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Démission du gouvernement quelques heures après sa nomination : les réactions de la classe politique
Europe 1
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il y a 6 semaines
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00:00
Europe 1 Info à 13h48 sur Europe 1. Nous revenons bien sûr sur la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu.
00:06
Avec vous en suyau, Cali Mathias, Jacques Serret du service politique de Europe 1, le journaliste Yvan Riouffol, Sébastien Ligné,
00:12
chef du service politique de Valeurs Actuelles et votre invité, Mickaël Taverne, député Rassemblement National du Nord.
00:17
Et on parle bien sûr de la réaction des partis, on a parlé des Républicains, vous avez entendu Bruno Rotaillot.
00:23
Je voudrais vous faire écouter Jean-Luc Mélenchon, président de LFI,
00:25
qui estime que le président Emmanuel Macron est à l'origine de la démission du Premier ministre.
00:30
Il est l'origine du chaos, parce qu'il a convoqué des élections législatives anticipées, dont il n'a pas voulu assumer le résultat.
00:39
Et depuis cette heure, la République, la démocratie est faussée.
00:45
Et ce type de situation se paie toujours.
00:48
La vie politique d'un peuple passe par ses institutions,
00:51
et le respect du fonctionnement de ces institutions supposent le respect scrupuleux de la volonté du peuple.
00:58
Sinon, ça n'est plus une démocratie.
01:00
Et puis après cela, un acharnement du président de la République
01:05
à vouloir décider le contraire de ce qui avait été dit par les élections.
01:10
Jean-Luc Mélenchon qui avait proposé aux autres partis de gauche une réunion.
01:14
Marine Tondelier, la patronne des écologistes, vient à l'instant de déclarer que cette réunion n'aura certainement pas lieu.
01:20
Et écoutez, Arthur Delaporte, député et porte-parole du Parti Socialiste.
01:24
Il estime, lui, qu'il ne faut pas créer un gouvernement de gauche avec LFI.
01:28
Moi, je dis à LFI, il faut sortir de l'invective, et que c'est aussi leur responsabilité dans cette situation tendue.
01:35
S'ils changeaient de stratégie, peut-être que ce serait plus simple de construire l'alternative avec eux.
01:39
Aujourd'hui, on voit très bien que s'il s'agit de constituer un gouvernement de gauche,
01:43
la présence d'Elefi au gouvernement fera qu'il sera censuré immédiatement.
01:46
Voilà, donc je ne pense pas qu'il faille construire demain un gouvernement de gauche avec LFI,
01:51
même si, à titre personnel, j'ai toujours été favorable au rassemblement de la gauche pour l'emporter.
01:55
Mais il faut considérer que depuis un an, ils n'ont cessé de créer de la division.
01:59
Moi, je suis pour le rassemblement, et donc, avec celles et ceux qui veulent construire le rassemblement,
02:03
les Verts, les écologistes, les communistes, les anciens insoumis,
02:06
nous prendrons notre décision.
02:08
Mais ce n'est pas à Jean-Luc Mélenchon de nous convoquer, ça c'est certain.
02:10
Alors, avant de vous entendre, Michael Taverne, sur ce qui vient d'être dit,
02:13
je voudrais l'analyse, un mot de décryptage de Jacques Serret.
02:15
Là, avec les mots d'Arthur Delaporte, on peut voir une des pistes qui peut se dessiner,
02:21
une solution pour Emmanuel Macron.
02:23
En effet, ce serait la composition d'un gouvernement,
02:26
mais avec davantage de personnalité de gauche.
02:28
On voit bien toute la stratégie des socialistes,
02:30
c'est-à-dire ne pas se mettre avec les insoumis,
02:34
puisque c'est un peu radioactif pour le camp présidentiel,
02:37
de s'allier avec Jean-Luc Mélenchon.
02:38
Donc du coup, ils font cette scission claire, nette.
02:41
En revanche, avec les écologistes, avec les communistes,
02:44
ils disent, ok, nous on veut.
02:45
Et là, très clairement, le camp d'Olivier Faure,
02:48
le parti socialiste aujourd'hui,
02:50
réclame cet accès à Matignon.
02:52
C'est ce qu'il réclame depuis un peu plus d'un an désormais,
02:55
pour mettre Emmanuel Macron devant le fait accompli.
02:58
Et là où c'est, entre guillemets, dangereux,
03:00
c'est qu'Emmanuel Macron jusqu'ici ne voulait pas cette solution.
03:03
Mais là, très clairement, aujourd'hui,
03:04
c'est une voie de passage pour lui,
03:06
et qui plus est, il peut s'en servir
03:08
pour attaquer les républicains.
03:10
Bruno Retailleau, qui a donc refusé
03:12
de faire partie de ce gouvernement.
03:14
Votre réaction, Michael Taverne, député RN du Nord,
03:18
si jamais il y a un nouveau gouvernement,
03:20
mais de gauche, qui est nommé,
03:21
quelle sera votre réaction au Rassemblement National ?
03:26
Le pire pour la fin.
03:30
Je ne parlerai pas à la place de Marine Le Pen
03:32
et de Giorna Bardella, mais nous l'avons toujours dit,
03:35
s'il y avait un gouvernement de gauche,
03:38
je ne vois pas comment le Rassemblement National
03:40
ne pourrait pas censurer ce gouvernement.
03:42
Directement, vous lui laisserez une chance ?
03:44
On connaît très bien la politique de gauche,
03:47
plus d'immigration,
03:49
toujours taper sur le dos des policiers,
03:51
augmenter les impôts.
03:52
On connaît parfaitement ce programme de gauche,
03:55
donc pour nous, il est tout simplement insupportable.
03:57
Mais je voudrais revenir à ce que disait Arthur Delaporte.
04:00
Oui, hors de question, avec la France insoumise.
04:03
Je rappelle qu'il y a une élection partielle
04:05
des Français de l'étranger,
04:06
où le candidat macroniste est arrivé en tête.
04:11
Deuxième, la France insoumise,
04:13
le Parti Socialiste a indiqué qu'il soutiendrait
04:16
le candidat de la France insoumise.
04:19
Donc, je fais ce que je dis, mais pas ce que je fais.
04:21
Ça, c'est l'habitude avec les socialistes.
04:24
Mais en tout cas, ce qui est certain,
04:24
c'est que même, on le voit sur le terrain,
04:27
la gauche est totalement décrédibilisée,
04:29
puisqu'elle a appelé à voter Macron en 2017,
04:31
elle a appelé à voter Emmanuel Macron en 2022.
04:34
Elle voulait également copiner avec le Président de la République
04:37
pour aller à Matignon.
04:38
Ce sont des opportunistes,
04:40
ils vont défendre leur plat de lentilles.
04:41
Mais ça, c'est la gauche comme on la connaît parfaitement.
04:45
Yvan Riaufol.
04:45
Moi, ce que je crains, c'est qu'à cause d'Emmanuel Macron,
04:49
s'il ne se résout pas à en tout cas demander l'avis des Français,
04:53
on s'enfonce dans une crise de la démocratie
04:55
qui risque d'être une crise exaspérante pour les Français,
04:58
qui réclament précisément d'avoir la parole.
05:00
Je vous rappelle tout de même,
05:00
ce que nous vivons là, c'est la fin du macronisme,
05:03
c'est l'effondrement du macronisme.
05:05
Macron s'était présenté à son premier mandat
05:07
comme étant le progressiste face aux populistes.
05:10
Le progressisme s'effondre sous nos yeux.
05:11
Le dernier sondage du Figaro Magazine de cette semaine
05:14
lui donne 16%, 16% d'opinions favorables.
05:17
Donc, vous vous rendez compte à quel point, aujourd'hui,
05:19
le macronisme, on ne peut même plus parler de tripartisme,
05:22
puisque le tripartisme, c'était ce bloc central
05:24
dont il était prétendument le leader.
05:27
On voit bien que ce bloc central, maintenant, a fondu comme neige
05:29
et que cette crise de la démocratie,
05:32
c'est une crise qui est en train de caricaturer
05:34
ce qu'est la France aujourd'hui.
05:36
La France donne des leçons de démocratie à la Terre entière
05:37
en disant des pays de l'Europe centrale
05:39
qu'ils seraient des pays illibéraux.
05:42
Mais la France est devenue un pays illibéral
05:44
et le président de la République prend le pas
05:48
d'une sorte de despote très mal éclairé
05:50
puisqu'il va s'accrocher au pouvoir
05:52
si vraiment il ne se résout pas ni à parler
05:53
ni à appeler les gens à voter à nouveau
05:57
au moins pour des législatives.
05:59
Moi, je serais partisan de sa démission.
06:01
Enfin, bon, qui suis-je ?
06:02
Et je pense qu'il faut faire très attention, maintenant,
06:04
à l'exaspération des gens qui, depuis maintenant 2005,
06:07
réclament des référendums,
06:09
réclament de pouvoir participer à la vie publique.
06:11
Or, cette vie publique est confisquée par une oligarchie
06:13
qui n'entend rien à la vie des gens.
06:15
En général, c'est la politique qui ne sort pas grandie
06:16
de toutes ces épreuves.
06:18
Pour le moins.
06:18
Sébastien Ligné.
06:19
Oui, Yvan, moi, je pense que nous sommes déjà
06:21
dans une crise de la démocratie
06:22
quand, au second tour des élections législatives,
06:24
on a assisté à des petites bassesses électorales
06:28
complètement contre-productives
06:32
et contre-démocratiques
06:34
quand on voit qu'aujourd'hui,
06:35
le pays penche clairement à droite
06:37
sur les questions régaliennes,
06:40
sur les questions migratoires,
06:41
sur les questions d'autorité,
06:42
sur les questions européennes,
06:44
sur les questions nationales,
06:46
et qu'on parle aujourd'hui dans ce studio
06:48
de nommer un Premier ministre de gauche
06:50
avec le Parti Socialiste,
06:51
les communistes,
06:52
les communistes,
06:53
et le Parti écologiste.
06:55
Oui, je pense que nous sommes déjà
06:56
dans une crise de la démocratie
06:57
parce que, depuis tout à l'heure,
06:58
on parle de l'impossibilité
07:00
de former une majorité
07:01
dans cette assemblée-là.
07:03
Mais je ne suis pas d'accord.
07:04
Aujourd'hui, vous avez une majorité claire
07:06
de centre-droit
07:07
qui pourrait,
07:08
avec un Premier ministre de droite,
07:10
faire une politique suffisamment ferme
07:11
sur les questions régaliennes
07:12
pour convaincre le RN
07:14
de les laisser tranquilles
07:15
tout en s'accordant
07:16
avec le Bloc Central
07:17
sur quelques propositions.
07:19
Aujourd'hui, la majorité,
07:20
elle est là,
07:20
elle n'est pas ailleurs.
07:21
Ce serait quelque chose
07:22
qui serait acceptable ?
07:23
Oui, mais bien sûr.
07:23
Mais il faut que chacun
07:24
respecte ses convictions
07:26
et ne trahisse pas ses électeurs.
07:28
Je vous donne un exemple.
07:30
Lors de notre niche
07:31
en octobre l'année dernière,
07:32
nous avions déprosé
07:33
une proposition de loi
07:34
pour rétablir, vous savez,
07:35
la double peine,
07:36
expulser des délinquants étrangers.
07:38
Et le ministre délégué de l'époque,
07:39
Nicolas D'Aragon,
07:40
donc numéro 2 de Beauvau,
07:44
oui, vous avez raison,
07:45
mais on ne vous soutiendra pas.
07:47
Et ça, c'est purement
07:49
l'ADN des DLR.
07:53
Donc, il faut que chacun travaille,
07:54
respecte ses convictions
07:55
et surtout respecte les électeurs
07:56
et la volonté des Français.
07:57
Michael Taverne,
07:58
député Rennes du Nord,
07:59
merci beaucoup d'avoir été avec nous.
08:01
Merci également à Yvan Riouffol
08:02
et à Saint-Sébastien Ligné.
08:04
Cette crise politique,
08:05
cette démission de Sébastien Lecornu,
08:08
on en parle,
08:09
on continue d'en parler
08:09
sur Europe 1,
08:10
édition spéciale
08:11
avec Pierre De Villeneau
08:12
et ses nombreux invités
08:13
à suivre entre 14h et 16h.
08:15
Merci Clélie, à demain.
08:16
C'était Clélie Mathias
08:17
sur Europe 1.
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