Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 6 semaines
Sébastien Lecornu a présenté ce lundi 6 octobre sa démission à Emmanuel Macron qui l'a acceptée. Le chef de l'État a donné 48 heures au Premier ministre démissionnaire pour "mener d'ultimes discussions avec les forces politiques".

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Alors vous noterez premièrement que les écologistes étaient à toutes ces réunions.
00:04Vous étiez dans les deux, oui, j'ai pas précisé, mais vous étiez dans les deux.
00:06Parce que nous serons toujours du côté des solutions.
00:09Nous avons deux partenaires qui ne peuvent pas, voilà, comme ça en 24 heures,
00:14mettre tout sous le tapis et se mettre à travailler ensemble.
00:17Moi je le regrette, je fais partie de celles et ceux, souvent sur vos plateaux,
00:20qui ont trouvé indécent, qui ont tiré la sonnette d'alarme en vous disant
00:26mais quand l'un passe son temps à critiquer l'autre et que l'autre fait la même chose,
00:31alors que quand on a du temps d'antenne, peut-être que c'est bien de parler des Français,
00:34ben voilà, on risque de dégoûter.
00:35Et qu'est-ce qu'on fera quand on aura expliqué à longueur de semaine que nous sommes irréconciliables
00:39alors que nous ne le sommes pas, et quand on aura besoin de travailler ensemble ?
00:42Donc là, on en est à la situation suivante.
00:44Contrairement au 9 juin dernier...
00:46Pardon, Marine Tendulé, vous ne pensez pas que les électeurs de gauche,
00:49ils voient les différences aujourd'hui entre un vote socialiste ou un vote écologiste ou un vote LFI ?
00:53Quand vous voyez les attaques à Jérôme Guedj il y a quelques mois
00:56qui traité Jean-Luc Mélenchon de salopards antisémites,
00:59vous ne pensez pas que la rupture est actée déjà par vos électeurs
01:02et que le reste pourrait être considéré comme de la tambouille électorale
01:06pour sauver des sièges ou obtenir une majorité ?
01:11Alors, vous me parlez de Jérôme Guedj qui, je rappelle, est le seul député socialiste
01:16qui n'était pas avec le logo du NFP à sa demande, d'ailleurs, sur ses bulletins de vote.
01:21Moi, je vais vous parler du nouveau Front populaire.
01:23Et je vais vous parler de mes rencontres à chaque jour et à chaque coin de rue
01:27avec les Français qui me demandent de ne pas laisser tomber,
01:30qui me demandent de ne pas abandonner cette ligne qu'on a été souvent bien seuls à porter,
01:34celle qui est la seule qui permet l'espoir à gauche des écologistes
01:37et plus que ça, en dehors de nos électeurs,
01:40la seule qui permet de faire battre le Rassemblement national.
01:43Si on explique toute la semaine que c'est soit l'un, soit l'autre,
01:45à la fin, ce ne sera ni l'un ni l'autre entre le PS et la France insoumise.
01:49Et donc, nous, nous ne sommes pas socialistes, nous ne sommes pas insoumis,
01:52mais nous constatons qu'on est dans une situation
01:54où l'histoire exige que nous travaillions ensemble.
01:57La difficulté par rapport à l'été 2024 au moment du NFP,
02:00c'est qu'on ne sait pas encore clairement,
02:01on va sûrement bientôt le savoir, la question qui nous est posée.
02:03En juin 2024, on nous a posé la question de la dissolution.
02:07Nous nous avons répondu, pas facilement, pas immédiatement,
02:10mais avec une grande réactivité et avec du succès.
02:13Aujourd'hui, la difficulté, c'est qu'on nous pose beaucoup de questions d'un coup.
02:16La cohabitation, la destitution ou la démission du président de la République
02:20et la dissolution.
02:22Et vous voyez bien que tant qu'on est comme ça
02:24à devoir travailler sur plusieurs scénarios en même temps,
02:26ça ne s'implique pas vraiment les choses.
02:28Ce que je vous dis aussi, c'est que j'ai la sensation
02:30que nous n'avons jamais été aussi proches d'être nommés à Matignon.
02:35Je ne vous dis pas que c'est le plus probable,
02:36je ne vous dis pas que c'est certain,
02:37je vous dis que nous n'avons jamais été aussi proches d'être nommés à Matignon.
02:41Je vois même des membres des Républicains
02:43commencer à expliquer à la télé
02:44qu'ils pourraient ne pas nous censurer.
02:46Et ce que je vous dis juste,
02:48c'est que j'attends avec impatience la nouvelle excuse
02:50que vont trouver les macronistes pour ne pas nous nommer.
02:53Vous dites, c'est pas très sérieux,
02:55parce que vous n'êtes pas tous ensemble.
02:56Mais je vous le dis, si aujourd'hui la FI avait dit
02:58je veux gouverner avec Olivier Faure,
02:59on s'en serait servi comme argument pour ne pas le nommer
03:02ou pour ne pas nommer aucun d'entre nous.
03:03Merci.
03:07Merci.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations