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  • il y a 13 heures
Invité de La Grande Interview sur CNEWS ce mardi 8 octobre, l’ancien ministre Philippe de Villiers. «En quarante je n’ai jamais vu cela : la politique est devenue un simulacre», a-t-il regretté, réagissant à la dissolution de Sébastien Lecornu.

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Transcription
00:00En 40 ans, je n'ai jamais vu ça.
00:02La politique est devenue un simulacre.
00:05On fait semblant.
00:08Les compétiteurs de la société de connivence
00:11ont versé dans l'insignifiance
00:15d'une gestuelle tragi-comique
00:19où chaque ministricule
00:21s'emploie à travestir l'honneur perdu
00:26des élites macronisées.
00:27C'est un théâtre d'ombre.
00:30Et pendant ce temps-là,
00:32ce qu'on ne dit pas aux Français,
00:36c'est que le pouvoir a abdiqué le pouvoir.
00:39Le pouvoir a transféré le pouvoir.
00:43Le pouvoir, il est parti
00:44à Bruxelles et au prétoire.
00:49La potestas est entre les mains
00:52de la République des commissaires
00:55et l'octoritas est entre les mains
00:58de la République des juges.
01:00C'est-à-dire que la France
01:01a perdu la maîtrise
01:05de ses frontières,
01:08de ses lois, de son budget,
01:09de son commerce, de son agriculture.
01:10Tout ce qui fait la substance
01:12et qui donne du travail aux gens.
01:16En réalité, la politique est devenue
01:18un exercice ludique, voire égotiste.
01:21C'est la course aux places,
01:25la course à la gamelle.
01:28Et finalement, le débat ne porte plus,
01:32les hommes politiques le cachent,
01:35le débat ne porte plus sur les causes,
01:39sur le traitement des causes,
01:40mais sur le traitement des effets,
01:42des décisions prises ailleurs
01:43par les nouveaux souverains.
01:45Sous-titrage Société Radio-Canada
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