BFM week-end - dimanche 16 novembre - Vidéo Dailymotion

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Chaque dimanche, Anne Seften et Mathieu Coache vous accompagnent de 14h à 16h dans BFM Week-end.

Transcript

00:00:0114h30 sur BFM TV, soyez les bienvenus si vous nous rejoignez. Bonjour Mathieu.

00:00:05Bonjour Anne, bonjour à tous.

00:00:06Et à la une des intempéries qui frappe la France, nous serons dans un instant dans les Alpes-Maritimes avec Claudia Olivier sur place.

00:00:13Les Alpes-Maritimes qui restent en vigilance orange, pluie-inondation.

00:00:16En Ardèche, désormais placée en vigilance jaune, pluie-inondation, c'est un homme de 78 ans qui est porté disparu.

00:00:23Il a été emporté par les eaux ce dimanche à Saint-Vincent-de-Barès.

00:00:26Des recherches sont en cours. Tentez de le retrouver, nous serons en direct dans un instant avec le préfet de l'Ardèche, Benoît Trévisan.

00:00:32Un adolescent de 12 ans entre la vie et la mort à la suite d'une fusillade survenue sur un point de deal la nuit dernière,

00:00:39un peu avant 3h du matin dans l'ouest de Grenoble, atteint d'au moins 4 balles dans le dos et aux membres inférieurs.

00:00:47L'adolescent était en arrêt cardio-respiratoire quand les secours l'ont transporté à l'hôpital.

00:00:52Nous y avons retrouvé dans un instant Clémence Renard sur place.

00:00:55Et puis à 4 mois des élections municipales, ce débat qui est relancé aujourd'hui par le ministre de l'Intérieur

00:01:00dans un entretien accordé à la tribune dimanche, faut-il armer la police municipale ?

00:01:06Laurent Nunes y est très favorable, 54% des policiers municipaux le sont.

00:01:10Est-ce que c'est vraiment efficace ? Quid de la formation de ces policiers ?

00:01:13On fera le point dans un instant avec entre autres Dominique Rizet en plateau.

00:01:16Et partons sans plus attendre sur le terrain des intempéries.

00:01:21Intempéries en Ardèche où un septuagénaire est porté disparu, emporté par la montée des eaux.

00:01:26Ça s'est passé, Mathieu, à Saint-Vincent-de-Barrès.

00:01:28On est à 17 kilomètres au nord-ouest de Montélyme.

00:01:30Oui, nous sommes en direct avec le préfet de la région qui est avec nous.

00:01:35D'abord, merci d'être avec nous, Benoît Trévisani.

00:01:38Que s'est-il passé précisément ? Que pouvez-vous nous dire sur ces intempéries et sur cet homme qui est porté disparu ?

00:01:48Très précisément, depuis deux jours, l'Ardèche était placée en vigilance orange.

00:01:53D'abord un premier épisode, une première vigilance orange samedi.

00:01:56Puis celle de ce matin, entre 6h et 14h.

00:01:59Et hélas, en fin de matinée, en milieu de matinée, nous avons été prévenus qu'un homme avait été porté disparu.

00:02:05Il avait, a priori, cherché à pouvoir mettre à l'abri sa voiture.

00:02:11Il a été emporté par la rivière, juste à côté de son domicile.

00:02:16Donc, en ce moment, les opérations de recherche et de secours sont en cours.

00:02:19Vous vous êtes rendu sur place, je crois, M. Trévisani.

00:02:22Que pouvez-vous nous dire sur les moyens qui sont en place, justement, pour tenter de retrouver cet homme ?

00:02:28Alors, bien sûr, je me suis immédiatement rendu sur place.

00:02:30Je suis avec le maire de Saint-Vincent de Barès, avec le colonel de la gendarmerie et le colonel des pompiers.

00:02:37Alors, il y a eu de nombreux moyens qui ont été engagés dès le signalement de la disparition.

00:02:41Près de 60 sapeurs-pompiers, une cinquantaine de gendarmes.

00:02:45Et puis aussi des moyens aériens.

00:02:47Un hélicoptère de la sécurité civile qui est remonté le long de la rivière jusqu'au Rhône.

00:02:54Et aussi une équipe drone.

00:02:55Donc, pour avoir à la fois des reconnaissances terrestres et des reconnaissances aériennes qui, hélas, pour l'instant, n'ont rien donné.

00:03:01Il semblerait que cet homme était en train de déplacer son véhicule pour le mettre à l'abri au moment où la rivière débordait.

00:03:09Est-ce que, déjà, vous confirmez ce scénario.

00:03:12Et est-ce que vous avez des conseils à donner aux personnes qui sont dans la région ou qui sont dans des régions où il y a une vigilance orange pour pluie-inondation ?

00:03:21– Alors oui, effectivement, il n'était pas dans sa voiture, mais il aurait cherché.

00:03:25Alors après, l'enquête le déterminera, mais il aurait cherché à mettre à l'abri sa voiture qui était emportée par les flots et lui-même aurait été emporté.

00:03:34Moi, ce que je voudrais dire, et c'était les consignes qui avaient été données depuis samedi dans le département de l'Ardèche,

00:03:39mais je les répète et il faut continuer à les appliquer, rester chez soi.

00:03:43Parce que même si la vigilance orange a été levée, les rivières sont toujours encrues.

00:03:48Il y a encore toujours des routes qui sont coupées, donc il faut rester chez soi, reporter ses déplacements,

00:03:54les déplacements qui ne sont pas prioritaires, et surtout ne pas s'approcher des cours d'eau encrues et ne pas aller dans les routes.

00:04:01Et puis, dans le secteur de Saint-Vincent-de-Barrès, bien sûr, ne pas entraver l'action des secours,

00:04:08des pompiers et des gendarmes qui continuent les recherches et qui vont continuer les recherches toute l'après-midi.

00:04:13– Monsieur le Préfet, c'est sa femme qui, je crois, a donné l'alerte, est-ce que vous pouvez nous le confirmer ?

00:04:17Et dans quel état d'esprit est sa femme actuellement ?

00:04:21– Alors écoutez, oui, effectivement, je vous le confirme, c'est bien sa femme qui nous a alertés en milieu de matinée,

00:04:27au moment du pic des intempéries sur le département de l'Ardèche.

00:04:32L'état d'esprit, moi, je ne l'ai pas encore rencontré, mais vous pouvez imaginer qu'elle est minimum dans l'inquiétude

00:04:40et nous avons, bien sûr, des personnes qui sont auprès d'elle, que ce soit des pompiers ou des gens de la gendarmerie,

00:04:46sa famille aussi, j'ai pu m'entretenir avec des personnes de la famille en l'assurant que nous mettons tout en œuvre pour retrouver son mari.

00:04:54– Merci beaucoup, M. le Préfet, et bon courage à vous et à vos hommes pour ces recherches

00:04:59qui sont toujours en cours dans la région pour retrouver ce septuagénaire.

00:05:04– On va faire un point très précis avec vous sur ce qu'il s'est passé en Ardèche,

00:05:06et Léonore Boccarat, c'est un phénomène d'ampleur qui s'est déroulé là-bas ?

00:05:09– C'est quand même plutôt pas mal et c'est assez cohérent avec ce qui a été prévu,

00:05:12puisque aux alentours de cet endroit et en Ardèche, on a relevé plus de 100 millimètres,

00:05:18donc plus de 100 litres d'eau par mètre carré tombés depuis ce matin,

00:05:22donc depuis le début de cet épisode, et on a eu une ligne orageuse assez active

00:05:27qui est arrivée en cours de matinée et qui a eu tendance à s'attarder,

00:05:30à savoir qu'au début on avait une vigilance qui devait courir en Ardèche jusqu'à midi,

00:05:34et c'est justement parce que cette ligne assez intense s'est attardée,

00:05:38a mis un petit peu de temps avant de se dégager,

00:05:40que Météo France a décidé de prolonger jusqu'à 14h.

00:05:42– Comment s'annonce la journée, Léonore, dans les Alpes-Maritimes notamment ?

00:05:46– Alors, les Alpes-Maritimes sont toujours en vigilance orange,

00:05:50c'est d'ailleurs pour l'instant le seul département en vigilance orange,

00:05:53pluie, inondation, jusqu'à 18h à l'heure où on se parle,

00:05:58ce qui se passe c'est qu'on a plusieurs lignes orageuses,

00:06:00plusieurs salves orageuses, voyez, on a ce flux de sud

00:06:03qui nous fait remonter cette aire humide et instable,

00:06:05et c'est pas comme si on avait un épisode avec des pluies continues,

00:06:08on a vraiment des salves d'orage qui peuvent être très intenses

00:06:11et qui peuvent se succéder, et on attend encore de nouvelles salves,

00:06:15on a relevé déjà de bons cumuls de pluie,

00:06:17on était à plus de 60 mm du côté de Caro, pour les Alpes-Maritimes,

00:06:22on a une ligne orageuse qui est arrivée au cours de ces dernières heures,

00:06:26elle était aux alentours de 14h vers Golfe-Jouan,

00:06:28se dirigeant vers Antibes, puis vers la ville de Nice,

00:06:30et il pourrait y avoir encore d'autres lignes orageuses pour la suite,

00:06:34donc c'est vraiment à surveiller.

00:06:35– Merci beaucoup, Léonore, pour ce point très précis, très complet,

00:06:38un adolescent de 12 ans dans le reste de l'actualité,

00:06:40et donc entre la vie et la mort aujourd'hui,

00:06:42à Grenoble, atteint par plusieurs balles devant un point d'île.

00:06:45– Oui, partons tout de suite sur place, justement,

00:06:48retrouver notre envoyé spécial à Grenoble, Clémence Renard.

00:06:53Clémence, tout s'est passé la nuit dernière,

00:06:56un peu avant 3h du matin,

00:06:57et ce sont des voisins qui ont donné l'alerte ?

00:07:00– Oui, exactement, c'est une fusillade qui a éclaté dans cette rue,

00:07:07à 2h55 exactement.

00:07:08Alors, les circonstances exactes du drame sont encore à éclaircir.

00:07:12Ce que l'on sait, c'est que c'est un enfant de 12 ans qui a donc été touché.

00:07:16Vous l'avez dit, effectivement, ce sont des riverains du quartier

00:07:19qui ont entendu des coups de feu et qui ont donc prévenu la police.

00:07:23À son arrivée sur place, c'était un équipage de là-bas

00:07:25qui est arrivé sur place en premier.

00:07:27Le garçon était allongé au sol, il était conscient à ce moment-là,

00:07:31et il présentait des plaies par balles sur le corps,

00:07:34au niveau du dos et des jambes.

00:07:36Il a ensuite perdu connaissance, il était en arrêt cardio-respiratoire

00:07:40quand les pompiers l'ont pris en charge.

00:07:43Il a ensuite été transporté au CHU de Grenoble dans un état grave.

00:07:47Il est actuellement dans le coma avec un pronostic vital engagé

00:07:50selon le procureur adjoint de Grenoble.

00:07:53Et pour en revenir aux témoins auditifs de la scène,

00:07:56les habitants du quartier nous disent être sous le choc,

00:07:59ils nous disent ne jamais avoir connu ça dans ce quartier.

00:08:01Alors, on n'est pas loin du quartier Saint-Bruno qui a déjà connu des fusillades par le passé,

00:08:06mais en tout cas dans ce quartier, jamais.

00:08:08Ce que nous disent les témoins, je vous propose d'écouter quelques réactions au micro de Damien Charton.

00:08:14J'ai entendu ?

00:08:15Seul coup de fusée, d'une arme à feu, c'était pas un pétard.

00:08:21Il n'y avait pas de bruit après, ça faisait très arme à feu, cinq coups, et assez rapide.

00:08:27On l'a vu là-bas, nous on passe souvent en rentrant ou même le soir,

00:08:32mes parents qui ont dîné chez leurs amis, il n'y a pas eu de soucis.

00:08:37On n'a jamais vu des gens trafiqués dans le quartier.

00:08:40Je n'ai jamais eu de problème que ce soit en rentrant chez moi le soir ou même en venant ici,

00:08:44donc non franchement, je n'aurais jamais pu avoir une idée pareille.

00:08:49Concernant le profil de la victime, selon les premiers éléments communiqués par le parquet,

00:08:54il pourrait s'agir d'un mineur non accompagné d'origine nord-africaine qui n'est pas connu de la justice.

00:09:01Une enquête a été ouverte pour tentative de meurtre.

00:09:04Clémence Renard sur place avec Chloé Berthaud, merci à toutes les deux.

00:09:08On en parle avec vous Dominique Rizet, consultant police-justice BFM TV.

00:09:11On ne sait pas encore si cet ado est une victime collatérale ou s'il était mêlé à ce trafic de drogue,

00:09:16mais un ado ou un pré-ado dehors à 2h55 non accompagné, il y a quand même un petit problème.

00:09:21Tous ceux qui nous regardent se posent d'abord cette question,

00:09:24qu'est-ce qu'un gamin de 12 ans, qu'est-ce qu'un enfant de 12 ans fait dans la rue,

00:09:30à 3h du matin, dans un quartier chaud, qui plus est sur un point de deal ?

00:09:36Alors, soit c'est un gamin qui a fait le mur, soit c'est un gamin qui a, en l'occurrence,

00:09:41la responsabilité des parents est moindre, soit c'est un gosse laissé livré à lui-même,

00:09:47et là la responsabilité des parents existe.

00:09:49Ce serait un mineur non accompagné ?

00:09:51Alors, un mineur non accompagné, un enfant qui n'a même pas de parents,

00:09:55donc effectivement, mais là on va quand même poser la question aux services sociaux.

00:10:00Voilà, les services sociaux ont à prendre en charge des gosses de 12 ans,

00:10:05des mineurs non accompagnés, donc pourquoi étaient-ils dehors ?

00:10:09Et ça montre aussi, bon, tout ce qu'on sait déjà et que nous racontent des magistrats qui viennent ici,

00:10:14des policiers qui viennent ici, qui nous parlent des jeunes, de plus en plus jeunes qui sont impliqués.

00:10:19Un rajeunissement de la délinquance juvénile.

00:10:21Absolument, un rajeunissement de la délinquance juvénile.

00:10:23C'est aussi, c'est valable pour le terrorisme.

00:10:26Oui, on l'a vu la semaine dernière avec ces deux femmes qui avaient été arrêtées.

00:10:28Exactement, on était ensemble et on a reçu le procureur, l'ancien procureur du parquet national antiterroriste,

00:10:33Jean-François Ricard, qui nous disait, mais non, non, attendez, vous vous trompez,

00:10:36quand on dit 16, 17 ans, non, non, c'est pas ça, c'est 13, 14 ans maintenant.

00:10:39Des gens qui se radicalisent sur les réseaux.

00:10:41Qu'est-ce qu'on demande à un jeune de 12 ans ?

00:10:44Alors, évidemment, les conditions de ce drame hier doivent être éclaircies,

00:10:47mais qu'est-ce qu'on peut demander à un jeune de 12 ans sur un point de deal,

00:10:50quand bien même il aurait été impliqué ?

00:10:51On lui demande de chauffer, on lui demande de surveiller, de mater.

00:10:55Est-ce que la police est là ? Est-ce qu'il y a des enquêteurs ?

00:10:58Est-ce qu'il y a des voitures de police qui s'approchent ?

00:11:00Est-ce qu'il y a des personnes suspectes ?

00:11:01Parce qu'un policier ne travaille pas forcément en uniforme.

00:11:04Je rappelle que les policiers de PJ, la nuit, vont aller faire des opérations,

00:11:09des reconnaissances, peut-être pour préparer des actions dans ces quartiers,

00:11:12parce que des nettoyages de points de deal, il y en a plein qui renaissent aussitôt.

00:11:16Mais ces policiers qui sont en civil, on demande à ce gamin de 12 ans,

00:11:20dont personne ne se méfie évidemment, d'aller regarder, inspecter ce qui se passe dans le coin.

00:11:24Et on rémunère cet enfant de 12 ans aussi.

00:11:26Bien sûr, on les rémunère.

00:11:27On parle de 100 euros par nuit ou par journée de travail.

00:11:31Et il y a des gamins qui ramènent à leurs parents de quoi manger,

00:11:35des parents qui n'ont pas de travail.

00:11:36Et là, moi, je n'ai pas encore cette information,

00:11:39en tout cas, elle n'a pas confirmé que ce serait un mineur isolé.

00:11:43Mais là, effectivement, ces gars n'ont même pas de quoi vivre.

00:11:46Donc, ils vont chercher de l'argent.

00:11:48Là où il y en a, il y en a.

00:11:49Et en l'occurrence, chez les narcotrafiquants.

00:11:51Merci, Dominique.

00:11:53Autre débat qui est relancé à quatre mois des élections municipales.

00:11:55Faut-il armer la police municipale ?

00:11:59Débat relancé par Laurent Nunes dans un entretien accordé à la tribune dimanche.

00:12:03Laurent Nunes, le nouveau ministre de l'Intérieur.

00:12:05Le ministre de l'Intérieur qui est très favorable.

00:12:08Un sujet qui fait toutefois encore débat, comme nous l'expliquent Maï Valamy et Hugo Meunier.

00:12:11Regardez.

00:12:14Équipés les policiers municipaux d'armes létales,

00:12:17à Nantes, les habitants interrogés y sont majoritairement favorables.

00:12:21Vu que la sécurité s'est dégradée à Nantes depuis pas mal d'années, c'est sûrement une bonne motivation actuellement.

00:12:28Je pense qu'aujourd'hui, la police municipale doit être armée, en effet, au vu de ce qui se passe partout, notamment à Nantes, mais dans les villes.

00:12:36Un policier qui est tout seul, s'il y a 4-5 personnes en face de lui, il ne peut pas se défendre.

00:12:39Donc moi, ça ne me dérange pas que la police soit armée, c'est le cas dans beaucoup de pays.

00:12:44Un débat soulevé par Laurent Nunes.

00:12:47Dans la tribune dimanche, le ministre de l'Intérieur se dit favorable à cette mesure.

00:12:51Une position saluée par les représentants des forces de l'ordre.

00:12:54On a de plus en plus de maires, quelle que soit leur sensibilité, qui arment leur police municipale.

00:12:59Ils ont bien compris que la police municipale, c'est la police de proximité, c'est elle qui bien souvent est primo-intervenante et qu'elle doit être en capacité de réagir.

00:13:06La question divise toutefois la classe politique.

00:13:08Certains élus, à gauche notamment, défendent d'autres pistes pour lutter contre l'insécurité.

00:13:14C'est en rajoutant des armes dans l'espace public qu'on va améliorer la sécurité de tout un chacun.

00:13:20Par contre, c'est en arrêtant de retirer, par exemple, des policiers nationaux.

00:13:26D'après Laurent Nunes, 54% des polices municipales sont déjà dotées d'armes létales.

00:13:33Dominique Rizet, 54% des policiers municipaux sont déjà armés.

00:13:37Est-ce qu'on va vers une généralisation de l'armement des polices au vu des questions sécuritaires auxquelles on est confronté ?

00:13:44Écoutez, moi personnellement, je l'espère, c'est du bon sens.

00:13:46Bien sûr qu'on arme les policiers municipaux. Ils se baladent dans des voitures sur lesquelles est écrit « police ».

00:13:51Donc, ils descendent, ils interviennent la nuit dans des endroits chauds.

00:13:54Évidemment qu'on les arme.

00:13:55Alors, en face, regardez, on vient de parler de l'histoire de ce gosse de 12 ans qui s'est fait tirer de soi à la Kalachnikov.

00:13:59En face, les gens ont des Kalachnikovs et on dirait « policiers municipaux, il faut leur donner des tasers ».

00:14:03Vous savez, moi j'ai envie de dire à tous ceux qui discutent ce que vient de dire Laurent Nunez,

00:14:08qui est favorable, très favorable à cette décision,

00:14:11je leur propose d'aller en débattre avec lui, mais il va falloir connaître la police aussi bien que Laurent Nunez.

00:14:16Parce que ce n'est pas un ministre, ce n'est pas un homme politique qui a été nommé ministre,

00:14:20c'est un homme de terrain qui connaît la police mieux que personne, qui dit ça.

00:14:24Donc, ceux qui vont en débattre avec lui ont intérêt à avoir des arguments solides.

00:14:27On est un temps direct avec Thierry Colomar.

00:14:29Merci d'être avec nous.

00:14:30Vous êtes président de la Fédération nationale des policiers municipaux.

00:14:34On va revenir avec vous sur une idée reçue, Thierry Colomar,

00:14:39puisqu'on l'entend pas mal, à savoir cette idée que les policiers municipaux

00:14:42ne seraient pas suffisamment formés à l'usage des armes, ni entraînés.

00:14:46Et vous aviez envie de répondre là-dessus.

00:14:48Oui, tout à fait. Merci de me donner l'occasion de pouvoir le faire.

00:14:52Effectivement, on a déjà armé la police municipale.

00:14:54C'est un débat qui revient encore sur la table et qui ne devrait plus en débattre.

00:14:58C'est une évidence. La police municipale doit être armée.

00:15:02Et il y a des policiers municipaux qui sont armés depuis 30, 40 ans.

00:15:05Et il n'y a pas débat.

00:15:07Et aujourd'hui, encore une fois, on en parle.

00:15:11Le ministre de l'Intérieur fait bien d'en parler.

00:15:14Il y a encore des maires qui ne veulent pas armer leur police municipale,

00:15:16car ils estiment que la délinquance locale ne le justifie pas.

00:15:20Mais si on commence à prendre en compte juste le fait que la délinquance locale

00:15:24ne le justifie pas, alors dans ce cas, effectivement, on n'armera pas.

00:15:27Mais il peut se passer n'importe quoi, n'importe où.

00:15:29On l'a vu il n'y a pas très longtemps, ce fou furieux en véhicule

00:15:33qui a percuté plusieurs personnes sur l'île de l'Iron.

00:15:37Pourtant, c'est un endroit très tranquille.

00:15:40En ce qui concerne...

00:15:41Dominique Rizet disait à l'instant que, finalement,

00:15:44quand on regarde la situation à Grenoble, cette nuit, par exemple,

00:15:47un jeune garçon de 12 ans qui se fait tirer dessus dans le dos,

00:15:51peut-être avec une kalachnikov,

00:15:53et en face des policiers municipaux qui, eux, n'ont pas d'armes,

00:15:56ça n'a pas beaucoup de sens.

00:15:58Est-ce que c'est votre avis ?

00:16:00Complètement.

00:16:02On a du mal à comprendre que certains maires ne veulent pas armer leur police municipale.

00:16:06Et c'est même pas une question de politique.

00:16:09Il y a aujourd'hui des maires écologistes qui arment leur police municipale

00:16:13parce qu'ils ont très bien compris que c'était nécessaire.

00:16:16Ils ont la responsabilité de la protection de leurs agents,

00:16:18et les agents doivent être armés.

00:16:20Il n'y a pas débat.

00:16:21Et en ce qui concerne la formation des policiers municipaux,

00:16:24encore une fois, j'ai reçu plein de messages ce matin,

00:16:27j'ai reçu plein de messages des collègues suite au débat d'hier soir

00:16:30où on parlait encore de la formation des policiers municipaux.

00:16:33On ne comprend même pas encore aujourd'hui.

00:16:36En fait, c'est injuste.

00:16:38Nous sommes formés, nous sommes très bien formés.

00:16:41Thierry Colobar, j'ai une autre petite question.

00:16:43On a parlé cette semaine d'un projet de loi déposé en Conseil des ministres

00:16:46pour augmenter les pouvoirs de la police municipale,

00:16:48à savoir mettre des amendes forfaitaires,

00:16:50par exemple pour consommation de stupéfiants,

00:16:52des ventes à la sauvette.

00:16:53Est-ce que vous avez les moyens et l'envie de le faire ?

00:16:57Alors, le projet de loi en question sur lequel nous avons travaillé

00:17:01lors des réunions du Beauvau

00:17:02ou lors de nos visites au ministère de l'Intérieur,

00:17:06le projet de loi en lui-même apporte des prématifs qui nous sont nécessaires.

00:17:10Nous avons besoin d'outils pour travailler.

00:17:12Malheureusement, même si 80% des propositions à l'intérieur

00:17:15ont été faites par la Fédération nationale des policiers municipaux de France,

00:17:18les 20% manquants, le social n'y est pas.

00:17:21Il n'y a absolument rien sur les socials

00:17:23et c'est pourtant ce que réclament majoritairement les policiers municipaux aujourd'hui.

00:17:28Et le message est passé, Thierry Colomar.

00:17:31On doit malheureusement interrompre.

00:17:32Merci beaucoup d'avoir été avec nous en direct sur BFM TV cet après-midi.

00:17:36Il est 14h47.

00:17:38Nous voulions, comme chaque dimanche, vous faire voyager.

00:17:40Direction le sud-est de la France, sur la côte varoise.

00:17:43Anne, à la découverte d'un site archéologique exceptionnel qui s'appelle Olbia.

00:17:49C'est situé hier près de la presqu'île de Géant.

00:17:51C'est la seule colonie grecque conservée en France avec son plan d'origine.

00:17:54Un véritable trésor du passé, comme nous l'expliquent Ariane Limosin,

00:17:58Marine Bossy et Slim Mawashi.

00:18:00Ici, ailleurs, entre terre et mer, se cachent les vestiges d'une cité grecque oubliée, Olbia.

00:18:07Fondée il y a plus de 2300 ans par les Grecs de Marseille,

00:18:11cette ancienne forteresse raconte à ciel ouvert des siècles d'histoire de l'antiquité gréco-romaine au Moyen-Âge.

00:18:18Olbia a été fondée en 325 avant Jésus-Christ.

00:18:21Elle appartient à un réseau de colonies forteresses destinées à sécuriser la voie maritaine contre la piraterie.

00:18:27Mais comment s'organiser la ville sous l'occupation grecque ?

00:18:30Alors nous sommes sur l'axe principal qui est croisé au centre de la ville par un second perpendiculaire,

00:18:34délimine 4 quartiers, à l'intérieur desquels 10 îlots d'habitation.

00:18:37Les maisons couvrent à peu près 120 m².

00:18:39Ici, on a un bâtiment qui s'ajoute, correspondant à 2 commerces.

00:18:43Et donc là, on a une petite galerie marchande, en quelque sorte.

00:18:46Alors je me promène dans cette galerie marchande, et que vois-je ?

00:18:50Encore une nouvelle construction.

00:18:51Oh là, mais il y a des fresques antiques !

00:18:53Tout à fait. Cet élément, ça correspond à un comptoir.

00:18:55C'était un comptoir comme un comptoir de boutique, ou de bar tout simplement.

00:19:00Sachant que là, on avait probablement un commerce de bouche.

00:19:03Genre vente à emporter, vous savez, comme les camions, les fast-food, les food trucks, tout ce que vous pouvez imaginer.

00:19:09Et ce décor, il est tout à fait exceptionnel.

00:19:11Il est aux trois quarts conservé.

00:19:13Il y a eu de la restauration, bien sûr, depuis.

00:19:16Ce sont des motifs de fleurs, de guirlandes.

00:19:19On n'évoque pas vraiment ce qui était vendu dans le commerce.

00:19:22En revanche, il fait référence à des motifs que l'on peut retrouver à Pompéi.

00:19:26Vous voyez, donc c'est vraiment une référence assez notoire, à ce monde romain.

00:19:30Olbière possède également une dimension religieuse très importante, révélée par ses différents sanctuaires.

00:19:36Il y a eu pas moins de trois sanctuaires, dont celui-ci dédié à Aphrodite.

00:19:39On a retrouvé son nom sur une inscription de pierre.

00:19:42Il y avait des centaines d'offrandes, donc des petites statuettes en terre cuite, des coupes, des vases inscrits.

00:19:49En moins 49 avant Jésus-Christ, les troupes promènent de Jules César à Siège-Marseille.

00:19:53Et Olbière devient alors une station thermale.

00:19:56Nous sommes ici dans des termes petits, réservés à la population locale.

00:20:00Et en bord de mer, il y avait de très vastes termes luxueux pour des curistes de passage.

00:20:05Si je suis dans l'eau, c'est parce que le site d'Olbière n'est pas seulement terrestre, il est également sous-marin.

00:20:09On y va.

00:20:10Sur cette surface de presque 5000 mètres carrés, nous avons des aménagements portuaires, plutôt de période romaine.

00:20:16Une première partie qui correspond à une jetée qui fonctionne avec les termes romains.

00:20:21Et au bout de la jetée, un amensalement de pierres de taille.

00:20:25On pense que c'est un monument qui s'est effondré.

00:20:28Au 7e siècle, le site est abandonné, mais que devient-il alors ensuite ?

00:20:32En 1221, une abbaye est fondée pour des religieuses qui séjournent jusqu'à la fin du 14e siècle.

00:20:37Tout au long de l'histoire, ce site d'Olbière a connu une activité très riche, que ce soit dans l'Antiquité, à la période médiévale.

00:20:45Mais aussi aujourd'hui, on essaie d'explorer des approches nouvelles avec la visite virtuelle.

00:20:52Alors il y a des reconstitutions de l'espace Olbière restitué à différentes époques, notamment à l'époque grecque, hélénistique.

00:21:00On peut se promener dans la ville.

00:21:02Il est quasiment 15h.

00:21:08Bienvenue dans le Midi, BFM, si vous nous rejoignez.

00:21:10Un homme est porté disparu en Ardèche.

00:21:13Il venait de déplacer sa voiture pour la mettre à l'abri, alors qu'une rivière débordait à proximité.

00:21:18Vous entendrez le préfet de l'Ardèche qui nous parle des moyens mis en œuvre pour le rechercher.

00:21:23Les Alpes-Maritimes restent, elles, en vigilance orange pour pluie, inondation.

00:21:27Un adolescent de 12 ans est toujours entre la vie et la mort à Grenoble après une fusillade la nuit dernière.

00:21:32Il a été grièvement blessé par balles, dont deux dans le dos, sur un point de deal.

00:21:37Les suspects sont activement recherchés.

00:21:39Jean-Luc Mélenchon, en meeting près de Tours cet après-midi à 18 mois de la présidentielle,

00:21:44la figure de la France insoumise parlera notamment du budget et des aides sociales.

00:21:49Intervention à suivre en direct sur BFM TV à partir de 15h30.

00:21:57Un homme de 74 ans est donc porté disparu en Ardèche après les intempéries qui ont touché le département toute la matinée.

00:22:08Il venait d'aller garer sa voiture pour la mettre à l'abri et son épouse ne l'a pas vue revenir.

00:22:14Et leur maison se trouve au bord d'une rivière qui a débordé à cause des très fortes précipitations.

00:22:19Nous vous proposons d'écouter le préfet de l'Ardèche, Benoît Trévisani, qui était notre invité il y a quelques minutes.

00:22:24En fin de matinée, en milieu de matinée, nous avons été prévenus qu'un homme avait été porté disparu.

00:22:30Il avait a priori cherché à pouvoir mettre à l'abri sa voiture.

00:22:35Il a été emporté par la rivière juste à côté de son domicile.

00:22:40Donc en ce moment, les opérations de recherche et de secours sont en cours.

00:22:43Alors il y a eu de nombreux moyens qui ont été engagés dès le signalement de la disparition.

00:22:47Près de 60 sapeurs-pompiers, une cinquantaine de gendarmes et puis aussi des moyens aériens.

00:22:53Un hélicoptère de la sécurité civile qui est remonté le long de la rivière jusqu'au Rhône et aussi une équipe drone.

00:23:00Donc pour avoir à la fois des reconnaissances terrestres et des reconnaissances aériennes qui, hélas, pour l'instant, n'ont rien donné.

00:23:06Moi, ce que je voudrais dire, et c'était les consignes qui avaient été données depuis samedi dans le département de l'Ardèche,

00:23:11mais je les répète et il faut continuer à les appliquer, rester chez soi parce que même si la vigilance orange a été levée,

00:23:19les rivières sont toujours encrues, il y a encore toujours des routes qui sont coupées.

00:23:23Donc il faut rester chez soi, reporter ses déplacements, les déplacements qui ne sont pas prioritaires

00:23:29et surtout ne pas s'approcher des cours d'eau encrues.

00:23:33Et Léonore Bocard, on va faire le point sur s'il s'est passé avec vous ces dernières heures en Ardèche,

00:23:37on parle de phénomènes d'ampleur tout de même.

00:23:39Oui, c'est un beau phénomène, un bel exemple d'épisode dans lequel l'air humide et instable remonte de Méditerranée

00:23:48et cela entraîne donc le passage de différentes lignes pluviaux orageuses.

00:23:53Nous avions l'Ardèche en vigilance orange au départ jusqu'à midi,

00:23:57mais voyant justement l'évolution de cette ligne pluviaux orageuse qui avait tendance à s'attarder un petit peu,

00:24:03Météo France a décidé de reporter la fin de vigilance, donc ça a duré jusqu'à 14 heures.

00:24:09Et on a relevé plus de 100 millimètres de précipitation, donc plus de 100 litres d'eau au mètre carré.

00:24:13C'est cohérent avec ce qui était anticipé par Météo France, mais c'est bien ce qui s'est produit.

00:24:18Donc soyons prudents dans ces moments-là, ne pas déplacer son véhicule,

00:24:21tant pis si il est emporté, c'est toujours moins grave qu'une victime.

00:24:24En effet, on n'est vraiment jamais trop prudent dans ces cas-là, dans le cas de vigilance orange d'autant plus,

00:24:29mais même en cas de vigilance chaude.

00:24:30Merci Léonore. Alors il ne reste plus qu'un seul département du Sud-Est en vigilance orange pour pluie et risque d'inondation,

00:24:38ce sont les Alpes-Maritimes.

00:24:39Bonjour Claudia Olivier, vous êtes à Cagnes-sur-Mer.

00:24:42Quelle quantité de pluie est tombée là où vous vous trouvez depuis ce matin, à Cagnes-sur-Mer ?

00:24:48Alors il y a eu énormément d'eau qui est tombée depuis ce matin.

00:24:52Justement, je voudrais vous montrer cette image-là.

00:24:54À la base, c'est un simple ruisseau.

00:24:56Et puis finalement, à cause des fortes précipitations, l'eau est montée.

00:25:01Et vous le voyez, le courant est encore assez fort.

00:25:03L'eau est montée jusqu'à la route, justement.

00:25:06On voit encore quelques traces de boue sur le sol, sur les images de Chloéba, Chaouche.

00:25:11Mais en fait, ce qui s'est passé, c'est qu'ici, dans les départements des Alpes-Maritimes,

00:25:15il y a très peu plus ces derniers mois.

00:25:18Et donc l'eau, finalement, s'écoule assez rapidement.

00:25:20Alors on compte quand même une trentaine d'opérations de pompiers dans tout le secteur, dans tout le département.

00:25:26Notamment des villes qui ont été touchées comme celle de Grasse ou encore Cannes.

00:25:30Mais pour le moment, les cellules orageuses sont en train de passer les unes après les autres.

00:25:34Ici, de fortes pluies tombent, notamment tout à l'heure sur la 8, sur laquelle nous nous trouvions.

00:25:39Avec Chloéba Chaouche, la visibilité était très...

00:25:42On ne voyait pas grand-chose et c'était assez dangereux.

00:25:44Donc on le rappelle, restez prudents, car le département est encore placé en vigilance orange.

00:25:49Puis donation jusqu'à 18h ce soir et on attend des prochaines lignes orageuses dans les heures à suivre.

00:25:55Claudia Olivier avec Chloé Bacaouche.

00:25:58Et on rappelle donc cette information, un homme toujours porté disparu en Ardèche, un homme de 78 ans.

00:26:04L'autre grand titre de l'actualité, c'est cette nouvelle fusillade sur un point de deal à Grenoble.

00:26:09Et ce qui choque le plus, c'est l'âge de la victime à un adolescent, Anne, de 12 ans qui est entre la vie et la mort.

00:26:15Oui, il a été grièvement blessé par balles. Ce sont des riverains qui ont donné l'alerte au milieu de la nuit en entendant des détonations.

00:26:21Faisons le point avec Maëva Lamy, Damien Charton et Chloé Berthaud.

00:26:24C'est dans cette rue de Grenoble que les faits se produisent.

00:26:29La nuit dernière, peu avant 3h, un adolescent de 12 ans est atteint par plusieurs balles au cours d'une fusillade.

00:26:36Une habitante raconte ce qu'elle a entendu.

00:26:38Cinq coups de fusée, d'une arme à feu, ce n'était pas un pétard. Il n'y avait pas de bruit après. Ça faisait très arme à feu, cinq coups et assez rapide.

00:26:51C'est vrai que ça fait un peu peur.

00:26:52À l'arrivée de la BAC, la victime est consciente. Elle présente quatre plaies, deux dans le dos, deux dans les jambes.

00:26:58Elle perd ensuite connaissance. En arrêt cardio-respiratoire, elle est prise en charge par les pompiers qui procèdent à un massage cardiaque.

00:27:05Elle est finalement transportée au CHU de Grenoble.

00:27:08La victime est actuellement dans le coma et son pronostic vital est engagé.

00:27:12L'adolescent n'a pas encore été identifié. Il s'agirait d'un mineur non accompagné d'origine nord-africaine, inconnu de la justice.

00:27:20Sur place, neuf étuis de balles de 9 mm ont été retrouvés.

00:27:24Un drame dans un contexte de flambée de la violence d'après les forces de l'ordre.

00:27:29Écoutez, encore un fait dramatique sur la circonscription de Grenoble.

00:27:34Donc on peut se poser la question d'une telle violence qui est complètement désinhibée.

00:27:40Il n'y a plus de règles nulle part. C'est en plein jour, c'est en pleine nuit, c'est sur n'importe qui.

00:27:45Une enquête pour tentative de meurtre a été ouverte. Pour l'heure, aucun suspect n'a été identifié.

00:27:50– Bonjour Brice Gagent, vous êtes secrétaire générale unité SGP-ISER.

00:27:55Merci d'être avec nous. Avez-vous tout d'abord, avant qu'on revienne sur le contexte de cette fusillade,

00:27:59des nouvelles sur l'état de santé de cette victime de 12 ans, rappelons-le seulement ?

00:28:03– Bonjour, il est beaucoup trop tôt pour avoir une idée de l'état de la victime.

00:28:11À l'heure actuelle, les investigations ont commencé.

00:28:13Au niveau de son pronostic vital, je ne m'avancerai bien sûr pas.

00:28:16– Voilà, pronostic vital engagé. C'est ce qu'on disait.

00:28:20Que sait-on alors du contexte de cette fusillade qui s'est déroulée au milieu de la nuit

00:28:25et qui choque parce que l'âge de la victime est particulièrement jeune.

00:28:29C'est un adolescent, un garçon de 12 ans ?

00:28:32– Pour le contexte, on va laisser faire les enquêteurs, mais d'emblée, vu l'heure des tirs,

00:28:38vu le secteur, parce que ce n'était pas directement sur le point de guille,

00:28:41mais à proximité directe, vu la multiplicité des tirs,

00:28:45on peut d'ores et déjà supposer qu'il y avait une volonté de tuer cette personne,

00:28:51parce qu'il y a plusieurs coups de feu qui ont été tirés.

00:28:52Donc ça nous laisse supposer que cette personne était plus ou moins liée

00:28:58au réseau de trafic de stupéfiants qui se trouve à proximité.

00:29:03– Oui, on ne le sait pas encore, mais on peut le supposer.

00:29:05C'est ce que vous nous dites, des victimes aussi jeunes, des trafiquants aussi jeunes.

00:29:09Alors encore une fois, on est dans le stade de l'hypothèse.

00:29:11Est-ce que vous l'avez déjà vu ?

00:29:13Est-ce que vous dites, vous aussi, qu'il y a un rajeunissement de cette délinquance juvénile ?

00:29:17– Nous l'avons déjà vu, et de toute façon, nous allons le voir de plus en plus,

00:29:22étant donné que les réseaux de stupéfiants,

00:29:25s'il est avéré que cette personne était employée par un réseau, se rajeunissent.

00:29:33Les points de deal cherchent de la main d'œuvre de plus en plus jeunes,

00:29:38et on a effectivement ce phénomène de voir dans les quartiers

00:29:41où avant on avait des adolescents, voire des enfants,

00:29:44qui occupent les premiers postes du réseau.

00:29:46– Merci beaucoup, Brice Gageant, d'avoir été en direct avec nous sur BFM TV.

00:29:50Léopold Hautebert du service politique.

00:29:52– Bonjour.

00:29:52– Cette fusillade particulièrement choquante, on l'a dit, à cause de l'âge de la victime,

00:29:56intervient alors que la sécurité est devenue le principal sujet de préoccupation des Français,

00:30:01selon un sondage pour la tribune dimanche.

00:30:03– Oui, sondage qu'on va voir apparaître justement à l'écran,

00:30:05avec la première ligne qui est très importante d'avoir en tête pour les prochaines semaines

00:30:09et ces élections évidemment qu'on suivra sur BFM TV,

00:30:13c'est l'apparition de la sécurité, très clairement comme priorité numéro une des Français.

00:30:19Et puis il y a également une deuxième ligne qui est importante de voir sur le graphique

00:30:23qui va apparaître sur l'écran, c'est évidemment la volonté de lutte

00:30:26contre le trafic de drogue et le narcotrafic.

00:30:29Si on reprend, Anne et Mathieu, la même enquête il y a six ans,

00:30:34ça n'apparaissait pas à ce point de manière aussi flagrante.

00:30:37Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que cette problématique désormais,

00:30:40elle touche absolument tout le territoire.

00:30:42L'enquête d'ailleurs se concentre à la fois sur les petites, moyennes et grandes villes,

00:30:46mais sur les petites et moyennes villes, c'est une vraie nouveauté

00:30:49qu'il faudra prendre en compte dans les prochaines semaines.

00:30:51Ça veut dire aussi que ça dépasse désormais également le clivage gauche-droite,

00:30:55que cet enjeu est devenu capital, notamment pour les mairies

00:30:59qui héritent aussi de ces problématiques et des différents partis politiques.

00:31:04On met ça en corrélation avec quoi ?

00:31:05Avec aussi les déclarations de Laurent Nunez, le ministre de l'Intérieur,

00:31:08également aussi dans la tribune dimanche,

00:31:10qui s'exprimait ces dernières heures en disant qu'il était très favorable

00:31:14à l'armement des policiers municipaux, dit-il.

00:31:17Ça donne, je cite toujours, un caractère disuasif plus fort.

00:31:20Il faut que les policiers puissent se défendre.

00:31:22Je termine sur ce point pour bien vous montrer qu'il y a un contexte

00:31:26très particulier sur cette thématique,

00:31:28puisqu'il y a quelques jours, en Conseil des ministres,

00:31:30est passé un projet de loi qui augmente justement les pouvoirs

00:31:34de la police municipale.

00:31:35Alors ça veut dire quoi ?

00:31:36Ça veut dire que si cette loi est votée avant les municipales,

00:31:40les policiers municipaux pourront par exemple mettre des amendes

00:31:43pour vente à la sauvette ou encore immobiliser des véhicules.

00:31:47Le trafic de stupéfiants, bien évidemment,

00:31:48avec plus que jamais, ça va être au cœur des municipales.

00:31:51Et par ricochet, pour les mois qui suivent, au cœur de la présidentielle.

00:31:55Merci beaucoup Léopold.

00:31:57Dans quelques minutes, nous suivrons tous ensemble en direct sur BFM TV

00:32:00le meeting de Jean-Luc Mélenchon, Mathieu.

00:32:03Oui, la figure de la France insoumise qui enchaîne les déplacements

00:32:05avec un air de campagne présidentielle près de Tours,

00:32:11cet après-midi, Edgar Bequet.

00:32:12Oui, il y a comme un air de campagne présidentielle.

00:32:16Jean-Luc Mélenchon enchaîne les déplacements et les meetings.

00:32:18Meeting le mois dernier à Clichy-sous-Bois, tractage sur les marchés

00:32:22ou encore déplacement la semaine dernière au salon du Midi de France.

00:32:25Et aujourd'hui, ce meeting, donc juste à côté de Tours,

00:32:28nous sommes en campagne permanente.

00:32:30martèlent les lieutenants de la France insoumise.

00:32:32Certes, la présidentielle est encore un petit peu loin,

00:32:34mais certains sondages donnent Jean-Luc Mélenchon

00:32:37face à Jordan Bardella au second tour de la présidentielle.

00:32:40De quoi motiver les militants.

00:32:42D'ailleurs, aujourd'hui, plusieurs centaines de militants

00:32:45de la France insoumise sont présents.

00:32:48Ici, à côté de Tours, Jean-Luc Mélenchon

00:32:51qui va parler dans quelques instants, dans quelques minutes,

00:32:56le chef de file de la France insoumise

00:32:58qui va parler évidemment du budget.

00:33:01D'ailleurs, ce matin, Éric Coquerel a dit

00:33:04le débat budgétaire, c'est le lancement,

00:33:06c'est le début de la campagne présidentielle.

00:33:09Mais Jean-Luc Mélenchon va aussi profiter de ce mitigle

00:33:12pour tacler les socialistes, mais aussi le gouvernement.

00:33:16Une motion de censure sera d'ailleurs déposée

00:33:19au début du mois de décembre

00:33:22pour tenter de faire tomber le gouvernement.

00:33:24Et meeting de Jean-Luc Mélenchon à suivre

00:33:26dès 15h30 sur BFM TV.

00:33:29Un Français détenu au Venezuela depuis juin dernier été

00:33:32libéré, il sera de retour à Paris dans la journée.

00:33:35Camilo Castro est libre.

00:33:37Je partage le soulagement de ses proches

00:33:40et remercie tous ceux qui ont œuvré à sa libération.

00:33:42Voilà ce qu'écrit Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux.

00:33:45Ce professeur de yoga de 41 ans avait été, on vous le rappelle,

00:33:47arrêté par les autorités vénézuéliennes à un poste frontière

00:33:51entre le Venezuela et la Colombie,

00:33:53où il se rendait pour renouveler un visa.

00:33:55Écoutez le soulagement de la famille de Camilo Castro.

00:33:58Camilo a la structure du yoga, de la méditation,

00:34:02qui est une structure pour la paix, pour la fraternité.

00:34:07Je pense que tout ça, ça va se mettre en place,

00:34:09mais il va falloir faire attention,

00:34:11il va falloir prendre du temps pour ça,

00:34:13ne pas faire n'importe quoi.

00:34:14Là, on va le retrouver, ça va être une chose complètement unique,

00:34:19je veux dire, c'est une expérience que peu de gens vivent.

00:34:21Et c'est vrai qu'aussi bien lui que nous,

00:34:23on s'est dit la même chose hier au téléphone,

00:34:26la lutte continue, la lutte parce que lui, il est sorti de la prison,

00:34:29mais il faut qu'il rentre dans le monde,

00:34:31et la lutte pour tous ceux qui sont encore en prison.

00:34:33Et on va prendre la direction du Royaume-Uni,

00:34:35où le gouvernement annonce une vaste réforme

00:34:38de son système d'accueil aux migrants,

00:34:40avec notamment la suppression de l'accès automatique aux aides sociales.

00:34:43Oui, Laura Calmus, vous êtes la correspondante de BFM TV à Londres.

00:34:47Merci d'être avec nous.

00:34:48Cette mesure est forcément une réponse, non, Laura,

00:34:51à la montée de l'extrême droite dans le pays ?

00:34:53Oui, clairement, depuis plusieurs semaines,

00:34:59on a vu que le parti anti-immigration de Nigel Farage

00:35:02est en tête dans les sondages.

00:35:04Il y a eu, rappelez-vous, cet été,

00:35:07des manifestations parfois violentes devant les hôtels

00:35:10pour demandeurs d'asile.

00:35:11Et puis, rappelez-vous, en septembre dernier,

00:35:14cette grande marche dans les rues de Londres,

00:35:16une marche anti-immigration qui a rassemblé

00:35:18plus de 100 000 personnes.

00:35:20Alors, preuve de cette tension,

00:35:22regardez par exemple la une du Sunday Times ce matin,

00:35:25avec les mots de la ministre de l'Intérieur,

00:35:27qui explique que l'immigration illégale déchire le pays.

00:35:31Alors, le gouvernement a voulu agir.

00:35:35Première mesure symbolique,

00:35:36eh bien, c'est la fin de ce que la ministre décrit,

00:35:40le golden ticket, le billet en or.

00:35:42C'est-à-dire qu'un réfugié n'aura plus la possibilité

00:35:46de s'installer définitivement dans le pays au bout de 5 ans.

00:35:50Maintenant, ce statut sera temporaire,

00:35:53il sera réexaminé régulièrement,

00:35:55et un réfugié ne pourra obtenir la résidence permanente

00:35:59qu'au bout de 20 ans, donc 4 fois plus,

00:36:02le gouvernement qui veut aussi renvoyer les réfugiés

00:36:06lorsque leur pays est jugé sûr,

00:36:09et restreindre aussi le regroupement familial.

00:36:12Tout cela alors que plus de 39 000 personnes

00:36:15ont traversé la Manche depuis le début de l'année,

00:36:18et qu'il y a une augmentation de 18%

00:36:21du nombre de demandeurs d'asile.

00:36:23Merci beaucoup Laura Calmus,

00:36:25la correspondante de BFM TV au Royaume-Uni.

00:36:27Restez bien avec nous dans un instant,

00:36:29nous serons à côté de Tours pour suivre le meeting

00:36:31de Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France insoumise,

00:36:34qui devrait évoquer trois thématiques,

00:36:36le budget, les aides sociales,

00:36:38et le Made in France international.

00:36:41Tout un programme, à tout à l'heure.

00:36:43De retour dans BFM Weekend,

00:36:45on va vous parler d'une visite,

00:36:46puisque c'est demain que Volodymyr Zelensky

00:36:47sera reçu à l'Elysée.

00:36:49Neuvième visite du dirigeant ukrainien en France,

00:36:51un dirigeant ukrainien qui, en attendant,

00:36:53vous allez le voir sur ses images,

00:36:54est actuellement en Grèce,

00:36:56où il a d'ailleurs signé, Mathieu,

00:36:57un accord pour la livraison de gaz naturel liquéfié,

00:37:00et ce, jusqu'à mars 2026.

00:37:03Général Pellistrandi,

00:37:04alors on a l'habitude des visites

00:37:05de Volodymyr Zelensky à Paris,

00:37:08mais celle-ci sera un peu particulière.

00:37:10Elle va d'abord commencer

00:37:11sur la base aérienne militaire de Villacoublet,

00:37:14avec un décorum prévu

00:37:15qui devrait montrer l'étendue de l'excellence

00:37:18de l'industrie militaire française.

00:37:20C'est ce que dit l'Elysée.

00:37:21Oui, avec une visite, en fait,

00:37:23très orientée vers les questions de défense,

00:37:25avec, comme vous l'avez dit,

00:37:27cette première présentation de matériel

00:37:29hors du commun.

00:37:31Bien sûr, il y aura un avion à rafales

00:37:32avec ses armements.

00:37:34On parle beaucoup, peut-être,

00:37:36d'un contrat à venir,

00:37:38en tout cas de discussion entre la France

00:37:39et l'Ukraine sur des rafales.

00:37:42Il y aura la présentation de la batterie,

00:37:44donc d'une batterie de missiles antiaériens

00:37:46extrêmement performante.

00:37:48Ce type de batterie étant supérieure, d'ailleurs,

00:37:51à ce que les États-Unis fournissent.

00:37:53Donc ça, c'est un élément important,

00:37:54des radars de très haute technologie,

00:37:56donc des systèmes qui permettraient...

00:37:58Donc c'est plus puissant que les patriotes américains ?

00:38:00Exactement.

00:38:01D'accord.

00:38:01Donc vraiment, ce qui sera présenté demain

00:38:04et en cercle fermé,

00:38:05c'est ce que l'on fait de mieux aujourd'hui

00:38:08en France et en Europe,

00:38:10et donc des moyens qui peuvent intéresser l'Ukraine.

00:38:14Alors pas pour demain,

00:38:16il ne s'agit pas de livrer ces équipements demain,

00:38:19mais dans les années à venir,

00:38:21parce que, bien entendu,

00:38:22c'est l'une des préoccupations majeures de cette visite,

00:38:24c'est comment préparer, en quelque sorte,

00:38:27l'avenir pour l'Ukraine

00:38:28dans une période qui est extrêmement compliquée.

00:38:31Pour bien comprendre,

00:38:31on parle d'appareils que l'on va vendre à l'Ukraine,

00:38:34ou que l'on va donner,

00:38:35ou que l'on va vendre à des prix peut-être intéressants ?

00:38:38Alors, il s'agit de matériel qui sera vendu.

00:38:41Il ne s'agit pas de matériel cédé.

00:38:43Nous avons déjà cédé un certain nombre de matériel.

00:38:45En fait, le matériel que nous transférons à l'Ukraine,

00:38:48il est remplacé, nombre pour nombre,

00:38:51par du matériel pour l'armée française plus perfectionné.

00:38:55Par exemple, les véhicules de l'avant-blindé

00:38:57qui ont une trentaine d'années,

00:38:58ils sont remplacés par un véhicule qu'on appelle le griffon,

00:39:00qui est tout neuf.

00:39:01Donc, en fait, là, demain,

00:39:03il ne s'agit pas de présenter des matériels anciens

00:39:05qui pourraient être cédés.

00:39:06Il s'agit de préparer demain

00:39:08et la défense de l'Ukraine dans le futur.

00:39:11On sait que cette guerre entre l'Ukraine et la Russie,

00:39:13elle a mis en avant des capacités de drones.

00:39:15Et on dit souvent en ce moment

00:39:16que 70 à 80 % des pertes ukrainiennes

00:39:18sont liées aux drones russes.

00:39:20Et nous, on est comment au niveau du développement des drones ?

00:39:23Alors, pas naval, je sais, mais aérien.

00:39:25Alors, en fait, il faut bien comprendre

00:39:26qu'il y a une très grande variété de drones.

00:39:28Il y a des drones dont l'utilisation,

00:39:30en quelque sorte, est très courte,

00:39:32qui ont quelques heures d'utilisation

00:39:35pour être utilisées directement sur le champ de bataille.

00:39:37D'autres systèmes plus perfectionnés,

00:39:39nous développons, par exemple, des drones anti-drone.

00:39:42Et ce qui est important, c'est qu'en fait,

00:39:44il y a des échanges permanents avec les Ukrainiens,

00:39:46parce que les Ukrainiens, eux,

00:39:47ils ont une expérience directe sur le front.

00:39:50Et donc, nos entreprises travaillent avec les Ukrainiens

00:39:53pour, en quelque sorte, être dans une logique gagnant-gagnant,

00:39:57sachant que c'est un domaine

00:39:58où les obsolescences sont très rapides.

00:40:00C'est-à-dire qu'un drone, en l'espace de six mois,

00:40:02les Russes auront trouvé une contre-mesure.

00:40:05Donc, il faut aller vite dans un domaine en mutation permanente.

00:40:08Restez avec nous, Général.

00:40:09On va tout de suite partir à Kiev,

00:40:11retrouver Cyril Amoursky.

00:40:12Cyril, on évoquait ensemble hier

00:40:14les difficultés du président ukrainien,

00:40:16avec notamment ce vaste scandale de corruption.

00:40:18Il y a une autre crainte, aujourd'hui,

00:40:20sur fond de bombardements russes incessants,

00:40:21celle des renseignements ukrainiens

00:40:23au sujet de la production d'une nouvelle version

00:40:25de bombes planantes russes.

00:40:27Expliquez-nous, parce qu'elles sont assez nombreuses.

00:40:29Oui, tout à fait.

00:40:31Cela fait déjà plus d'un an et demi, en réalité,

00:40:34même un peu plus que la Russie utilise

00:40:35des bombes planantes en Ukraine.

00:40:37C'est-à-dire qu'il s'agit de bombes

00:40:38qui, normalement, sont larguées,

00:40:40normalement, au-dessus de la cible.

00:40:41Mais la Russie les a perfectionnées,

00:40:43a rajouté des ailes sur celles-ci.

00:40:44Et donc, ça fait, en fait,

00:40:45des sortes de missiles low-cost

00:40:47qui coûtent seulement quelques dizaines

00:40:49de milliers de dollars.

00:40:50Donc, la Russie en produit une très grande quantité.

00:40:52Selon le renseignement ukrainien,

00:40:54la Russie pourrait en produire jusqu'à 120 000.

00:40:56Et ce qu'il faut savoir,

00:40:57c'est qu'auparavant, la Russie avait une capacité

00:40:59de toucher des cibles et des villes

00:41:02à, par exemple, 50 km.

00:41:03Il y a un an, ils ont réussi à toucher des cibles

00:41:06à 70 km.

00:41:07Et désormais, on parle de 90 km.

00:41:10Et pour certains exemplaires, même 200 km.

00:41:12Pour vous donner un ordre de grandeur,

00:41:14si auparavant, ces bombes étaient surtout utilisées

00:41:16sur le front,

00:41:17aujourd'hui, elles sont également utilisées

00:41:18contre des villes qui sont assez lointaines du front,

00:41:20comme par exemple Zaporizhia.

00:41:21Et si on part de 200 km,

00:41:24si on prend vraiment exactement

00:41:25au niveau de la frontière russe

00:41:27et de la ville de Kiev,

00:41:28même si évidemment la Russie ne largue pas

00:41:29des bombes directement au niveau de la frontière,

00:41:31eh bien, on est à un tout petit peu moins

00:41:32de 200 km.

00:41:33Donc, en théorie, des villes comme Kiev

00:41:35pourraient être menacées.

00:41:36Et c'est un énorme problème

00:41:37pour l'armée ukrainienne,

00:41:38parce que la Russie s'en sert constamment

00:41:40dans notamment la région de Donetsk et Pakeu.

00:41:43Et cela signifie que des villes

00:41:44où les Ukrainiens pourraient

00:41:45aller en retrait après, par exemple,

00:41:48la chute de Pokrovsk,

00:41:50ce qui va malheureusement probablement arriver,

00:41:52eh bien, il y a la ville de Dobropilia

00:41:53qui se trouve derrière,

00:41:55qui ne pourra pas vraiment servir

00:41:56de ligne de défense,

00:41:57parce que celle-ci sera rasée,

00:41:58elle est déjà en cours de destruction

00:42:00par des bombes planantes.

00:42:01Donc, c'est un enjeu important.

00:42:03Merci beaucoup Cyril Amoursky.

00:42:05Général Pellistrandi,

00:42:06il y en a un qui est complètement absent

00:42:08quand il s'agit d'Ukraine,

00:42:09en tout cas depuis quelques semaines maintenant,

00:42:12c'est le président américain.

00:42:13Oui, tout à fait.

00:42:14Et donc, c'est extrêmement inquiétant

00:42:16pour l'Ukraine.

00:42:18On voit bien que Donald Trump

00:42:19n'a pas la tête à régler le conflit

00:42:22avec Vladimir Poutine.

00:42:23Il est empêtré dans ses affaires intérieures.

00:42:26Et donc, on voit bien que les États-Unis

00:42:28sont absents.

00:42:29Et ce qui fait que, en fait,

00:42:30Vladimir Poutine considère

00:42:32qu'il a un boulevard devant lui.

00:42:34Et chaque jour de gagné,

00:42:35en quelque sorte,

00:42:36c'est une victoire pour Vladimir Poutine,

00:42:38avec donc une Maison-Blanche

00:42:40totalement absente

00:42:41pour peser sur le cours de la guerre.

00:42:43Merci beaucoup, Général Pellistrandi.

00:42:45À 15h30, on revient sur l'un des principaux titres

00:42:49de l'actualité.

00:42:50Anne, un homme de 74 ans

00:42:51porté disparu en Ardèche.

00:42:53Oui, un septuaginaire qui est porté disparu,

00:42:55emporté par la Montée des Eaux.

00:42:58Ça s'est passé à Saint-Vincent-de-Barrès

00:43:00pour vous situer.

00:43:01On est à 17 kilomètres au nord-ouest

00:43:02de Montéli-Barre.

00:43:03Et on était en direct

00:43:04dans ce midi BFM

00:43:07avec le préfet de l'Ardèche.

00:43:10Mais priorité au direct, regardez,

00:43:12Jean-Luc Mélenchon est en train d'arriver

00:43:14pour son meeting du côté de Tours.

00:43:17Écoutons Jean-Luc Mélenchon.

00:43:22Merci.

00:43:24C'est impressionnant.

00:43:26J'adresse aussi un petit bonjour

00:43:28très fraternel à ceux qui n'ont plus entré,

00:43:32sont dehors.

00:43:33Et je veux leur dire

00:43:34combien nous comprenons tous ici,

00:43:36nous qui sommes dedans,

00:43:37ce que leur présence,

00:43:39comme la vôtre signifie.

00:43:41Vous n'êtes pas là pour me voir,

00:43:45mais pour démontrer

00:43:46l'existence d'une force,

00:43:49d'une volonté collective,

00:43:51populaire, mixte,

00:43:53tout ce que vous voudrez.

00:43:55Et je crois que je ne mérite pas

00:43:56tous les compliments

00:43:56qui m'ont été adressés.

00:43:59Et certainement pas celui

00:44:00d'être prometté,

00:44:02parce que, comme l'a dit ma voisine,

00:44:03le mythe à la fin.

00:44:07Mais enfin,

00:44:08je lui disais aussi

00:44:09qu'on trouve

00:44:09dans une pièce du 5e siècle

00:44:13avant notre ère,

00:44:14c'était Chille, je crois,

00:44:15et qui fait dire à Prométhée,

00:44:17pardon pour ceux que je choque,

00:44:19ce n'est qu'une citation,

00:44:20« Je hais les dieux ».

00:44:22Et Prométhée a donné le feu

00:44:24à l'humanité

00:44:24et à partir de là,

00:44:26la possibilité d'exister

00:44:28par elle-même.

00:44:29Mais dans la vision

00:44:31qu'on en a,

00:44:31ensuite,

00:44:32eh bien,

00:44:32cette liberté,

00:44:33cette capacité extraordinaire

00:44:35qu'ont acquis les êtres humains

00:44:36par leur intelligence

00:44:37à s'installer dans l'histoire,

00:44:41eh bien,

00:44:41leur donne la responsabilité absolue,

00:44:43non seulement de leur personne,

00:44:45mais de l'histoire elle-même.

00:44:46Et c'est eux

00:44:47qui sont les inventeurs

00:44:49et les fabricants

00:44:50du mal

00:44:52et du bien.

00:44:54Si bien que nous sommes,

00:44:56peut-être parce que nous sommes

00:44:57les enfants de Prométhée,

00:44:58intellectuellement,

00:45:00responsables de l'histoire

00:45:01et c'est ce qui nous amène

00:45:02à nous retrouver

00:45:03dans une réunion

00:45:04un dimanche

00:45:04comme celui-ci.

00:45:06On m'a dit,

00:45:08« Ah, mais

00:45:09par quoi commencerez-vous ? »

00:45:12Ben, je ferai

00:45:12comme je l'ai fait chaque fois,

00:45:14je parlerai en votre nom

00:45:16pour dire

00:45:17notre amour,

00:45:19notre solidarité,

00:45:20notre fraternité

00:45:21avec les malheureux palestiniens

00:45:24qui continuent

00:45:24à être bombardés

00:45:25jour et nuit

00:45:26en dépit

00:45:28d'un cessez-le-feu

00:45:28qui, paraît-il,

00:45:29devait les en protéger.

00:45:32Mais

00:45:32j'y ajoute

00:45:35une pensée

00:45:37et une menace

00:45:38qui, cette fois-ci,

00:45:40est destinée

00:45:41à l'armée

00:45:42la plus immorale

00:45:43du monde

00:45:43qui, hier encore,

00:45:45a bombardé

00:45:46des positions

00:45:47dans l'État libre

00:45:48du Liban,

00:45:49autonome et indépendant

00:45:50et est accusée

00:45:52aujourd'hui

00:45:52par les casques bleus

00:45:53de leur avoir

00:45:54tiré dessus

00:45:55alors que,

00:45:55comme vous le savez,

00:45:56leurs consignes

00:45:57leur interdisent

00:45:58la riposte.

00:45:59Comme nous avons

00:45:59700 de nos compatriotes

00:46:01sous uniforme

00:46:02et sous casque bleu,

00:46:04je veux dire

00:46:04que nous autres

00:46:05tous ici,

00:46:06à cette heure,

00:46:07nous voulons

00:46:08marquer de la manière

00:46:09la plus claire

00:46:09qui soit notre entière

00:46:11solidarité avec eux

00:46:12en les remerciant

00:46:13pour le travail

00:46:14qu'ils essayent de faire

00:46:15au péril de leur vie

00:46:16et dans des conditions

00:46:17qui sont considérées

00:46:18comme perdues d'avance

00:46:19par la plupart

00:46:20de ceux

00:46:21qui n'auraient pas

00:46:21le courage d'y aller.

00:46:24On m'a dit

00:46:25vous allez

00:46:26à jouer les tours

00:46:28terrain conquis

00:46:32pardon

00:46:34j'ai compris

00:46:36vous y allez

00:46:40à Saint-Pierre-des-Corts

00:46:43parce que

00:46:44vous avez fait

00:46:4539%

00:46:46aux élections

00:46:46présidentielles

00:46:47non

00:46:48je ne suis pas venu

00:46:50pour ça

00:46:50je suis venu

00:46:53parce que

00:46:53nous avons regardé

00:46:54où ma présence

00:46:56pouvait être utile

00:46:57pour mettre le doigt

00:46:58sur quelque chose

00:46:59qui fasse très mal

00:47:00à nos adversaires

00:47:01tous nos adversaires

00:47:03qui fassent très mal

00:47:06à ceux qui parlent

00:47:06si haut

00:47:07si fort

00:47:07contre le peuple

00:47:08à ceux qui se croient

00:47:09toujours investis

00:47:10de je ne sais quelle mission

00:47:11qui font qu'après avoir

00:47:13saccagé les finances publiques

00:47:14c'est à nous

00:47:15qu'ils viennent en faire

00:47:16le reproche

00:47:17alors même que nous n'avons

00:47:18jamais gouverné le pays

00:47:19à tous je dis

00:47:20voici votre bilan

00:47:22une ville honnête

00:47:23composée de braves gens

00:47:25avec 23%

00:47:26de taux de pauvreté

00:47:28voilà le résultat

00:47:29de vos politiques

00:47:30dans la septième

00:47:32puissance économique

00:47:33du monde

00:47:34dans la deuxième

00:47:37puissance économique

00:47:39de l'Europe

00:47:40voilà ce que vous avez fait

00:47:42d'un peuple

00:47:43qui s'est effrayé

00:47:44un chemin

00:47:45vers le progrès social

00:47:47vers le mieux vivre

00:47:48vers le partage

00:47:50vous en avez fait

00:47:51une cohue de pauvres

00:47:53et dites-vous bien

00:47:55tous tous

00:47:55qui m'écoutez

00:47:56dans cette salle

00:47:57mais aussi

00:47:58qui suivez en direct

00:47:59sur nos propres réseaux

00:48:01et sur les trois chaînes

00:48:02de télévision

00:48:03qui ont décidé

00:48:04je les en remercie

00:48:05de retransmettre

00:48:06à cet instant

00:48:07une partie

00:48:08ou la totalité

00:48:09de mon discours

00:48:10dites-vous bien

00:48:11que de pauvreté

00:48:13et de malheur

00:48:14vous êtes tous menacés

00:48:15si vous laissez

00:48:17continuer cette politique

00:48:18vous en êtes tous menacés

00:48:20et peut-être

00:48:21que vous n'en prenez pas

00:48:22complètement la mesure

00:48:24savez-vous

00:48:25savez-vous seulement

00:48:28qu'être pauvre

00:48:30ce n'est pas seulement

00:48:31manquer des moyens

00:48:33de s'offrir une Rolex

00:48:34être pauvre

00:48:36c'est supporter

00:48:38la solitude

00:48:39les privations

00:48:41de manger

00:48:44de se divertir

00:48:46de fréquenter

00:48:47d'aller et de venir

00:48:48et que la pauvreté

00:48:50c'est tout un mode

00:48:52de vie

00:48:52fait de privation

00:48:54que la pauvreté

00:48:55c'est souvent

00:48:56la solitude obligée

00:48:58la pauvreté

00:48:59c'est un français

00:49:00sur quatre

00:49:01qui ne se soigne pas

00:49:03c'est 200 000 coupures

00:49:05de courant

00:49:06en 2024

00:49:07900 000 réductions

00:49:09en 2025

00:49:11c'est l'insécurité

00:49:14pour 25 000 personnes

00:49:15qui ont été expulsées

00:49:16de leur logement

00:49:17et nous avons entendu

00:49:18un ministre Macroni

00:49:20dire l'air fier

00:49:21comme s'il avait

00:49:23accompli un exploit

00:49:24oui c'est vrai

00:49:25il y en a davantage

00:49:27qui sont expulsés

00:49:28et il a dit

00:49:29j'assume

00:49:30et bien nous

00:49:31nous te maudissons

00:49:32pour ce que tu as fait

00:49:33nous te maudissons

00:49:34pour la souffrance

00:49:35que tu as imposée

00:49:36à ces femmes

00:49:38à ces enfants

00:49:39à ces hommes

00:49:40séparés

00:49:41chassés

00:49:42humiliés

00:49:43à cause de vous

00:49:44à cause de vous

00:49:46maudits

00:49:46puissants de la terre

00:49:48qui avaient tous les pouvoirs

00:49:49tandis que les plus hommes

00:49:50n'en ont aucun

00:49:51sauf ceux de la solidarité

00:49:53et de la lutte

00:49:55et c'est un monde

00:49:56qui se resuère

00:49:57autour des jeunes esprits

00:49:59oui autour des jeunes esprits

00:50:02parce qu'étant

00:50:03les plus neufs

00:50:04et les plus récents

00:50:05ayant vécu

00:50:06dans l'émerveillement

00:50:08de l'existence

00:50:08qui est celui

00:50:09souvent

00:50:10de la première enfance

00:50:11auprès de ses parents

00:50:12et aimant

00:50:13soudain on découvre

00:50:14que le monde

00:50:15essaie d'autre chose

00:50:16et dans cette autre chose

00:50:18un jeune sur cinq

00:50:20souffre de dépression

00:50:21et les tentatives

00:50:23de suicide

00:50:23ont augmenté

00:50:25de 50%

00:50:26depuis le 2017

00:50:27dans la jeune génération

00:50:28ne croyez pas

00:50:31que ce soit

00:50:32le sort commun

00:50:33quand bien même

00:50:34vous observez

00:50:35que partout

00:50:36en Europe

00:50:37qui était autrefois

00:50:39la première puissance

00:50:40du monde

00:50:41le premier PIB

00:50:43du monde

00:50:43la première zone

00:50:45d'accumulation

00:50:45de richesse

00:50:47qu'est-il resté

00:50:48de cela

00:50:48à cette heure

00:50:49voici qui nous sommes

00:50:51d'où les français

00:50:52dans ce que nous avons

00:50:54nous-mêmes créé

00:50:55et à qui nous avons

00:50:56refusé

00:50:57en 2005

00:50:58à juste titre

00:51:00qu'on inscrive

00:51:02dans une constitution

00:51:03que dorénavant

00:51:05en Europe

00:51:06ce serait

00:51:06le règne

00:51:08de la concurrence

00:51:09libre et non faussée

00:51:10dont nous savions

00:51:11tous très bien

00:51:12que ce serait d'abord

00:51:13le carnage

00:51:14des délocalisations

00:51:15et ensuite

00:51:16la concurrence

00:51:18libre et non faussée

00:51:19entre les individus

00:51:20eux-mêmes

00:51:21puisqu'on en est arrivé

00:51:22maintenant

00:51:23aux travailleurs détachés

00:51:25qui sont des délocalisations

00:51:27à domicile

00:51:28quand viennent des gens

00:51:28de Roumanie

00:51:29de Bulgarie

00:51:30de Hongrie

00:51:31et dont les charges

00:51:33sont payées

00:51:35dans ces pays là-bas

00:51:36et dont les cotisations

00:51:38sont payées

00:51:39dans ces pays là-bas

00:51:40et non pas ici

00:51:41et qui viennent

00:51:42à domicile

00:51:42être moins payées

00:51:44que les ouvriers

00:51:44et les ouvrières

00:51:45qui se trouvent ici

00:51:46dans le bâtiment

00:51:47dans la récolte agricole

00:51:49etc

00:51:50tant est si bien

00:51:51qu'à la fin

00:51:52nous autres français

00:51:53nous sommes le pays

00:51:55d'Europe

00:51:56où la pauvreté

00:51:57a le plus augmenté

00:51:59depuis 2017

00:52:00c'est-à-dire

00:52:01depuis que nous avons

00:52:03commis l'erreur immense

00:52:05d'élire quelqu'un

00:52:06pour qui la valeur

00:52:07suprême de l'existence

00:52:08est l'argent

00:52:09nous sommes le pays

00:52:11d'Europe

00:52:11où on se soigne

00:52:13le moins

00:52:14parce qu'on ne peut

00:52:15pas payer

00:52:16ou dit autrement

00:52:17celui où

00:52:18les besoins de santé

00:52:19non satisfaits

00:52:20c'est écrit comme ça

00:52:21dans ma fiche

00:52:22pour des raisons financières

00:52:23ont le plus augmenté

00:52:25depuis 2017

00:52:26nous sommes le

00:52:28deuxième pays d'Europe

00:52:29où le nombre

00:52:30de personnes vivant

00:52:31dans un logement

00:52:32insalubre

00:52:33a le plus augmenté

00:52:34depuis 2017

00:52:35nous sommes le deuxième

00:52:37pays d'Europe

00:52:38où le nombre

00:52:40de personnes vivant

00:52:41dans une passoire

00:52:42thermique

00:52:43a le plus augmenté

00:52:44depuis 2017

00:52:46je vous ai donné

00:52:48tous ces chiffres

00:52:49et maintenant

00:52:51je vous parle

00:52:51d'autre chose

00:52:52à un même sujet

00:52:54c'est le regard

00:52:55de mépris

00:52:56qui se porte

00:52:58sur les plus pauvres

00:52:58sur ceux qui sont

00:53:00le plus en difficulté

00:53:02quand vous avez

00:53:02un président

00:53:03de la République

00:53:04qui vous dit

00:53:04que dans un hall

00:53:05de gare

00:53:06on croise

00:53:07ceux dont la vie

00:53:08a été une réussite

00:53:09et les autres

00:53:10qui ne sont rien

00:53:12rien

00:53:13avant au moins

00:53:14la droite

00:53:15disait que nous étions

00:53:15des gens de peu

00:53:16voici que nous sommes

00:53:18des gens de rien

00:53:19rien

00:53:19non

00:53:20chaque personne

00:53:21qui est là

00:53:22celui-ci

00:53:23celle-là

00:53:23chacun a sa contribution

00:53:25chacun a le droit

00:53:27à l'espoir

00:53:28à la volonté

00:53:29de participer

00:53:30au bien commun

00:53:31nous n'en connaissons pas

00:53:32qui ne le veuille pas

00:53:34et qui renonce

00:53:35à sa dignité

00:53:36voici la vérité

00:53:39mais vous connaissez

00:53:40comme moi

00:53:40vous autres

00:53:42qui êtes dans cette salle

00:53:43et qui à cet instant

00:53:44m'entendez

00:53:45comme si je ne parlais

00:53:46qu'à elle

00:53:47à lui

00:53:48vous les connaissez

00:53:50les donneurs de leçons

00:53:51qui vous regardent

00:53:53de haut

00:53:53et qui jugeant

00:53:55d'après votre vêture

00:53:57ou bien vos chaussures

00:53:58ou bien peut-être

00:54:00votre manière

00:54:01d'être coiffé

00:54:02que vous êtes

00:54:03ceci ou cela

00:54:04vous souvenez-vous

00:54:05de cette phrase

00:54:06que pour ma part

00:54:07j'ai entendue

00:54:08avec une douleur suffisante

00:54:10pour que je m'en souvienne

00:54:11deux ans après

00:54:13c'était une chroniqueuse

00:54:15qui disait

00:54:16à propos de quelqu'un

00:54:19qui annonçait

00:54:20femme solo

00:54:22maman solo

00:54:23comme il y en a

00:54:25désormais

00:54:25beaucoup

00:54:27parce que

00:54:28c'est aussi

00:54:28une des formes

00:54:29de famille

00:54:30de notre pays

00:54:31qui doit se regarder

00:54:33avec la bienveillance

00:54:34que l'on doit

00:54:35à toute forme

00:54:35de famille

00:54:36sans porter

00:54:37de jugement

00:54:38sur les êtres

00:54:39qui vivent

00:54:40de cette façon

00:54:40ou de celle-là

00:54:42et pensant seulement

00:54:43que dans chacune

00:54:44de situation

00:54:45il n'est question

00:54:46que d'amour

00:54:47et de rien d'autre

00:54:48alors pourquoi

00:54:50mériter cette phrase

00:54:51disant

00:54:51mais comment

00:54:53cette femme

00:54:53fait-elle

00:54:54pour se retrouver

00:54:55en difficulté

00:54:56avec deux enfants

00:54:57elle est au SMIC

00:54:59mais

00:55:00qu'a-t-elle fait

00:55:01pour se retrouver

00:55:02au SMIC

00:55:03retrouver au SMIC

00:55:05mais

00:55:06trois millions

00:55:07de personnes

00:55:08quatre millions

00:55:08de personnes

00:55:09sont au SMIC

00:55:10et c'est leur salaire

00:55:11ils ne se retrouvent

00:55:13pas au SMIC

00:55:14ils sont payés

00:55:15au SMIC

00:55:15alors dites

00:55:16comment se fait-il

00:55:18qu'on n'augmente

00:55:19pas le SMIC

00:55:19pour qu'on ne soit pas

00:55:20dans une situation

00:55:21difficile

00:55:22lorsqu'on a la charge

00:55:23de deux enfants

00:55:24voilà la façon

00:55:25de dire les choses

00:55:26qui n'est pas faite

00:55:27de mépris

00:55:27et cette même femme

00:55:29disait

00:55:29à propos

00:55:31de l'autre

00:55:32au SMIC

00:55:34avec ses deux enfants

00:55:36a-t-elle bien

00:55:38travaillé à l'école

00:55:39est-ce qu'elle a

00:55:41suivi des études

00:55:43et puis

00:55:44et puis

00:55:45écoutez

00:55:46les filles

00:55:46écoutez

00:55:48et puis

00:55:50si on est

00:55:51au SMIC

00:55:53et bien

00:55:54il ne faut peut-être

00:55:56pas non plus

00:55:57divorcer

00:55:58dans ces cas-là

00:55:58et ça

00:56:01c'était sur une chaîne

00:56:04de télé

00:56:05une chroniqueuse

00:56:06qui est toujours

00:56:07sur une chaîne de télé

00:56:08elle s'appelle

00:56:08Julie Graziani

00:56:09il faut rendre hommage

00:56:10à la clarté

00:56:11de son point de vue

00:56:11mais au moins

00:56:12que nous connaissions

00:56:13son nom

00:56:13et on peut la voir

00:56:14sur Paris 1ère

00:56:15elle participe

00:56:17à un mensuel

00:56:18d'extrême droite

00:56:19vous luez

00:56:21mes amis

00:56:21mais le vrai problème

00:56:22qui se pose

00:56:23ce n'est pas cette femme

00:56:24des sauts et des sautes

00:56:28et on en a toujours vu

00:56:29des méprisants aussi

00:56:32mais

00:56:32ce qui est devenu

00:56:33préoccupant

00:56:34c'est qu'il y en est autant

00:56:35et partout

00:56:36en train de parler

00:56:38du matin au soir

00:56:39avec mépris

00:56:40des autres

00:56:41voilà le problème

00:56:48qui est posé

00:56:48à la France

00:56:49et nous voyons bien

00:56:50que nous cheminons

00:56:52vers un moment

00:56:53où le peuple français

00:56:55aura à choisir

00:56:56entre les deux voies

00:56:58qui se présentent

00:56:59à lui

00:56:59ou bien

00:57:00vivre dans l'unité

00:57:02sans laquelle

00:57:03il n'y a pas

00:57:04de peuple français

00:57:05ni de nation française

00:57:06l'unité

00:57:07c'est-à-dire

00:57:08le fait de vivre ensemble

00:57:10et sans cesse

00:57:12de se préoccuper

00:57:13des autres

00:57:13d'avoir une constitution

00:57:15d'avoir des droits sociaux

00:57:17qui sans être parfaits

00:57:19du moins

00:57:20nous font avancer

00:57:21tous

00:57:22vers l'idéal

00:57:23qui est

00:57:23qu'étant chacun

00:57:24à égalité

00:57:25avec les autres

00:57:26nous soyons

00:57:27les auteurs

00:57:27d'une œuvre d'art

00:57:29que serait notre propre vie

00:57:30parce que nous ne passerions

00:57:32pas notre temps

00:57:32à la démêler

00:57:33dans une lutte

00:57:35pour la survie

00:57:35ou bien

00:57:37se haïr

00:57:38et se détester

00:57:39détester les uns

00:57:41les autres

00:57:42appeler chacun

00:57:43à maudire

00:57:44l'étranger

00:57:45qui est à côté

00:57:46de nous

00:57:46en oubliant

00:57:48qu'un de nos

00:57:49grands-parents

00:57:50pour chacun

00:57:52d'entre vous

00:57:52sur trois

00:57:53un, deux, trois

00:57:54toi

00:57:55un, deux, trois

00:57:56toi

00:57:56un, deux, toi

00:57:57trois

00:57:58un, deux, toi

00:57:59trois

00:57:59chacun d'entre nous

00:58:01un sur trois

00:58:03à un ancêtre étranger

00:58:05et si vous montez

00:58:06une génération d'avant

00:58:07ce sera davantage

00:58:09et bien

00:58:11telle est la nouvelle France

00:58:13peuplée

00:58:15de ce jeune peuple français

00:58:18je veux dire nouveau

00:58:19qui pousse

00:58:21pour prendre sa part

00:58:23au soleil

00:58:24du bien commun

00:58:25cette nouvelle France

00:58:27et celle des femmes

00:58:28qui n'avaient pas

00:58:29les droits

00:58:30auxquelles

00:58:32dorénavant

00:58:33elles peuvent prétendre

00:58:34pour en préparer

00:58:36d'autres

00:58:36de nouveaux

00:58:37qui nous conduisent

00:58:38vers l'égalité

00:58:38lorsqu'en 1958

00:58:41fut créée

00:58:43la constitution

00:58:43de la cinquième république

00:58:45c'est aussi

00:58:46une nouvelle France

00:58:47c'est une nouvelle France

00:58:49que celle

00:58:50de notre jeunesse

00:58:51qui n'aura connu

00:58:53que cette ambiance

00:58:54de décadence

00:58:55qui l'entoure

00:58:56et de peur

00:58:57face au futur

00:58:59dont on annonce

00:59:00avec certitude

00:59:01qu'il sera

00:59:03un monde

00:59:03entièrement nouveau

00:59:05parce que le changement

00:59:07climatique

00:59:07qui est inéluctable

00:59:09qui a commencé

00:59:10et qui ne peut plus

00:59:12être arrêté

00:59:13soulèvera

00:59:14devant les futures

00:59:15générations

00:59:15des défis

00:59:16qu'aucune autre

00:59:17et aucun d'entre nous ici

00:59:19n'a encore

00:59:20jamais connu

00:59:20alors elle s'inquiète

00:59:23mais regardez

00:59:23comment déjà

00:59:24elle fait preuve

00:59:26d'un tempérament

00:59:26révolutionnaire

00:59:27quand je vois

00:59:28ces jeunes gens

00:59:29bien nantis

00:59:30par l'existence

00:59:31et dont les parents

00:59:32ont fait les sacrifices

00:59:33suffisants pour cela

00:59:35se retrouvent

00:59:36à être titulaires

00:59:37de grands diplômes

00:59:38et que disent-ils

00:59:39nous sommes heureux

00:59:40d'avoir ce grand diplôme

00:59:42d'agriculture

00:59:42mais nous vous prévenons

00:59:43l'agriculture

00:59:45à laquelle vous pensez

00:59:46nous ne la ferons pas

00:59:46car elle détruit tout

00:59:48ces jeunes ingénieurs

00:59:49filles et garçons

00:59:50qui disent

00:59:51nous sommes heureux

00:59:52d'avoir ce diplôme

00:59:53qui nous permet

00:59:53de faire tant de choses

00:59:55et nous vous prévenons

00:59:56nous ne ferons pas

00:59:57ce à quoi

00:59:58vous êtes habitués

00:59:59parce que nous ne croyons

01:00:00pas à ce monde

01:00:00alors nous ici

01:00:02de toute génération

01:00:03nous sommes cette flamme

01:00:05intacte qui dit

01:00:06nous ne croyons pas

01:00:08aux valeurs de ce monde

01:00:09nous ne croyons pas

01:00:10aux puissants

01:00:11qui les dirigent

01:00:12nous croyons

01:00:12que nous pouvons

01:00:13tout changer

01:00:14de fond en comble

01:00:16et faire un monde

01:00:17neuf

01:00:17beau

01:00:18propre

01:00:18avec un soleil

01:00:20qui se lève

01:00:20pour tout le monde

01:00:22voilà ce que nous voulons

01:00:24et voilà ce dont nous portons

01:00:26témoignage

01:00:27par notre rassemblement

01:00:29aujourd'hui

01:00:30alors

01:00:31sont-ce des paroles

01:00:33excessives

01:00:34alors que tous les autres

01:00:37se distinguent

01:00:38par leur modération

01:00:39eh bien oui

01:00:41prononcée

01:00:42par

01:00:43paraît-il

01:00:43la personne

01:00:44la plus détestée

01:00:45de France

01:00:46ce qui va

01:00:48j'en suis sûr

01:00:48faire un jaloux

01:00:49qui a beaucoup travaillé

01:00:50pour ce poste

01:00:51qui est le président

01:00:52de la république

01:00:53mais quand je vous vois

01:00:58je me dis

01:01:02ces gens sont bien singuliers

01:01:03de venir jusqu'à moi

01:01:05puisqu'il paraît

01:01:06que je suis aussi

01:01:07infréquentable

01:01:08eh bien

01:01:10ce sont des malédictions

01:01:11qui me réjouissent

01:01:13car je ne tiens pas compte

01:01:14de ce qui est dit

01:01:14mais de qui le dit

01:01:16et alors

01:01:17ça me remplit

01:01:18d'allégresse

01:01:18j'ai parlé

01:01:21des leçons de morale

01:01:22suis-je en train

01:01:24de vous parler

01:01:25d'un pays

01:01:26qui aurait été

01:01:27dévasté par la guerre

01:01:28comme le nôtre le fut

01:01:29non

01:01:30je vous parle

01:01:31d'un pays

01:01:32fort

01:01:33riche

01:01:34jamais aussi riche

01:01:35de toute son histoire

01:01:36un pays

01:01:37où les 500

01:01:39premières fortunes

01:01:40ont doublé

01:01:41tout ce qu'ils ont

01:01:42en l'espace de 10 ans

01:01:43comme vous d'ailleurs

01:01:44vos salaires ont doublé

01:01:45n'est-ce pas

01:01:45le nombre

01:01:47de vos maisons

01:01:48aussi

01:01:48et combien d'autres choses

01:01:50leur fortune

01:01:52a doublé

01:01:53qui sont-ils

01:01:54pour penser

01:01:55qu'ils pourraient

01:01:58en jouir

01:01:59sans que cela

01:02:01finisse par se remarquer

01:02:02que les uns ont tout

01:02:03et les autres rien

01:02:04où se croient-ils

01:02:06coucher

01:02:09sur leur magot

01:02:10les oncles

01:02:11piques sous

01:02:12qui se baignent

01:02:12dans les pièces

01:02:13où se croient-ils

01:02:16ceci est la France

01:02:17le pays

01:02:20de la grande

01:02:20révolution

01:02:21de 1789

01:02:22un pays

01:02:24qui a une passion

01:02:25de l'égalité

01:02:26telle

01:02:26que dans ses phrases

01:02:27les plus courantes

01:02:28on la retrouve

01:02:29quand vous dites

01:02:29à quelqu'un

01:02:30à qui vous voulez

01:02:31reprocher quelque chose

01:02:32par exemple

01:02:33de cette mal garée

01:02:34ou d'être passé

01:02:35devant vous

01:02:35dans la file

01:02:36à qui vous direz

01:02:38ah bah ça irait bien

01:02:39si tout le monde

01:02:40faisait comme vous

01:02:41ce qui signifie

01:02:43que ce qui est bien

01:02:43c'est ce que tout le monde

01:02:44peut faire

01:02:45et ce qui est mal

01:02:46seulement ce qui est

01:02:47réservé à quelques-uns

01:02:48c'est un peu excessif

01:02:49convenons-en

01:02:50mais ça dit tellement

01:02:51de choses

01:02:52de notre peuple

01:02:53tout notre peuple

01:02:54quel que soit

01:02:56le lieu d'origine

01:02:58de son grand-parent

01:02:59car voyez-vous

01:03:01pauvres puissants

01:03:03il y a quelque chose

01:03:05que vous ne savez pas

01:03:06c'est que

01:03:08tous ceux

01:03:08qui sont venus ici

01:03:09pour nous aider

01:03:10à faire la richesse

01:03:11et la prospérité

01:03:12de ce pays

01:03:13ont une caractéristique

01:03:15ils sont les enfants

01:03:17les petits enfants

01:03:18de peuples

01:03:20qui ont été vainqueurs

01:03:21dans la lutte

01:03:22contre le colonialisme

01:03:23et qui ont donc

01:03:24commencé à penser

01:03:25dans les termes

01:03:27de l'égalité

01:03:27et leurs enfants

01:03:30comme les nôtres

01:03:31ont appris de l'histoire

01:03:33qu'aucun maître

01:03:35ne mérite de diriger

01:03:36s'il n'en a le mérite

01:03:38et que ce ne peut être

01:03:40une faveur

01:03:40qu'on trouve

01:03:41dans son berceau

01:03:41après cette donnée

01:03:43le mal seulement

01:03:43de sucer son biberon

01:03:45que c'est par le combat

01:03:47de la vie

01:03:47par les actes

01:03:49que l'on pose

01:03:50pour se rendre meilleur

01:03:51et rendre le monde

01:03:51qui nous entoure meilleur

01:03:53par l'amour

01:03:53que l'on donne

01:03:54que l'on se distingue

01:03:55et que l'on mérite

01:03:56et que se retournant

01:03:58sur soi-même

01:03:59et regardant sa vie

01:04:00on se dit

01:04:00qu'elle a été réussie

01:04:02ou pas

01:04:02selon qu'on y est parvenu

01:04:04plus ou moins

01:04:04et non

01:04:05pour les fortunes

01:04:07qu'on aura amassées

01:04:08les gloires

01:04:09et les vanités

01:04:10qu'on aura empilées

01:04:11et qui se dispersent

01:04:13comme feuilles au vent

01:04:13au premier souffle

01:04:15de la difficulté

01:04:16telle est la vie

01:04:17voici ce que nous avons

01:04:18tous appris

01:04:19nous autres qui sommes

01:04:21le peuple

01:04:22qui venons du peuple

01:04:23et qui ne demandons

01:04:24aucune autre dignité

01:04:26que d'être reconnus

01:04:27comme le peuple

01:04:28alors quand je vous ai

01:04:30parlé tout à l'heure

01:04:31de ces richesses

01:04:32accumulées

01:04:33d'où viennent

01:04:33les leçons de morale

01:04:34combien de fois

01:04:36disent-ils

01:04:37notre système

01:04:39est généreux

01:04:40pardon

01:04:41c'est nous

01:04:41qui sommes généreux

01:04:42nous qui payons

01:04:44ceux qui disent

01:04:46eh bien

01:04:48aucun système social

01:04:51n'est aussi favorable

01:04:52en effet

01:04:53mais pourquoi

01:04:55parce que

01:04:56le syndicalisme

01:04:57ouvrier

01:04:57y a pourvu

01:04:58la sécurité sociale

01:05:00n'est pas une invention

01:05:01de votre bienfaisance

01:05:02c'est une lutte

01:05:03qui a été arrachée

01:05:04par les travailleurs

01:05:05à la libération

01:05:06et qui d'abord

01:05:07était gérée

01:05:08exclusivement

01:05:09par le syndicat CGT

01:05:10figurez-vous

01:05:10qui tenait lui-même

01:05:11tout seul

01:05:12les caisses

01:05:13pour arriver

01:05:13à les faire fonctionner

01:05:14jusqu'au point

01:05:15où nous sommes

01:05:16le point où nous sommes

01:05:17et pourquoi

01:05:18nous défendrons

01:05:18la sécurité sociale

01:05:19bec et ongle

01:05:20toute notre vie

01:05:21pourquoi nous défendrons

01:05:23le système

01:05:23par répartition

01:05:24parce qu'il signifie

01:05:26que toutes les générations

01:05:28vont comme ça

01:05:28pourquoi

01:05:30parce que la sécurité sociale

01:05:33c'est le miroir

01:05:34du collectivisme

01:05:35auquel nous aspirons

01:05:36la sécurité sociale

01:05:38dit

01:05:38à chacun

01:05:39selon ses moyens

01:05:40mais à chacun

01:05:41ensuite

01:05:42selon ses besoins

01:05:43pour être soigné

01:05:44et devant

01:05:45les difficultés

01:05:46de la vie

01:05:47la sécurité sociale

01:05:50dessine

01:05:51l'idéal

01:05:52du monde

01:05:52auquel nous aspirons

01:05:53où chacun

01:05:54contribue

01:05:55et où chacun

01:05:56reçoit

01:05:56selon les besoins

01:05:57que l'existence

01:05:59lui a fait connaître

01:06:00voilà

01:06:00voilà pourquoi

01:06:01nous y sommes

01:06:02attachés comme ça

01:06:03et ceux

01:06:04qui à la faveur

01:06:05de complicité

01:06:06diverse

01:06:07d'un conclave

01:06:09ici négocié

01:06:10ne servant à rien

01:06:11puis

01:06:12d'une censure

01:06:13non votée

01:06:14permettant ensuite

01:06:15toutes les hypocrisies

01:06:16disent que de nouveau

01:06:19il faudrait discuter

01:06:20à une vision globale

01:06:21c'est-à-dire

01:06:24à la retraite

01:06:25par points

01:06:25alors la retraite

01:06:27par points

01:06:28je n'ai pas l'intention

01:06:29de vous l'expliquer

01:06:29pour la raison

01:06:30que ça prendrait du temps

01:06:31et surtout

01:06:32que ce n'est pas

01:06:32explicable

01:06:33en tout cas

01:06:35ce que je peux vous dire

01:06:36c'est que ce n'est pas

01:06:37le bon moment

01:06:37parce que comme il y a

01:06:38une crise financière mondiale

01:06:39qui s'avance

01:06:40d'ici quelques mois

01:06:42et bien

01:06:43compte tenu de cette crise

01:06:44tous ceux qui auront

01:06:45des retraites

01:06:46par capitalisation

01:06:47n'auront plus rien

01:06:48comme la dernière fois

01:06:49en 2008

01:06:49aux Etats-Unis

01:06:50d'Amérique

01:06:51mais surtout

01:06:52à tous ceux

01:06:53qui nous disent

01:06:54la retraite à poids

01:06:55voilà la bonne idée

01:06:56vous partez à la retraite

01:06:57quand vous voulez

01:06:58d'accord

01:06:59alors vous partez

01:07:01avec zéro euro

01:07:02mais vous avez le droit

01:07:03c'est pas bon ça

01:07:05c'est la liberté

01:07:06non

01:07:07ou bien

01:07:08avec une pièce

01:07:10à mon arrière-grand-père

01:07:13qui travaillait

01:07:14chez Sénéclose

01:07:15à Oran

01:07:16on lui a dit

01:07:18Barnabé

01:07:18tu peux partir

01:07:20il avait 76 ans

01:07:21on te donnera

01:07:23ta bouteille

01:07:24chaque semaine

01:07:25voilà mesdames

01:07:27et messieurs

01:07:28de quelle malédiction

01:07:29nous nous relevons

01:07:31grâce à la conquête

01:07:32du mouvement ouvrier

01:07:33et grâce au collectivisme

01:07:35nous ne voulons plus

01:07:37de vos bontés

01:07:38nous voulons de nos droits

01:07:39nous voulons de nos cotisations

01:07:41et nous ne sommes généreux

01:07:43que d'une chose

01:07:44la camaraderie

01:07:45la fraternité

01:07:46de tous ceux qui cotisent

01:07:48pour qu'ensuite

01:07:49on puisse avoir

01:07:50ce dont on a besoin

01:07:51et les leçons de morale

01:07:52vous vous les gardez

01:07:53parce que vous êtes

01:07:56un ramassis de menteurs

01:07:57répondez à ce monsieur

01:08:00qui se pose la question

01:08:01tellement fort

01:08:01que je l'entends

01:08:02jusque dans ma tête

01:08:0315h56 sur BFMTV

01:08:04on vient d'entendre

01:08:0515h56 sur BFMTV

01:08:07on vient d'entendre

01:08:07donc Jean-Luc Mélenchon

01:08:09en meeting à Saint-Pierre-des-Corts

01:08:10Léopold-Hautebert

01:08:11il a commencé longuement

01:08:13cette figure

01:08:15de la France insoumise

01:08:16par dresser

01:08:16le portrait

01:08:17d'une France

01:08:18pauvre

01:08:19en très mauvais état

01:08:21très abîmée

01:08:21il a même commencé

01:08:22avec une prophétie

01:08:23Jean-Luc Mélenchon

01:08:24prenant à témoin

01:08:25tous les téléspectateurs

01:08:27et les spectateurs

01:08:27de cette salle

01:08:28en disant

01:08:29je cite

01:08:29vous êtes tous menacés

01:08:31de pauvreté

01:08:32ça donne le ton

01:08:33de la suite du discours

01:08:34qu'on vient d'entendre

01:08:35effectivement

01:08:35un discours qui met

01:08:37en quelque sorte

01:08:38en contraste

01:08:39si je résume

01:08:40une France du haut

01:08:41et une France du bas

01:08:42il critique très sévèrement

01:08:43notamment

01:08:44les macronistes

01:08:46dans ce discours

01:08:46ceux qui sont au pouvoir

01:08:47en ce moment

01:08:48Jean-Luc Mélenchon

01:08:49ceux qui ont la valeur suprême

01:08:50de l'existence

01:08:51et l'argent

01:08:51au sujet du président

01:08:53de la République

01:08:54qui qualifie aussi

01:08:55de personnage

01:08:55le plus détestable

01:08:56détesté

01:08:57de France

01:08:58au moment où on se parle

01:08:59lui aussi

01:09:00dans les sondages

01:09:01n'est pas forcément

01:09:03très haut

01:09:03en termes de popularité

01:09:04parfois

01:09:05Jean-Luc Mélenchon

01:09:06mais il dit

01:09:06il y en a un

01:09:06qui travaille sur ce point là

01:09:08c'est le président

01:09:09de la République

01:09:10sous forme de boutade

01:09:12voilà ce qu'il dit

01:09:12également

01:09:13c'est un discours

01:09:14de rupture

01:09:15également

01:09:15que fait Jean-Luc Mélenchon

01:09:16il dit

01:09:16il faut tout changer

01:09:17dans ce système

01:09:18mais vous l'avez entendu

01:09:19il y a quelques instants

01:09:20quelque chose

01:09:21auquel il tient

01:09:22de manière très importante

01:09:24c'est le système

01:09:25de retraite

01:09:25par répartition

01:09:26tout ce qu'on vient

01:09:27d'entendre là

01:09:28il faut le mettre en écho

01:09:29évidemment

01:09:29avec les discours

01:09:30qu'il y a actuellement

01:09:31concernant le budget

01:09:32de financement

01:09:33de la sécurité sociale

01:09:34actuellement

01:09:34et puis la petite course

01:09:36qui commence

01:09:37en vue de la présidentielle

01:09:38de 2027

01:09:38Gabriel Attal

01:09:40qui commence à parler

01:09:41d'une part

01:09:41de capitalisation potentielle

01:09:42dans un nouveau système

01:09:43de retraite

01:09:44système par points

01:09:45également

01:09:46qu'il a évoqué

01:09:46comme un certain

01:09:47Edouard Philippe

01:09:48système par points

01:09:49qui avait aussi été évoqué

01:09:50en 2017

01:09:51comme un projet

01:09:52par Emmanuel Macron

01:09:53ce n'est pas ce que souhaite

01:09:55Jean-Luc Mélenchon

01:09:56qui veut préserver ce système

01:09:57au nom d'une sorte

01:09:58d'égalité

01:09:59pour que tout le monde travaille

01:10:00voilà les jalons

01:10:01qu'il pose

01:10:02en vue de la suite

01:10:03pour lui

01:10:04la suite ça sera quoi ?

01:10:05très certainement

01:10:05évidemment

01:10:06une candidature

01:10:07à l'élection présidentielle

01:10:08pour Jean-Luc Mélenchon

01:10:08à l'ère de meeting

01:10:10quand même

01:10:10en cette réunion

01:10:10vous avez vu

01:10:11une petite salle des fêtes

01:10:12drapeau et militants

01:10:13chauffés à blanc

01:10:13merci beaucoup

01:10:15Léopold

01:10:15on suivra aussi

01:10:16les prochains

01:10:17rendez-vous de Jean-Luc Mélenchon

01:10:18avec vous

01:10:19place

BFM week-end - dimanche 16 novembre

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