.
07:58Ce soir-là, il devient le patron, le guide qui va emmener ensuite l'équipe de France
08:04vers tous les succès qu'on a connus.
08:05Oui, ça l'a lancé.
08:08Il commence en 2012, on va dire que c'est l'acte fondateur de son mandat.
08:12Et là, je pense qu'il a complètement endossé le costume de grand sélectionneur à ce moment-là.
08:17Et ce sera donc le début d'autre chose.
08:19La fin d'une époque, le début d'une autre.
08:21En préparant cette chronique avec Victor, on s'est rendu compte de quelque chose d'assez marrant.
08:25C'est que ce match contre l'Ukraine, c'est le dernier sans Griezmann ou Mbappé sur le terrain pour l'équipe de France.
08:31Il faudra attendre le 14 novembre 2024 pour avoir un premier match sans Griezmann et Mbappé.
08:35Donc c'est la fin d'une époque, c'est le début d'une autre.
08:37Le mot de la fin sera pour Hugo Loris dans une interview qui date de 2019
08:40qui montre bien ce que ce match représente pour l'équipe de France et ceux qui y étaient à l'époque.
08:45C'était un match riche en émotions.
08:48Et c'était certainement ce match-là qui nous a donné un élan positif pour la suite.
08:54Que ce soit pour la Coupe du Monde au Brésil, pour l'Euro disputé en France
08:59et puis pour le Sacre Mondial en Russie.
09:02Je crois toujours qu'il y a un point de départ dans une histoire
09:05et certainement que ce match a servi de référence.
09:10C'est le soir finalement, plus qu'un match et plus qu'une qualification à la Coupe du Monde,
09:14le soir où notre cœur a recommencé à battre pour l'équipe de France.
09:17Merci.
09:17Vous étiez avec Arthur Giraud aujourd'hui ?
09:22Avec Victor Coudreau.
09:23Ah, c'était Victor.
09:24Vick, Vick et Baptiste.
09:25Très bien.
09:25J'en mettrai jamais trop d'un coup, j'y arriverai pas.
09:28Merci Victor.
09:29Tout à l'heure, je le disais en début d'émission,
09:30alors pour ceux qui sont là depuis un petit moment,
09:32mais je vous l'ai redit au cours d'émission,
09:33c'est jamais neutre pour moi d'une qualification pour une Coupe du Monde.
09:37En fait, c'en est l'exemple le plus frais.
09:39C'est pas si vieux.
09:41Avec des joueurs, certains jouent encore.
09:42C'est le même sélectionneur.
09:44Donc vraiment une qualif pour la Coupe du Monde.
09:45On a l'impression que c'est devenu,
09:47ah bah oui, comme maintenant, il y a 48 équipes
09:48parce qu'on joue dans une poule où il n'y a plus l'Espagne.
09:50Là, on jouait l'Espagne, c'est pour ça qu'on joue les barrages.
09:52Enfin quand même, c'est pas rien Loïc Tanzine qui allifie pour une Coupe du Monde.
09:55Et moi, je trouve que c'est important de le rappeler.
09:57Voilà.
09:57Et que ce moment-là, c'était un moment de communion footballistique exceptionnel.
10:01Bien sûr, c'est pas rien, mais c'est devenu le minimum pour cette équipe de France.
10:04Ah oui, ça a changé.
10:05Tout a changé avec ce match.
10:07Oui, parce qu'au-delà de ça, on peut se rappeler de ce match-là,
10:09même de la Coupe du Monde derrière.
10:10On fait quart de finale.
10:11Et quart de finale, on se dit, c'est un bon résultat pour cette équipe de France.
10:14Aujourd'hui, si on se dit, on fait quart de finale aux Etats-Unis l'été prochain,
10:17on se dit, ah non, on a manqué notre Coupe du Monde.
10:20Donc c'est là aussi, on se dit vraiment que tout a changé
10:21parce qu'on est déjà content d'y être.
10:23On fait un quart de finale, on bat le Nigeria en huitième
10:25et on se dit, on est content.
10:26On perd contre les Allemands, ils sont plus forts que nous.
10:29En plus, on perd une tête.
10:30Pas si mal, allez, on rentre à la maison, on est content.
10:32Tout a changé, c'est quasiment impossible aujourd'hui d'avoir aussi peu d'attentes.
10:38Ce n'est pas vrai, mais on a des attentes beaucoup plus...
10:40On n'abordait pas la Coupe du Monde au Brésil pour la gagner.
10:43Ah bien sûr.
10:44C'est ça qui a changé.
10:45Là, aujourd'hui, Pierre, on y va en se disant,
10:47l'objectif, c'était de se venger d'il y a trois ans et demi.
10:50Bien sûr.
10:51Oui, l'objectif, c'est évidemment de la gagner
10:54et que Deschamps prenne un deuxième titre majeur aussi sur son long mandat.
10:58Il y a ça aussi, je pense, qui joue dans cette tête-là.
11:00Et tout a commencé là ?
11:03Est-ce que vous êtes d'accord avec lui ?
11:03Moi, j'étais au stade aussi ce jour-là
11:05et je veux même souvenir que les journalistes qui se sont interrogés dans le sujet,
11:08c'est vrai que c'est un moment incroyable.
11:09Je ne sais pas si c'est le plus grand match de l'histoire du stade de France,
11:12comme le dit Dom, versus France-Brésil.
11:14Dom, il en fait des tonnes, mais non.
11:15Mais non, non, c'est un match qui était fabuleux.
11:18Mais surtout, oui.
11:19Les émotions, oui.
11:20Ce qui est fou, c'est qu'on est quand même assez proche,
11:21il faut se rappeler à l'époque,
11:22on est quand même encore proche de Neissna, l'air de rien.
11:24Neissna, c'est trois ans avant.
11:30Une espèce de peur que ça revienne,
11:31que cette équipe de France, finalement,
11:33tu peux vite te remettre à ne pas l'aimer du tout,
11:35comme c'était un peu le cas à l'époque.
11:36Et là, ils ont tout changé.
11:38Puis il y a eu des joueurs un peu chouchous.
11:39Tu vois, Sako, ce soir-là, tout le monde l'aime.
11:42Que tu sois marseillais, lillois ou je ne sais pas quoi,
11:43tu kiffes Sako.
11:44Après, le truc, c'est qu'on a quand même cette capacité.
11:46Alors, dans la vie en général, et heureusement,
11:48parce que sinon, on n'avancerait pas.
11:49Et dans le foot en particulier, il milite d'oublier des choses.
11:51C'est-à-dire que là, Pierre nous ramène dans la tronche
11:53que Naïksna, ce n'est pas si vieux.
11:54C'était effectivement 2-3 ans plus tôt.
11:58Voilà, la Coupe du Monde d'avant.
11:59Finalement, là, je vous dis,
12:00une qualification pour la Coupe du Monde,
12:01ce n'est pas si vieux que ça.
12:03Donc, aujourd'hui, il en reste quoi ?
12:05Des émotions ?
12:06Un joueur, c'est Mamadou Sako ?
12:07Est-ce que c'est le doublé le plus fou,
12:10comme celui de Turam en 98 ?
12:11Alors, pas dans les mêmes perspectives,
12:13mais ça fait partie de ces exploits de légende
12:15qu'on ne verra plus ou qu'on verra une fois tous les 30 ans ?
12:18Et aussi un soulagement du début d'histoire, en fait.
12:21Pour moi, c'est la reconquête.
12:22Elle débute à partir de là,
12:24où on avait tellement été déçus par les Bleus,
12:27ou en tout cas, on ne s'attendait pas à ça,
12:28que là, tu te dis,
12:29OK, l'histoire, elle reprend.
12:30Et comme le dit Loïc,
12:31après, oui, un quart, ça te suffit.
12:33C'est bon, tu repars avec eux,
12:35et tu as envie parce que...
12:36Et ça se voit dans la communion.
12:37On les aime, quoi, à nouveau.
12:38Oui, et je trouve, par contre,
12:40que les joueurs le rendent bien.
12:40Quand vous relisez les communications,
12:42ce que tu montrais, Adrie,
12:43sur les déclarations de Sako, etc.
12:45Oui, il y a un investissement.
12:48Aujourd'hui, je ne suis pas sûre
12:49qu'on revoie ça après.
12:50Et c'est là où on se rend compte
12:51que, vous me direz quelqu'un,
12:52le football, il a changé.
12:54Parce qu'effectivement,
12:54on est un peu habitué à tout ça.
12:56Non, mais ils feront une story Instagram
12:57avec un point levé.
12:58Non, ce n'est pas vrai.
12:59On invoque ce match-là, aujourd'hui,
13:01pour les matchs de l'équipe de France.
13:03On a perdu la Croatie.
13:04On a perdu en Croatie au mois de mars.
13:06On l'a invoqué léger, léger.
13:07Moi, je n'ai pas vu les grosses idées de fumée.
13:09En conférence de presse,
13:09on leur a quand même demandé,
13:11notamment au sélectionneur,
13:13est-ce qu'il faut se rappeler
13:13de ce que vous avez fait contre l'Ukraine
13:20Ligue des Nations,
13:21ou demi-finale, d'ailleurs.
13:22Ce n'est pas le même enjeu.
13:24Oui, mais pour aller en demi-finale.
13:25Vous vous rappelez de ce qu'a fait
13:26cette équipe de France ?
13:27On va essayer de le refaire.
13:28Néanmoins, aujourd'hui,
13:29je ne sais pas si on retrouve
13:31chez les joueurs d'aujourd'hui
13:33avec l'histoire de l'équipe de France
13:34à date, la même arne
13:36pour aller chercher un match.
13:37Et je vous dis ça.
13:38Je l'en souhaite, quand même.
13:39Je l'en souhaite.
13:39J'ai juste la pensée de l'Euro.
13:41Après, on se dit,
13:42c'est le début de l'histoire.
13:44Jérôme Alonso, on dit,
13:44voilà, c'est parti de là.
13:46S'il ne s'était pas qualifié,
13:48on ne sait pas ce qui serait passé
13:49dès que je suis en danger.
13:50Tout ça est très vrai.
13:50Mais en même temps,
13:52on ne s'est pas qualifié pour 94.
13:53On a gagné en 98.
13:55Certes, à domicile,
13:56avec toutes les histoires.
13:57Mais vous pensez que
13:58si on avait loupé la qualif,
13:59on n'aurait pas été champion
14:01en 2018, par exemple ?
14:02J'en ai l'intime conviction.
14:04Je pense que c'est le début
14:05de tous les succès d'après
14:07commencent ce soir-là.
14:09Et moi, je me rappelle
14:09avoir vécu ce match
14:10sous le prisme d'un gamin
14:11que j'ai vu arriver à l'entraînement
14:125 ans avant.
14:14Il va être le héros
14:15de ce soir-là.
14:16Mamadou Sako, 5 ans avant.
14:17Guy Lacombe le fait monter
14:18en pro.
14:19Une opposition,
14:20un mercredi matin,
14:20je vois le grand machin arriver.
14:22Je me dis,
14:23mais qu'est-ce que c'est
14:24que ce truc ?
14:24Premier entraînement,
14:25il fera...
14:26Et en fait,
14:26c'est très drôle
14:27de suivre un match
14:28par le prisme d'un gamin
14:29que tu as vu évoluer
14:29du jour 1,
14:31du jour 0 même,
14:33jusque-là.
14:34Rappelez-vous,
14:34l'année d'après,
14:35Paul Legual le mécapitel.
14:36Il n'a pas encore 18 ans.
14:38Et puis après,
14:39le PSG.
14:40Et de voir,
14:42en fait,
14:42la conférence de presse
14:43de Mamadou,
14:44moi qui le connaissais
14:45très, très, très, très bien,
14:47je dis,
14:47mais il va le faire ce con,
14:48en fait.
14:48Il peut.
14:49Parce que s'il y a bien
14:50un mec dont je sais
14:51que mentalement,
14:52c'est un des types
14:53les plus forts
14:54que j'ai connus
14:54de toute ma carrière
14:55et qui prennent la parole
14:56avec cette espèce
14:57de force tranquille.
14:58Vous avez vu la conférence de presse ?
14:59Il n'y a pas un mot
15:00plus haut que l'autre.
15:01Il n'y a pas un mot
15:02plus haut que l'autre.
15:03Et dans le vestiaire,
15:03Mamadou,
15:03il était comme ça.
15:04Il est comme ça à 17 ans.
15:05Je vous jure que c'est vrai.
15:07Et de voir l'évolution,
15:08en fait,
15:08j'ai un peu égoïstement
15:09suivi ce match
15:09par ce prisme-là
15:10parce que j'ai vu
15:11ce gamin arriver
15:12très,
15:12finalement,
15:13à l'échelle du fou,
15:13très peu de temps avant.
15:15Et là,
15:15je me dis,
15:16mais en fait,
15:17mais qu'est-ce qu'il est devenu
15:18ce type ?
15:18C'est fou.
15:19Je l'ai vu arriver
15:19il y a 5 ans.
15:20J'ai l'impression que c'était hier
15:20avec ses chaussures blanches
15:23et sa crête déjà
15:24et Guy Lacombe,
15:25il n'en pouvait plus.
15:25Il arrivait en retard.
15:26L'histoire de ce gamin,
15:27elle était folle,
15:28mais je vous assure,
15:29l'histoire de Mamadou Sako
15:30du jour 1 au PSG
15:31à ce match-là,
15:32son doublé,
15:33j'étais super heureux.
15:34C'est assez rare
15:35de pouvoir voir un gars
15:36que tu as vu éclore
15:37arriver à être
15:38un héros national comme ça.
15:39Je trouve que c'est rare.
15:39Mais voilà,
15:40vous avez répondu
15:41à ma question.
15:41Donc,
15:42ça veut dire que c'est un héros
15:43aujourd'hui de l'équipe de France
15:44de par ce match-là.
15:45Il restera dans l'histoire
15:46de l'équipe de France.
15:47Un gros marqueur
15:48de l'histoire des Bleus.
15:48Mamadou Sako,
15:50mécaniquement,
15:50par ce match
15:51est quelqu'un
15:52qui, je pense,
15:53a changé l'histoire des Bleus
15:54pour la décennie d'après.
15:56Bon,
15:56écoutez,
15:57on s'est replongé
15:57dans ce match-là,
15:58espérons que demain,
15:59on se qualifiera
16:00pour la Coupe du Monde également
16:01face à ces mêmes Ukrainiens.
16:02Merci Adrien Kourou
16:03de vous restez là
16:04puisqu'on va prendre
16:05la direction d'Oltraford.
16:06Vous le savez,
16:06ce soir,
16:07le Paris Saint-Germain,
16:08les féminines sont
16:08du côté de Manchester
16:09à Old Traford
16:10et les Parisiennes
16:12sont arrivées.
16:13Je vois que ça va être
16:14quand même
16:14une grosse affiche.
16:16On voit les Parisiennes
16:17qui débarquent.
16:20Non,
16:21on va les voir arriver,
16:22on la retrouvera juste après
16:23Mauditon.
16:24Allez,
16:24à tout de suite.
16:25On aura également l'affaire Yamal,
16:26comment les clubs
16:26maltraitent les sélections.
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