- il y a 5 jours
Marie-Claire a été emmenée de force en Algérie lorsqu’elle était petite fille. Son rapt parental a bouleversé sa vie à jamais. 
Imaginez un instant être arraché(e) à votre quotidien, vos repères, et être projeté(e) dans un environnement inconnu, où les violences physiques et psychologiques sont monnaie courante. C'est le cauchemar qu'a vécu @mc_vidja.
Aujourd'hui, cette femme courageuse se bat pour faire bouger les choses. Elle veut que la voix des enfants victimes d'enlèvements parentaux soit entendue. Elle veut que leur souffrance soit reconnue, que leurs droits soient respectés. Car elle sait mieux que quiconque combien il est difficile de grandir dans un tel contexte. Elle sait combien il est important de protéger les enfants et de leur offrir un environnement sûr et sain pour leur développement.
Imaginez un instant être arraché(e) à votre quotidien, vos repères, et être projeté(e) dans un environnement inconnu, où les violences physiques et psychologiques sont monnaie courante. C'est le cauchemar qu'a vécu @mc_vidja.
Aujourd'hui, cette femme courageuse se bat pour faire bouger les choses. Elle veut que la voix des enfants victimes d'enlèvements parentaux soit entendue. Elle veut que leur souffrance soit reconnue, que leurs droits soient respectés. Car elle sait mieux que quiconque combien il est difficile de grandir dans un tel contexte. Elle sait combien il est important de protéger les enfants et de leur offrir un environnement sûr et sain pour leur développement.
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00:00Au bout de quelques mois, j'ai compris de toute façon que j'étais dans la merde et que c'était un kidnapping.
00:04Et je me suis promise de deux choses l'une.
00:06Soit je m'évade, soit je me bute.
00:08Et je fais ma première tentative d'évasion.
00:12Je vivais avec mon beau-père et avec ma génitrice.
00:17Donc on vivait en France, on est nés en France, on est français.
00:21Et puis à un moment, ma génitrice est devenue violente avec moi.
00:26Un exemple simple.
00:27On est à table et je ne sais pas pourquoi.
00:30Elle me dit, sors de table, débarrasse.
00:32Je pose les couverts, je mets le couteau comme ça, je mets la fourchette comme ça.
00:36Elle me fait, tu veux qu'on se blesse ?
00:37Je prends la fourchette, je la retourne dans l'autre sens.
00:39Elle me dit, tu ne comprends vraiment rien, t'es trop conne.
00:42Elle se lève, elle me plante.
00:43Et en fait, ça tourne super mal.
00:45Mon beau-père et ma génitrice, ils se bastonnaient.
00:48Et à un moment, après une grosse bagarre, ça se calme, ok.
00:52Donc il va pour se doucher et elle y va, elle le plante.
00:55Ce soir-là, parce que la police arrive, on atterrit au dortoir de l'école catholique.
01:00Et après, on atterrit à la DAS.
01:03Il y a un moment où on rentre à la maison et je sais que soi-disant, on part en vacances.
01:08Elle prépare des sacs et nous, on ne sait pas si on va à la DAS.
01:12Ils parlent de vacances.
01:14Je ne comprends pas très bien ce qui se passe.
01:15Tout ce que je sais, c'est qu'à un moment, ma génitrice me dit, fais très attention à tes papiers.
01:19Ton beau-père ne doit pas te prendre tes papiers.
01:21Je commence à avoir peur, je commence à lui demander, il ne me répond pas.
01:24Je commence à crier, je commence à taper des pieds pour ouvrir la porte.
01:28Et en fait, je ne peux rien faire.
01:29Et j'ai compris qu'il se passait un truc grave, mais je ne savais pas trop quoi.
01:32Arrivée dans le bateau, là, il me demande mes papiers.
01:36Et je dis, pourquoi faire ?
01:37Il me fait, parce que c'est moi qui garde les papiers.
01:39Je suis ton père.
01:40Et puis on va donc dans la famille de mon beau-père.
01:44Et là, je réalise que c'est un autre pays.
01:47Puis j'entends bien qu'ils parlent une autre langue que je ne comprends pas.
01:49Et on me dit, on est en Algérie.
01:51Bon, tu me dis ça ou tu me dis patate, tomate, c'est pareil.
01:55Je ne sais pas ce que c'est.
01:56Jusque-là, je me dis, ça va.
01:58Mais là où ça se corse, je ne sais pas le laps de temps qui s'est passé entre le moment où on arrive
02:03et le moment où on me présente la mère de mon père biologique.
02:08Et elle est venue accompagner d'un de mes oncles, parce qu'il y en a plein.
02:12Et du coup, je les rencontre parce que, en fait, mon beau-père était le meilleur ami de mon père.
02:21C'est des grandes familles qui habitent des grands quartiers, qui sont voisins.
02:25Et ils sont partis vivre en France ensemble.
02:27Chacun avait sa nana et un jour, mon beau-père a touché à la nana de son pote.
02:32Mon beau-père, par la suite, j'apprends que son projet, c'était de me déposer dans la famille de mon père biologique
02:40et de déposer ses filles dans sa famille à lui et de rentrer chez nous en France.
02:45Et c'est ce qu'il a fait.
02:46Donc, à ce moment-là, je me retrouve seule dans cette famille inconnue jusque-là.
02:51Et je me sens vraiment, vraiment, vraiment en danger.
02:54Ma grand-mère paternelle, que j'appellais Ma, leur dit, vous n'avez pas le droit de la garder.
03:00Son père ne veut pas qu'elle reste.
03:02Pas parce qu'il ne veut pas de moi, parce que ce n'est pas la vie qu'il me souhaite.
03:06Son père ne veut pas.
03:07On n'a pas le droit d'enlever un enfant à sa mère, quelle qu'elle soit.
03:11Elle est là pour les vacances, il faut qu'elle rentre.
03:13Fin des vacances arrive, les enfants rentrent à l'école et commencent à me parler de me mettre à l'école française de la ville, où on est.
03:20Et moi, je dis non.
03:21Comme mon père a été déclaré inapte, fou, un de mes oncles s'est porté, je ne sais pas, bénévole, généreux.
03:28Et il a dit, je vais la prendre sous ma tutelle.
03:30Parce que la femme, en Algérie, à l'époque, je le précise, était mineure à vie.
03:37C'est-à-dire, soyons précis, à un moment, elle était mineure à vie, puis la loi a changé.
03:41La majorité est arrivée à 19 ans, mais elle reste sous la tutelle d'un homme de la famille.
03:48Et donc, ça a été lui.
03:50Donc, ils m'inscrivent à l'école française au départ.
03:53Donc, au début, je me dis, bon, bah, c'est déjà ça, je ne suis pas maltraitée, ma grand-mère est gentille, je vais à l'école.
03:59Ok, mais dans ma tête, jamais une seconde, je n'ai accepté de rester.
04:05Pas de bol pour moi, j'ai été pubère à 11 ans.
04:08Le problème de mon tuteur légal, bien que ultra instruit, avait décidé de s'enrôler.
04:14Lui, il ne le dira pas comme ça, mais il s'est fait avoir par l'intégrisme.
04:17Et du coup, il a décidé de me voiler quand j'ai été pubère.
04:20Pas de bol pour moi, c'est très tôt, c'est quand j'arrive.
04:22Donc, quand il me voile, là, ça monte.
04:24Je ne veux pas porter ce vêtement et il ne me laisse pas le choix.
04:27Là, il devient violent parce que je n'obéis pas.
04:29Il me sort de l'école française et il me met dans l'école algérienne.
04:32Et il m'emmène écouter les prêches tous les jours.
04:36Bref, c'était la guerre entre lui et moi.
04:38Et à 14 ans, je lui ai dit, je ne serai plus une femme battue, je serai une femme qui se bat.
04:44Tu frappes, je frappe.
04:45Il me jetait contre le mur et je m'évanissais, il attendait que je me réveille pour recommencer.
04:49Au bout de quelques mois, j'ai compris de toute façon que j'étais dans la merde et que c'était un kidnapping.
04:53Et je me suis promise de deux choses l'une.
04:56Soit je m'évade, soit je me bute.
04:57Donc, j'ai été très longtemps suicidaire.
04:59Je l'étais déjà en France un peu à cause des violences de ma génitrice.
05:03Il y a des moments où j'avais envie que ça s'arrête.
05:06En France, quand j'étais violentée, je me disais à 18 ans, je me barre.
05:09C'est facile.
05:10Voilà, tranquille.
05:11Par contre, en Algérie, je me disais, soit je m'évade, soit je me bute.
05:15Mais tant que Yema était vivante, je ne fais rien.
05:19Je ne voulais pas lui faire du mal.
05:20Donc, pendant ces années-là, déjà, mon oncle et moi ne parlent plus de « je veux rentrer ».
05:25C'est un sujet qui me coûte trop cher.
05:27J'en prends plein la figure.
05:28Ma grand-mère m'éduque, me donne de l'amour, me donne des armes, des armes de la vie, des valeurs, des principes.
05:37Mais elle n'a pas de pouvoir du tout.
05:40Donc, elle ne peut rien faire face à la situation.
05:44Et donc, du coup, moi, je me mets sous silence.
05:46Et je me prépare dans ma tête à soit m'évader, soit me buter.
05:52Pourquoi ? Parce que je suis promise au mariage à un franco-algérien.
05:56J'adhère pas, bien sûr, tant est qu'il faille le préciser.
05:59Et on me présente en me disant, voilà, tu vas te marier avec.
06:03Là, tu fais tes études.
06:04À la fin de tes études, tu te maries.
06:06Donc, ça me laisse du temps.
06:07Voilà, j'ai cette chance.
06:09Pas de bol, ma grand-mère décède.
06:10Alors là, ça se corse pour moi.
06:13Déjà, d'un point de vue psychologique, je suis triste.
06:16J'ai perdu ma mère.
06:18Je suis anéantie.
06:19Mais en même temps, je peux partir.
06:22Et je fais ma première tentative d'évasion.
06:26On est en plein dans les années chaudes de terrorisme.
06:30Et je m'évade.
06:31Je croise le grand-père de mes demi-sœurs, donc de mes sœurs.
06:36Et il me dit, tu sais que ta mère, elle a kidnappé tes deux sœurs et qu'elle vit dans telle ville.
06:42Et qu'elle travaille à l'ambassade.
06:45Donc là, on est entre 7-8 ans de kidnapping.
06:49Je me démerde pour fuguer de la ville à la ville et de la rejoindre.
06:54Et là, elle m'explique.
06:54Tes sœurs sont mineures.
06:56Pour sortir du territoire, je vais refaire vos papiers.
06:59Mais étant mineure, on va passer de l'Algérie au Maroc.
07:06Puis du Maroc à l'Espagne.
07:07Moi, dans ma tête, je me dis, mais je ne comprends pas.
07:09Tu refais nos papiers français, on prend l'avion, on rentre.
07:12Et elle me dit, vu que vous êtes algérienne.
07:15Et qu'il me faudrait l'autorisation de sortie de vos deux pères.
07:19Ce n'est pas possible.
07:21Et tes sœurs sont mineures.
07:22Elle insiste.
07:22Et pour cela, on a la complicité de policier.
07:26Entre autres, le mec avec qui elle était.
07:28Et moi, elle me dit qu'elle m'a promise au chef de la police de la ville en question.
07:32J'ai l'impression d'être dans un film.
07:34Je la laisse finir.
07:35Et je lui dis, il y a un truc que je n'ai pas saisi là.
07:37Là-bas, là-bas.
07:38Et eux, ils veulent me marier à un fou terroriste.
07:40Toi, tu veux me marier à un policier.
07:42Les deux, c'est problématique.
07:44Mais en fait, qu'ils soient policiers ou pas.
07:47Mais d'autant plus s'ils sont policiers.
07:48Si je me marie avec, tu peux m'expliquer pourquoi il me laisserait rentrer chez moi ?
07:54Parce que le deal, c'est quoi en fait ?
07:55Je ne comprends pas là.
07:56Et en plus, comment je vais divorcer ?
07:59Parce que les femmes qui demandent le divorce en Algérie, c'est rare et qu'elles l'obtiennent encore plus.
08:03Et comment il peut se marier avec moi s'il n'a pas l'autorisation de mon tuteur ?
08:07Enfin, je ne saisis pas très bien en fait là.
08:09Et là, elle me dit, tu as trois jours.
08:12En trois jours, je rentre du boulot.
08:13Tu me donnes ta réponse.
08:15Trois jours se sont écoulés.
08:16J'ai profité de mes sœurs et je suis partie.
08:18Et je me suis retrouvée SDF.
08:20Dans la ville où j'étais.
08:21En plein terrorisme.
08:22Et j'ai décidé de chercher une avocate femme.
08:25Je n'ai aucune idée de comment j'ai fait pour tenir.
08:28Je ne sais pas.
08:29Peut-être que c'est tout simplement animal.
08:31Instant de survie.
08:32Et du coup, j'ai cherché une avocate femme.
08:36Et puis, j'arrive devant ma cage d'escalier qui était devenue mon domicile.
08:39Et je vois une plaque où il y avait écrit deux noms de nanas avocates.
08:43Et je dis, je veux celle-là.
08:44Donc, je raconte mon histoire.
08:45Elle me dit, bon, ta situation, elle est grave.
08:48Grave, compliquée et dangereuse pour nous aussi.
08:51Pour nous, c'est elle et sa famille.
08:52Donc, elle me dit, moi, j'aurais voulu te garder.
08:55Je ne sais pas, tu retournes à la fac, tu bosses avec moi.
08:58Et le temps que tu arrives à faire tes papiers et que tu repartes.
09:00Elle me dit, j'aurais voulu faire ça, mais je ne vais pas le faire parce que je pourrais me faire buter par ta famille, en fait.
09:06Et faire buter toute la mienne.
09:07Elle me donne deux solutions.
09:09La deuxième, elle me dit, je vais faire au tribunal un accord comme quoi tu vas rentrer chez ta famille.
09:15Et qu'il s'engage à ne pas te tuer.
09:17Et qu'il s'engage à ne pas te massacrer de trop.
09:21Parce qu'elle me dit, ça, te frapper, il en a le droit, il va le faire.
09:25Et à ce que je t'appelle, une fois par jour.
09:27Et on aura des codes entre toi et moi, je vais être sûre que c'est toi.
09:30Ça, je suis sûre qu'on ne te tue pas.
09:32Je rentre.
09:33J'arrive.
09:34Il m'accueille.
09:35Je ne comprends pas.
09:36Parce que, je prends comme ça.
09:39Alors, c'était bien.
09:40Il me dit, tu sais quoi ?
09:41Je vais t'apprendre une bonne leçon.
09:43Tu viens dans le jardin.
09:44Il avait tracé une tombe.
09:46Et il y avait des livres à côté.
09:47Parce qu'à l'époque, il y avait des livres un peu de propagande intégriste, un peu beaucoup.
09:52Et donc, il l'est caché.
09:53Il me dit, tu creuses et tu mettras les livres après.
09:57Mais entre-temps, tu m'appelles quand tu as fini de creuser, tu ne mets pas les livres.
10:00Je creuse.
10:01Et il me dit, tu vois, la prochaine fois que tu voudras t'évader, ne te rate pas.
10:08Parce que moi, je ne te raterai pas.
10:10Je lui ai tendu la main.
10:11Je lui ai dit, vas-y, on fait un contrat.
10:12Et après, il m'a enfermée pendant...
10:15Moi, je ne savais pas combien de temps c'était.
10:17Après que je l'ai su, mes cousines m'ont dit, quatre mois dans une chambre volée, fermée.
10:23Tu fais tout là-bas.
10:24On me ramenait à manger, mais je ne mangeais plus.
10:26Et en fait, il m'en a sorti parce que j'ai arrêté de manger.
10:29Je suis tombée dans le coma.
10:30Les médecins m'ont dit, elle s'est suicidée, quoi, quelque part.
10:33Et je me suis retrouvée réveillée à l'hosto avec une perf.
10:36Après, il m'a laissée circuler dans le domaine.
10:39Voilà, c'est déjà pas mal, c'est énorme.
10:40Je revoyais mes cousins-cousines, blablabla.
10:43En retournant à la fac, c'est là qu'avec un ami complice,
10:51en fait, j'avais une couverture.
10:53Et dans la journée, je faisais des allers-retours.
10:55Et j'allais à l'ambassade.
10:57Et j'ai enfin pu refaire mes papiers.
11:00À partir de là, j'ai décidé de prendre un billet d'avion et de partir.
11:04Je vais à l'ambassade, je leur dis, voilà, je décolle demain.
11:07Et là, ils me disent, ah oui, mais non.
11:09Votre passeport français, il a été fait en Algérie.
11:12Du coup, il vous faut un visa sur votre passeport algérien.
11:16Étant donné que vous êtes sous tutelle,
11:19eh bien, vous ne pourrez pas sortir.
11:21Il y a un risque que la douane ne vous laisse pas passer.
11:24Je me suis ratée une première, je ne me raterai pas une deuxième.
11:27Soit vous me donnez mon visa, mon avion est à telle heure.
11:30Soit, et n'en déplaise à ceux que ça choque,
11:33je me fous à poil en plein milieu d'Alger.
11:37Et pourquoi j'ai dit ça ?
11:38Si tous les médias viennent et que je dis ce que j'ai à dire,
11:41je suis sauvée en fait.
11:42Ils seront obligés de me laisser partir.
11:44Et je sais que la France n'a pas vraiment envie que je fasse ça non plus.
11:47Parce que là, ils ne m'aident pas.
11:49Du coup, j'ai eu mon visa.
11:50J'ai atterri à Paris.
11:51Et j'arrive et je me baisse et j'embrasse le sol.
11:55Puisque je n'ai pas encore mon statut de rapatrié.
11:58Du coup, je me retrouve de nouveau au SDF.
12:01J'ai mon statut de rapatrié.
12:03Je suis en foyer de rapatrié.
12:04Je suis après en foyer de jeunes travailleurs.
12:06Je me retrouve en cité, un monde que je ne connais pas.
12:09Je fais des petits boulots de galère.
12:10Il n'y a pas de sous-métier.
12:12Je travaille, je me lève à 4 heures, je rentre à minuit.
12:14J'ai 4 boulots dans la journée.
12:16Je trouve un boulot sympa, d'éducatrice.
12:20C'est des dédits de 5 ans.
12:21Je reprends mes études.
12:22Je fais un doctorat, j'enseigne, même si je suis précaire parce que les statuts sont ce qu'ils sont.
12:28Mon message est vraiment le suivant.
12:30Je suis là pour défendre tous les enfants raptés.
12:34Certains sont morts, certains étaient mes amis.
12:36Certains se sont donné la mort pour échapper à ce qu'ils devaient subir là-bas.
12:41Je souhaite ce qu'on nous donne, d'une la parole, mais aussi les moyens de travailler à la mise en place d'un statut d'enfant rapté.
12:51C'est-à-dire que quand un enfant rapté rentre, quel que soit son âge, c'est un enfant.
12:57Il a été enfermé.
12:58Il a des problèmes psychologiques, physiques, physios, etc.
13:02Qu'il y ait une structure d'accueil, qu'il y ait une prise en charge financière, logement, formation, psychothérapie.
13:11Et qu'il y ait des droits, une écoute et un moyen symbolique d'avoir l'impression d'être entendu, reconnu, visible, audible.
13:24Et d'une certaine manière symbolique par le pays, de dire, pardon, on n'a pas réussi à vous aider.
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