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  • il y a 12 heures
Les Vraies Voix responsables avec Pr Olivier Bonnot, professeur de psychiatrie de l'enfant et de l’adolescent à Paris-Saclay ; Miel Abitbol, influenceuse et créatrice de l'application Lyynk ; Guirchaume Abitbol, père de l'influenceuse et directeur général de l’application Lyynk.
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##LES_VRAIES_VOIX_RESPONSABLES-2025-10-08##

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Transcription
00:00Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France, les vraies voix responsables.
00:05Et vous êtes là, bienvenue avec Philippe David, la santé mentale des jeunes, les vraies voix responsables entre 18 et 24 ans.
00:12On cherche à s'affirmer, se forger une identité, c'est une période de la vie qui est marquée par des expérimentations, une envie d'autonomie ou de liberté.
00:20C'est aussi une période de grand bouleversement où les incertitudes et questionnements sur l'avenir apparaissent et elles pourraient être source d'un mal-être.
00:30La santé mentale des jeunes se dégrade. En décembre 2024, 23% des jeunes déclarent ne pas prendre soin de leur santé mentale.
00:38Alors qu'ils étaient quelques semaines auparavant, 55% ont déclaré avoir déjà connu un problème de cet ordre.
00:45Et nos invités, Philippe, ce soir ?
00:47Le professeur Olivier Bonneau, professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à Paris-Saclay. Bonsoir.
00:54Bonsoir, professeur.
00:55Miel Habitbol, influenceuse et créatrice de l'application Link. Alors c'est L-Y-Y-N-K. Bonsoir.
01:04Bonsoir. Elle sera avec nous dans quelques instants.
01:07Et son père, Gershom Habitbol, père de l'influenceuse, donc est directeur général de l'application Link. L-Y-Y-N-K. C'est bien ça.
01:16C'est ça. Bonsoir. Oui, co-fondateur.
01:19Professeur Olivier Bonneau, alors on a envie de comprendre ce qui se passe chez les jeunes.
01:26On parle de cette santé mentale un peu fragile, de cette situation difficile.
01:32On n'avait pas l'impression de parler de ça il y a une dizaine d'années et aujourd'hui ça s'accélère assez rapidement.
01:39Comment on l'explique ? Est-ce que ça a toujours été le cas ? Ou aujourd'hui, effectivement, l'actualité, les réseaux sociaux, la société qui évolue, accélèrent le processus ?
01:51Alors vous avez raison, on n'en parlait pas beaucoup précédemment, en tout cas il y a plus d'une dizaine d'années.
01:56On en parle beaucoup plus maintenant, ça c'est certain.
01:59Est-ce que pour autant il y a plus de jeunes qui ne sont pas bien ?
02:01La réponse est oui. Oui, effectivement.
02:05Depuis dix ans, on avait constaté une augmentation constante de la dépression.
02:10Je ne parle pas simplement de je me sens un peu triste, je ne me sens pas très bien, j'ai un mal.
02:14Non, non, de la vraie dépression.
02:16On avait constaté une augmentation bien avant la crise Covid.
02:19Et évidemment, la crise du Covid a considérablement accéléré les choses.
02:23Et puis maintenant, on est pratiquement à un doublement, en tout cas, du nombre de dépressions, de troubles anxieux.
02:29Là encore, une vraie maladie, troubles anxieux.
02:31Et une augmentation assez considérable également des troubles du comportement alimentaire.
02:35Donc, c'est vraiment un problème.
02:37Pardon, en matière d'âge, est-ce que ça commence aux alentours de 10-12 ans ?
02:42Est-ce que c'est beaucoup plus tard ?
02:44Alors, c'est un peu tous les âges, mais c'est principalement effectivement les adolescents, à partir de 12-13 ans.
02:50Et ça va jusqu'aux jeunes adultes, jusqu'à 20-25 ans.
02:53Ça touche plus particulièrement les jeunes femmes ou les adolescentes que les adolescents hommes.
03:02Mais vraiment, oui, on peut clairement dire qu'il y a une augmentation qui est préoccupante et qu'on observe d'ailleurs au quotidien, que j'observe dans mon travail tous les jours.
03:09Alors, Miel Habitbol est avec nous, influenceuse et co-créatrice avec son père qui est avec nous aussi, de l'application Link.
03:17Bonsoir.
03:18Bonsoir.
03:19Bienvenue.
03:20Bienvenue sur Sud Radio.
03:21Vous, ce sont des drames qui sont arrivés dans votre vie, qui vous ont poussé à créer cette appli.
03:27Oui, exactement.
03:29Pendant des années, ça a été très compliqué au niveau de ma propre santé mentale.
03:33Et c'est vrai que ce parcours-là, je l'ai partagé ouvertement, moi, sur les réseaux sociaux.
03:37Et je me suis rendue compte, en fait, en faisant ça, que j'étais vraiment le moins d'être seule à vivre ce que je vivais.
03:42Et donc, l'idée d'aider les autres et d'éviter aux autres ce que j'ai vécu était naturelle.
03:46Alors, aujourd'hui, vous êtes devenue à 18 ans la porte-parole d'une jeunesse en souffrance.
03:50Vous avez 800 000 abonnés sur Instagram.
03:53Qu'est-ce qu'ils vous disent, en fait ?
03:56D'abord, on reviendra avec le professeur, mais est-ce qu'on est plutôt taiseux quand on est dans cette situation ?
04:04Est-ce qu'on a besoin de parler ? Est-ce qu'on est capable de parler ?
04:08Alors, moi, ce que je vois énormément, c'est beaucoup de jeunes qui se sentent incompris, isolés, délaissés.
04:13C'est souvent ce qui revient.
04:14On m'envoie des témoignages qui font 30 lignes en DM privées sur Insta.
04:19Et en fait, à la fin, ils disent, bon, tu ne liras peut-être jamais ça, mais en fait, tu es la seule qui peut comprendre.
04:24Et j'ai besoin de l'écrire et j'ai besoin de dire ce que je ressens.
04:27Donc, oui, c'est beaucoup d'incompréhension, de solitude, je pense, qui revient énormément.
04:33Les jeunes, ils n'arrivent pas à parler de ce qu'ils vivent, ils n'arrivent pas à parler de ce qu'ils ressentent.
04:37Et ils ne savent pas vers qui se tourner, nécessairement.
04:40Parce que ce n'est pas dans toutes les familles où il y a l'ouverture d'esprit par rapport à la santé mentale, par rapport à tous ces enjeux-là.
04:45Donc, c'est vraiment ce qui revient, c'est l'incompréhension et la solitude.
04:50Pardon, je rebondis, Philippe.
04:52Pardon, professeur Olivier Bonneau, on a l'impression que les générations, la nôtre, par exemple, on avait moins ce type de problème.
05:01Aujourd'hui, c'est vrai qu'on parlait moins à nos parents.
05:04Et pourtant, aujourd'hui, on a l'impression que c'est quand même de parler, c'est plus facile, on est plus ouvert.
05:10Je vois, les générations, ils sont beaucoup plus ouvertes, ils ont moins de tabous que nous n'avions à l'époque.
05:14Pourquoi ils ne parlent pas quand même ? Comment on l'explique ?
05:18Bon, parler, déjà, c'est le début de la guérison.
05:20Alors, c'est important d'arriver à trouver quelqu'un pour parler.
05:25Aujourd'hui, malgré tout, quand même, les jeunes, par rapport à avant, par rapport à il y a 10, 15, 20 ans, parlent plus et vont plus consulter de professionnels.
05:33Après, il y a le problème de l'accès aux soins, il y a le problème de l'accès aux soins, clairement.
05:36Et là, il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt, c'est difficile de trouver un professionnel, mais ils en parlent plus.
05:41Pourquoi ils en parlent plus ? Eh bien, parce que, justement, il y a des influenceurs ou des influenceuses qui en parlent.
05:47Il y a des sportifs de haut niveau qui en parlent, il y a des vedettes qui en parlent.
05:52La crise Covid, en ça, elle nous a aidé.
05:54La santé mentale est devenue un sujet, et la psychiatrie, du coup, qui fait partie de la santé mentale, est devenue également un sujet plus facile.
06:01C'est vrai qu'il y a plusieurs années, il y avait eu, il y a 30 ans, pour ceux qui s'en souviennent,
06:04un journaliste connu, Philippe Labreau, qui avait fait un livre en parlant de sa dépression,
06:09ça avait fait une sorte de petit scandale.
06:11Puis aujourd'hui, c'est beaucoup plus fréquent, on en parle, et ça, c'est une bonne chose,
06:14et ça, ça amène un certain nombre d'individus qui ne se sentent pas bien à aller plus facilement consulter.
06:20Donc, ça participe aussi de l'augmentation, c'est pour ça aussi.
06:23Et puis, parce qu'avant, il se disait, ben non, il n'y a personne, moi, je ne sais pas ce qui m'arrive.
06:28Mais ça reste encore quelque chose qui est relativement tabou.
06:31Des émissions comme vous, l'occasion d'en parler, c'est toujours une bonne chose.
06:34Ou des applications faites par des jeunes, c'est parfait.
06:38Enfin, pour moi, c'est bien. Plus on en parle, mieux c'est.
06:40La souffrance mentale des jeunes, c'est un triangle.
06:43Les parents, les jeunes, les médecins, on a les trois ce soir.
06:47Gershom Abitbol, quand votre fille, Miel, a commencé à aller mal,
06:52est-ce que vous vous en êtes rendu compte, comment ça s'est manifesté ?
06:55Et surtout, quel conseil donneriez-vous à des parents qui nous écoutent
06:59et qui se disent, tiens, mon ado ne va pas très bien ?
07:03Alors juste, il y a un acteur aussi qui est essentiel, dont on ne parle pas, c'est l'école.
07:06Oui, l'école aussi.
07:06C'est le monde adulte, en fait, autour du jeune.
07:09Et ce qui est important pour nous, c'est...
07:10Ou parfois le club sportif, par exemple.
07:11Le club sportif, voilà.
07:12Mais en fait, c'est ce monde adulte qui doit se coordonner autour du jeune et dans l'intérêt du jeune.
07:15Et cette coordination, elle aura des effets.
07:17L'effort collectif, en fait, permettra d'améliorer la situation des jeunes.
07:20Pour revenir à votre question, en tant que parent, non, on ne voit pas grand-chose venir.
07:25Nous, c'était en plus, il y a quelques années, puisque c'était en 2020, 2021,
07:29où c'était encore un sujet assez peu évoqué.
07:32On avait pourtant une relation plutôt bonne.
07:34On a toujours une relation plutôt bonne avec nos enfants.
07:37Mais peut-être pas assez profonde pour qu'elle puisse venir nous demander de l'aide au moment où elle en avait besoin.
07:42Pour plein de raisons.
07:43Parce qu'elle avait honte, parce qu'elle se sentait responsable de la situation dans laquelle elle était.
07:47Et du coup, elle avait peur, tout simplement.
07:49Elle avait peur qu'on ne la comprenne pas.
07:51Et qu'on ne soit pas là pour elle.
07:53Alors qu'au contraire, évidemment, elle serait venue nous parler.
07:55On aurait fait tout ce qu'on pouvait pour l'aider dès le départ.
07:58Mais voilà, ce n'est pas aussi simple, en fait.
07:59Et ça touche aujourd'hui beaucoup de parents.
08:02Et moi, ce que je leur conseille, c'est surtout d'avoir vraiment les oreilles grandes ouvertes,
08:05d'être prêts à tout entendre.
08:06Et surtout de leur rappeler qu'ils sont là pour les aider.
08:09Quoi qu'il arrive, quoi qu'ils aient fait, ils seront toujours là.
08:11On doit être leur pilier sur lequel ils peuvent compter, quoi qu'il arrive.
08:14Ça, c'est vraiment important de le dire à ses enfants.
08:16De dire, voilà, s'il y a un problème,
08:17je t'aiderai toujours à trouver une solution.
08:19Tu auras toujours une issue avec moi.
08:20Alors, tous les parents ne sont pas comme vous, ouverts, forcément.
08:24Professeur Olivier Bonneau,
08:26quels sont, enfin, j'imagine qu'ils sont très différents les uns des autres,
08:29mais les premiers signes d'un enfant qui ne se sent pas bien, en fait ?
08:36Alors d'abord, pour rebondir sur ce que disait Gershaw, ma vie de bonne,
08:39il y a une grande chose qu'on dit comme ça,
08:42qui est que ce serait facile d'être parent.
08:44Ce n'est pas du tout facile.
08:45On est souvent confronté à des difficultés,
08:47des choses qu'on ne sait pas gérer.
08:49et chacun fait un peu comme il peut.
08:52Personne n'est coupable de rien.
08:53Bon, voilà, on fait comme on peut.
08:55Parfois, on est en difficulté.
08:56Parfois, on a des solutions.
08:58Et ça, c'est quand même un élément très important.
09:00Alors après, quels sont les premiers signes ?
09:02Les premiers signes, c'est toujours un peu les mêmes.
09:04C'est-à-dire, si votre enfant a un changement de comportement,
09:07c'est-à-dire qu'il aimait beaucoup faire telle activité,
09:09il ne la fait plus, il était très bon à l'école,
09:11il devient mauvais ou désintéressant.
09:12Ça chute, oui.
09:14Ça chute, voilà.
09:15Même peut-être le contraire.
09:16Si tout d'un coup, il s'investit beaucoup dans l'école,
09:18alors qu'il ne le faisait pas du tout avant au début,
09:19ça fait plaisir.
09:20Mais tout changement est quelque chose qui doit alerter.
09:22Donc ça, c'est important.
09:23Et de lui demander, qu'est-ce qui se passe ?
09:25Est-ce qu'il y a éventuellement un nombre des choses ?
09:26Après, il y a quand même,
09:28même si la dépression en particulier,
09:30se matérialise plus souvent par une forme d'irritabilité,
09:33de colère,
09:35voire d'agitation chez l'adolescent,
09:37que de tristesse en premier lieu,
09:39si on observe ce genre de comportement d'agitation et autres,
09:43posez la question de la tristesse.
09:44Et si évidemment la tristesse est apparente,
09:46posez la question.
09:47Est-ce que tu es triste ?
09:48Est-ce que tu as éventuellement des idées de te faire du mal et autres ?
09:51Ça ne provoque pas du tout de suicide.
09:53Au contraire, ça soulage.
09:54Ça soulage beaucoup.
09:55Donc posez la question et donc le dialogue.
09:57Et donc, je suis tout à fait d'accord,
09:58effectivement, la question du dialogue entre les parents et l'enfant,
10:01de l'ouverture,
10:02parce que ce qui, en général, embête les enfants
10:05comme les adolescents pour se confier,
10:07c'est qu'ils sont à la fois gênés d'en parler
10:10vis-à-vis de leurs parents,
10:12honteux un peu,
10:13et puis parfois,
10:13ils ont un peu peur de les mettre en difficulté,
10:16de les inquiéter trop.
10:17Donc il faut leur dire,
10:18écoutez, je vais pouvoir entendre.
10:19Peut-être que je n'ai pas la réponse,
10:21mais je trouverai les ressources.
10:22Je t'aiderai, je t'accompagnerai.
10:25Miel Habitbol,
10:26votre application,
10:27elle a un an,
10:28puisqu'elle est née le 12 septembre 2024.
10:31C'est vous qui avez eu l'idée de la lancer
10:32ou comment ça s'est passé ?
10:34Oui, exactement.
10:35Au début, c'est moi qui ai eu l'idée.
10:36C'était, je me rappelle,
10:38en voiture avec mon père,
10:39c'est vraiment sorti de nulle part.
10:40Au début, je lui ai dit,
10:41tiens, on fait une appli pour aider les jeunes.
10:43Et il faut savoir que mon père,
10:44à ce moment-là, il ne travaillait plus.
10:45Il a pris sa retraite assez tôt.
10:48Et du coup,
10:49il m'a direct suivie dans le projet,
10:51dans l'idéation et tout.
10:53Et on a notamment fait appel
10:54au docteur Claire Morin,
10:55qui est médecin psychiatre,
10:56pour idéaliser toute l'application.
10:58Et j'avoue que je me suis rendue compte
11:00que c'est beaucoup plus de travail
11:01que je pensais.
11:03Mais c'est un super projet
11:06qui a énormément de sens
11:07et qui fonctionne vraiment.
11:08On voit que ça marche,
11:09que les jeunes, ça les aide
11:10et que ça a vraiment un impact positif
11:12sur la vie des jeunes.
11:15Allez, vous restez avec nous.
11:17En tout cas, tous les trois,
11:18on a encore plein de questions
11:19à vous poser.
11:20On fait une petite pause
11:21et on revient dans un instant
11:23si vous voulez témoigner
11:24ou poser des questions.
11:25Vous êtes les bienvenus.
11:25Vous le savez, 0826 300 300.
11:28On est ensemble jusqu'à 20 heures.
11:29Sud Radio.
11:31Parlons vrai.
11:32Parlons vrai.
11:32Sud Radio.
11:33Sud Radio.
11:34Les vraies voix qui font bouger la France.
11:36Les vraies voix responsables.
11:38Et selon les chiffres,
11:39la santé mentale des jeunes
11:40se dégrade en décembre 2024.
11:4223% des jeunes déclarent
11:44ne pas prendre soin
11:45de leur santé mentale
11:46alors qu'ils étaient
11:47quelques semaines auparavant.
11:4855% déclaraient avoir rencontré
11:51ou connu un problème
11:52de cette horde.
11:53Pour en parler,
11:54le professeur Olivier Bonneau
11:56qui est avec nous
11:56et qu'on remercie sincèrement
11:58d'être avec nous.
11:58Miel Habitbol
11:59qui est avec nous aussi
12:00et Gershom Habitbol,
12:03son papa,
12:04qui ont monté tous les deux
12:04cette application
12:05qui s'appelle Link,
12:06L-Y-Y-N-K
12:08avec pas mal de questions
12:10encore à vous proposer,
12:12professeur,
12:13sur l'amplification,
12:15le problème des écrans.
12:17Est-ce qu'aujourd'hui,
12:18le harcèlement scolaire,
12:20il y a beaucoup de facteurs
12:23qui font aussi,
12:25qui créent aussi
12:26un dysfonctionnement,
12:27j'imagine,
12:28chez nos jeunes ?
12:30Alors oui,
12:30effectivement.
12:31Le harcèlement scolaire
12:32a toujours existé.
12:33Ce qui est nouveau aujourd'hui,
12:33c'est le cyberharcèlement.
12:35Non seulement,
12:35pas de cyberharcèlement,
12:37et le cyberharcèlement,
12:38le problème,
12:39c'est que c'est la même chose
12:39que le harcèlement,
12:41sauf que ça dure toujours.
12:42Ça ne s'arrête pas le week-end,
12:43ça ne s'arrête pas
12:44pendant les vacances,
12:44ça vous poursuit.
12:46Et donc,
12:46évidemment,
12:47ça a un impact
12:47beaucoup plus fort.
12:48Puis,
12:48c'est presque plus facile
12:49de harceler comme ça.
12:52Derrière son écran,
12:53derrière l'anonymat
12:54parfois d'un écran,
12:55c'est beaucoup plus simple.
12:56Ça,
12:57c'est quand même
12:57un premier élément.
12:58Alors,
12:58les écrans,
12:59est-ce qu'ils sont responsables ?
13:00Alors,
13:00c'est toujours assez difficile
13:01quand même,
13:02quand on est scientifique,
13:03d'évaluer ou d'analyser
13:06un phénomène
13:06qui est en mouvement.
13:08Mais,
13:08bon,
13:08malgré tout,
13:09on a quand même
13:09beaucoup de choses
13:10qui pointent,
13:11non pas sur les écrans
13:12en général,
13:12parce que très sincèrement,
13:14là,
13:15je suis avec un écran
13:15pour vous parler,
13:17c'est sûrement pas désagréable.
13:18Ah non,
13:19c'est plutôt très agréable
13:20d'ailleurs,
13:20Jean-Marie.
13:21Peut-être dans le studio,
13:22c'est sûr,
13:22mais bon,
13:23c'est quand même pas si mal,
13:24on s'y est fait.
13:25On peut regarder
13:26des documentaires
13:26très intéressants,
13:27il y a des jeux
13:27qui sont très bien,
13:28il y a des séries,
13:29plateformes sont très bien.
13:30Bon,
13:31et puis les réseaux sociaux,
13:32c'est pas que du mauvais,
13:34il y a des aspects,
13:35ça a été étudié,
13:36quand on va chercher
13:37auprès de sa communauté
13:39des informations
13:39plutôt positives,
13:40on les appelle chaudes,
13:42chaleureuses,
13:43à ce moment-là,
13:43c'est plutôt positif.
13:45Et quand,
13:45par contre,
13:46gros problème
13:46des algorithmes toxiques,
13:47on vous pousse des informations
13:49que vous ne souhaitez pas,
13:50par des gens
13:50que vous ne connaissez pas
13:51et qui sont de nature,
13:53on va dire,
13:54négatives
13:54ou en tout cas
13:56de nature à vous affecter,
13:57alors forcément,
13:58ça a un impact négatif.
13:59Ce qu'on a observé,
14:00c'est que l'augmentation
14:01des troubles mentaux,
14:03celle dont je parlais
14:04sur 10 ans comme ça,
14:05pendant la période Covid,
14:06elle a été particulièrement étudiée,
14:09elle a en elle-même doublé
14:10pendant la période Covid,
14:11c'est-à-dire que les réseaux sociaux
14:13ont été multipliés par deux,
14:14forcément,
14:15on était enfermés chez soi,
14:16et en même temps,
14:17paf,
14:18une multiplication par deux
14:19des troubles mentaux,
14:21donc on s'est dit quand même
14:22qu'il y avait probablement
14:22un lien.
14:23Après,
14:24de quelle manière
14:25se fait ce lien ?
14:26Probablement,
14:27effectivement,
14:28les algorithmes toxiques,
14:29la bulle numérique,
14:30peut-être l'isolement,
14:32peut-être l'isolement.
14:33Mais la double dose,
14:33parce que même les parents
14:34ont été impactés.
14:35Oui.
14:36Bien sûr,
14:36c'est tout le monde.
14:37Oui.
14:37Dire chaud,
14:38ma bitbol,
14:39vous étiez déjà
14:39un professionnel du numérique,
14:41il y a 13 mois,
14:42vous avez cette idée
14:42sortie non pas de nulle part,
14:44mais d'une voiture,
14:45contrairement à ce qu'a dit
14:46votre fille,
14:46comme l'idée a eu une voiture.
14:48En quoi consiste cette appli ?
14:50Comment ça marche ?
14:51En fait,
14:52l'application,
14:52elle est composée
14:54de deux parties.
14:54On a une safe place,
14:56un espace pour le jeune
14:57dans lequel il peut
14:59apprendre à mieux comprendre
15:00comment il fonctionne.
15:01C'est extrêmement important
15:02de savoir comment on fonctionne
15:02et comment on évolue
15:03dans le temps.
15:04Ça passe par un calendrier
15:06bien-être,
15:07où il va mettre par exemple
15:07son humeur,
15:08son alimentation,
15:09sa fatigue,
15:10suivre ses objectifs,
15:12ses addictions,
15:13un journal intime également,
15:15où il va pouvoir extérioriser.
15:16Donc c'est totalement sécurisé,
15:17les parents ne peuvent pas
15:18avoir accès à ça ?
15:18Les parents ne peuvent pas
15:19avoir accès.
15:19Il y a un accès pour les parents,
15:21mais c'est le jeune
15:22qui décide des données
15:24qu'il souhaite partager
15:25avec ses adultes de confiance.
15:26D'ailleurs,
15:26ce n'est pas que ses parents,
15:27ça peut être un adulte de confiance.
15:29Parfois,
15:29un jeune,
15:29il se confie plus facilement
15:30à un proche de la famille,
15:32un parrain,
15:32une marraine,
15:33qu'à ses parents.
15:34Le tout,
15:34c'est qu'il a une ressource
15:35adulte fiable
15:36vers laquelle il peut se tourner
15:37quand il a des difficultés.
15:38Mais c'est intéressant
15:39parce qu'on n'affronte pas
15:40ses parents.
15:40Finalement,
15:41on leur diffuse
15:42des informations.
15:44Miel,
15:44vous avez des frères et sœurs ?
15:47Oui.
15:48Comment ça s'est passé avec eux ?
15:49Est-ce qu'il n'y a que vous
15:50qui étiez peut-être sensible
15:53ou fragile à ce moment-là ?
15:55Est-ce que vos frères,
15:56enfin,
15:58vos frères et sœurs
15:59ont subi la même chose ?
16:01Bien sûr que quand il y a
16:02un enfant qui vit des difficultés
16:05comme j'ai pu vivre,
16:06ça impacte tous les autres.
16:07Et puis je pense surtout
16:08que ça libère la parole
16:09aussi chez les autres.
16:10Il y a des choses
16:11qu'on a apprises
16:12de la part de mes frères
16:13dont mes parents
16:15n'étaient pas au courant
16:16qu'ils ont vécu
16:17beaucoup plus tôt,
16:17etc.
16:18Donc je pense que
16:19ça libère la parole.
16:21Après,
16:21c'est un peu un chaos familial
16:22quand on a un enfant,
16:23je pense,
16:23enfin,
16:24dans ce cas-là,
16:24c'est moi.
16:25Mais quand on se retrouve
16:27à l'hôpital pendant des semaines,
16:28pendant deux ans,
16:29on était en enfer hospitalier
16:30et tout,
16:31sachant que tout le monde
16:32et la santé mentale
16:33de tout le monde.
16:34C'est sûr que ça a
16:35un impact phénoménal
16:36sur toute la famille.
16:38Après,
16:39voilà,
16:39c'est pour le mieux
16:40parce que forcément,
16:41enfin,
16:41pour le mieux,
16:42c'est mieux d'éviter.
16:43Mais forcément,
16:43ça libère la parole
16:44chez tout le monde aussi.
16:45Quand vous avez fait
16:46l'appli avec votre père
16:47Ne le prenez pas mal,
16:48guère chou ma bit de bol,
16:49vous avez compté
16:50sur votre fille
16:51parce que pour parler
16:52aux jeunes,
16:53c'est une question de génération,
16:54vous pouvez peut-être
16:54mieux avoir quelqu'un
16:55d'un peu plus jeune
16:56pour faire passer les messages ?
16:57C'est essentiel.
16:58Moi, je parle aux parents,
16:59elle parle aux jeunes
16:59et c'est ça qui est bien.
17:02Chacun sa cible.
17:03Chacun est dans son rôle
17:04et moi,
17:04je vous donne mon point de vue
17:05de parent aussi
17:06et justement,
17:06sur toute cette démarche
17:08de prévention aussi,
17:09tout ce qu'on peut faire
17:10en amont
17:10pour ne pas arriver
17:11dans ces situations-là.
17:12Aujourd'hui,
17:13il faut être clair,
17:13on a un système de soins
17:14qui est en difficulté,
17:15qui est saturé,
17:16il y a beaucoup de jeunes
17:17qui se sentent mal.
17:18Je parle de la médecine scolaire,
17:19c'est très compliqué.
17:21Donc,
17:21le seul moyen de s'en sortir,
17:23c'est de faire en sorte
17:24qu'il y ait moins de jeunes
17:24qui soient mal.
17:25Et non seulement,
17:26ce sera mieux pour eux,
17:27ce sera mieux pour leur famille,
17:28ce sera mieux pour tout le monde
17:29parce que le mal-être,
17:31ça amène aussi
17:31à des problèmes
17:32des insertions scolaires,
17:33de difficultés justement
17:35d'insertion dans la vie professionnelle.
17:36Ça a beaucoup de conséquences
17:37à long terme sur le jeune.
17:38Donc,
17:38si on peut leur permettre
17:39de grandir bien dans leur basket,
17:41tout le monde sera gagnant.
17:41Et c'est pour ça que nous,
17:42on travaille.
17:43C'est vraiment pour faire
17:43de la prévention
17:44et faire en sorte
17:45que les jeunes
17:45apprennent à se connaître
17:46et puis restent bien
17:48sur la durée.
17:49Pour nous,
17:49ça,
17:49c'est essentiel.
17:50Miel,
17:50vous avez constaté
17:51l'efficacité
17:52de votre application
17:53de jeunes gens
17:55qui se sont dit
17:56« Là,
17:56j'ai l'impression
17:57d'appartenir à un groupe
17:58et d'avoir
18:00une dynamique
18:01plutôt positive ? »
18:03Oui.
18:04Ce qu'on a vu,
18:05c'est pour ça
18:06qu'on a lancé aussi
18:07une nouvelle fonctionnalité
18:07il y a quelques mois,
18:09un an presque en fait.
18:10Le canal
18:11où en fait,
18:11c'est les utilisateurs eux-mêmes
18:12qui peuvent envoyer
18:13des messages positifs.
18:15Après,
18:15évidemment,
18:15il y a une modération
18:16avant que ce soit publié
18:18publiquement.
18:19Mais ce qu'on voit,
18:20c'est que tous ces jeunes,
18:21ils cherchent
18:22un endroit sûr.
18:24Et ça,
18:25on l'a même vu
18:25quand on a fait
18:26le lancement de l'application.
18:27On a eu
18:27150 000 téléchargements
18:29en 24 heures,
18:30plus de 100 000 comptes
18:30créés en 24 heures.
18:31On a été numéro 1
18:32sur les sports et tout.
18:33Et ça montre
18:34qu'il y a vraiment
18:35une demande en fait.
18:36Il y a vraiment
18:36une demande
18:37de la part des jeunes
18:37d'outils,
18:38une demande d'écoute,
18:40une demande de soutien,
18:41d'aide.
18:42Qu'ils se sentent entendus
18:43en fait.
18:44Et ça,
18:44c'est ce qui revient
18:44énormément.
18:47Professeur,
18:48en fait,
18:48est-ce qu'il y a
18:49une bonne coordination
18:50entre votre travail
18:53et l'école ?
18:54Est-ce que c'est important ?
18:56Est-ce qu'il y a
18:56un lien ?
18:57Pas de lien ?
18:58Comment vous travaillez ?
19:01Les services de psychiatrie
19:03de l'enfant et de l'adolescent
19:05travaillent en règle générale
19:06en étroite collaboration
19:07avec l'école.
19:08Après,
19:09chacun a ses difficultés,
19:11on a les nôtres,
19:11l'école aussi.
19:13Mais enfin,
19:14on a très régulièrement
19:16des réunions
19:18sous les formes
19:19d'équipes éducatives
19:20autour de situations
19:21complexes
19:22qu'on peut suivre
19:23qui sont également
19:24suivies à l'école.
19:24Donc,
19:25il y a un lien habituel.
19:26Et l'école,
19:26je dois quand même reconnaître,
19:27ces 15-20 dernières années
19:29a pas mal progressé
19:30sur la reconnaissance.
19:31Alors,
19:31on parle beaucoup
19:32de l'intégration
19:33d'enfants
19:33qui ont un trouble
19:34du spectre de l'autisme
19:35ou des troubles 10
19:36comme on parle
19:37et autres.
19:38Mais pour la question
19:39du harcèlement,
19:40ils ont quand même,
19:40il y a des programmes,
19:41il y a le programme phare,
19:42il y a toutes sortes
19:43de choses qui sont faites.
19:44Alors,
19:44est-ce que c'est suffisamment
19:45utilisé ?
19:46Vous ne me ferez pas dire
19:46que oui ?
19:47Non,
19:47bien sûr,
19:48pas assez.
19:49On peut toujours faire plus.
19:51Ce qui est très important,
19:52c'est qu'en réalité,
19:53et ça vient d'être dit,
19:54et donc vraiment,
19:55c'est bien,
19:59que l'aspect important,
20:00c'est la prévention.
20:02C'est-à-dire qu'un adolescent
20:04qui ne va pas bien,
20:05ça va être un adulte
20:06qui ne va pas être bien.
20:07Donc,
20:07c'est quand même
20:08un gros impact.
20:09Et donc,
20:10il faut mettre
20:10des moyens importants
20:12dans l'enfance
20:13et dans l'adolescence
20:14de façon à pouvoir
20:15prévenir et diminuer.
20:17On sait que le risque
20:18majeur de la dépression,
20:19bien sûr,
20:20c'est le suicide,
20:21mais surtout,
20:21c'est la récidive
20:22et la chronicité.
20:24Donc,
20:24il faut vraiment pouvoir agir
20:25et comme dans
20:26toutes les disciplines,
20:27en psychiatrie,
20:28on n'est pas différent
20:28des autres.
20:29Plus on agit tôt,
20:30plus on est efficace.
20:31Mais ça veut dire
20:31que ça peut vous poursuivre
20:33toute la vie ?
20:35Ah ben,
20:35bien sûr.
20:36Le risque de la dépression,
20:37c'est la chronicité
20:38et la récidive.
20:39Quand on a fait
20:39une tentative de suicide,
20:40on a plus de chances
20:41pendant un an
20:42d'en refaire une autre.
20:43Puis après,
20:43ça va diminuer progressivement.
20:45Et sur la vie entière,
20:46de toute façon,
20:46on a augmenté ses chances,
20:47enfin ses malchances,
20:48son risque.
20:49Et donc,
20:50du coup,
20:50vraiment,
20:51nous,
20:51on a besoin
20:52de faire des choses
20:53dans l'intervention
20:55la plus rapide.
20:56Ce qui nous embête,
20:56c'est que nos moyens
20:57sont réduits.
20:58Et donc,
20:58on se concentre actuellement
20:59sur l'urgence,
21:00c'est-à-dire quelqu'un
21:01qui ne va vraiment pas bien
21:02et on n'a pas le temps
21:03de faire assez de prévention.
21:04Gershaw,
21:05vous avez travaillé
21:06avec des médecins
21:07pour faire cette appli
21:07et Miel Habitbol ?
21:08Oui,
21:09absolument.
21:09Le projet,
21:10il a été co-créé à trois.
21:12On disait deux tout à l'heure,
21:13mais c'est trois,
21:13c'est Miel,
21:14moi,
21:14mais également le docteur
21:15Clermont-Rinck
21:15qui est psychiatre,
21:16qui a d'ailleurs été
21:17sa psychiatre pendant trois ans.
21:18Donc,
21:18il connaît très bien
21:19son parcours.
21:21Aujourd'hui,
21:22elle n'en a plus besoin,
21:23ce qui est plutôt
21:23une bonne chose.
21:25Et puis,
21:26on travaille régulièrement
21:26quand on crée des contenus
21:27de sensibilisation
21:28avec des professionnels
21:29de santé.
21:29Ça peut être des neuropsychs,
21:30ça peut être des nutritionnistes
21:32si on parle de troubles alimentaires.
21:33On va aller toujours chercher
21:34les spécialistes du domaine.
21:36Pour nous,
21:36c'est important
21:36parce que c'est aussi
21:37une question de bien faire les choses,
21:38de ne jamais mettre
21:39les jeunes en danger
21:40et de donner des informations
21:41qui sont pertinentes.
21:42Il y a beaucoup d'informations
21:43sur le net
21:43qui ne le sont pas réellement.
21:45Et nous,
21:45on s'assure
21:45d'être un canal de confiance,
21:49pour les parents.
21:50Et il y a vraiment
21:50un gros travail à faire
21:51aussi en termes de parentalité.
21:54Eh bien,
21:54on vous remercie sincèrement
21:55en tout cas
21:56d'avoir accepté notre invitation.
21:57Merci professeur Olivier Bonneau,
21:59professeur de psychiatrie
22:00de l'enfant
22:01et de l'adolescent
22:02à Paris-Saclay.
22:03Miel Habibold,
22:04félicitations vraiment.
22:06Vous êtes une très jolie personne.
22:07Bravo.
22:08Influenceuse et créatrice
22:09de cette application
22:11Link avec 2YNK
22:14avec son papa
22:15qui est avec nous ce soir,
22:17Gershom Habibold.
22:18Merci beaucoup en tout cas
22:19vous êtes le directeur général
22:21de cette application
22:22Link.
22:23Donc,
22:23on le mettra sur nos réseaux sociaux
22:25parce que c'est très important
22:26et on était ravis
22:27de vous accueillir
22:28ce soir.
22:29Dans un instant,
22:30on est ravis de l'accueillir
22:31comme tous les soirs.
22:32C'est Magali Berda
22:32qui est avec nous.
22:33Bonsoir.
22:33Bonsoir.
22:34Ça va ?
22:35C'est un plaisir
22:35de vous retrouver ce soir
22:37avec encore
22:38un sujet brûlant.
22:41Oui.
22:41Alors,
22:41on adore.
22:42Ce soir,
22:42c'est un vrai sujet aussi.
22:44Enfin,
22:44tous les soirs,
22:44on a des vrais sujets.
22:45Oui,
22:45j'ai envie de dire
22:46que chaque soir,
22:46c'est encore mieux.
22:47Les politiques sont-ils trop payées ?
22:49C'est un vrai sujet.
22:51C'est un vrai sujet.
22:52Et on va en débattre.
22:53Donc,
22:53vous allez balancer des salaires.
22:54Ah ben,
22:55on va y aller là.
22:55On va parler des ministres,
22:56des députés,
22:57des maires.
22:58On va savoir combien ils gagnent,
22:59ce qui est des avantages.
23:00Puis,
23:00peut-être enlever les fantasmes
23:01aussi des gens.
23:01Peut-être on se fait un petit peu
23:02trop de fantasmes,
23:03peut-être pas.
23:04On va tout savoir ce soir.
23:06On reçoit Lou Pernault,
23:07créatrice de contenu,
23:09qui va débattre de ce sujet
23:10avec le député Christian Baptiste
23:12qui est un député
23:13apparenté socialiste
23:14de Guadeloupe.
23:16Et vous savez quoi ?
23:16On a la chance de l'avoir de Guadeloupe.
23:17On ne vit pas dans la même France.
23:18Et on ne vit vraiment pas
23:19dans la même France.
23:20Ah non,
23:20pas dans un instant.
23:21Surtout qu'à Guadeloupe,
23:21le climat est meilleur qu'ici.
23:22Oui,
23:23mais écoutez,
23:23en tout cas,
23:23le climat,
23:24c'est très sympathie.
23:25Ça serait parfois assez tendu,
23:26mais c'est bien.
23:260826 300 300.
23:28Vous voulez participer à l'émission
23:29et c'est jusqu'à 21h.
23:31Et nous,
23:31on se retrouve demain
23:32à partir de 18h.
23:33Merci Maxime,
23:34merci Aude,
23:34merci Justine,
23:36merci François-Louis
23:37et merci Antoine.
23:39Passez une très belle soirée.
23:40A demain,
23:40salut.
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