- il y a 6 semaines
Chaque dimanche, Anne Seften et Mathieu Coache vous accompagnent de 14h à 16h dans BFM Week-end.
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00:00:0014h30 sur BFM TV, soyez les bienvenus, nous sommes ensemble et en direct jusqu'à 16h.
00:00:06Voici le programme qui vous attend cet après-midi et à quelques heures de la nomination du gouvernement Le Cornu.
00:00:12Les esprits se concentrent, les Républicains sont actuellement en réunion pour décider s'ils y participeront.
00:00:18Sont-ils si divisés que ça les Républicains ? Nous irons retrouver Lola Baille dans quelques minutes devant le siège du parti.
00:00:24Lui s'appelle Enzo, il a 19 ans, il a disparu hier matin à un Lambone dans les Côtes d'Armor.
00:00:31Sa disparition est jugée inquiétante, Enzo mesure 1m84, il a les cheveux châtains clairs très longs, nous dit-on, et il porte des écarteurs aux deux oreilles.
00:00:39Il circulait à bord d'un vélo violet, nous serons dans cette édition avec sa tante.
00:00:44Des négociateurs israéliens et du Hamas sont actuellement réunis au Caire.
00:00:47Des discussions sont prévues, vous le savez, autour du plan Trump pour mettre un terme au conflit.
00:00:51Benyamin Netanyahoudi espérait lui une libération de tous les otages dans les prochains jours.
00:00:56Nous serons à la fois dans Paris aujourd'hui, Place de la République, pour le défilé en soutien aux otages, vous le voyez, et en Israël avec Stéphane Amart.
00:01:03Et puis Amazon, on l'a appris ces dernières heures, veut chasser sur les plantes bandes de Chine, cette marque asiatique aux méthodes controversées.
00:01:10Après les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou encore l'Allemagne, le site lance une plateforme, vous le voyez, qui va proposer des produits à très bas prix.
00:01:17Comment lutter contre ce modèle qui a déjà séduit 23 millions de clients en France ?
00:01:22Nous poserons la question au président de la Fédération du prêt-à-porter qui sera avec nous.
00:01:26Soyez les bienvenus.
00:01:27Et à la une, je vous le disais, le coup d'envoi de la mission Clarification chez les Républicains.
00:01:39Bonjour Lola Baye.
00:01:40Vous êtes devant le siège du parti des Républicains qui vont devoir décider, après plus de 48 heures de bras de fer avec le Premier ministre, s'ils feront partie ou non du gouvernement.
00:01:49Effectivement, le suspense est à son comble avec cette réunion qui va débuter dans quelques instants.
00:01:58Vraiment, avec au centre des négociations, la feuille de route envoyée par le Premier ministre, Sébastien Lecornu, cette nuit, pour tenter de rassurer le socle commun et notamment la droite.
00:02:08Est-ce que ce texte a convaincu ? Oui, nous dit-on, du côté de l'entourage de Bruno Rotaillot, avec des concessions fortes, notamment sur la sécurité du quotidien.
00:02:18Aussi, un durcissement de la lutte contre l'immigration illégale.
00:02:22Des totems chers à Bruno Rotaillot, chef de file LR, aussi ministre de l'Intérieur démissionnaire.
00:02:27On le rappelle, il menaçait de claquer la porte du gouvernement sans garantie.
00:02:31Pour autant, ça ne convainc pas tout le monde, du côté de l'entourage, par exemple de Laurent Wauquiez, chef de file des députés DR à l'Assemblée.
00:02:39On nous dit qu'il n'est pas question de signer un chèque en blanc sans garantie concrète.
00:02:44Il y a aussi d'autres voix, LR qui s'élève pour dire que ce texte est avant tout une lettre d'intention.
00:02:49Alors, est-ce un véritable coup de bluff, un coup de pression ou une réelle rupture ?
00:02:53Est-ce que LR va lâcher ou embarquer ? Réponse dans quelques instants.
00:02:57Merci à vous, Lola Bay, avec Raphaël Barraud.
00:03:01On suivra ça bien évidemment ensemble.
00:03:03Anthony Lebeau se nous a rejoint.
00:03:04Ce serait un coup de tonnerre si, au sorti de cette réunion, les LR disaient non, on n'y va pas.
00:03:10Est-ce qu'il y a véritablement des risques, Anthony ?
00:03:12Et est-ce que les Républicains sont-ils si divisés que ça ?
00:03:15Il y a un dilemme stratégique quand même chez les LR, entre ceux qui pensent qu'il faut rester au gouvernement.
00:03:19Parce que rester, c'est exister. Exister politiquement, exister médiatiquement aussi.
00:03:23Et d'autres qui pensent que rester au gouvernement, participer à cette équipe gouvernementale,
00:03:29ce serait finalement être un peu une béquille d'Emmanuel Macron, une béquille du macronisme.
00:03:33Il y a quand même quelques divisions à la marge.
00:03:35Mais la grande majorité du parti des LR est quand même favorable à ce que les Républicains puissent rester au gouvernement.
00:03:42Il faut quand même se rappeler que l'année dernière, ils étaient arrivés, après les élections législatives de 2024,
00:03:46anticipés cinquième groupe à l'Assemblée nationale.
00:03:48Et ils ont réussi par miracle à occuper Matignon avec Michel Barnier, qui était Premier ministre.
00:03:52Certains disent qu'ils ont regouté à la saveur du pouvoir, à l'exposition médiatique politique.
00:03:58Ce serait dommage de s'en priver, de s'en gâcher.
00:04:01Alors certes, il y a eu, c'est vrai, un bras de fer cette semaine.
00:04:03Bruno Retailleau qui a dit que le compte n'y était pas sur la copie qui avait été présentée par Sébastien Lecornu.
00:04:08Qui attendait une vraie lettre d'engagement.
00:04:09Ce dernier a envoyé une lettre d'ailleurs à tous les chefs de parti du socle commun.
00:04:15Il a parlé immigration, il a parlé politique des visas, il a parlé des OQTF, obligation de quitter le territoire français.
00:04:22Donc il y a eu quand même quelques gestes faits aux Républicains.
00:04:25Réponse sans doute en fin d'après-midi après cette visioconférence.
00:04:28Mais il y en a un qui n'a aucun intérêt à quitter le gouvernement.
00:04:31C'est le ministre de l'Intérieur, c'est Bruno Retailleau qui a un an et demi de la présidentielle.
00:04:36Il regarde évidemment les sondages, son appétit évidemment pour 2027 s'aiguise.
00:04:41Preuve aussi que ça peut être aussi un coup de bluff ou un faux suspense.
00:04:44Les LR demandent aussi à Sébastien Lecornu un tiers des postes gouvernementaux.
00:04:48Si ça, ce n'est pas une preuve, Anne ?
00:04:49Oui, bien évidemment.
00:04:50Des Républicains qui donc attendaient cette fameuse lettre d'engagement que leur avait promis Sébastien Lecornu.
00:04:54Et bien que Nenni, le Premier ministre a décidé d'en envoyer une à l'ensemble du fameux socle commun.
00:04:58Son camp plus les LR.
00:05:00Que dit cette lettre, Antoine ?
00:05:01Parce qu'avant de négocier avec l'opposition, il doit évidemment essayer de souder ce socle commun.
00:05:04Voici ce que dit le Premier ministre.
00:05:06Le gouvernement devra faire des compromis avec les autres formations politiques sans abandonner pour autant ses convictions.
00:05:12C'est un peu lui en même temps.
00:05:13Voilà le chemin exigeant que nous devons suivre.
00:05:15Le moment est venu de partager davantage le pouvoir pour que chacun se recentre sur les responsabilités qui lui sont attribuées.
00:05:22C'est une feuille de route qui a été présentée ici par le Premier ministre.
00:05:25Ce n'est pas une déclaration de politique générale.
00:05:27Ça, ce sera mardi à partir de 15h.
00:05:29Nous devrons discuter avec les autres formations politiques du Parlement afin de bâtir un compromis indispensable à la stabilité du pays.
00:05:36Il parle notamment de l'effort qui devra porter essentiellement sur la réduction de la dépense publique.
00:05:41Et il dit aussi que ce budget devra aussi reposer sur un partage plus juste et plus équitable des efforts à réaliser.
00:05:47Si des impôts devront augmenter, d'autres devront impérativement baisser.
00:05:51Petit message aussi à la gauche, OPS qui appelle toujours à la censure.
00:05:55Mais c'est vrai que sa première mission, c'est d'abord de souder ce socle commun.
00:05:58D'ailleurs, le Modem aussi réunit ses instances pour une participation ou non au gouvernement.
00:06:04Pas trop suspense.
00:06:05Il y aura bien sûr des membres du Modem au sein de ce gouvernement.
00:06:08Mais clairement, il est encerclé de toutes parts en interne et aussi à l'extérieur entre le Parti socialiste et puis les autres oppositions qui veulent le censurer.
00:06:15Merci beaucoup, Anthony.
00:06:16On verra d'ailleurs avec vous qui et quand dans cette prochaine demi-heure au gouvernement.
00:06:20Il n'y a pas que les LR qui sont d'ailleurs déçus.
00:06:22De l'autre côté, les socialistes aussi.
00:06:24Le compte n'y est pas.
00:06:24Voilà ce que disait cette semaine Olivier Faure à propos de la copie de Sébastien Lecornu sur le budget.
00:06:29La jugeant insuffisante, alarmante.
00:06:31Il réitère, vous le voyez encore ce matin dans le Parisien, aujourd'hui en France.
00:06:34Nous nous dirigeons tout droit vers la censure si, il dit bien, si la donne ne change pas.
00:06:39Une censure qui ne fait plus aucun doute, en tout cas pour Marine Tondelier qui était l'invité de Guillaume Daré dans BFM Politique.
00:06:45Écoutons la chef des écologistes.
00:06:47Pour moi, je ne vois pas d'autre chemin que la censure.
00:06:50Si vous avez un début de commencement d'argument pour convaincre ne serait-ce qu'un député écologiste du groupe de voter autre chose que la censure,
00:06:56si elle se présentait et elle va se présenter puisque nous nous activons en tant qu'écologistes nous-mêmes à la déposer, c'est juste triste en fait.
00:07:02Les macronistes nous font tourner en rond depuis maintenant plus d'un an pour une raison simple.
00:07:08Ils ne veulent pas rendre le pouvoir.
00:07:09Ils ne veulent pas respecter le vote des Français.
00:07:12Et venons-en maintenant au triste coup de la famille passée hier sur l'honneur de la France avec l'annonce de deux décès.
00:07:18L'un dans l'Aisne où l'automobiliste de 25 ans est décédé après que sa voiture a été écrasée par une branche d'arbre.
00:07:24Et un peu plus tôt, ça a étroté en Seine-Maritime qu'un autre homme, c'est lui aussi noyé.
00:07:27Marie Gentry, vous êtes sur place pour BFM TV et vous avez pu vous échanger avec un témoin de ce drame.
00:07:36Exactement. Juste pour commencer, vous redonner quelques éléments de contexte.
00:07:39C'est hier, hier matin, que ce drame a eu lieu.
00:07:41Peu après 9h, deux hommes sont allés se baigner.
00:07:44Un homme de 18 ans, un homme de 48 ans.
00:07:46La mère était extrêmement agitée.
00:07:48L'homme de 18 ans a réussi avec difficulté à regagner la rive.
00:07:52Mais l'homme de 48 ans, lui, n'y est pas parvenu.
00:07:55Effectivement, avec Agathe Pichon qui m'accompagne, on a pu plutôt aujourd'hui échanger avec un homme
00:08:01qui souhaite rester anonyme, échanger avec un homme qui a assisté à la Seine,
00:08:05à savoir à la baignade puis à la noyade.
00:08:07Écoutez.
00:08:08Alors, il y avait deux baigneurs qui ont voulu affronter les vagues.
00:08:13Mais malheureusement, il y en a un qui a réussi à remonter.
00:08:16L'autre s'est fait emporter par le courant.
00:08:19Le jeune homme de 18 ans a réussi à remonter.
00:08:23Après une grosse vague, il a réussi à remonter.
00:08:26Malheureusement, son ami s'est fait emporter.
00:08:28On le suivait, on le voyait flotter, on le suivait sur la digue.
00:08:33Il flotait et malheureusement, au bout d'un moment, on ne l'a plus vu pas.
00:08:37Cet homme nous raconte que les secouristes étaient impuissants.
00:08:41Et c'est également ce qu'explique la préfecture,
00:08:43que les secours n'ont pas pu prêter main forte à cet homme de 48 ans
00:08:46en raison de la météo.
00:08:48Les moyens nautiques n'ont pas pu être mobilisés.
00:08:50Les moyens aériens, eux, ont été déployés.
00:08:52Mais malgré plusieurs tentatives, impossible de sauver cet homme de 48 ans
00:08:55qui, selon ce témoin avec lequel nous avons parlé,
00:08:58était quelqu'un qui savait très bien nager, qui faisait de la voile.
00:09:01Ces deux hommes étaient deux amis, nous disait ce témoin.
00:09:05Une image, pour terminer, celle de la mer.
00:09:07C'est ici que cet homme de 48 ans s'est noyé.
00:09:09La mer qui est encore agitée aujourd'hui,
00:09:11mais beaucoup moins que ce matin
00:09:13et encore beaucoup moins qu'hier soir, ici à Etretat.
00:09:17Marie Gentrique, en direct d'Etretat, avec Agathe Pichon.
00:09:19Merci à toutes les deux.
00:09:21Un incendie est actuellement en cours ce dimanche
00:09:23sur la commune de Saint-Florent.
00:09:24On est en Haute-Corse.
00:09:26Regardez les images témoins à BFM TV qui nous sont parvenus.
00:09:29Le sinistre se serait déclaré peu après 10h au lieu dit Fromantica.
00:09:32On est sur la partie ouest de la commune,
00:09:35poussée par un vent fort.
00:09:36Il a parcouru, selon un bilan très provisoire
00:09:38qui avait été établi en fin de matinée,
00:09:41un peu plus de 15 hectares de végétation.
00:09:45Cette actualité en France, également marquée ce dimanche
00:09:47par les recherches qui se poursuivent
00:09:48pour tenter de retrouver Enzo Sarrazin.
00:09:51Cet homme de 19 ans, porté disparu depuis hier matin.
00:09:54Un avis de disparition inquiétante a été publié.
00:09:56Il indique que le jeune homme d'un mètre 84,
00:09:58aux cheveux châtains, clairs, très longs, portés attachés,
00:10:01et portant des écarteurs aux deux oreilles,
00:10:03a quitté son domicile de Lambal,
00:10:05petite commune de plus de 17 000 habitants,
00:10:06à bord d'un vélo de couleur violette.
00:10:09Et nous sommes en direct avec la tante d'Enzo.
00:10:11Bonjour, madame.
00:10:13Tout d'abord, quel est votre état d'esprit
00:10:14et est-ce que la battue, pour tenter de le retrouver,
00:10:17est toujours en cours ?
00:10:20Oui, bonjour.
00:10:21Oui, la battue est toujours en cours.
00:10:23Nous avons fait appel à des bénévoles
00:10:27qui étaient déjà bien nombreux ce matin
00:10:29et on les en remercie tous.
00:10:31On a commencé un secteur
00:10:33et dès la fin de cette interview,
00:10:36on va balayer un autre secteur.
00:10:39Si d'autres bénévoles peuvent venir nous rejoindre,
00:10:44ils sont bien évidemment les bienvenus.
00:10:47Nous allons balayer le secteur de la forêt de la poterie.
00:10:52Voilà.
00:10:53Bien sûr, nous sommes très inquiets.
00:10:55Plus le temps passe,
00:10:57plus l'espoir commence à s'amener.
00:11:00On y croit encore.
00:11:01On espère qu'on va vite le retrouver.
00:11:04Donc voilà pour le message à faire passer.
00:11:05S'il y a éventuellement d'autres personnes
00:11:07qui veulent se joindre à vous,
00:11:08elles sont les bienvenues.
00:11:09Y avait-il des signes
00:11:10qui laissaient envisager selon vous
00:11:12une quelconque envie de fugue,
00:11:14un quelconque mal-être de la part d'Enzo
00:11:16ou pas du tout ?
00:11:17Alors, oui, Enzo est un jeune homme
00:11:23qui alterne des phases plutôt de dépression
00:11:28et des phases où il va mieux.
00:11:31Là, on avait plutôt senti
00:11:33que ça a commencé à aller mieux.
00:11:35Malheureusement, c'est une rechute.
00:11:38Ça ne laisse croire pas à des belles choses.
00:11:41Il est parti avec des pensées
00:11:43très négatives et très noires.
00:11:46J'espère qu'on se trompe.
00:11:47J'espère qu'on le retrouvera rapidement.
00:11:49D'ailleurs, je vais en profiter aussi
00:11:50pour demander à M. le maire
00:11:52s'il pouvait nous aider,
00:11:55voir avec la réserve communale
00:11:59les gens qui peuvent venir nous aider.
00:12:01Ce serait super aussi.
00:12:03Merci.
00:12:03C'est que la gendarmerie fait de son but aussi,
00:12:06de son côté.
00:12:07Merci.
00:12:07On vous souhaite bon courage.
00:12:09Merci d'avoir été sur le stand de BFN TV,
00:12:11Sylvanie Guimer.
00:12:12Ce dimanche, aussi marqué par une marche
00:12:15pour les otages détenus par le Hamas.
00:12:16Depuis bientôt deux ans, déjà,
00:12:18dans la bande de Gaza Marche,
00:12:19à l'appel de l'association du 7 octobre,
00:12:21qui est partie il y a une demi-heure
00:12:22de la Place de la République à Paris.
00:12:24Chloé Giraud, vous êtes actuellement
00:12:25dans ce défilé avec deux mots d'ordre,
00:12:27si j'ai bien compris.
00:12:27La solidarité pour les familles des otages
00:12:29et le mouvement vers la paix.
00:12:31Oui, effectivement, le mot d'ordre,
00:12:35il est scandé très régulièrement ici
00:12:38par les manifestants depuis le départ
00:12:39de cette manifestation.
00:12:40C'est tout simplement libérer les otages
00:12:43dans un contexte très particulier,
00:12:45puisqu'on est à deux jours des deux ans
00:12:47du 7 octobre 2023 et qu'on est aussi
00:12:50dans un contexte de discussion
00:12:52autour d'un éventuel cessez-le-feu
00:12:54et donc d'une libération des derniers otages.
00:12:57Je me trouve avec Céline Attal,
00:12:58qui est la vice-présidente de l'association
00:13:00Tous 7 octobre, à l'origine de cette marche aujourd'hui.
00:13:04Tout d'abord, une question sur l'état d'esprit,
00:13:06puisqu'on est à deux jours de l'anniversaire
00:13:08du 7 octobre 2023.
00:13:10Quel est l'état d'esprit général ?
00:13:12C'est une marche qui a été pensée
00:13:13pour cette commémoration avant même les discussions,
00:13:15avant même le plan de paix.
00:13:17Aujourd'hui, cette marche prend encore plus
00:13:18tout son sens dans la mesure où on attend
00:13:21la libération, on espère, imminente.
00:13:23Il y a un véritable espoir qui renaît,
00:13:25même si on reste très prudent,
00:13:26compte tenu de la propagande du Hamas
00:13:28et qu'aujourd'hui, on est sur des accords verbaux,
00:13:30on n'a pas d'accords écrits.
00:13:31On attend que le processus continue,
00:13:33mais on les attend, on n'a plus le temps d'attendre.
00:13:36Et on est là aujourd'hui pour être avec eux
00:13:38et pour appeler à leur libération au plus vite.
00:13:40Quel est le sentiment qui domine justement
00:13:42par rapport à ces discussions ?
00:13:44Parce qu'il y a eu des espoirs par le passé
00:13:47qui n'ont rien donné.
00:13:48Est-ce que vous êtes dans un état d'esprit de doute,
00:13:52d'espoir, de peur peut-être aussi ?
00:13:54Aujourd'hui, on est sur un tournant différent jusqu'à présent
00:13:57parce qu'aujourd'hui, pour la première fois,
00:13:58le Hamas a été complètement isolé.
00:13:59Pour la première fois, les pays arabes
00:14:01se sont ligués au plan de paix de Trump.
00:14:03Donc aujourd'hui, on est vraiment dans une situation
00:14:04qu'on n'a pas connue par le passé.
00:14:06Donc on espère, on attend et on a envie de s'accrocher à cet accord.
00:14:09Merci beaucoup pour l'état d'esprit général
00:14:13en cette journée assez particulière.
00:14:15Plusieurs centaines de personnes qui sont déjà rassemblées ici
00:14:19pour cette marche qui est partie il y a une dizaine de minutes maintenant
00:14:24de la place de la République, direction la place Saint-Augustin.
00:14:27– Chloé Giraud en direct de cette marche avec Mathieu Le Penier.
00:14:31J'accueille Martine Gauzelan.
00:14:33Ravie de vous retrouver, chère Martine.
00:14:34Grand reporter, spécialiste du Moyen-Orient.
00:14:37Bonjour à vous, rédactrice en chef de la revue Écran de Veille.
00:14:40Quel est votre état d'esprit sur ce qu'il se passe là depuis
00:14:42à les 48 heures où on a appris l'accord du Hamas,
00:14:46cette organisation terroriste, accord de principe,
00:14:49pour l'instant à vouloir libérer ses otages ?
00:14:51On rappelle qu'il y en a 47 et que 25 sont considérées mortes
00:14:55par l'armée israélienne.
00:14:56Est-ce que vous vous dites que vous y croyez ?
00:14:58Certains disent que c'est un marché de dupe,
00:14:59on attendra de voir jusqu'au bout.
00:15:02Jusqu'au bout, si le Hamas décide vraiment de les libérer d'une part,
00:15:05ça pourrait avoir lieu dans les prochains jours,
00:15:07nous dit Benjamin Netanyahou.
00:15:08Et vous, qu'en pensez-vous ?
00:15:09– Écoutez, moi ce que je crois, c'est qu'il y a effectivement
00:15:14cet espoir auquel se référaient les manifestants aujourd'hui
00:15:20pour les otages, il y a un espoir immense tout de même.
00:15:24Et il faut constater qu'à partir du moment
00:15:27où la pression a été mise sur le Hamas
00:15:31et que cela a emporté l'adhésion des pays arabes
00:15:37et des pays musulmans, un changement drastique s'est produit.
00:15:41Et il faut bien sûr, il y a encore beaucoup d'incertitudes,
00:15:44notamment sur la démilitarisation.
00:15:46– Sur la démilitarisation.
00:15:47– Le président Donald Trump, il a dit « je m'engage à ce que ça soit fait ».
00:15:50On voit que ce n'est pas si simple.
00:15:51– Non, ce n'est pas si simple, parce que le Hamas ne veut pas désarmer.
00:15:54Et c'est bien le problème, c'est-à-dire que…
00:15:55– Même s'il a été bien évidemment bien affecté
00:15:58par ce qui s'est passé et par cette offensive israélienne
00:16:00qui continue, on en parlera dans quelques instants.
00:16:02– Bien sûr, mais il a été affecté, mais à aucun moment,
00:16:05il n'a dit « on dépose les armes »
00:16:08et jusqu'au coup de théâtre, donc, d'il y a 48 heures,
00:16:12il n'a jamais dit « nous allons libérer les otages ».
00:16:14Ce qui aurait permis, évidemment, d'arrêter la guerre tout de suite.
00:16:19– Vous pensez qu'il gagne du temps, là, le Hamas, ou pas ?
00:16:21– Il gagne du temps, parce que de toute façon,
00:16:23il y a plusieurs options à l'intérieur du Hamas,
00:16:25il y a plusieurs tendances.
00:16:26Il est évident que les négociateurs qui se retrouvent au Caire
00:16:30et qui seront aujourd'hui, qui sont en pleine négociation,
00:16:34qui sont avec l'envoyé américain Serge Witkoff,
00:16:37qui sont avec… il y aura aussi…
00:16:40– Le genre de Donald Trump aussi, oui ?
00:16:41– Oui, et puis il y a l'envoyé d'Israël,
00:16:44c'est-à-dire Don Reymar.
00:16:47Donc, il faut bien savoir que sur le terrain,
00:16:51c'est complètement différent, parce que le Hamas est pris à la gorge,
00:16:54certes, mais des armées sont communiquées.
00:16:58Le communiqué d'il y a 48 heures n'en disait rien.
00:17:01Ceux qui disaient au contraire, ce fameux communiqué qui a été relayé,
00:17:05vous en avez parlé, par Donald Trump,
00:17:10c'est qu'il voulait être associé à une gestion palestinienne de l'avenir de Gaza,
00:17:18une gestion politique de l'avenir de Gaza.
00:17:21Donc, il n'arrive pas à accepter son éradication politique et militaire.
00:17:29– Et on verra ce qu'il dit sur les 19 autres points,
00:17:31parce que c'est un plan en 20 points pour la libération du Hamas.
00:17:33– Un plan en 20 points, tout à fait.
00:17:34– Mais bien évidemment, ça prendra du temps.
00:17:36– Voilà, oui, ça prend du temps, mais il y a quand même un espoir qui fuse.
00:17:40Et puis moi, je voudrais insister sur le fait que la majorité,
00:17:44la majorité de l'opinion israélienne ne voulait plus de cette guerre.
00:17:49– Bien évidemment, et c'est important de le rappeler,
00:17:51parce qu'il y a encore une offensive israélienne qui n'a pas cessé,
00:17:53ce qu'avait demandé Donald Trump.
00:17:54Merci beaucoup Martine Gosselin d'être venue sur le plateau de BFM TV.
00:17:58Je vous le disais, après les États-Unis, le Royaume-Uni, encore l'Allemagne,
00:18:01Amazon vient de lancer en France une plateforme qui propose des produits à très bas prix.
00:18:05Une robe à 7 euros, un bonnet à 3 euros.
00:18:07Des promos, vous voyez le modèle, Amazon veut aller chasser sur les terres de Chine.
00:18:11Pour en parler, j'accueille Yann Riveau-Allan.
00:18:13Bonjour, vous êtes le président de la fédération de prêt-à-porter féminin.
00:18:17Tout d'abord, une première question.
00:18:18On va revenir bien évidemment sur l'affaire de la semaine,
00:18:21à savoir l'alliance entre la plateforme asiatique Chine
00:18:23et notamment l'exploitant du BHV.
00:18:25Mais avant cela, j'aimerais voir votre première réaction sur cette plateforme.
00:18:28Est-ce que vous avez encore les moyens de lutter contre cette expansion,
00:18:31cette bulle, ce modèle qui gonfle là ?
00:18:33En soi, cette réaction d'Amazon est totalement pathétique.
00:18:37Elle est pathétique parce que d'un côté, de toute façon,
00:18:4250% des vendeurs sur Amazon sont déjà des vendeurs chinois.
00:18:46Donc il y a sur Amazon déjà une majorité de produits qui viennent de ce pays.
00:18:51Le deuxième, c'est qu'ils sont face à une concurrence de Chine,
00:18:55comme vous le disiez, de Temu, de TikTok Shop ou encore d'Ali Express.
00:18:59Et face à ces concurrents, ils sont sûrs de perdre
00:19:01parce qu'Amazon sera heureusement obligé de payer des taxes
00:19:05et je l'espère, n'enverra pas des produits toxiques
00:19:07comme le fait par exemple Chine ou encore Temu.
00:19:10Donc ils seront forcément plus chers
00:19:12et donc ils ne pourront pas tenir la concurrence
00:19:15par rapport à ces plateformes.
00:19:17Donc un, ils envoient un mauvais message,
00:19:19le message justement de la baisse de la qualité des produits
00:19:22et le deuxième, de toute façon, ils seront perdants sur ce chemin.
00:19:26Je voulais vous faire réagir aussi à ce qu'a fermé sur notre antenne
00:19:27le président du groupe Société des Grands Magasins, Frédéric Melin,
00:19:30qui lui est pour ce modèle Chine,
00:19:33qui pense à notamment ses 23 millions de clients en France,
00:19:36dit-il, ce chiffre d'affaires.
00:19:37Il assure que ces produits, on l'a entendu dans le 9-10 cette semaine sur BFMDV,
00:19:42sont conformes et sont fabriqués dans les mêmes usines que les autres.
00:19:45Est-ce qu'il dit vrai ?
00:19:45Alors ça c'est, bon, ce que fait Frédéric Merlin
00:19:48depuis maintenant quelques jours
00:19:49est une escroquerie médiatique démentielle.
00:19:52Je reprends, ce qu'il va vendre au BHV,
00:19:54ça sera 0,001% du volume de Chine en France.
00:19:58Donc de toute façon, ce que va faire cet homme, c'est ridicule.
00:20:01Le deuxième point, c'est qu'il y a en effet des fabrications spéciales pour son magasin
00:20:06qui seront sans doute de meilleure qualité que sur le site internet
00:20:09et en fin de compte, ce n'est pas très compliqué de faire mieux.
00:20:11Donc lui, il va être un écran de fumée,
00:20:14pourgement le reste de Chine,
00:20:17et il va essayer de montrer un semblant de qualité
00:20:18alors que derrière, ça sera toujours de l'exploitation,
00:20:21toujours des produits toxiques
00:20:22et toujours des taxes qui ne sont pas payées.
00:20:24Alors, comment vous, vous pouvez répondre ?
00:20:25Par exemple, je vous dis la réaction qu'on m'a donnée face à Chine.
00:20:29J'ai une maquilleuse de BFMDV qui me disait, par exemple, cette semaine,
00:20:31« Oui, mais moi, je n'aimerais pas acheter Chine. »
00:20:34Mais je suis obligée de le faire.
00:20:35Pourquoi ? Parce que dans ma taille, par exemple, je fais du double XL
00:20:37et je suis obligée d'aller voir sur internet ce qu'il y a à dispo.
00:20:40Il n'y a rien.
00:20:41Je suis allée chercher un pantalon double XL à Bordeaux
00:20:44et j'ai dû mettre une amie, justement, pour aller le chercher.
00:20:47Et donc, je suis obligée, Chine, il y a beaucoup plus d'offres.
00:20:50Est-ce que vous, vous pensez à ces gens-là ?
00:20:51Alors, évidemment, c'est un des grands programmes de la Fédération du prêt-à-porter féminin
00:20:54depuis trois ans, justement, car on est dans l'inclusivité
00:20:58et donc, il y a en effet beaucoup de marques qui arrivent à habiller,
00:21:01heureusement, mais qui ne sont pas assez connues.
00:21:03Je pourrais citer Devernois, je pourrais citer Almais
00:21:05et beaucoup d'autres qui le font jusqu'à Kiabi
00:21:08qui arrivent aussi à aller dans la grande taille.
00:21:10Par contre, est-ce qu'il faut aller plus loin ?
00:21:11Oui, et il y a un point très clair, et on le voit encore en ce moment,
00:21:15c'est désormais la mode qui doit s'habiller au corps
00:21:17et non pas les corps qui doivent s'habiller à la mode.
00:21:19Donc, de ce fait, il y a un grand encouragement
00:21:21qu'on doit avoir pour tous les clients
00:21:23et bannir Chine le plus vite possible,
00:21:25mais en même temps, savoir les habiller.
00:21:27Merci beaucoup.
00:21:27On a compris que le combat continuait,
00:21:28avec notamment les héritiers des galeries Lafayette,
00:21:30bien évidemment, qui ne sont pas pour l'arrivée de Chine
00:21:32au BHV et aux galeries Lafayette.
00:21:34Tout de suite, la météo.
00:21:35Merci.
00:21:36Merci.
00:21:3615h sur BFM TV.
00:21:42Soyez les bienvenus à la une.
00:21:44Le programme qui vous attend, le voici.
00:21:46Carte vitale sécurisée, croisement des fichiers, sanctions financières.
00:21:49Sébastien Lecornu veut s'attaquer à la fraude fiscale et sociale.
00:21:52Le Premier ministre présentera un projet de loi en Conseil des ministres
00:21:55dans les jours à venir.
00:21:56Voilà ce qu'il vient d'annoncer sur X.
00:21:57Cette fraude a atteint 20 milliards d'euros en 2024 en France.
00:22:00Sébastien Lecornu la voit comme une atteinte directe au pacte républicain.
00:22:04Objectif du chef du gouvernement, en récupérer 2,3 milliards dès 2026.
00:22:10À quelques heures de l'annonce d'ailleurs de son gouvernement,
00:22:13les esprits se concentrent puisque les républicains sont actuellement en réunion
00:22:16pour décider s'ils y participeront à ce gouvernement Lecornu.
00:22:20Sont-ils si divisés que ça ?
00:22:21On ira retrouver Lola Baye dans quelques minutes devant le siège du parti.
00:22:24Anthony Lebos est avec nous en plateau.
00:22:28Des négociateurs israéliens et du Hamas réunis au CAIR sous médiation américaine.
00:22:32Les discussions sont prévues, vous le savez, autour du plan Trump.
00:22:36Pour mettre un terme au conflit,
00:22:37Benjamin Netanyahou dit lui espérer une libération de tous les otages.
00:22:40Dans les prochains jours, nous serons à la fois dans Paris,
00:22:43vous le voyez, Place de la République, pour le défiler en soutien aux otages,
00:22:46et en Israël avec Stéphane Amar.
00:22:49Et puis c'est une information révélée aujourd'hui par la Tribune dimanche.
00:22:52Une nouvelle plaignante accuse le chef Jean-Himbert de violences physiques et morales.
00:22:57Elle a porté plainte le 23 septembre dernier.
00:22:59C'est une deuxième plainte dans ce dossier qui vise donc le chef étoilé.
00:23:11Plus que quelques heures avant de connaître la composition du nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu.
00:23:16Sébastien Lecornu qui fera sa déclaration de politique générale,
00:23:19on vous le rappelle, mardi à 15h, et ce sera à suivre sur BFM TV.
00:23:22Et on l'a appris ces dernières heures.
00:23:24C'est une information BFM TV, la Tribune.
00:23:26Le Premier ministre entend lutter contre les fraudes sociales et fiscales.
00:23:29Objectif, récupérer un peu plus de 2 milliards d'euros.
00:23:32Faisons le point tout de suite avec Mathis Menu.
00:23:36Récupérer 2,3 milliards d'euros dès 2026, tel est l'objectif affiché par Matignon.
00:23:41Première mesure évoquée, mieux sécuriser la carte vitale.
00:23:45Le projet prévoit que d'ici deux ans, tous les Français disposent d'une nouvelle version dématérialisée,
00:23:49accessible sur leur téléphone portable et surtout liée à la carte d'identité biométrique.
00:23:55Cela permettrait de faciliter les contrôles et donc de mieux lutter contre les fausses identités.
00:24:01Deuxième volet du plan, améliorer la collaboration entre les différents organismes sociaux.
00:24:06Ils pourront croiser leurs données, partager leurs fichiers pour mieux détecter les fraudeurs aux prestations multiples.
00:24:11En cas de suspicion, une caisse pourra alors déposer plainte pour une autre.
00:24:17Troisième point, renforcer les conditions de versement.
00:24:20France Travail aurait l'obligation de verser les assurances chômage
00:24:23uniquement sur des comptes bancaires domiciliés dans l'Union Européenne.
00:24:27Le but, limiter les fraudes à travers les comptes offshore ou de faux bénéficiaires.
00:24:31Cette règle s'applique déjà à la sécurité sociale depuis 2023.
00:24:36Enfin, le projet de loi s'attaque aux trafiquants de drogue.
00:24:39Matignon souhaite estimer leurs revenus pour les récupérer via les prestations et les cotisations.
00:24:44La CSG, Contribution sociale généralisée, serait relevée à hauteur de 25% pour tous les revenus illicites.
00:24:52Ce plan doit être présenté au Conseil des ministres dans quelques jours, puis examiné au Parlement d'ici la fin de l'année.
00:24:58Et pour en parler, j'accueille quelqu'un qu'on est bien sur BFM TV, Henri Serdignac.
00:25:02Merci d'être là, économiste, signataire du manifeste des économistes atterrés.
00:25:0620 milliards d'euros, ça avait représenté la fraude fiscale et sociale l'an dernier.
00:25:10Il veut faire une économie de 2,6 milliards d'euros.
00:25:13En récupérer 2,6 milliards d'euros, Sébastien Lecornu.
00:25:15Est-ce que c'est une goutte d'eau ou c'est déjà une pierre à l'édifice ? Vous voyez comment ?
00:25:19D'abord, on ne sait pas vraiment évaluer le montant de la fraude fiscale et sociale.
00:25:25On parle plutôt de 80 milliards.
00:25:28La fraude sociale serait plutôt une vingtaine de milliards.
00:25:33Donc récupérer 2 milliards...
00:25:34Oui, c'est ça. Et la fraude fiscale, beaucoup plus.
00:25:36Beaucoup plus.
00:25:36Donc récupérer 2 milliards sur l'ensemble fiscal plus social,
00:25:41ce n'est pas forcément compliqué.
00:25:43Si effectivement, on s'en donne les moyens,
00:25:472 milliards sur la fraude sociale, ce sera plus difficile.
00:25:50Pourquoi plus difficile ?
00:25:51On va détailler les mesures d'ailleurs qu'il nous propose, Sébastien Lecornu.
00:25:55Parce qu'il y a une partie importante qui vient de comportements de ménage
00:26:01qui sont limite entre la fraude et simplement l'ignorance ou la bonne foi.
00:26:08Donc il faut savoir que la grande majorité de ce qu'on appelle fraude sociale,
00:26:14c'est les entreprises qui ne déclarent pas leurs salariés.
00:26:17C'est du travail au noir.
00:26:19Oui, et là, le Premier ministre dit qu'il va à la fois s'attaquer aux particuliers
00:26:21et aux entreprises, bien évidemment.
00:26:23Ensuite, on a une fraude organisée par un certain nombre d'organismes de santé
00:26:28qui déclarent des opérations qu'elles n'ont pas réalisées
00:26:34ou qui surcotent les opérations réalisées.
00:26:37Donc il y a déjà une mesure où on va prévenir les patients des opérations
00:26:44qui sont censées avoir subies, si on peut dire.
00:26:48Donc les patients pourront dire « mais non, je n'ai pas commandé une couronne dentaire ».
00:26:53Mais bon, c'est un peu difficile pour le patient de dire
00:26:56« on m'a imposé une couronne dentaire alors que j'avais simplement une carie ».
00:27:00Et ensuite, il y a la fraude des individus.
00:27:03Il y a quelques truands qui déclarent 20 enfants, etc.
00:27:09Mais il y a une grande partie qui sont simplement de bonne foi.
00:27:13Des femmes qui ne déclarent pas qu'elles se sont remises en ménage
00:27:16ou des malheureux qui ont le RSA et qui ne déclarent pas qu'ils ont fait un petit boulot.
00:27:23Et bon, là...
00:27:23Donc là, vous nous dites que c'est une petite pierre.
00:27:25Le chantier est vaste, c'est ça ?
00:27:26Le chantier est vaste, oui.
00:27:27Le chantier est énorme.
00:27:28Merci Henri Sterdignac.
00:27:29Merci d'être venu nous en parler.
00:27:32Lola Baye.
00:27:32On va voir Lola Baye tout de suite devant le siège des Républicains.
00:27:35Vous y êtes parce que c'est le coup d'envoi de la mission clarification, Lola,
00:27:39avec notamment Laurent Wauquiez qui s'est déjà prononcé pendant cette réunion.
00:27:44Visiblement, où sont les Républicains, là ?
00:27:46Tout à fait, avec deux lignes.
00:27:50Laurent Wauquiez qui hausse le ton.
00:27:52Il dit, je cite,
00:27:53« Si on s'en tient au fait, très peu de nos demandes ont été entendues.
00:27:57Participer, c'est cautionner.
00:27:58Faire à nouveau un chant à blanc, ce serait une erreur par rapport à nos convictions
00:28:02et ce que veut le pays.
00:28:04Pour lui, il ne considère que les conditions ne sont pas réunies
00:28:07pour une participation de LR au gouvernement. »
00:28:11Du côté de Bruno Rotaillot, lui, il a dit,
00:28:15« Le choix qu'on doit faire, c'est de savoir si on veut éviter le chaos.
00:28:18Et le pire, si on ne participe pas, on censure avant même le vote. »
00:28:22Vous voyez, donc, deux lignes qui émergent en cause.
00:28:25Ce qui est au centre des négociations, c'est le texte de Sébastien Lecornu,
00:28:29la feuille de route qui a été transmise dans la nuit de samedi à dimanche,
00:28:32avec deux points majeurs, d'abord sur la sécurité au quotidien qui a été renforcée
00:28:38et aussi sur un tour de vis sur l'immigration, notamment avec la question des visas.
00:28:43C'était deux lignes rouges, deux lignes fortes que demandait Bruno Rotaillot.
00:28:48Alors, est-ce que ça suffit à convaincre ? Reste à savoir.
00:28:52Lola Baille devant le siège des Républicains avec Raphaël Perrault.
00:28:55Merci à vous, Anthony Lebeau.
00:28:57« Les conditions ne sont pas réunies, déclare Laurent Wauquiez. »
00:29:00Attention, Laurent Wauquiez, ce n'est pas Bruno Rotaillot.
00:29:02Là, le suspens, c'est encore entier, où on se dit qu'il y a quand même du grabuge.
00:29:05Pardonnez-moi l'expression.
00:29:06Il y a clairement un dilemme stratégique au sein des LR.
00:29:08Rester, c'est exister.
00:29:09Rester au gouvernement, clairement, c'est profiter de l'exposition médiatique, politique.
00:29:13Et ça, les ministres des LR peuvent bien en profiter
00:29:16et sont bien d'ailleurs contents depuis un an d'avoir retrouvé le goût,
00:29:19le goût du pouvoir et le goût de l'exposition politique et médiatique.
00:29:22Bien sûr qu'il y a ce dilemme stratégique parce que d'un autre côté,
00:29:24vous avez quelqu'un comme Laurent Wauquiez,
00:29:26qui est le patron des députés LR à l'Assemblée nationale,
00:29:28qui considère que participer à un gouvernement d'Emmanuel Macron,
00:29:33c'est être la béquille du macronisme.
00:29:35Donc, c'est aujourd'hui ces deux visions-là qui s'affrontent.
00:29:38Alors, il dit qu'il sera finalement d'accord avec la solution
00:29:42qui sera la plus majoritaire au sein des Républicains.
00:29:46Mais il y a clairement ce dilemme stratégique.
00:29:48Il y en a un qui n'a pas intérêt à quitter le gouvernement.
00:29:50C'est Bruno Retailleau, à un an et demi de la présidentielle de 2027.
00:29:54Il voit les sondages, son appétit pour la présidentielle s'aiguise aussi.
00:29:58Et par ailleurs, tout cela peut être aussi un faux suspense
00:30:00de la part de Bruno Retailleau quand il a tapé du poing sur la table cette semaine
00:30:04en disant que le compte n'était pas sur la copie qui avait été présentée
00:30:07par Sébastien Lecornu, tout simplement parce qu'il réclamait
00:30:09un tiers des postes du gouvernement
00:30:12qui pourraient être obtenus par les Républicains.
00:30:16Donc, on attend effectivement cette décision maintenant officielle des LR
00:30:19parce que tout cela, finalement, retarde la nomination du gouvernement de Sébastien Lecornu.
00:30:23Participer, c'est cautionner, dit aussi Laurent Wauquiez.
00:30:25Il n'y a pas que les Républicains.
00:30:26Le PS est lui aussi très déçu la gauche dans son ensemble
00:30:29avec notamment cette menace de censure qui se rapproche de plus en plus.
00:30:32Vous avez vu ce que dit Marine Tondelier chez Guillaume Daré aussi.
00:30:34Oui, et Olivier Faure aussi hier aux Parisiens.
00:30:36Nous nous dirigeons tout droit vers la censure.
00:30:39C'est clairement un coup de pression une nouvelle fois
00:30:40mis à l'encontre du Premier ministre Sébastien Lecornu.
00:30:44Olivier Faure dit qu'il n'y a pas de traces de compromis possibles
00:30:47malgré quand même trois semaines de négociations
00:30:50depuis la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon.
00:30:53Le premier secrétaire du PS attend finalement
00:30:55la déclaration de politique générale pour se positionner.
00:30:57En fait, mardi, lors de la déclaration de politique générale,
00:31:00après, sans doute, on saura si le PS voudra censurer ou non
00:31:04le gouvernement de Sébastien Lecornu.
00:31:06Mais clairement, la proposition de Sébastien Lecornu
00:31:09de taxer le patrimoine financier,
00:31:11la proposition de Sébastien Lecornu
00:31:12de baisser l'impôt de production pour 300 000 entreprises,
00:31:15finalement, ce n'est pas suffisant pour le Parti Socialiste
00:31:18qui demande finalement des gestes et des gages
00:31:20beaucoup plus forts de la part de Sébastien Lecornu.
00:31:22Et pour l'instant, c'est clair, c'est la censure.
00:31:24Et d'ailleurs, le PS est prêt aussi à déposer une motion de censure
00:31:26en son seul nom, quand d'autres groupes de gauche
00:31:30réfléchissent notamment à une motion de censure commune,
00:31:33LFI, communiste, écologiste,
00:31:35justement, juste après la déclaration de politique générale mardi.
00:31:38Et avant cette déclaration, il faut composer son nouveau gouvernement.
00:31:40Quand et qui, Anthony ?
00:31:41Mais quelle casse-tête, Anne, quand ?
00:31:44Ça pourrait intervenir à la fin du week-end,
00:31:46fin du week-end, c'est-à-dire fin d'après-midi, ce soir.
00:31:48Il faut toujours être prudent avec le timing
00:31:50parce qu'Emmanuel Macron a souvent coutume
00:31:52de prendre son temps avant de nommer.
00:31:54Mais il paraît qu'il a mis une deadline, Emmanuel Macron.
00:31:56Oui, et il a mis une deadline.
00:31:57Il avait dit, selon des cadres du parti présidentiel,
00:31:59il avait fixé comme deadline limite le dimanche soir.
00:32:02Ça tombe bien, on est dimanche.
00:32:04S'il n'y a pas de gouvernement ce soir,
00:32:05ce sera déjà une première promesse non tenue en quelque sorte.
00:32:08Mais Sébastien Lecornu avait fixé aussi comme limite
00:32:10la reprise des travaux parlementaires.
00:32:12Et c'est demain la reprise des travaux parlementaires,
00:32:13le 6 octobre.
00:32:14Mais bon, grosso modo, ça pourrait intervenir
00:32:16soit en fin d'après-midi, soit ce soir,
00:32:18soit demain matin, tout en restant évidemment prudent.
00:32:21Et on voit ces visages qui apparaissent,
00:32:22ces ministres-là qu'on vient de voir,
00:32:24comme Gérald Darmanin et Elisabeth Dordres,
00:32:25qu'on va revoir.
00:32:26Ils peuvent rester, là, ces six-là ?
00:32:28Oui, ils pourraient rester.
00:32:29Jean-Noël Barraud, par exemple, aux affaires étrangères,
00:32:32apprécié du président de la République.
00:32:33C'est un gage de stabilité
00:32:35dans une période d'instabilité géopolitique.
00:32:37On voit aussi Bruno Retailleau,
00:32:39c'est peut-être, encore une fois, un faux suspense,
00:32:40mais il profite aussi de cette exposition médiatique
00:32:42pour rester à l'intérieur.
00:32:44Gérald Darmanin, proche de Sébastien Lecornu,
00:32:46apprécié, là encore, d'Emmanuel Macron,
00:32:48devrait aussi rester ministre de la Justice.
00:32:51Elisabeth Borne, ancienne première ministre,
00:32:53là encore, par gage de stabilité
00:32:54pour l'éducation nationale,
00:32:55qui a connu beaucoup et beaucoup de ministres
00:32:58ces derniers temps.
00:32:59Rachida Dati, aussi appréciée
00:33:00par Sébastien Lecornu et Emmanuel Macron.
00:33:02Catherine Vautrin, elle pourra rester,
00:33:03mais peut-être à un autre poste.
00:33:05Et puis, parmi les entrants,
00:33:06il y aura sans doute un nouveau ministre
00:33:07de l'Économie et des Finances,
00:33:08parce qu'Éric Lombard,
00:33:09l'actuel ministre de l'Économie et des Finances,
00:33:12est bien trop identifié
00:33:13à la copie budgétaire de François Bayrou,
00:33:15qui a été massivement rejetée
00:33:16par les parlementaires le mois dernier.
00:33:19En tout cas, ce que l'on sait,
00:33:20c'est qu'Emmanuel Macron a dit
00:33:22à Sébastien Lecornu
00:33:23qu'il souhaitait une équipe
00:33:23resserrée autour de 20-25 ministres
00:33:26ancrés dans les territoires,
00:33:27qui pourraient parler à la gauche.
00:33:29Ce n'est clairement pas une mince affaire.
00:33:30Et on suivra ça, bien évidemment,
00:33:31avec vous, toujours de la partie, Anthony.
00:33:33Merci. Ce dimanche, aussi marqué
00:33:34par une marche pour les otages
00:33:36détenus par le Hamas
00:33:37depuis bientôt deux ans déjà
00:33:38dans la bande de Gaza.
00:33:40Marche à l'appel de l'association
00:33:417 octobre, qui est partie
00:33:42de la place de la République à Paris.
00:33:43Chloé Giraud, vous êtes actuellement
00:33:45dans ce défilé avec deux mots d'ordre.
00:33:47La solidarité d'une part
00:33:48avec les familles des otages
00:33:49et ce mouvement vers la paix.
00:33:54Oui, le mot d'ordre,
00:33:55c'est libérer les otages.
00:33:57Un mot d'ordre qui est régulièrement
00:33:58scandé ici par la foule
00:34:01qui prend part à cette marche.
00:34:03Dans un contexte particulier,
00:34:05forcément, on est à deux jours
00:34:07de l'anniversaire du 7 octobre 2023.
00:34:10Je me trouve justement
00:34:11avec Ruth, Ruth dont le neveu
00:34:14est toujours détenu
00:34:15dans la bande de Gaza.
00:34:16Ça fera bientôt deux ans.
00:34:18Donc, dans quel état d'esprit
00:34:19vous êtes aujourd'hui ?
00:34:21Je suis dans un état d'esprit
00:34:23un peu joyeux, je dois le dire,
00:34:26parce que l'émotion, elle est au max.
00:34:28On comprend qu'on est peut-être
00:34:30en fin de ce processus
00:34:31et que, si Dieu veut,
00:34:34les otages vont être libérés.
00:34:37Assez seulement, on se peut.
00:34:38On espère.
00:34:39On est toujours très positifs.
00:34:41On est toujours très optimistes,
00:34:43avec beaucoup d'espoir.
00:34:44On ne l'a jamais lâché
00:34:45depuis deux ans.
00:34:46On a toujours cru
00:34:47qu'ils reviendraient
00:34:48et qu'ils reviendraient vivants.
00:34:51Il s'agit d'Elkana Borbotte
00:34:52qui est otage depuis le 7 octobre
00:34:54au matin.
00:34:55Avez-vous des nouvelles de lui ?
00:35:00D'ailleurs, il y a des vidéos
00:35:01qui ont été divulguées ?
00:35:02Absolument.
00:35:04Nous avons eu plusieurs vidéos
00:35:05qui sont sorties par le Hamas
00:35:08et nous avons eu aussi
00:35:09des otages qui ont été libérés
00:35:10et qui se sont trouvés avec lui
00:35:12dans les tunnels de Hamas
00:35:14et qui nous ont donné
00:35:15des nouvelles d'Elkana.
00:35:16Bonne ou mauvaise,
00:35:17on s'en foutait
00:35:18parce que ce qui était important,
00:35:20c'est qu'il ait envie
00:35:20et que quelqu'un l'a vu
00:35:21et qu'il est toujours parmi nous.
00:35:25On sent beaucoup de cohésion,
00:35:28vous le disiez,
00:35:29une ambiance qui n'est pas festive,
00:35:30mais en tout cas,
00:35:31on essaie de garder espoir.
00:35:33C'est vraiment l'état d'esprit
00:35:35dans ce contexte de discussion
00:35:37et avec un espoir
00:35:39d'un plan de paix
00:35:40et d'une libération
00:35:41des otages dans vos proches.
00:35:42Oui, on est dans cet état d'esprit.
00:35:45Maintenant, on espère que ça va...
00:35:47Vous savez,
00:35:47on est comme des montagnes russes.
00:35:49Ça monte, ça descend tout le temps.
00:35:51On a plusieurs fois été
00:35:52dans cet état d'euphorie
00:35:54et qu'après,
00:35:54on a été très déçus
00:35:55parce que ça n'a pas abouti.
00:35:57Mais aujourd'hui,
00:35:58la particularité,
00:36:00c'est qu'il y a d'autres acteurs
00:36:02qui se sont joints à ce combat
00:36:03et que peut-être avec eux,
00:36:06la négociation,
00:36:07elle va aboutir.
00:36:08Merci beaucoup à vous, Ruth.
00:36:11Voilà, donc,
00:36:12pour cette marche
00:36:13qui a commencé
00:36:14il y a à peu près une heure.
00:36:16Désormais,
00:36:17on se trouve
00:36:17près des grands boulevards,
00:36:19donc dans la capitale
00:36:21avec une marche
00:36:22qui a pour point final
00:36:24la place Saint-Augustin.
00:36:25Chloé Giroux
00:36:26avec Mathieu Le Peigny.
00:36:28Merci à tous les deux.
00:36:29Libération des otages israéliens
00:36:30détenus par le Hamas
00:36:32en cours de négociation.
00:36:33On va partir avec vous
00:36:35pour faire un point
00:36:35sur cette négociation.
00:36:36Stéphane Amard,
00:36:38merci d'être avec nous.
00:36:39On l'apprend à l'instant.
00:36:41Israël qui dit
00:36:41que les négociations
00:36:42vont finalement
00:36:43être entamées lundi,
00:36:45ces discussions
00:36:46sur Gaza
00:36:47avec ces négociateurs
00:36:48qui vont partir ce soir.
00:36:52Oui, effectivement.
00:36:53Et à l'image
00:36:54de ce qu'on vient d'entendre
00:36:55de cette proche
00:36:56d'otages
00:36:56qui témoignait à Paris,
00:36:58eh bien ici aussi,
00:36:59il y a beaucoup d'optimisme
00:37:01quant à ces négociations.
00:37:02On estime,
00:37:03côté israélien,
00:37:04que la pression
00:37:04désormais est du côté
00:37:05du Hamas
00:37:06que le mouvement
00:37:07terroriste palestinien
00:37:08va devoir lâcher
00:37:10du l'Est
00:37:11puisque ses alliés
00:37:12du Qatar,
00:37:13de la Turquie
00:37:14et le médiateur égyptien
00:37:16lui mettent la pression.
00:37:18Le Hamas
00:37:18a désormais
00:37:19d'ores et déjà
00:37:20annoncé
00:37:21qu'il était prêt
00:37:22à un échange immédiat
00:37:23de prisonniers
00:37:24contre tous les otages
00:37:25israéliens.
00:37:26et ça, c'est une nouveauté
00:37:28parce qu'habituellement,
00:37:30le Hamas
00:37:31exigeait de libérer
00:37:32une partie des otages
00:37:34et donc il gardait
00:37:35un moyen de pression,
00:37:36il gardait ses cartes en main
00:37:37que sont les otages.
00:37:38Cette fois-ci,
00:37:39s'il y a un accord,
00:37:40tous les otages
00:37:41restant dans la bande de Gaza,
00:37:42donc la cinquantaine
00:37:43d'otages morts et vivants,
00:37:45seraient libérés.
00:37:46Et ça,
00:37:46ça donne beaucoup
00:37:46d'espoir aux israéliens.
00:37:48Et puis,
00:37:48l'autre grand volet
00:37:49de cette négociation,
00:37:50c'est la démilitarisation
00:37:52du Hamas,
00:37:53le démantèlement
00:37:53de l'appareil militaire
00:37:56du Hamas.
00:37:57Là, ce serait
00:37:57une négociation
00:37:58beaucoup plus compliquée,
00:37:59mais c'est une condition
00:38:00sine qua non
00:38:01pour Israël
00:38:02pour parvenir à un accord.
00:38:03Stéphane Amar,
00:38:04en direct de Jérusalem,
00:38:05merci à vous.
00:38:06J'ajoute qu'à l'instant,
00:38:06Marco Rubio,
00:38:07le secrétaire des États-Unis,
00:38:08déclare qu'en cas d'accord,
00:38:10les bombardements israéliens
00:38:11devront cesser.
00:38:13Venons-en à cette information
00:38:14révélée aujourd'hui
00:38:15par la tribune dimanche.
00:38:16Une nouvelle plaignante
00:38:18accuse Jean-Himbert
00:38:18de violences physiques
00:38:19et morales.
00:38:20Elle a porté plainte
00:38:21le 23 septembre dernier.
00:38:22C'est une deuxième plainte
00:38:24qui vise donc
00:38:24le chef étoilé Le Point
00:38:26avec Chloé Lamarche.
00:38:29À 19 ans,
00:38:29Lucie,
00:38:30prénom modifié
00:38:31pour préserver
00:38:31l'anonymat de la jeune femme,
00:38:33commence à travailler
00:38:34pour le chef Jean-Himbert.
00:38:35Très vite,
00:38:36une relation amoureuse
00:38:37n'est entre eux.
00:38:38En apparence,
00:38:38le couple semble fusionnel,
00:38:40mais dans son témoignage
00:38:41accordé à la tribune dimanche,
00:38:43elle raconte
00:38:44que des disputes violentes
00:38:45n'ont pas tardé
00:38:45à éclater.
00:38:46Des violences
00:38:47physiques et psychologiques
00:38:49ainsi que des scènes
00:38:50très violentes
00:38:52où il la jette dehors.
00:38:53Il y a plusieurs témoignages
00:38:54de son entourage,
00:38:56de serveuses
00:38:56à l'époque
00:38:57du restaurant où il travaille,
00:38:58de personnes
00:38:59à qui elle,
00:39:00elle s'est confiée,
00:39:01qui corroborent
00:39:02son témoignage.
00:39:03Dans son récit,
00:39:04Lucie dévoile
00:39:05un e-mail
00:39:05envoyé à son amant
00:39:06en 2012.
00:39:08Ses mots
00:39:08témoignent de sa difficulté
00:39:10à se livrer
00:39:10par crainte de représailles.
00:39:11J'aimerais que tu réussisses
00:39:13à garder ton calme
00:39:14avec moi.
00:39:15J'ai envie de pouvoir
00:39:16te dire des choses
00:39:17que je pense
00:39:17sans me faire insulter.
00:39:19En presque deux ans
00:39:20de relation,
00:39:21elle dit avoir subi
00:39:22plusieurs scènes de violence.
00:39:24Il m'interdisait de fumer.
00:39:26J'ai allumé une cigarette,
00:39:27il me l'a prise des mains
00:39:28et l'a écrasée
00:39:29sur mon épaule
00:39:30à trois reprises.
00:39:31Le 23 septembre dernier,
00:39:33Lucie porte plainte
00:39:34après avoir lu
00:39:35des témoignages similaires
00:39:36d'ex-compagne du chef.
00:39:37Un mois plus tôt,
00:39:39la comédienne Lila Salé
00:39:40avait déjà saisi la justice.
00:39:42Cela démontre
00:39:43d'une certaine façon
00:39:44qu'il y a une cohérence
00:39:45dans leurs récits,
00:39:47dans leurs propos
00:39:47et je pense que l'enquête
00:39:49permettra sûrement
00:39:50de pouvoir l'établir.
00:39:52De son côté,
00:39:53Jean-Himbert conteste
00:39:53les accusations
00:39:54et s'est mis en retrait
00:39:56de plusieurs
00:39:56de ses activités professionnelles.
00:39:59Allez, à 15h18,
00:40:00nous vous proposons
00:40:00de partir dans la région d'Arles
00:40:02où l'abbaye de Montmajour
00:40:03est un joyau millénaire.
00:40:04Vous allez le voir,
00:40:05de ses origines
00:40:06en écroupole antique
00:40:07à ces ruines romantiques
00:40:08qui ont inspiré Van Gogh.
00:40:09Ce site raconte
00:40:10mille ans d'histoire.
00:40:11Ariane Limosin
00:40:12et Marine Bossy
00:40:13vous emmènent
00:40:13à la découverte
00:40:14de ce monument
00:40:15hors du commun.
00:40:16Vous allez le voir.
00:40:18L'abbaye de Montmajour
00:40:20a traversé
00:40:20un millénaire d'histoire
00:40:22fondée par les bénédictins
00:40:24en 948
00:40:26et les origines
00:40:27de cette abbaye,
00:40:28c'est cette nécropole rupestre.
00:40:31On a des tombes
00:40:31qui sont creusées
00:40:32à même la roche.
00:40:33Il y en a plus de 207
00:40:34et les plus anciennes
00:40:35dateraient du 8e siècle
00:40:36après Jésus-Christ.
00:40:37Ça serait sûrement
00:40:38des soldats
00:40:39qui seraient tombés
00:40:39suite à une bataille
00:40:40sous Charlemagne.
00:40:41Nous voici à présent
00:40:42dans le vestige
00:40:43le plus ancien
00:40:44de l'abbaye,
00:40:45l'ermitage Saint-Pierre
00:40:47qui date du 11e siècle.
00:40:49C'est une chapelle
00:40:50semi-troglodite.
00:40:51Une partie est construite
00:40:52dans le rocher
00:40:52et l'autre partie
00:40:53est ajoutée au rocher.
00:40:55Et figurez-vous
00:40:56que c'est ici
00:40:57que les moines dormaient ?
00:40:58Oui, ici et puis
00:40:59à des endroits
00:41:00plus exigus
00:41:00qui sont juste derrière nous.
00:41:01C'est une cavité naturelle
00:41:02dans laquelle
00:41:03il y avait juste
00:41:03une paillasse.
00:41:04Un siècle plus tard,
00:41:05place à la majesté
00:41:06de la Roman Provençal
00:41:08ici, dans cette tabatiale
00:41:09haute de 14 mètres.
00:41:11Mais inachevé,
00:41:12il lui manque
00:41:13deux travées
00:41:13et surtout,
00:41:14il manque une fenêtre.
00:41:15À cause du vent,
00:41:16en fait,
00:41:16on est dans le sens du vent
00:41:17donc le vent pouvait
00:41:18s'engrouffer
00:41:18à travers la fenêtre.
00:41:19Donc elle est construite
00:41:20de manière ingénieuse.
00:41:22Tout est pensé
00:41:22pour que l'abbaye
00:41:23traverse les siècles.
00:41:24Plus on descend,
00:41:26plus on a cette fraîcheur
00:41:27qui nous accompagne.
00:41:28C'est agréable.
00:41:29Et on aperçoit
00:41:30cette crypte
00:41:31qui finalement
00:41:32est gigantesque.
00:41:34Je ne m'attendais pas
00:41:35à une superficie
00:41:35aussi importante.
00:41:37Elle est aussi spacieuse
00:41:37parce qu'elle est
00:41:38aux dimensions de l'église
00:41:39que vous avez au-dessus
00:41:40de notre tête.
00:41:40La crypte,
00:41:41elle est vraiment construite
00:41:42pour supporter
00:41:43la batiale
00:41:44et elle vient en fait
00:41:45récupérer la déclinaison
00:41:47du rocher.
00:41:47Et c'est quelque chose
00:41:48que vous verrez partout
00:41:49à Mont-Majour
00:41:49mais particulièrement
00:41:50dans la crypte.
00:41:51Et que représentent
00:41:52toutes ces lettres-là
00:41:53que je vois
00:41:53sur cette voûte ?
00:41:54Ce sont ce qu'on appelle
00:41:55des marques de tâcherons.
00:41:56Ce sont les marques
00:41:57associées aux tailleurs
00:41:58de pierre
00:41:58afin qu'ils soient payés.
00:41:59Les tailleurs de pierre
00:42:00étaient payés
00:42:01à la pierre sculptée.
00:42:02Donc une fois
00:42:03qu'ils avaient fini
00:42:03de travailler un bloc,
00:42:05ils faisaient une marque
00:42:06qui était leur symbole
00:42:06qui leur permettait
00:42:07derrière d'être payés.
00:42:08Il y a une espèce
00:42:09de symétrie,
00:42:10une profondeur de champ
00:42:11dans cet alignement
00:42:12de voûte en berceau.
00:42:14La batiale
00:42:14et la crypte
00:42:15sont construites
00:42:16au même moment.
00:42:17Et donc effectivement
00:42:18on retrouve cet armement
00:42:19comme on l'a à l'étage,
00:42:20on l'a aussi
00:42:20au rez-de-chaussée.
00:42:21À l'intérieur de l'abbaye
00:42:22se cloître magnifique
00:42:24avec ses chapiteaux,
00:42:25ses sculptures énigmatiques
00:42:27et puis
00:42:27c'est drôle de graffiti.
00:42:29Ce sont des graffiti marins,
00:42:30on en compte 25.
00:42:31Soit ce sont des ex-votos,
00:42:33soit ils racontent
00:42:34une descente
00:42:34via le Rhône
00:42:35d'une personnalité.
00:42:36Cette console,
00:42:37c'est la fameuse Tarasque.
00:42:39C'est une légende locale,
00:42:40c'était une bête
00:42:40qui faisait peur
00:42:41à la population
00:42:42et d'ailleurs
00:42:42ça va donner le nom
00:42:43de Tarascon
00:42:44qui est une des villes
00:42:44juste à côté d'Arc.
00:42:45Au XVIIe siècle,
00:42:47c'est la renaissance
00:42:48de Mont-Major
00:42:49parce qu'une congréation,
00:42:50les Saint-Mauristes,
00:42:52s'installe ici
00:42:53et crée un véritable palais.
00:42:55Oui,
00:42:55qui fait 25 mètres de long,
00:42:5615 trabés,
00:42:575 niveaux,
00:42:58un décor très foisonnant
00:42:59sur les façades
00:43:00style un peu Versailles,
00:43:02palais vénitien,
00:43:02mais un bâtiment
00:43:03qui va avoir une courte durée
00:43:04puisque la Révolution française arrive
00:43:06et le bâtiment tombe en ruine.
00:43:08Témoin de mille ans
00:43:09d'histoires religieuses,
00:43:10militaires et artistiques,
00:43:12l'abbaye de Mont-Major
00:43:13est bien plus qu'un monument
00:43:15à un récit de pierre
00:43:17à ciel ouvert.
00:43:20Allez,
00:43:21restez bien avec nous.
00:43:21Dans un instant,
00:43:22se posera cette question.
00:43:23Les Républicains
00:43:23feront-ils parti,
00:43:24oui ou non,
00:43:24du prochain gouvernement
00:43:26de Sébastien Lecornu ?
00:43:27Laurent Wauquiez
00:43:28est lui défavorable
00:43:29à cette participation.
00:43:30Bruno Retailleau
00:43:30plaide pour.
00:43:31A tout de suite.
00:43:3315h30 sur BFM TV.
00:43:35Merci de nous rejoindre
00:43:36à la une.
00:43:36Cette question,
00:43:36les Républicains
00:43:37participeront-ils ou non
00:43:39au gouvernement Lecornu ?
00:43:40Ils sont actuellement
00:43:40en réunion pour le décider.
00:43:42Selon les premières informations
00:43:43Laurent Wauquiez
00:43:44est contre,
00:43:45estimant que les conditions
00:43:46ne sont pas réunies.
00:43:47Bruno Retailleau
00:43:48en tout cas
00:43:49y est favorable.
00:43:50On ira retrouver l'eau là-bas
00:43:51et dans un instant
00:43:51qui est devant le siège
00:43:52des Républicains.
00:43:53Tout de suite, Lola.
00:43:54Des négociateurs israéliens
00:43:55et du Hamas
00:43:56réunis au Caire demain.
00:43:57Voilà ce qu'a annoncé
00:43:58l'armée israélienne.
00:44:00Des discussions sont prévues
00:44:01autour du plan Trump,
00:44:02vous le savez,
00:44:03pour mettre un terme
00:44:03à ce conflit.
00:44:04Benjamin Netanyahou
00:44:05dit espérer
00:44:06une libération
00:44:06de tous les otages
00:44:07dans les prochains jours.
00:44:08Nous serons à la fois
00:44:09dans Paris,
00:44:10place de la République
00:44:11pour le défiler,
00:44:11vous le voyez,
00:44:12en soutien aux otages
00:44:13et en Israël
00:44:14avec Stéphane Amar.
00:44:16Et puis Amazon
00:44:17veut chasser
00:44:17sur les plates-bandes
00:44:20de Chine,
00:44:20cette marque asiatique
00:44:21aux méthodes controversées.
00:44:23Après les Etats-Unis,
00:44:23le Royaume-Uni
00:44:24ou encore l'Allemagne,
00:44:25le site lance une plateforme
00:44:26qui propose des produits
00:44:27à très bas prix.
00:44:29Comment lutter
00:44:29contre ce modèle
00:44:30qui a déjà séduit
00:44:3123 millions de clients
00:44:32en France ?
00:44:33Vous entendrez
00:44:34le président
00:44:34de la Fédération
00:44:35du prêt-à-porter en France.
00:44:36À la une,
00:44:45le coup d'envoi
00:44:45de la mission
00:44:46clarification
00:44:46chez les Républicains.
00:44:48Bonjour Lola Bae.
00:44:49C'est vous qui êtes
00:44:49au siège
00:44:50de la formation politique
00:44:51des Républicains
00:44:52qui vont devoir décider
00:44:53après plus de 48 heures
00:44:54de bras de fer
00:44:55avec le Premier ministre
00:44:55s'ils feront partie
00:44:56du gouvernement.
00:44:57Et on voit
00:44:57que cette rivalité
00:44:58entre Laurent Wauquiez
00:44:59et Bruno Retailleau
00:45:00continue encore aujourd'hui.
00:45:02Effectivement,
00:45:05cette réunion
00:45:06elle est encore en cours
00:45:07depuis une heure
00:45:08en visio
00:45:08entre Bruno Retailleau
00:45:10et les parlementaires.
00:45:11Bruno Retailleau,
00:45:12chef de filet LR,
00:45:13ministre d'Intérieur.
00:45:14Et comme vous l'avez dit,
00:45:15Anne, on voit bien
00:45:15qu'il y a différentes lignes
00:45:17avec d'un côté
00:45:18Bruno Retailleau
00:45:20qui souhaite rester
00:45:21au gouvernement
00:45:22même s'il concède
00:45:23que la lettre d'engagement
00:45:24transmise hier soir
00:45:26par le Premier ministre
00:45:27ne fait pas forcément
00:45:29toutes les concessions.
00:45:30Néanmoins,
00:45:31l'entourage de Bruno Retailleau
00:45:32et Bruno Retailleau
00:45:34lui-même estiment
00:45:34que ça va dans le bon sens
00:45:36sur les questions
00:45:36de sécurité au quotidien,
00:45:38sur l'immigration notamment.
00:45:40Il y a aussi
00:45:41d'autres poids lourds
00:45:41du parti
00:45:42qui soutiennent
00:45:43la participation
00:45:44au gouvernement
00:45:45côté LR
00:45:46comme par exemple
00:45:46Gérard Larcher,
00:45:48président du Sénat
00:45:49qui estime
00:45:49que c'est responsable
00:45:51de rester au gouvernement
00:45:52sinon c'est, je cite,
00:45:54laisser la main
00:45:54à la gauche.
00:45:56Mais autre son de cloche
00:45:57du côté
00:45:57de Laurent Wauquiez
00:45:59qui est président
00:45:59du groupe DR
00:46:00à l'Assemblée
00:46:01il a pour lui
00:46:0249 députés
00:46:03il demande un soutien
00:46:04sans participation
00:46:06pour lui
00:46:07cette lettre d'engagement
00:46:08c'est un chèque en blanc
00:46:09concrètement
00:46:10ça veut dire
00:46:10qu'il n'y a pas
00:46:11de garantie concrète
00:46:12selon lui
00:46:12il y a aussi
00:46:13d'autres voix
00:46:14qui estiment
00:46:14que c'est avant tout
00:46:15une lettre d'attention
00:46:16sans avancée réelle
00:46:17reste à savoir
00:46:18si lors de cette réunion
00:46:19sous haute tension
00:46:21les républicains
00:46:23arriveront à trouver
00:46:23une position commune
00:46:25à l'heure où
00:46:25en plus la formation
00:46:26d'un gouvernement
00:46:27devrait arriver
00:46:29prochainement
00:46:30Lola Baille
00:46:31en direct du siège
00:46:31des républicains
00:46:32avec Raphaël Perrault
00:46:33merci à tous les deux
00:46:34ces républicains
00:46:35qui attendaient
00:46:35une lettre d'engagement
00:46:36du Premier ministre
00:46:37qui leur avait promis
00:46:38et bien non
00:46:39Sébastien Lecornu
00:46:39a décidé
00:46:40Anthony Lebeau
00:46:40d'en envoyer une
00:46:41à l'ensemble
00:46:42du fameux
00:46:42socle commun
00:46:43son camp
00:46:44plus les LR
00:46:44Absolument
00:46:45une lettre envoyée
00:46:46d'ailleurs tard
00:46:47hier soir
00:46:48aux alentours
00:46:48de 22h
00:46:49au chef de parti
00:46:50c'est une feuille de route
00:46:51pas une déclaration
00:46:52de politique générale
00:46:53dit Sébastien Lecornu
00:46:54remplie d'intentions politiques
00:46:56remplie aussi
00:46:57de mesures fiscales
00:46:58qui avaient déjà été proposées
00:46:59par le Premier ministre
00:47:00et aussi de grands concepts
00:47:01voici ce que dit
00:47:02Sébastien Lecornu
00:47:03le gouvernement devra faire
00:47:04des compromis
00:47:05avec les autres formations politiques
00:47:06sans abandonner
00:47:07pour autant ses convictions
00:47:08voilà le chemin exigeant
00:47:09que nous devons suivre
00:47:10le moment est venu
00:47:11de partager davantage
00:47:12le pouvoir
00:47:13nous devrons discuter
00:47:14avec les autres formations
00:47:15politiques du Parlement
00:47:16afin de bâtir
00:47:17un compromis
00:47:18indispensable
00:47:19à la stabilité
00:47:20du pays
00:47:20il parle aussi
00:47:21de l'effort
00:47:22l'effort budgétaire
00:47:23qui devra porter
00:47:24essentiellement
00:47:24sur la réduction
00:47:25de la dépense publique
00:47:26ce budget
00:47:27devra aussi reposer
00:47:28sur un partage
00:47:29plus juste
00:47:29dit le Premier ministre
00:47:30et plus équitable
00:47:32des efforts à réaliser
00:47:32si des impôts
00:47:33devront augmenter
00:47:34d'autres devront
00:47:35impérativement baisser
00:47:36ça c'est un petit clin d'œil
00:47:38notamment aux négociations
00:47:39qu'il y a
00:47:40avec le parti socialiste
00:47:42qui n'a pas été satisfait
00:47:43à la sortie de son rendez-vous
00:47:45à Matignon
00:47:46il y a deux jours maintenant
00:47:47après la proposition
00:47:48notamment du Premier ministre
00:47:49de taxer
00:47:49le patrimoine financier
00:47:51donc les holdings familiales
00:47:52insuffisants pour le PS
00:47:53qui trouve que ce rendement
00:47:54est bien plus inférieur
00:47:55que celui de la taxe
00:47:57du Knaman
00:47:58donc l'enjeu d'abord
00:47:59pour Sébastien Lecornu
00:48:00avant même de poursuivre
00:48:01d'ailleurs les négociations
00:48:01avec le parti socialiste
00:48:02c'est de s'assurer
00:48:03de la solidité
00:48:04du socle commun
00:48:06d'essayer de souder
00:48:07les chefs de parti
00:48:08derrière lui
00:48:08et ensuite peut-être
00:48:09d'essayer de donner
00:48:10plus de gages
00:48:11et plus de gestes
00:48:12au parti socialiste
00:48:13Merci Anthony
00:48:13restez avec moi
00:48:14parce qu'on accueille
00:48:14François Calfon
00:48:15merci d'être avec nous
00:48:16député européen
00:48:17PS Place Publique
00:48:18Monsieur Calfon
00:48:19je vais vous faire écouter
00:48:19ce que disait Marine
00:48:20Tondelier
00:48:21bonjour à vous
00:48:21sur le plateau
00:48:22de Guillaume Daré
00:48:22on en reparle juste après
00:48:24pour elle
00:48:24elle dit aussi
00:48:25comme Olivier Faure
00:48:25le compte n'y est pas
00:48:26et elle brandit
00:48:27le mot de la censure
00:48:27écoutons-la
00:48:29Pour moi
00:48:29je ne vois pas
00:48:30d'autre chemin
00:48:30que la censure
00:48:31si vous avez
00:48:32un début de commencement
00:48:33d'argument
00:48:33pour convaincre
00:48:34ne serait-ce qu'un député
00:48:35écologiste du groupe
00:48:36de voter autre chose
00:48:37que la censure
00:48:38si elle se présentait
00:48:39et elle va se présenter
00:48:40puisque nous nous activons
00:48:41en tant qu'écologistes
00:48:42nous-mêmes à la déposer
00:48:43c'est juste triste
00:48:44en fait
00:48:44les macronistes
00:48:45nous font tourner en rond
00:48:46depuis maintenant
00:48:47plus d'un an
00:48:48pour une raison simple
00:48:49ils ne veulent pas
00:48:50rendre le pouvoir
00:48:51ils ne veulent pas
00:48:51respecter
00:48:52le vote des français
00:48:53Monsieur Calfon
00:48:55vous aussi
00:48:55vous dites aujourd'hui
00:48:56censure
00:48:57malgré tout
00:48:57ce que sans vouloir
00:48:58Sébastien Lecornu
00:48:58je pense à la lutte
00:48:59contre la fraude fiscale
00:49:00aujourd'hui
00:49:01qu'il voit comme une atteinte
00:49:02direct au pacte républicain
00:49:03je pense aussi
00:49:05au changement de méthode
00:49:05l'abandon du 49-3
00:49:07cette semaine
00:49:07qu'est-ce qui ne va pas
00:49:08pourquoi le compte
00:49:08n'y est pas aujourd'hui
00:49:09alors d'abord
00:49:11qu'est-ce qui fait
00:49:12que ça pourrait aller
00:49:13si des efforts étaient faits
00:49:15je reviendrai très vite
00:49:16aux efforts
00:49:16ben oui
00:49:17l'abandon du 49-3
00:49:18une méthode
00:49:19qui met au centre
00:49:19le Parlement
00:49:21n'est pas une mauvaise chose
00:49:22on l'a demandé
00:49:23depuis des mois et des mois
00:49:23donc on ne va pas dire
00:49:24maintenant
00:49:25qu'on n'est pas d'accord
00:49:25avec ça
00:49:26deuxième chose
00:49:27c'est qu'il y a
00:49:28deux éléments forts
00:49:29qui doivent être intégrés
00:49:31l'un effectivement
00:49:32sur la contribution
00:49:33des plus riches
00:49:35au rétablissement
00:49:36des finances publiques
00:49:37bon après
00:49:38est-ce que c'est Zuckman
00:49:39est-ce que c'est
00:49:39d'autres dispositifs
00:49:40oui là il y a un écart
00:49:41important de montant
00:49:421,5 milliard
00:49:44par la réforme
00:49:45des holdings familiales
00:49:46versus plus d'une dizaine
00:49:48de milliards
00:49:48sur Zuckman
00:49:49il faut combler cet écart
00:49:50le deuxième aspect
00:49:51dont on n'a pas parlé
00:49:52mais qui est central
00:49:53c'est la question
00:49:54des retraites
00:49:54il peut y avoir
00:49:55un geste
00:49:56par exemple de report
00:49:57sur l'application
00:49:58de l'âge à 64 ans
00:49:59ou encore
00:50:00d'approbation
00:50:04par la représentation
00:50:05parlementaire
00:50:06à l'initiative
00:50:06du Premier ministre
00:50:07des résultats
00:50:08du conclave
00:50:09c'est vrai
00:50:10qu'à la minute
00:50:10où on parle
00:50:11le compte n'y est pas
00:50:12mais moi je n'aurai pas
00:50:13le même discours
00:50:14que Mme Tondelier
00:50:15qui explique
00:50:15que la censure
00:50:17est inéluctable
00:50:18ou alors
00:50:18les parlementaires
00:50:19ne jouent pas
00:50:20leur rôle de parlementaires
00:50:21le temps court
00:50:22oui c'est vrai
00:50:23que le compte n'y est pas
00:50:24mais il y a une déclaration
00:50:25de politique générale
00:50:26et j'entends
00:50:28que chacun
00:50:28puisse se positionner
00:50:30à commencer
00:50:30par le Premier ministre
00:50:31sur on l'a dit
00:50:32la taxation
00:50:33des riches
00:50:34ou plutôt
00:50:34leur mise à contribution
00:50:35sur les retraites
00:50:37et puis sur une évolution
00:50:38positive du pouvoir d'achat
00:50:39et malheureusement
00:50:40ce qui a été présenté
00:50:41jusque là
00:50:42par M. Lecornu
00:50:43ne convient pas
00:50:44la détaxation
00:50:46des heures supplémentaires
00:50:47c'est déjà du Sarkozy
00:50:48j'en passe
00:50:49c'est des meilleurs
00:50:50c'est pas suffisant
00:50:51nous on a proposé
00:50:51une chose très simple
00:50:52un taux réduit
00:50:53de CSJ
00:50:54pour les bas salaires
00:50:55et ce taux réduit
00:50:56de CSJ
00:50:57pour les bas salaires
00:50:57c'est du pouvoir d'achat
00:50:58tout de suite
00:50:58mais c'est aussi
00:50:59l'alimentation
00:51:00de la croissance
00:51:01car quand on a
00:51:02un bas salaire
00:51:02on n'épargne pas
00:51:03on dépense
00:51:04mais vous voyez
00:51:04est-ce que vous voyez
00:51:05quand même des différences
00:51:06depuis là
00:51:08l'élection
00:51:08de la nomination
00:51:09pardon
00:51:09de Sébastien Lecornu
00:51:11par rapport à
00:51:11François Bayrou
00:51:12est-ce qu'il n'y a pas
00:51:13quand même
00:51:13cette volonté
00:51:14par exemple
00:51:14de taxer les plus
00:51:15dites-moi
00:51:16sur le contenu
00:51:18pas grand chose
00:51:19il y a des intentions
00:51:20mais quand on regarde
00:51:20les milliards qui s'ajoutent
00:51:24ça peut être très différent
00:51:25moi je peux dire chiche
00:51:26mais ce qui ferait
00:51:27vraiment la différence
00:51:28et je le dis fortement
00:51:29parce qu'au-delà
00:51:29de notre public
00:51:30je parle à Sébastien Lecornu
00:51:31comme beaucoup d'entre nous
00:51:33je dis
00:51:34faites le geste
00:51:34sur les retraites
00:51:35et ça c'est pas un geste
00:51:36de la droite ou de la gauche
00:51:37je vous rappelle
00:51:38que 80% des français
00:51:39ont rejeté
00:51:40cette réforme des retraites
00:51:41car ils la considéraient
00:51:42inéquitable
00:51:44il n'est pas possible
00:51:45de partir à 65 ans
00:51:47quand on est cassé
00:51:48ce qu'à terme
00:51:49sera cette réforme
00:51:50et sans que
00:51:51voilà
00:51:51les efforts consentis
00:51:53soient équitablement répartis
00:51:55Merci François Calfon
00:51:56je note donc
00:51:57cette petite différence
00:51:58avec Marine Tondelier
00:51:58où vous vous attendez
00:51:59sa déclaration
00:52:00poétique générale
00:52:00ce sera mardi
00:52:01à 15h
00:52:02on suivra ça
00:52:03bien évidemment
00:52:03une vraie inflexion
00:52:04et davantage
00:52:08de gages
00:52:09qui vous seraient donnés
00:52:09merci beaucoup
00:52:10François Calfon
00:52:11Anthony Lebeau
00:52:12ce gouvernement
00:52:12auquel s'attèle
00:52:14le Premier ministre
00:52:15ces jours-ci
00:52:16il devrait arriver quand
00:52:17ces prochaines heures
00:52:18demain ?
00:52:19Peut-être ce soir
00:52:20peut-être demain matin
00:52:21c'est encore flou
00:52:22il faut toujours être prudent
00:52:23quant aux nominations
00:52:24des gouvernements
00:52:25sous Emmanuel Macron
00:52:26en tout cas
00:52:27Sébastien Lecornu
00:52:27va devoir présenter
00:52:28un gouvernement
00:52:29face à la représentation nationale
00:52:31face au Parlement
00:52:32pour sa déclaration
00:52:32de politique générale
00:52:33et c'est mardi
00:52:34c'est dans deux jours
00:52:35ce sera l'après-midi
00:52:37ce qui est certain
00:52:37c'est que le président
00:52:38de la République
00:52:38selon des cadres
00:52:39du parti présidentiel
00:52:40a demandé à son Premier ministre
00:52:42une équipe gouvernementale
00:52:44resserrée
00:52:44entre 20 et 25 ministres
00:52:46et sans doute
00:52:47que le gouvernement
00:52:47Lecornu
00:52:48ressemblera
00:52:49dans les grandes lignes
00:52:50au gouvernement
00:52:51de François Bayrou
00:52:52qui est tombé
00:52:53il y a quelques semaines
00:52:54Merci beaucoup
00:52:55Anthony Lebeau
00:52:56s'en suivra ça
00:52:57bien évidemment avec vous
00:52:58Venons-en maintenant
00:52:59aux tristes conséquences
00:53:00de cette tempête
00:53:01la tempête émise
00:53:02passée hier
00:53:02sur le nord de la France
00:53:03avec l'annonce
00:53:04de deux décès
00:53:05l'un dans l'Aisne
00:53:06où un automobiliste
00:53:07est mort après que sa voiture
00:53:08a été écrasée
00:53:09par une branche d'armes
00:53:10et puis un peu plus tôt
00:53:10c'est à être tard
00:53:11en Seine-Maritime
00:53:12qu'un autre homme
00:53:13s'est lui noyé
00:53:13Marie Gentrique
00:53:14vous êtes sur place
00:53:15pour BFM TV
00:53:16vous avez pu échanger
00:53:17avec un témoin
00:53:17de ce drame
00:53:19Exactement
00:53:20juste pour commencer
00:53:21vous redonner
00:53:21quelques éléments de contexte
00:53:23c'est hier
00:53:23hier matin
00:53:24que ce drame a eu lieu
00:53:25peu après 9h
00:53:26deux hommes sont allés
00:53:27se baigner
00:53:28un homme de 18 ans
00:53:29un homme de 48 ans
00:53:30la mère était extrêmement agitée
00:53:32l'homme de 18 ans
00:53:33a réussi
00:53:34avec difficulté
00:53:35à regagner la rive
00:53:36mais l'homme de 48 ans
00:53:38lui n'y est pas parvenu
00:53:39effectivement
00:53:40avec Agathe Pichon
00:53:41qui m'accompagne
00:53:41on a pu plutôt
00:53:43aujourd'hui
00:53:44échanger avec un homme
00:53:45qui souhaite rester anonyme
00:53:46échanger avec un homme
00:53:47qui a assisté à la scène
00:53:49à savoir à la baignade
00:53:50puis à la noyade
00:53:51écoutez
00:53:51alors il y avait deux baigneurs
00:53:54qui ont voulu affronter les vagues
00:53:56et malheureusement
00:53:58il y en a un
00:53:59qui a réussi à remonter
00:54:00l'autre
00:54:00qui s'est fait emporter
00:54:01qui s'est fait emporter
00:54:02par le courant
00:54:03le jeune homme de 18 ans
00:54:05a réussi à remonter
00:54:06après une grosse vague
00:54:09il a réussi à remonter
00:54:10et malheureusement
00:54:11son ami s'est fait emporter
00:54:12on le suivait
00:54:14on le voyait flotter
00:54:15on le suivait
00:54:16sur la digue
00:54:17et il se mettait
00:54:18malheureusement
00:54:19au bout d'un moment
00:54:20on ne l'a plus vu pas
00:54:20cet homme nous raconte
00:54:23que les secouristes
00:54:24étaient impuissants
00:54:25et c'est également
00:54:26ce qu'explique la préfecture
00:54:27que les secours
00:54:28n'ont pas pu prêter
00:54:29main forte
00:54:29à cet homme de 48 ans
00:54:31en raison de la météo
00:54:32les moyens nautiques
00:54:33n'ont pas pu être mobilisés
00:54:34les moyens aériens
00:54:35eux ont été déployés
00:54:36mais malgré plusieurs tentatives
00:54:37impossible de sauver
00:54:39cet homme de 48 ans
00:54:40qui selon ce témoin
00:54:41avec lequel nous avons parlé
00:54:42était quelqu'un
00:54:43qui savait très bien nager
00:54:44qui faisait de la voile
00:54:45ces deux hommes étaient
00:54:46deux amis
00:54:47nous disait ce témoin
00:54:49une image pour terminer
00:54:50celle de la mer
00:54:51c'est ici que cet homme
00:54:52de 48 ans s'est noyé
00:54:53la mer qui est encore
00:54:55agitée aujourd'hui
00:54:55mais beaucoup moins
00:54:57que ce matin
00:54:57et encore beaucoup moins
00:54:59qu'hier soir
00:55:00ici à être tard
00:55:01un incendie est actuellement
00:55:03en cours ce dimanche
00:55:04sur la commune de Saint-Florent
00:55:05on est en Haute-Corse
00:55:06regardez ces images témoins
00:55:07BFM
00:55:08qui nous sont parvenus
00:55:09le cynisme se serait déclaré
00:55:10peu après 10h
00:55:11on est sur la partie ouest
00:55:12de la commune
00:55:13poussée par un fort vent
00:55:15l'incendie a parcouru
00:55:16selon le bilan très provisoire
00:55:18qui a été établi
00:55:18en fin de matinée
00:55:1915 hectares de végétation
00:55:22et puis ce dimanche
00:55:23aussi est marqué
00:55:24par une marche
00:55:25pour les otages
00:55:26détenus par le Hamas
00:55:27depuis bientôt
00:55:27deux ans déjà
00:55:28dans la bande de Gaza
00:55:29marche à l'appel
00:55:30de l'association
00:55:317 octobre
00:55:32qui est partie
00:55:33de la place de la République
00:55:34à Paris
00:55:34et Chloé Giraud
00:55:35vous êtes actuellement
00:55:35dans ce défilé
00:55:37avec principalement
00:55:38la solidarité
00:55:39avec les familles
00:55:40des otages
00:55:41et cette envie
00:55:42d'aller vers la paix
00:55:44effectivement
00:55:47une marche
00:55:48pour les otages
00:55:49qui rassemble
00:55:50plusieurs centaines
00:55:51de personnes
00:55:52plusieurs milliers
00:55:53peut-être
00:55:53c'est un petit peu
00:55:54difficile à évaluer
00:55:56en tout cas
00:55:57il y a bien entendu
00:55:58des familles
00:55:59d'otages
00:56:00qui sont encore
00:56:01détenues
00:56:01dans la bande de Gaza
00:56:02mais aussi des anonymes
00:56:04qui sont venus
00:56:05en soutien
00:56:05comme vous Sarah
00:56:06qu'est-ce qui vous a décidé
00:56:08à venir aujourd'hui
00:56:09à cette marche ?
00:56:11j'étais très choquée
00:56:12le 7 octobre
00:56:13par la barbarie
00:56:14de tout ce qui s'est passé
00:56:15et j'étais à Paris
00:56:16en ce moment
00:56:17donc pour moi
00:56:17c'était une évidence
00:56:18de venir là
00:56:18non pas pour soutenir
00:56:20un projet politique
00:56:21mais juste pour dire
00:56:22que derrière
00:56:23c'est des vies
00:56:23de dire non au terrorisme
00:56:24et de dire oui
00:56:25à la liberté d'un État
00:56:26d'exister
00:56:27et à des gens
00:56:28au droit à leur vie
00:56:31et à leur dignité
00:56:32on est dans un double
00:56:34contexte particulier
00:56:35j'ai envie de dire
00:56:36dans deux jours
00:56:37ce sera les deux ans
00:56:38du 7 octobre
00:56:39et puis il y a ces discussions
00:56:40autour d'un possible
00:56:41accord de paix
00:56:42et donc d'une libération
00:56:43des derniers otages
00:56:45dans quel état d'esprit
00:56:46vous êtes vis-à-vis
00:56:47de tout ça aujourd'hui ?
00:56:49c'est sûr que depuis
00:56:49hier soir
00:56:50beaucoup d'espérance
00:56:51après on l'a déjà vu
00:56:52depuis le début du conflit
00:56:53le ramasse
00:56:54ils ne sont pas
00:56:55toujours très clean
00:56:57jusqu'au bout
00:56:57donc en fait
00:56:57on ne sait pas
00:56:58mais beaucoup d'espérance
00:56:59et ce sera évidemment
00:57:01un énorme soulagement
00:57:02une énorme joie
00:57:03quand on verra
00:57:03la fin de la guerre
00:57:04et le dénouement
00:57:05de tout ça
00:57:05et les otages sortir
00:57:06merci beaucoup Sarah
00:57:09effectivement c'est une espérance
00:57:11qu'on ressent un petit peu
00:57:12dans l'atmosphère
00:57:13de cette manifestation
00:57:15qui n'est pas festive
00:57:17mais en tout cas
00:57:18on sent un certain engouement
00:57:19et une certaine espérance
00:57:20effectivement ici
00:57:21alors qu'on est
00:57:22désormais à mi-parcours
00:57:23de cette manifestation
00:57:25qui s'achèvera à Paris
00:57:26à la place Saint-Augustin
00:57:27Chloé Giroux
00:57:28avec Mathieu Le Peignet
00:57:30en direct de cette marche
00:57:32pour les otages
00:57:33Martine Gauzelan
00:57:34nous a rejoint
00:57:35merci d'être la grande reporter
00:57:36spécialiste du Moyen-Orient
00:57:37et directrice en chef
00:57:38de la revue Écran de Veille
00:57:39vous êtes en contact
00:57:41notamment avec ces familles
00:57:42d'otages
00:57:43cette population israélienne
00:57:44qu'en pense-t-elle
00:57:46dans quel état d'esprit est-elle
00:57:47alors qu'on le rappelle
00:57:48les négociations
00:57:49vont commencer dès demain
00:57:50en Égypte
00:57:51voilà ce qu'a annoncé
00:57:52le gouvernement israélien
00:57:54ils vont partir
00:57:55ces négociateurs
00:57:56pardon ce soir
00:57:57pour aller au Caire
00:57:58et est-ce qu'elles veulent
00:58:00elles plus que tout
00:58:01pour permettre cette libération
00:58:02bien évidemment
00:58:03l'arrêt des combats
00:58:04les combats qui continuent
00:58:05puisqu'il y en a encore eu
00:58:06la nuit dernière
00:58:07les combats continuent
00:58:08mais Israël dit qu'il s'agit
00:58:09il dit et répète
00:58:10qu'il s'agit
00:58:11voilà
00:58:11de frappes défensives
00:58:14et c'est bien clair
00:58:15c'est frappes qui font
00:58:16des morts
00:58:17oui oui bien sûr
00:58:19non mais ça
00:58:19c'est ce que dit Israël
00:58:20maintenant
00:58:21dans tous les contacts
00:58:24que j'ai vraiment
00:58:25en Israël
00:58:26et les simples images
00:58:28Anne
00:58:28qu'on peut voir
00:58:29c'est-à-dire que les familles
00:58:30d'otages
00:58:31quand elles sont dans la rue
00:58:32elles disent
00:58:33ne tuez pas l'accord
00:58:35allez jusqu'au bout
00:58:37il faut qu'ils reviennent
00:58:38et cet appel
00:58:39cet appel
00:58:40de ces figures
00:58:41héroïques
00:58:42vraiment
00:58:43des mères d'otages
00:58:45de certaines compagnes
00:58:47d'otages
00:58:48qui se sont vraiment
00:58:49elles ont émergé
00:58:51tous ces jours-ci
00:58:52depuis ces deux ans
00:58:54c'est de dire
00:58:55il faut vraiment
00:58:56vraiment
00:58:57que tout
00:58:57que tout soit fait
00:58:58pour la libération
00:59:00des otages
00:59:01pour que tout soit fait
00:59:02pour la fin de la guerre
00:59:03mais il faut aussi
00:59:04que tout soit fait
00:59:04aussi
00:59:05et ça c'est quand même
00:59:06un sentiment partagé
00:59:07dans la population
00:59:08dans une population
00:59:09qui évidemment vit en guerre
00:59:10depuis deux ans
00:59:11pour la fin du terrorisme
00:59:14la fin de la terreur
00:59:15du ramasse
00:59:15et je voulais juste
00:59:16en Israël
00:59:18on est très
00:59:20à la fois
00:59:21bouleversé
00:59:22plein d'espoir
00:59:23mais aussi
00:59:25on ressent
00:59:25ce qui se passe
00:59:27dans le monde
00:59:27ces grandes manifestations
00:59:30pour
00:59:32au nom de la cause
00:59:32palestinienne
00:59:33et
00:59:34il y en a eu pas mal
00:59:35à Rome
00:59:35à Madrid
00:59:36à Barcelone
00:59:36on vient de me signaler
00:59:37donc
00:59:38de dire
00:59:39j'ai des amis
00:59:40qui sont à Rome
00:59:41et qui viennent
00:59:42de me signaler
00:59:44que dans
00:59:45là
00:59:45ça vient de se dérouler
00:59:48au coeur de la manifestation
00:59:50pour la Palestine
00:59:52c'est une juste cause
00:59:53la cause palestinienne
00:59:54il y a eu
00:59:55la dégradation
00:59:57de la statue
00:59:58de Jean-Paul II
00:59:59la dégradation
01:00:00avec des horreurs
01:00:02que je ne vous dirai pas
01:00:03qui sont
01:00:04des graffitis
01:00:05on l'avait affublé
01:00:06d'un café palestinien
01:00:08ça se passe où Martine ?
01:00:10ça se passe à Rome
01:00:10ça se passe à Rome
01:00:12et il y a eu
01:00:12des déclarations
01:00:13il y a eu des déclarations
01:00:15bien sûr
01:00:16condamnances là
01:00:16de Georgia Meloni
01:00:17mais je voudrais
01:00:20simplement
01:00:21pour revenir
01:00:22à la manifestation
01:00:23qui est en train
01:00:24de se dérouler
01:00:25à Paris
01:00:25à la dignité
01:00:27qui a toujours
01:00:28marqué
01:00:29les manifestations
01:00:30pour les otages
01:00:31et vraiment
01:00:33et la dignité
01:00:34qui marque
01:00:34cette manifestation
01:00:35et les débordements
01:00:37qui ont émaillé
01:00:38et qui émaillent toujours
01:00:39vraiment
01:00:40les manifestations
01:00:41qui se déroulent
01:00:42au nom
01:00:43de la Palestine
01:00:44je le répète
01:00:45c'est une juste cause
01:00:46mais
01:00:47cette cause
01:00:48a été
01:00:49instrumentalisée
01:00:51et souvent
01:00:52elle est dévoyée
01:00:53et instrumentalisée
01:00:54par ce mouvement
01:00:55terroriste
01:00:55et très souvent
01:00:56bien sûr
01:00:57on n'arrive pas
01:00:58à comprendre
01:00:58et c'est la grande
01:00:59interrogation
01:01:00sur laquelle
01:01:01que je vous pose
01:01:01et sur laquelle
01:01:02peut-être
01:01:02je vais terminer
01:01:03c'est pourquoi
01:01:05il y a eu
01:01:06la métamorphose
01:01:08d'un mouvement
01:01:08terroriste
01:01:09comme le Hamas
01:01:11en mouvement
01:01:12de résistance
01:01:13dans la
01:01:14dans la conscience
01:01:15ou dans
01:01:16la non-connaissance
01:01:19du conflit
01:01:21merci
01:01:21on verra que
01:01:22la tâche est loin
01:01:23déterminée
01:01:23puisqu'on a dit oui
01:01:25à la libération
01:01:25des otages
01:01:26le Hamas
01:01:27a donné
01:01:27son aval
01:01:29mais c'est un plan
01:01:30en 20 points
01:01:31qu'a prévu
01:01:31Donald Trump
01:01:32et se posera
01:01:33après la question
01:01:33de l'autorité
01:01:34palestinienne
01:01:34de la démilitarisation
01:01:36pardon
01:01:37la tâche est loin
01:01:38d'être finie
01:01:38merci Martine Gozan
01:01:39d'être venue avec nous
01:01:40après les Etats-Unis
01:01:41le Royaume-Uni
01:01:42ou encore l'Allemagne
01:01:42je vous le disais
01:01:43Amazon vient de lancer
01:01:44en France
01:01:44une plateforme
01:01:45qui propose des produits
01:01:46à des prix cassés
01:01:47comme une robe
01:01:47par exemple à 7 euros
01:01:48vous voyez à peu près
01:01:49le modèle
01:01:50Amazon veut aller chasser
01:01:51sur les terres de Chine
01:01:52le patron
01:01:53de la fédération
01:01:54du prêt-à-porter féminin
01:01:55était il y a quelques minutes
01:01:56sur notre plateau
01:01:57Yann Riveau-Halland
01:01:58et il condamne
01:01:59bien évidemment
01:02:00ce nouveau modèle
01:02:01écoutons-le
01:02:02Cette réaction d'Amazon
01:02:04est totalement pathétique
01:02:06elle est pathétique
01:02:07parce que
01:02:08d'un côté
01:02:09de toute façon
01:02:1050% des vendeurs
01:02:12sur Amazon
01:02:12sont déjà
01:02:13des vendeurs chinois
01:02:14donc il y a
01:02:15sur Amazon
01:02:16déjà une majorité
01:02:17de produits
01:02:18qui viennent
01:02:19de ce pays
01:02:19le deuxième
01:02:20c'est qu'ils sont face
01:02:22à une concurrence
01:02:23de Chine
01:02:23comme vous le disiez
01:02:24de Temu
01:02:25de TikTok Shop
01:02:26ou encore d'Ali Express
01:02:27et face à ces concurrents
01:02:30ils sont sûrs de perdre
01:02:30parce que Amazon
01:02:32sera heureusement
01:02:33obligé de payer des taxes
01:02:34et je l'espère
01:02:35n'enverra pas
01:02:35des produits toxiques
01:02:36comme le fait par exemple
01:02:37Chine
01:02:37ou encore Temu
01:02:38donc ils seront
01:02:39forcément plus chers
01:02:41et donc ils ne pourront
01:02:43pas tenir la concurrence
01:02:44par rapport
01:02:45à ces plateformes
01:02:46donc un
01:02:47ils envoient un mauvais message
01:02:48le message justement
01:02:49de la baisse de la qualité
01:02:50des produits
01:02:51et le deuxième
01:02:52de toute façon
01:02:52ils seront perdants
01:02:53sur ce chemin
01:02:54Je voulais vous faire réagir
01:02:55aussi à ce qu'affirmait
01:02:56sur notre antenne
01:02:57le président du groupe
01:02:57Société des Grands Magasins
01:02:58Frédéric Melin
01:02:59qui lui est pour
01:03:00ce modèle Chine
01:03:01qui pense à notamment
01:03:03ses 23 millions de clients
01:03:04en France
01:03:05dit-il
01:03:05ce chiffre d'affaires
01:03:06il assure que ses produits
01:03:07on l'a entendu
01:03:08dans le 9-10
01:03:10cette semaine
01:03:10sur BFMDV
01:03:11sont conformes
01:03:11et sont fabriqués
01:03:12dans les mêmes usines
01:03:13que les autres
01:03:14est-ce qu'il dit vrai ?
01:03:15Alors ça c'est
01:03:16ce que fait Frédéric Melin
01:03:17depuis maintenant quelques jours
01:03:18est une escroquerie médiatique
01:03:19démentielle
01:03:20je reprends
01:03:21ce qu'il va vendre au BHV
01:03:23ça sera 0,001%
01:03:25du volume de Chine
01:03:26en France
01:03:27donc de toute façon
01:03:28ce que va faire cet homme
01:03:29c'est ridicule
01:03:30le deuxième point
01:03:31c'est qu'il y a en effet
01:03:32des fabrications spéciales
01:03:34pour son magasin
01:03:35qui seront sans doute
01:03:36de meilleure qualité
01:03:37que sur le site internet
01:03:38et en fin de compte
01:03:39c'est pas très compliqué
01:03:40de faire mieux
01:03:40donc lui
01:03:41il va être un écran de fumée
01:03:43pourgement
01:03:44le reste de Chine
01:03:45et il va essayer
01:03:46de montrer un semblant
01:03:47de qualité
01:03:47alors que derrière
01:03:48ça sera toujours
01:03:49de l'exploitation
01:03:50toujours des produits toxiques
01:03:51et toujours des taxes
01:03:52qui ne sont pas payées
01:03:53d'avoir regardé cette vidéo
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