00:00Elle a été porte-parole du gouvernement, puis ministre de l'éducation nationale sous François Hollande dans ce ministère.
00:06Elle avait suscité, souvenez-vous, la polémique avec sa volonté de changer les promes scolaires, notamment avec l'apprentissage de la langue arabe.
00:13L'historien Pierre Nora lui reprochait d'y insérer, je cite, une forme de culpabilité nationale qui fait la part belle à l'islam, aux traites négrières, à l'esclavage
00:21et qui tente à réinterpréter l'ensemble du développement de l'Occident et de la France à travers le prisme du colonialisme et de ses crimes.
00:28Najat Vallaud-Belkacem, 47 ans, va maintenant rejoindre la très solennelle Cour des Comptes dirigée par Pierre Moscovici.
00:35Bonsoir Arthur Delaborde.
00:36Bonsoir Pierre, bonsoir à tous.
00:37Et c'est à nouveau une polémique qui entoure la nomination de l'ancienne ministre.
00:41Oui, c'est le canard enchaîné qui a mis le feu aux poudres.
00:44Selon l'hebdomadaire, François Bayrou aurait soutenu la nomination de Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des Comptes en échange d'une promesse de non-censure,
00:51un deal politique avec Boris Vallaud, son mari, patron des députés socialistes.
00:55Accusation démentie par l'intéressé, Boris Vallaud dénonce une campagne venue de l'extrême droite et relayée, dit-il, jusque dans son propre camp.
01:03Najat n'a pas besoin d'accords secrets pour réussir un concours, écrit-il, ajoutant que rien ne mettra le gouvernement à l'abri d'une censure.
01:11Mais la polémique enfle.
01:12Le RN saisit la balle au bon, le député Jean-Philippe Tanguy menace de porter l'affaire devant le Conseil d'État.
01:18Il fustige la République des copines et des coquins.
01:22Réplique également de Pierre Moscovici.
01:24Le président de la Cour des Comptes se dit choqué.
01:26Il rappelle que 150 candidats ont postulé, que Najat Vallaud-Belkacem a été auditionné par une commission indépendante.
01:33L'ancienne ministre fait désormais officiellement partie des magistrats financiers de la République, même si sa domination sème le doute.
01:39Merci Arthur Delabor du service politique d'Europe.
