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  • il y a 4 minutes
Invité sur le plateau de CNEWS, Philippe de Villiers s'est exprimé sur les perturbations connues par la «Nuit du bien commun» après des actions de l'extrême gauche.

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Transcription
00:00C'est la synthèse, vous avez raison de me poser cette question,
00:03c'est la synthèse de ce qu'est la gauche aujourd'hui.
00:09Elle répond à la phrase de Faust Mephisto,
00:14« Je suis l'esprit qui toujours nie ».
00:16La gauche nie, nie, négation.
00:20Elle nie le réel, elle nie l'idéal, qui n'est pas le sien,
00:25qui n'est pas son réel, qui n'est pas son idéal.
00:28Elle nie.
00:30De quoi s'agit-il ?
00:32D'une manifestation de la gratuité par excellence.
00:37La gratuité pour ceux qui n'ont rien.
00:42Pour des associations.
00:44Et donc, il y a des gens qui donnent de l'argent à des associations.
00:48On est dans la donation, on est dans l'oblation.
00:50C'est la soirée oblatif par excellence.
00:53Il n'y a aucun calcul.
00:56Il n'y a aucune notion d'appât.
00:58Ou d'appétit.
01:02C'est la grandeur humaine par excellence.
01:07Moi, je connais bien la nuit du bien commun, depuis longtemps.
01:10Ce sont des gens remarquables qui dirigent cette association.
01:13Et je vais même parler de Pierre-Edouard Sterrin, puisque personne n'en parle jamais.
01:19Moi, je le connais très bien.
01:21C'est un homme remarquable.
01:22Qu'est-ce qu'il a fait, Pierre-Edouard Sterrin ? Il a réussi.
01:25Et un jour, je me souviens très bien, on a pris un pot, c'était Gare Saint-Lazare, près de la Gare Saint-Lazare.
01:33Il me dit, de toute façon, quand j'aurais fini de travailler, dans cinq ans, on était tout jeune à l'époque,
01:40et que j'aurais amassé de l'argent, cet argent, je vais le donner.
01:44Je vais le donner à tous ceux qui conservent la vie intime de la France.
01:52Par exemple, les associations de handicapés, etc.
01:55Et c'est ce qu'il a fait.
01:57Et donc, qu'est-ce qu'on lui reproche d'avoir fait ce qu'il a dit ?
01:59C'est-à-dire qu'en fait, la gauche, elle n'aime pas les gens qui ont de l'argent,
02:03elle n'aime pas les gens qui donnent de l'argent,
02:05elle n'aime pas les gens qui gagnent de l'argent.
02:08Elle aime bien les gens qui perdent de l'argent, par exemple, Madame Ernot.
02:14Mais je vais au fond des choses.
02:17Parce qu'avec mon expérience associative, humanitaire, culturelle,
02:23je sais ce que c'est que de déranger le poulailler.
02:27C'est-à-dire que la gauche, elle ne supporte pas l'humanitaire,
02:31parce que c'est la seule habilité à exercer dans la société la générosité,
02:38à incarner la générosité.
02:39On ne peut pas être de droite et être généreux.
02:44Deuxièmement, la gauche, elle incarne l'associatif.
02:48On ne pouvait pas être un associatif à but non lucratif de droite.
02:52Troisièmement, la gauche, elle incarne la culture, le culturel.
02:55Parce que pour créer, il faut être de gauche.
02:59On voit la création de gauche dans sa stérilité aujourd'hui.
03:04Voilà.
03:04Eh bien, la nuit du bien commun incarne le contraire.
03:07Elle incarne l'humanitaire.
03:09Elle incarne le culturel.
03:12Elle incarne l'associatif apolitique.
03:15Apolitique.
03:15Je suis témoin que les associations qui sont aidées, elles sont apolitiques.
03:19Et ce qui dérange la gauche aujourd'hui, c'est que se forment et se reforment,
03:26par capillarité, par sissiparité, des tissus conjonctifs d'une France qui ne veut pas mourir.
03:33Sous-titrage Société Radio-Canada
03:35Sous-titrage Société Radio-Canada
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