- il y a 3 mois
Chaque dimanche, Anne Seften et Mathieu Coache vous accompagnent de 14h à 16h dans BFM Week-end.
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00:00:0014h30 sur BFM TV, soyez les bienvenus dans BFM Week-end.
00:00:04À la une, l'Ukraine, visée la nuit dernière par des centaines de drones et de missiles.
00:00:09Ça a touché Kiev, mais aussi d'autres régions comme Zaporizhia.
00:00:12La capitale a été frappée pendant plus de 12 heures.
00:00:14Voilà ce qu'écrit Volodymyr Zelensky, le président ukrainien,
00:00:17qui affirme par ailleurs au Guardian que Vladimir Poutine se préparerait à attaquer un autre pays européen.
00:00:23Rapport, vous le savez, aux récentes intrusions de drones.
00:00:26Un jour de vote pas comme les autres en Moldavie.
00:00:28Les Moldaves élisent leurs députés et le scrutin est sous haute tension, car marqué par l'ingérence russe.
00:00:34Ça avait déjà été le cas en 2024 lors des élections présidentielles,
00:00:38mais cette fois on parle d'une ampleur sans précédent.
00:00:40Comment se manifeste cette désinformation russe ? Nous serons sur place cet après-midi.
00:00:46Et puis combatif, c'est peut-être le qualificatif le plus adéquat pour évoquer l'état d'esprit de Nicolas Sarkozy,
00:00:51qui réagit à sa condamnation et son incarcération prochaine dans le journal du dimanche.
00:00:55« Je m'attendais à tout sauf à cela », voilà ce qu'il déclare.
00:00:59L'ex-président dénonce une violation de l'état de droit,
00:01:01affirmant être la cible d'un complot, analyse mais aussi réaction dans un instant.
00:01:05Parmi elles d'ailleurs, celle de Mario Maréchal sur BFM TV,
00:01:07qui dénonce une association de malfaisants entre Mediapart et les juges.
00:01:12Enfin, trop cher et peut-être pas assez quali.
00:01:14Les restaurants sont boudés par les Français.
00:01:17Cet été, la fréquentation de la restauration traditionnelle a baissé de 15 à 20%
00:01:21selon l'Union des métiers de l'industrie et de l'hôtellerie.
00:01:24Les Français leur préfèrent les fast-food, dit-on, et la livraison à domicile.
00:01:28Soyez les bienvenus.
00:01:29C'est donc un week-end marqué en Ukraine à nouveau pour une attaque massive russe.
00:01:41Plus de 12 heures d'attaque, voilà ce qu'écrit le président Zelensky sur son compte X.
00:01:46Il parle de frappes sauvages, ciblées avec près de 500 drones et plus de 40 missiles.
00:01:51Elles ont fait ces frappes au moins 4 morts selon un dernier bilan provisoire à Kiev,
00:01:55dont une enfant de 12 ans.
00:01:56Faisons le point tout de suite sur ces villes qui ont été touchées avec Carlaplom.
00:02:02Dans la capitale ukrainienne, les sirènes ont retenti sans interruption.
00:02:09Toute la nuit, la défense aérienne a tenté d'intercepter les drones et missiles russes
00:02:14dans le ciel de Kiev.
00:02:18Au petit matin, les dégâts sont considérables.
00:02:20Ces immeubles d'habitation sont endommagés.
00:02:23Les résidents sont donc évacués les plus fragiles en priorité.
00:02:29Une partie de la façade de cet hôpital est totalement carbonisée.
00:02:33Devant, le maire de Kiev dénonce de nouvelles attaques délibérées contre des civils.
00:02:38C'est un exemple supplémentaire du génocide perpétré par la fédération de Russie contre l'Ukraine,
00:02:45contre la capitale ukrainienne.
00:02:47Mais regardez combien de personnes sont mortes.
00:02:50Plus de 300 civils tués dans notre ville depuis le début de la guerre.
00:02:54Je ne crois pas que les Russes veulent mettre fin à cette guerre.
00:02:56Certains habitants ont dû accourir dans ces abris, parfois avec leurs animaux de compagnie.
00:03:02Sur les visages, pas seulement de la peur, mais une habitude lasse.
00:03:07Ces derniers mois, nous avons constamment fréquenté les refuges.
00:03:10Il n'y a eu qu'une pause de deux semaines et maintenant ça recommence.
00:03:14Nous sommes donc constamment ici, dans cet abri.
00:03:16D'autres villes ont été frappées, dont Zaporizhia, hautement stratégique pour Vladimir Poutine,
00:03:23mais aussi Soumy et Odessa.
00:03:26Ces attaques ont fait plusieurs morts, dont une fillette de 12 ans.
00:03:29De son côté, Moscou affirme avoir abattu 41 drones ukrainiens dans la nuit.
00:03:35Et on en parle avec vous, Général Pellistrandi. Bonjour à vous.
00:03:37Une attaque massive avec des centaines de drones, des missiles, une quarantaine de blessés.
00:03:42Zaporizhia, dont on nous dit qu'elle a été frappée 4 fois la nuit dernière.
00:03:45Kiev frappée pendant plus de 12 heures.
00:03:47On a l'impression que l'approvisionnement russe, l'approvisionnement militaire, est sans fin.
00:03:51Est-ce que vous avez cette impression, là, vous aussi ?
00:03:53Est-ce qu'on disait au début de la guerre, tout cela va un jour s'arrêter ?
00:03:56La preuve est que non ?
00:03:57Hélas, non. C'est bien ça la difficulté.
00:03:59Il faut comprendre que les usines russes tournent à plein régime pour fournir des drones.
00:04:04Ces fameux drones, donc, Shahed, conçus par l'Iran.
00:04:08Il y a également les missiles balistiques.
00:04:10Et donc, on le voit.
00:04:12Alors, effectivement, il y a eu une petite pause, entre guillemets,
00:04:14pendant deux semaines où il y a eu un peu moins de frappes.
00:04:18Mais là, on est dans des chiffres extrêmement élevés.
00:04:21Plus de 500 drones, une quarantaine de missiles.
00:04:24Et ce qui fait que, malgré les efforts faits par la défense antiaérienne ukrainienne,
00:04:30qui arrive à intercepter 80%, on va dire, de tout ce qui est envoyé,
00:04:34malheureusement, il y en a entre 10 et 20% qui passent.
00:04:37Et défense aérienne qui a encore de nombreux besoins.
00:04:40On regarde le tweet du président Zelensky qui dit, là, il y a une quinzaine de minutes,
00:04:43nous avons discuté de la défense aérienne, notamment avec les Européens,
00:04:46avec le Danemark, des besoins urgents de l'Ukraine, des possibilités de nous renforcer.
00:04:51Il y a un cruel manque, là encore, de défense antiaérienne générale ?
00:04:54Alors, oui, parce que d'abord, il est impossible de couvrir l'ensemble du territoire ukrainien.
00:04:58On l'a vu, les frappes ont touché, effectivement, on parle beaucoup de Kiev, Zaporizhia,
00:05:04mais il y a eu aussi Odessa, Soumy.
00:05:06Il y a aussi le fait qu'il y a des frappes qui se font aussi à l'ouest,
00:05:10pratiquement à la frontière polonaise.
00:05:12On a vu, à la fin de l'été, des frappes à l'vivre aussi.
00:05:14Exactement. Il faudrait des dizaines de systèmes antiaériens,
00:05:18alluant des canons, alluant des missiles.
00:05:20Tout ça, ça coûte très cher.
00:05:22Et l'industrie européenne n'arrive pas à suivre la cadence.
00:05:26Donc, c'est un problème là-dessus.
00:05:27Et bien entendu, Moscou le sait parfaitement et joue là-dessus,
00:05:31pour justement épuiser à la fois les Ukrainiens
00:05:33et en même temps, vider en quelque sorte les stocks européens.
00:05:36Et avec un même narratif, à savoir, on a ciblé des cibles militaires, bien évidemment.
00:05:40On y reviendra. Merci d'avoir été avec nous sur ce sujet.
00:05:43On vote aujourd'hui en Moldavie.
00:05:45Et on va voir précisément en quoi ces élections législatives sont importantes.
00:05:49Avec vous, Paul Gogo, la Moldavie qui est tournée vers l'Europe,
00:05:52qui veut intégrer l'Union européenne.
00:05:54Mais il y a une menace russe, Paul, qui plane,
00:05:56comme d'ailleurs pour les dernières élections présidentielles en 2024.
00:06:00Racontez-nous comment cette mainmise russe se fait, Paul.
00:06:02Oui, elle est vraiment très impressionnante parce que cette première menace,
00:06:07alors on a beaucoup entendu parler de l'argent qui peut être donné aux gens,
00:06:11mais la première menace, en fait, elle est politique.
00:06:13C'est-à-dire qu'il y a aujourd'hui des partis politiques pro-russes
00:06:16qui participent à cette élection.
00:06:18Et c'est d'ailleurs comme ça que la présidente Maya Sandou a anglais sa campagne,
00:06:22finalement, en confrontation avec ces partis politiques.
00:06:24Mais ce n'est pas si simple que ça.
00:06:26Ce ne sont pas seulement des partis politiques pro-russes,
00:06:29mais aussi des partis politiques qui se disent pro-européens
00:06:31et qui sont soupçonnés en faux drapeaux d'être en fait des partis pro-russes
00:06:34qui rejoindraient leurs collègues pro-russes à l'issue des élections.
00:06:38Donc il y a tout un combat pour déterminer qui défend quelles idées,
00:06:41qui défend quels intérêts,
00:06:43parce que certains de ces partis sont soupçonnés d'être financés par Moscou.
00:06:47Et puis ce combat, il se mène notamment avec les autorités moldaves
00:06:51qui sont quand même allées,
00:06:52et ça, ça pose aussi des questions, bien sûr, de démocratie,
00:06:55jusqu'à interdire certains partis, il y a encore 48 heures,
00:06:57de participer à cette élection.
00:06:59Et donc tout ça, on le comprend.
00:07:01Chez les moldaves qui sont plutôt en faveur de la Russie,
00:07:04eh bien ça les pousse d'autant plus à venir voter
00:07:06et à se déplacer dans les bureaux de vote aujourd'hui.
00:07:08Paul, en 2024, les présidentielles, on le disait,
00:07:11avaient déjà été perturbées par la désinformation.
00:07:13On dit cette fois que c'est d'une ampleur sans précédent.
00:07:16Est-ce que vous voyez la différence
00:07:18par rapport à ces élections présidentielles de 2024 ?
00:07:21Oui, c'est assez impressionnant
00:07:22parce qu'il y a de nouvelles méthodes qui sont employées.
00:07:25On l'a bien compris.
00:07:26Donc il y a une partie de la population.
00:07:28Les autorités moldaves estiment que ça représente
00:07:30jusqu'à 130 000 personnes qui reçoivent de l'argent
00:07:32tous les mois depuis la Russie
00:07:35pour bien voter, à savoir pour les pro-russes,
00:07:39manifester aussi contre le pouvoir actuel
00:07:41et puis, pardon, pour diffuser la désinformation
00:07:44sur les réseaux sociaux.
00:07:45Moi, j'ai rencontré une de ces personnes hier
00:07:47dans une région qualifiée de pro-russe,
00:07:49la Gagawzi, une grand-mère
00:07:51qui, elle, reçoit une retraite tous les mois
00:07:54d'environ 130 euros, l'équivalent de 130 euros.
00:07:57Et la Russie lui offre 10 000 roubles,
00:07:59à peu près 100 euros par mois en plus.
00:08:01Et donc, quand on vit dans une telle misère,
00:08:03on accepte ces billets qui viennent de Moscou,
00:08:05mais qui viennent de Moscou
00:08:06par des moyens particulièrement détournés de nos jours.
00:08:09Et ça, c'est peut-être la nouveauté,
00:08:10en passant par la crypto-monnaie,
00:08:12en passant par la région séparatiste de Transnistrie
00:08:15ou en passant même par des comptes en banque européens.
00:08:18Et tout ça, c'est cette chasse-là
00:08:19que les autorités moldaves essayent de mener
00:08:21et elles vont jusqu'à qualifier de corrompues
00:08:25certaines personnes, comme cette grand-mère
00:08:27que j'ai rencontrée hier,
00:08:28qui reçoivent ainsi des amendes particulièrement lourdes
00:08:31pour avoir accepté de recevoir de l'argent
00:08:33depuis la Russie.
00:08:35Merci beaucoup, Paul.
00:08:36Merci d'avoir été avec nous depuis la Moldavie.
00:08:38On est aussi, pour continuer ce débat,
00:08:40en direct avec Florent Parmentier.
00:08:42Bonjour à vous, vous êtes secrétaire générale du CEVIPOF,
00:08:45spécialiste de l'Europe centrale et orientale.
00:08:48Intéressant ce que nous disait Paul
00:08:49sur l'évolution de cette désinformation.
00:08:52Avant, j'avais l'impression que c'était des robots
00:08:54qui agissaient sur des sites hébergés
00:08:56dans des pays étrangers,
00:08:57qui agissaient là, visiblement.
00:08:59On en va jusqu'à payer des Moldaves,
00:09:02des Moldaves qui sont dans une situation plutôt précaire,
00:09:04ce que nous disait Paul,
00:09:05pour influencer le résultat de ces élections, c'est ça ?
00:09:08Oui, je crois que ce sont deux choses différentes,
00:09:11en fait, qui s'ajoutent.
00:09:12Sur la désinformation, on a un certain nombre d'exemples
00:09:14qui avaient pu être donnés.
00:09:16Par exemple, lors de la visite, le 27 août dernier,
00:09:20de messieurs Macron, Merz et Tusk,
00:09:24donc respectivement le président,
00:09:26le chancelier allemand et le Premier ministre polonais,
00:09:30le matin même, on avait des informations
00:09:32qui tendaient à montrer, en tout cas,
00:09:34qui essayaient de présenter un argument,
00:09:36qui était que si Maya Sandou remportait les élections
00:09:39le 28 septembre suivant, c'est-à-dire aujourd'hui,
00:09:42eh bien, elle enverrait plusieurs centaines de soldats Moldaves
00:09:46sur le front ukrainien au titre de la coalition des volontaires.
00:09:51Jamais la présidente Moldave n'a tenu de tels propos,
00:09:55ou en tout cas ne l'envisage même pas.
00:09:57La Moldavie est neutre dans sa constitution,
00:09:59donc à l'arrêt du mal,
00:09:59a envoyé des troupes substantielles en Ukraine,
00:10:03et surtout, c'est une idée qui est assez peu populaire.
00:10:06Mais ce qu'on voit, c'est qu'on a un narratif
00:10:10qui tend à la fois à éroder la confiance dans les institutions,
00:10:15notamment dans la présidence Moldave et dans ce qu'elle incarne,
00:10:19et puis aussi à montrer, en quelque sorte,
00:10:21les aspects de l'intégration européenne
00:10:23dont le pouvoir ne voudrait pas parler,
00:10:26mais qui fait l'objet chaque jour de spéculations parmi les opposants.
00:10:30Donc on a ce type de désinformation.
00:10:33On pourrait citer aussi, lors de la visite d'Emmanuel Macron,
00:10:36une autre fausse nouvelle qui avait tourné,
00:10:39qui était finalement que la France allait exporter
00:10:42un certain nombre de déchets toxiques qu'elle allait envoyer en Moldavie.
00:10:45Là-dessus aussi, effectivement, tout ça est faux.
00:10:48La question du financement illégal,
00:10:51c'est encore une autre stratégie,
00:10:53en quelque sorte, d'arsénalisation de la pauvreté,
00:10:55c'est-à-dire de s'appuyer sur une réalité,
00:10:58aussi économique, qui a en fait un faible niveau de vie moldave
00:11:03et qui se cumule avec, depuis quatre ans,
00:11:06une inflation qui a été considérable.
00:11:08C'est-à-dire que, sur quatre ans,
00:11:10le taux d'inflation cumulé est à peu près 70 %.
00:11:13Donc certes, les revenus ont évolué également,
00:11:16mais c'est là-dessus aussi qu'essaie de jouer l'opposition,
00:11:20à savoir dire qu'à côté de ce bilan diplomatique
00:11:23de la présidente exceptionnelle,
00:11:24il y a en matière sociale, économique, des faiblesses au bilan.
00:11:29– Merci beaucoup, merci pour ce point très complet, Florent Parmentier.
00:11:33On y reviendra bien évidemment sur ces élections législatives en Moldavie
00:11:37au cours de cet après-midi.
00:11:39On va passer maintenant à la politique en France.
00:11:41Actualité politico-judiciaire.
00:11:43Nicolas Sarkozy, vous l'avez sans doute suivi,
00:11:45continue de clamer son innocence.
00:11:46Et ça se passe aujourd'hui dans les colonnes du JDD.
00:11:49Une riposte dans les médias et une présence,
00:11:51regardez, dans les tribunes du Parc des Princes.
00:11:53C'était hier soir.
00:11:54Match face à l'Égypte J.Ausserre.
00:11:56Nicolas Sarkozy affiche sa sérénité,
00:11:57malgré sa condamnation jeudi à cinq ans de prison,
00:12:00dans le dossier dit du financement libyen.
00:12:03Pour lui, toutes les limites de l'État de droit ont été violées.
00:12:05L'ex-président qui ajoute que rien ne justifiait
00:12:08de prononcer son mento de dépôt avec exécution provisoire,
00:12:11à part juste la volonté d'humiliation.
00:12:13On va bien évidemment décortiquer tout ça.
00:12:16Nicolas Sarkozy, vous savez, connaîtra la date
00:12:18de son incarcération, le 13 octobre.
00:12:20Parmi les réactions politiques, ce matin,
00:12:21Guillaume Larivé, le vice-président des Républicains,
00:12:23il était l'invité de François Gapian dans BFM Direct.
00:12:26Et vous allez l'entendre, il ne comprend pas
00:12:27le sort réservé à l'ex-président.
00:12:29Et pour cela, il fait un parallèle avec la remise en liberté
00:12:31des deux principaux suspects placés en détention provisoire
00:12:34dans l'agression d'un policier à Tourcoing.
00:12:36Écoutons Guillaume Larivé.
00:12:38Vous savez, quand des policiers sont agressés
00:12:43extrêmement violemment à Tourcoing,
00:12:46et que quelques jours après,
00:12:47les individus qui sont très probablement
00:12:50leurs agresseurs sont relâchés,
00:12:54ils sont mis en liberté.
00:12:55Moi, je m'interroge.
00:12:57Voilà.
00:12:58Ça, ça me choque beaucoup.
00:13:00Ça me choque beaucoup.
00:13:01Ça me choque peut-être autant.
00:13:03Autre réaction, celle de Marion Maréchal,
00:13:05la députée européenne et présidente d'Identité Liberté,
00:13:07était l'invité de Guillaume Daré dans BFM Politique.
00:13:09Marion Maréchal qui dénonce l'association
00:13:11entre le média Mediapart et les juges
00:13:14avec des mots très forts.
00:13:15Vous allez l'entendre.
00:13:16C'est vrai que dans cette affaire,
00:13:17il y a moi quelque chose qui me dérange.
00:13:20Une sorte de mécanique qui donne un sentiment
00:13:22de déjà-vu d'ailleurs par le passé
00:13:24sur l'affaire Fillon, sur l'affaire de Marine Le Pen,
00:13:25bien que les affaires n'aient strictement rien à voir sur le fond.
00:13:27C'est une espèce de mécanique
00:13:29qui voit une sorte d'association de malfaisants
00:13:32entre Mediapart, le Parti National Financier
00:13:36et un certain nombre de magistrats engagés politiquement.
00:13:40Donc il y a quand même,
00:13:41ça jette une sorte de suspicion quand même
00:13:44sur la neutralité de la justice.
00:13:46Et pour en parler, j'accueille Anthony Lebeau
00:13:47du service politique.
00:13:48Bonjour Anthony.
00:13:49Ce débat sur l'exécution provisoire,
00:13:50il fait pas mal réagir,
00:13:52que ce soit dans le camp de la majorité,
00:13:53dans le camp des Républicains,
00:13:54je pense notamment à Gérard Larcher.
00:13:55Ça devient un débat politique cette exécution provisoire.
00:13:59Oui, comme à l'époque où Marine Le Pen a été condamnée
00:14:01au mois de mars dernier
00:14:03à une peine d'inéligibilité
00:14:04avec exécution provisoire,
00:14:06donc application immédiate de la peine.
00:14:08Gérard Larcher, on l'a évoqué aussi,
00:14:10avait réagi sur Twitter
00:14:11après cette condamnation de Nicolas Sarkozy.
00:14:13Voici ce que disait le président du Sénat.
00:14:15Il y a un questionnement grandissant
00:14:16au sein de la société
00:14:17sur l'exécution provisoire d'une condamnation
00:14:20alors que les voies de recours ne sont pas épuisées.
00:14:22Et je le partage,
00:14:23dit le président du Sénat.
00:14:24François Bayrou aussi a réagi aujourd'hui
00:14:26lors de sa rentrée politique du Modem.
00:14:30Je trouve qu'il faut protéger les juges,
00:14:32dit l'ancien Premier ministre,
00:14:33il faut respecter les décisions.
00:14:34Mais on a le droit
00:14:35de se poser des questions
00:14:36sur l'exécution provisoire.
00:14:38Si on adopte l'exécution provisoire,
00:14:40dit le maire de Pau,
00:14:41il n'y a plus d'appel possible.
00:14:43Il y a un appel théorique,
00:14:43mais pas réel.
00:14:44Fin de citation.
00:14:45On peut aussi citer en exemple
00:14:46Marine Le Pen,
00:14:47qui elle aussi avait fustigé
00:14:49cette exécution provisoire
00:14:50qui ciblait Nicolas Sarkozy.
00:14:52Finalement, plus que la peine en elle-même,
00:14:54c'est l'exécution provisoire
00:14:56qui a fait plus vivement
00:14:58réagir la classe politique.
00:14:59Pourtant, tous les tribunaux de France,
00:15:00chaque jour,
00:15:01prononcent des exécutions provisoires.
00:15:03Et par ailleurs,
00:15:03il faut rappeler aussi
00:15:04que ce sont les élus,
00:15:05l'acteur législatif,
00:15:07qui a inscrit l'exécution provisoire
00:15:08dans le droit français.
00:15:09Et d'ailleurs,
00:15:10Sébastien Lecornu,
00:15:10le Premier ministre,
00:15:11a été interrogé à ce sujet
00:15:12chez nos confrères du Parisien.
00:15:14Il dit ceci.
00:15:15Si une loi pose débat,
00:15:16il appartient au Parlement
00:15:17de s'en saisir.
00:15:18Et d'ailleurs,
00:15:19Éric Ciotti,
00:15:19à l'époque de la condamnation
00:15:20de Marine Le Pen
00:15:21à une peine d'inéligibilité
00:15:22avec exécution provisoire,
00:15:24avait déposé une proposition de loi
00:15:25pour supprimer
00:15:26cette exécution provisoire.
00:15:27Finalement,
00:15:28ça n'avait pas abouti.
00:15:29Et dans cette interview,
00:15:29on apprend aussi,
00:15:30à Anthony Le Boss,
00:15:31que Nicolas Sarkozy
00:15:32et Emmanuel Macron
00:15:33se sont appelés.
00:15:34Eux,
00:15:34dont on disait
00:15:35qu'ils se voyaient
00:15:35beaucoup moins.
00:15:37Oui,
00:15:37ils se sont éloignés d'ailleurs
00:15:38à la faveur de la crise politique.
00:15:39Nicolas Sarkozy
00:15:40a longtemps reproché
00:15:41les mauvais choix,
00:15:42selon lui,
00:15:43les mauvaises décisions
00:15:44d'Emmanuel Macron
00:15:45ces derniers mois.
00:15:46J'ai échangé
00:15:46avec le président
00:15:47de la République
00:15:48dont tout le monde sait
00:15:49que nous avons pourtant
00:15:49des désaccords,
00:15:50a dit Nicolas Sarkozy
00:15:51au JDD.
00:15:52C'est vrai,
00:15:52pas de réaction publique
00:15:53du chef de l'État,
00:15:55mais un appel
00:15:55à son prédécesseur.
00:15:58Il avait réagi,
00:15:59le chef de l'État,
00:16:00quand Marine Le Pen
00:16:01avait été condamnée.
00:16:02C'était des propos
00:16:03qui sortaient
00:16:03du Conseil des ministres.
00:16:05Il avait rappelé
00:16:05que la justice,
00:16:06je cite,
00:16:07était indépendante
00:16:08et que les magistrats
00:16:08doivent être protégés.
00:16:10Pour l'instant,
00:16:10pas de son,
00:16:11pas de citation
00:16:11de la part du chef de l'État
00:16:12après cette condamnation
00:16:13de Nicolas Sarkozy.
00:16:14D'ailleurs,
00:16:14même le syndicat
00:16:15de la magistrature
00:16:15dénonce le silence
00:16:17d'Emmanuel Macron
00:16:18parce qu'il y a
00:16:19deux enquêtes
00:16:19qui ont été ouvertes
00:16:20après que l'une des juges,
00:16:23la présidente du tribunal,
00:16:24ait été menacée
00:16:25de mort
00:16:26après cette condamnation.
00:16:28Donc,
00:16:28pas de réaction
00:16:28du chef de l'État
00:16:29et d'ailleurs,
00:16:30les réactions
00:16:31dans la classe politique
00:16:32étaient un peu molles,
00:16:33sobres,
00:16:34voire laconiques,
00:16:34notamment du côté
00:16:35de la droite
00:16:35où on se contentait
00:16:36de dire finalement
00:16:37qu'on exprimait
00:16:38son amitié
00:16:39et une forme de soutien
00:16:41à Nicolas Sarkozy
00:16:42sans finalement
00:16:44critiquer
00:16:44la décision de justice
00:16:46en elle-même.
00:16:46Et Nicolas Sarkozy
00:16:47qui dit d'ailleurs
00:16:48qu'il n'est pas favorable
00:16:49à une grâce présidentielle
00:16:50puisque ça voudrait dire
00:16:50qu'il reconnaîtrait
00:16:51la culpabilité.
00:16:52Voilà,
00:16:53exactement,
00:16:53qu'il reconnaîtrait
00:16:54la culpabilité.
00:16:55Merci Anthony.
00:16:56Autre réaction
00:16:56très attendue
00:16:57et que vous pourrez
00:16:57découvrir ce soir,
00:16:59celle de l'ancien garde
00:17:00des Sceaux,
00:17:00Éric Dupond-Moretti.
00:17:01Il sera l'invité ce soir
00:17:02à 18h de Marc Fauvel
00:17:04dans BFM
00:17:05dimanche soir.
00:17:07Trop cher
00:17:08et peut-être pas assez
00:17:09élevé
00:17:10au niveau de la qualité.
00:17:11Les restaurants
00:17:12sont boudés par les Français.
00:17:13Cet été,
00:17:13la fréquentation
00:17:14de la restauration
00:17:14a baissé
00:17:15de 15 à 20%.
00:17:16Ça,
00:17:17c'est les chiffres
00:17:17de l'UMI,
00:17:18l'Union des métiers
00:17:18de l'industrie
00:17:19et de l'hôtellerie.
00:17:20Les Français,
00:17:21disent-on,
00:17:21préfèrent les fast-food
00:17:22et la livraison à domicile.
00:17:24On va en parler avec vous,
00:17:25Franck Delvaux.
00:17:26Merci d'être avec nous
00:17:27en direct sur BFM TV.
00:17:28Bonjour.
00:17:28Vous êtes gérant
00:17:29chez l'établissement
00:17:30Restaurant Del Arte.
00:17:31Est-ce que vous ressentez,
00:17:33un,
00:17:33cette baisse de fréquentation ?
00:17:34Ça chiffre à combien ?
00:17:35Et est-ce qu'il y a
00:17:36des jours particuliers
00:17:37où ça fonctionne peut-être
00:17:38un peu moins bien
00:17:39qu'auparavant ?
00:17:42Oui,
00:17:43on voit que ça fonctionne
00:17:44moins bien en semaines
00:17:45parce qu'aujourd'hui,
00:17:48avec le pouvoir d'achat
00:17:49des Français
00:17:50qui est en difficulté,
00:17:52on voit le retour
00:17:53de la gamelle.
00:17:54On voit aussi
00:17:55que les titres restaurants
00:17:56qui sont maintenant
00:17:56acceptés
00:17:57dans la grande distribution,
00:18:00on peut aller acheter
00:18:01son sandwich.
00:18:02Et puis aussi,
00:18:02il y a le développement
00:18:03à considérer
00:18:03des street-food,
00:18:05des fast-food,
00:18:05ce qui fait que
00:18:06dans la semaine,
00:18:07le midi,
00:18:07plutôt que d'aller au restaurant,
00:18:09on va plutôt
00:18:10au fast-food
00:18:11ou au magasin
00:18:12acheter sa formule
00:18:13avec le sandwich.
00:18:14Franck Delvaux,
00:18:15il y a différentes
00:18:15journées de mobilisation.
00:18:16Il y en a une
00:18:17prochainement jeudi prochain
00:18:18à l'appel de l'intersyndical.
00:18:19Est-ce que vous êtes
00:18:20impacté sensiblement
00:18:22par ces différentes
00:18:23journées de mobilisation ?
00:18:26Ah oui,
00:18:26le mois de septembre
00:18:27va être très compliqué
00:18:28pour la restauration
00:18:29traditionnelle,
00:18:30notamment à Paris
00:18:31puisque la plupart
00:18:32des manifestations
00:18:33et des blocages
00:18:34se font à Paris.
00:18:35Donc ça va être
00:18:35un mois très compliqué.
00:18:36Bien sûr,
00:18:36on va être impacté
00:18:37parce que ce jour-là,
00:18:38ça va être encore
00:18:38un record de télétravail.
00:18:40Les réunions
00:18:41qui étaient en présentiel
00:18:42vont être annulées,
00:18:42ça c'est en visio.
00:18:43Donc c'est très mauvais,
00:18:44les gens qui devaient venir
00:18:45à Paris ne vont pas venir.
00:18:46Et puis aussi,
00:18:46il peut y avoir des touristes
00:18:47qui se disent
00:18:48ben non,
00:18:48on ne va pas aller à Paris
00:18:48parce qu'on ne sait pas,
00:18:50il va y avoir grève,
00:18:51il n'y a pas de transport.
00:18:51Donc oui,
00:18:52on est très impacté
00:18:53par ces jours de grève.
00:18:55Est-ce que vous êtes
00:18:55impacté aussi
00:18:56par le manque,
00:18:57alors on parle des saisonniers
00:18:58au début de l'été,
00:18:59par le manque de serveurs,
00:19:01ce manque d'attrait
00:19:02pour la profession
00:19:03dans les établissements,
00:19:04les restaurants notamment ?
00:19:07Écoutez,
00:19:07malheureusement,
00:19:08je vais vous dire
00:19:08que vous savez,
00:19:09le sujet actuel,
00:19:10et là on arrive
00:19:10en fin de mois
00:19:11d'un restaurateur aujourd'hui,
00:19:13c'est de savoir
00:19:13comment payer les salaires,
00:19:16les factures,
00:19:17comment payer le loyer.
00:19:19Embaucher,
00:19:19ce n'est vraiment
00:19:20pas un souci aujourd'hui,
00:19:21c'est plus ça.
00:19:23Et puisque vous en parlez,
00:19:25je vais en profiter
00:19:26pour parler du pourboire.
00:19:27Vous voyez,
00:19:27parce que déjà ça va mal,
00:19:28mais en plus,
00:19:29il y a un projet
00:19:30de taxer les pourboires,
00:19:31ce qui est une hérésie complète.
00:19:33Quand on va au restaurant,
00:19:34on donne un pourboire
00:19:34si on estime avoir bien mangé,
00:19:36avoir été bien servi,
00:19:37pour l'instant,
00:19:38c'est exonéré,
00:19:39et il y a une loi
00:19:39qui sera en projet
00:19:40pour les taxer
00:19:41à partir du 1er janvier 2026,
00:19:43ce qui ne nous aiderait pas
00:19:44dans la profession.
00:19:45Oui,
00:19:46Ang Delvaux,
00:19:47d'avoir été avec nous
00:19:48dans BFM cet après-midi.
00:19:50Un rendez-vous
00:19:50à ne pas manquer également
00:19:51ce soir à 21h,
00:19:53votre document
00:19:54Ligne rouge consacré ce soir
00:19:55au voyage hautement symbolique,
00:19:57celui qu'a effectué
00:19:58le président de la République
00:19:59lundi dernier à New York
00:20:01pour reconnaître
00:20:02l'État palestinien
00:20:03à la tribune de l'ONU.
00:20:04C'est un document
00:20:05signé Mathieu Kouache,
00:20:06Julien Cressence,
00:20:07Emmanuel Abraham,
00:20:08dont voici un extrait.
00:20:10Pendant une pause déjeuner,
00:20:11Emmanuel Macron
00:20:11cherche à en savoir plus
00:20:12sur sa prochaine rencontre
00:20:13avec Donald Trump.
00:20:15Rencontre qui reste assez floue.
00:20:16vous regardez.
00:20:16Ça va se passer comment
00:20:19cet après-midi ?
00:20:20C'est un après-midi
00:20:21des Américains
00:20:22qui se proposent
00:20:23à 14h30,
00:20:25une photo
00:20:26et un short meeting
00:20:28debout.
00:20:29Ça sera debout par...
00:20:30Mais à 14h30,
00:20:31c'est avec qui ?
00:20:32Ça serait avec Trump,
00:20:33pardon.
00:20:33Mais il y a qui d'autre ?
00:20:35Là,
00:20:36pour l'instant,
00:20:36c'est seulement
00:20:37pas d'indication.
00:20:38Je lui ai posé la question.
00:20:39OK.
00:20:40En disant,
00:20:41est-ce que c'est
00:20:41un one-to-one meeting ?
00:20:42Elle m'a dit
00:20:42ça se faute en plus.
00:20:44Il n'y a pas d'autres
00:20:45européens.
00:20:46sur BFM TV,
00:20:47soyez les bienvenus.
00:20:48Nous sommes ensemble
00:20:48et en direct
00:20:49jusqu'à 16h.
00:20:51Je m'attendais à tout
00:20:52sauf à ceux-là.
00:20:53Les mots de Nicolas Sarkozy
00:20:54qui réagit aujourd'hui
00:20:55dans le journal du dimanche
00:20:57à sa condamnation
00:20:58et son incarcération prochaine.
00:21:00Tous les détails
00:21:00et les réactions
00:21:01dans un instant.
00:21:02Parmi elles,
00:21:02celle de Marion Maréchal
00:21:03sur BFM TV
00:21:04qui dénonce
00:21:04une association
00:21:05de malfaisants
00:21:06entre Mediapart
00:21:07et les juges.
00:21:09Une interview
00:21:09dans Le Parisien
00:21:10qui n'a pas convaincu
00:21:11les syndicats.
00:21:12Une gauche
00:21:12qui fait planer
00:21:12la menace de la censure.
00:21:14Censure d'ailleurs
00:21:14déjà actée
00:21:15pour la France Insoumise.
00:21:16C'est une semaine de tests
00:21:17pour Sébastien Lecornu
00:21:18qui s'ouvre
00:21:19avec en ligne de mire
00:21:20la journée de mobilisation
00:21:21le jeudi.
00:21:22Sophie Binet,
00:21:23la secrétaire générale
00:21:23de la CGT,
00:21:24est assez remontée.
00:21:25Vous l'entendrez,
00:21:25pas convaincue du tout
00:21:26par la rupture
00:21:27tant annoncée
00:21:28par le Premier ministre.
00:21:30De nouvelles frappes
00:21:31à nouveau
00:21:31la nuit dernière
00:21:32en Ukraine,
00:21:33commises par des centaines
00:21:34de drones et de missiles.
00:21:35Ça a touché la capitale,
00:21:36Kiev,
00:21:37mais aussi d'autres régions
00:21:38comme Zaporizhia.
00:21:39La capitale visait
00:21:40pendant plus de 12 heures.
00:21:41Voilà ce que dit
00:21:41Volodymyr Zelensky,
00:21:42le président ukrainien
00:21:43qui affirme par ailleurs
00:21:45aux gardiennes
00:21:45que Vladimir Poutine
00:21:46se prépare à attaquer
00:21:47un autre pays européen
00:21:49rapport aux récentes
00:21:50intrusions de drones.
00:21:53Et puis c'est inédit.
00:21:54Inspecteurs et Moniteurs
00:21:55d'Auto-École
00:21:56vont manifester demain
00:21:57un peu partout en France.
00:21:58Ensemble,
00:21:59ils protestent
00:22:00contre les délais
00:22:01pour repasser le permis
00:22:02de conduire
00:22:02après un échec.
00:22:03Ça concerne chaque année
00:22:04plus de 700 000 personnes
00:22:06en France.
00:22:07700 000 personnes
00:22:07obligées d'attendre
00:22:08pendant des mois
00:22:09avant de repasser
00:22:10le précieux César.
00:22:19On peut m'incarcérer
00:22:20mais on ne pourra jamais
00:22:21me faire mettre à genoux.
00:22:23Trois jours après sa condamnation
00:22:24à cinq ans de prison ferme
00:22:25pour l'association de malfaiteurs,
00:22:27Nicolas Sarkozy
00:22:27sort du silence
00:22:28et contre-attaque
00:22:29dans une interview au JDD.
00:22:31Clément Gauvin.
00:22:33Le visage marqué
00:22:35mais souriant
00:22:36de Nicolas Sarkozy.
00:22:38Hier soir,
00:22:38l'ancien chef de l'État
00:22:39était présent
00:22:40dans les tribunes
00:22:40du Parc des Princes,
00:22:42quelques jours seulement
00:22:42après sa condamnation
00:22:43dans l'affaire
00:22:44dite du financement libyen,
00:22:46qu'il conteste à nouveau
00:22:47publiquement
00:22:47dans les colonnes du JDD.
00:22:49Je suis innocent
00:22:50et je ne cesserai le combat
00:22:51que lorsque j'aurai obtenu
00:22:53la vérité,
00:22:54c'est-à-dire
00:22:54la reconnaissance
00:22:55de mon honnêteté.
00:22:56Condamné à cinq ans
00:22:57de prison
00:22:57avec mandat de dépôt
00:22:58et exécution provisoire,
00:23:00Nicolas Sarkozy
00:23:01affirme à nouveau
00:23:02être la cible
00:23:03d'un complot.
00:23:04Le plus probable
00:23:05est que ce document
00:23:06Mediapart soit un faux.
00:23:07S'il y a un faux,
00:23:08c'est qu'il y a eu
00:23:09des faussaires,
00:23:09des manipulateurs
00:23:10et donc un complot.
00:23:11Face à une injustice
00:23:12qu'il décrit
00:23:13comme calomnieuse,
00:23:14l'ex-président
00:23:15de la République
00:23:15se dit victime
00:23:16d'une procédure biaisée.
00:23:18C'est allé encore plus loin
00:23:19que ce que je pouvais imaginer.
00:23:21Toutes les limites
00:23:21de l'État de droit
00:23:22ont été violées.
00:23:23Tout au long
00:23:24de son interview,
00:23:25Nicolas Sarkozy
00:23:26met en avant
00:23:27sa combativité.
00:23:28Je ne plierai pas
00:23:29face aux mensonges,
00:23:30aux complots
00:23:30et à l'insulte.
00:23:31On peut m'incarcérer
00:23:32mais on ne pourra
00:23:33jamais me faire
00:23:33mettre à genoux.
00:23:34Concernant cette future
00:23:35incarcération,
00:23:37Nicolas Sarkozy
00:23:37ne souhaite pas
00:23:38être gracié
00:23:39par Emmanuel Macron.
00:23:40Pour être gracié,
00:23:41il faut accepter sa peine
00:23:42et donc reconnaître
00:23:43sa culpabilité.
00:23:45Jamais je ne reconnaîtrai
00:23:46ma culpabilité
00:23:47pour quelque chose
00:23:47que je n'ai pas fait.
00:23:48Nicolas Sarkozy
00:23:49a été convoqué
00:23:50le 13 octobre prochain
00:23:51par le parquet
00:23:52national financier
00:23:53qui lui indiquera
00:23:54la date de son entrée
00:23:55en prison.
00:23:57On en parle avec vous
00:23:57Daniel Fasquel,
00:23:58bonjour.
00:23:59Vous êtes maire
00:23:59Les Républicains
00:24:00du Touquet
00:24:01proche de Nicolas Sarkozy.
00:24:02Nicolas Sarkozy
00:24:03qui parle dans cette interview
00:24:04d'injustice,
00:24:05d'infamie,
00:24:06de complot,
00:24:07de violation
00:24:07de l'État de droit.
00:24:08Comment vous réagissez
00:24:09aujourd'hui,
00:24:10trois jours après
00:24:11cette décision de justice ?
00:24:12Vous nous disiez,
00:24:13on vous a entendu
00:24:14aussi dans les médias
00:24:15que c'était une extrême
00:24:16violence pour Nicolas Sarkozy
00:24:17et une humiliation.
00:24:18Vous persistez ?
00:24:20Bien sûr,
00:24:20c'est très violent
00:24:21et c'est très humiliant
00:24:22et Nicolas Sarkozy
00:24:24se pose des questions
00:24:25quant à l'État de droit
00:24:25dans notre pays
00:24:26mais il n'est pas le seul.
00:24:28Je suis aujourd'hui
00:24:28avec Les Républicains
00:24:30du Pas-de-Calais
00:24:30par exemple
00:24:31pour notre réunion
00:24:32de rentrée
00:24:33et quand je discute
00:24:34avec les uns
00:24:34et avec les autres,
00:24:35c'est vrai qu'on ne peut
00:24:36qu'être troublé
00:24:37par ce qui s'est passé
00:24:37puisque les principaux
00:24:39chefs d'accusation
00:24:40sont tombés.
00:24:41Il n'y a pas eu
00:24:41de financement
00:24:42de la campagne
00:24:42de Nicolas Sarkozy
00:24:44de 2007
00:24:44par la Libye,
00:24:45il n'a pas invité
00:24:46M. Kadhafi
00:24:47pour le remercier
00:24:48donc c'était une fable
00:24:50et le document
00:24:51sur lequel tout repose
00:24:52est un faux
00:24:53de lui-même
00:24:53qui le dit.
00:24:54Il n'y a pas
00:24:55des traces
00:24:55de financement
00:24:56mais il y a néanmoins
00:24:57des circuits.
00:24:58Il y a l'intention
00:24:59qu'ont retenu les juges
00:25:00à savoir
00:25:01de financer sa campagne
00:25:03par justement
00:25:04ces fonds libyens.
00:25:06C'est l'intention aussi
00:25:07qu'ont voulu
00:25:07sanctionner les juges.
00:25:10Écoutez,
00:25:10tout ça n'est pas
00:25:11très sérieux.
00:25:13Pendant longtemps,
00:25:14il a été affirmé
00:25:15par Mediapart
00:25:16et par d'autres
00:25:16que Nicolas Sarkozy
00:25:17avait financé
00:25:18sa campagne
00:25:19par de l'argent libyen.
00:25:21Le document
00:25:22qui était censé
00:25:23le prouver
00:25:23est un faux.
00:25:25Toutes les accusations
00:25:26auraient dû
00:25:26de ce fait
00:25:27tomber
00:25:28et s'effondrer
00:25:29puisqu'en fait
00:25:30la base
00:25:30de tout
00:25:31c'est un document
00:25:32dont le tribunal
00:25:32lui-même
00:25:33dit qu'il est un faux.
00:25:34Nicolas Sarkozy
00:25:35n'a eu aucun
00:25:36financement
00:25:37de la Libye
00:25:38que ce soit
00:25:38à titre personnel
00:25:39ou dans le cadre
00:25:39de sa campagne électorale.
00:25:42C'est ça
00:25:42le point clé.
00:25:43Les juges d'instruction
00:25:44ont ajouté
00:25:45au chef d'inculpation
00:25:46de l'association
00:25:47de malfaiteurs
00:25:47pour effectivement
00:25:48à la fin
00:25:49malgré tout
00:25:50obtenir sa condamnation.
00:25:53On ne peut qu'être
00:25:53troublé par le fait
00:25:54qu'on ait ajouté
00:25:55cette infraction
00:25:57d'association
00:25:57de malfaiteurs
00:25:58dont tous les juristes
00:25:59pénalistes
00:25:59disent que c'est
00:26:01une infraction
00:26:01extrêmement floue
00:26:02qui permet
00:26:03de sanctionner
00:26:04une intention
00:26:05dont on n'est même pas sûr
00:26:06d'ailleurs
00:26:06que Nicolas Sarkozy
00:26:08ait vraiment eu
00:26:08cette intention.
00:26:10Franchement,
00:26:10dans tous les cas,
00:26:12si on va au bout
00:26:14du raisonnement,
00:26:16le document de base
00:26:17est un faux.
00:26:19Nicolas Sarkozy
00:26:19n'a pas eu financement.
00:26:20Ce n'est pas ce document
00:26:23qui a déclenché
00:26:24toute la procédure,
00:26:25bien évidemment,
00:26:25ce qu'a rappelé
00:26:26le tribunal,
00:26:27c'est aussi la confrontation
00:26:28dans le bureau
00:26:28du juge Van Ruyenbeek.
00:26:29Je voulais vous faire réagir
00:26:30à ce que dit Marion Maréchal
00:26:31chez nous sur BFM
00:26:33aujourd'hui
00:26:34qui parle d'une association,
00:26:35je la cite,
00:26:36de malfaisants
00:26:37entre Mediapart
00:26:38et les juges.
00:26:38Est-ce que les mots
00:26:39ne sont pas trop forts,
00:26:40Daniel Fasquel ?
00:26:42Moi, je sais,
00:26:42je suis juriste,
00:26:43je suis professeur de droit
00:26:44et je ne suis jamais allé
00:26:45sur ce terrain,
00:26:46je ne dirais pas
00:26:46sur ce terrain.
00:26:47Mais je dirais simplement
00:26:48qu'il y a une accumulation
00:26:50de faits
00:26:50qui jettent un doute
00:26:52dans l'esprit
00:26:53des citoyens,
00:26:55des Français
00:26:55sur ce dossier,
00:26:57sur ce qui s'est passé.
00:26:58Je le répète,
00:26:59mais quand même,
00:27:00le document
00:27:00sur lequel,
00:27:01à la fin,
00:27:02l'accusation devait s'appuyer
00:27:04est un faux,
00:27:05même si ce n'avait pas été
00:27:06le point de départ
00:27:07de l'enquête.
00:27:09Ensuite,
00:27:09vous avez l'exécution provisoire
00:27:11qui s'applique
00:27:12à une peine de prison
00:27:14de 5 ans.
00:27:14C'est-à-dire que
00:27:15Nicolas Sarkozy
00:27:16peut gagner en appel,
00:27:17il n'empêche qu'entre-temps,
00:27:18il aura fait de la prison
00:27:19et il aura peut-être
00:27:20été emprisonné pour rien.
00:27:21C'est extrêmement grave,
00:27:22c'est extrêmement violent,
00:27:23c'est extrêmement humiliant.
00:27:24Je répète ces mots
00:27:25et je les assume
00:27:25complètement.
00:27:27Pourquoi une telle violence ?
00:27:28Pourquoi une telle humiliation ?
00:27:30Alors qu'encore une fois,
00:27:30les principaux chefs
00:27:32d'accusation
00:27:32sont tombés.
00:27:33Et puis ensuite,
00:27:34si la justice
00:27:35ne veut pas
00:27:36qu'on ait un doute
00:27:37sur l'impartialité
00:27:37de la justice,
00:27:39pourquoi dans deux
00:27:40des trois procès
00:27:41qui ont été intentés
00:27:42contre Nicolas Sarkozy,
00:27:43on a maintenu en place
00:27:44des magistrats
00:27:45qui avaient manifesté
00:27:46contre lui,
00:27:46qui avaient fait savoir
00:27:47qu'il s'était en désaccord
00:27:48quand il était présent
00:27:48avec sa politique.
00:27:50Donc il y a quand même
00:27:50une accumulation de faits
00:27:52aujourd'hui
00:27:52qui font que les Français,
00:27:56peut-être qu'après cette affaire,
00:27:57n'en ont plus confiance
00:27:58dans la justice de leur pays.
00:27:59Et c'est extrêmement grave.
00:28:00Donc il y a un vrai sujet
00:28:01d'état de droit,
00:28:02je reprends les mots
00:28:03de Nicolas Sarkozy.
00:28:04Et moi, je suis préoccupé
00:28:05en tant que citoyen,
00:28:06en tant qu'élu,
00:28:08mais aussi en tant que juriste
00:28:09sur l'image très abîmée
00:28:12qui ressort de la justice
00:28:13dans cette affaire
00:28:14dont on a l'impression
00:28:15qu'elle a été
00:28:16sur certains points
00:28:17un peu légère,
00:28:18partiel,
00:28:19qu'elle a eu la main
00:28:20extrêmement lourde
00:28:21parce que c'était Nicolas Sarkozy.
00:28:22En tous les cas,
00:28:23c'est l'édit
00:28:23que les Français
00:28:24se posent ce genre de questions.
00:28:26Et très franchement,
00:28:27il faudra qu'on réagisse
00:28:27tous ensemble
00:28:28pour rétablir
00:28:29un lien de confiance
00:28:30entre les citoyens
00:28:32et notre justice.
00:28:33Merci Daniel Fasquel.
00:28:34Même si on le rappelle,
00:28:35l'exécution provisoire,
00:28:36ce n'est pas non plus
00:28:36une exception,
00:28:37ce que rappelle
00:28:37le parquet national financier.
00:28:39Merci d'avoir réagi
00:28:40sur l'antenne de BFM TV.
00:28:41C'est une semaine sociale,
00:28:43vous le savez,
00:28:43ô combien importante
00:28:44qui va s'ouvrir
00:28:45avec ce nouvel appel
00:28:48Ce sera jeudi prochain.
00:28:50Des syndicats pas convaincus
00:28:51par les premières pistes
00:28:52du budget 2026
00:28:53dévoilées par Sébastien Lecornu
00:28:54dans Le Parisien.
00:28:55L'image de Sophie Binet,
00:28:56la secrétaire générale
00:28:57de la CGT.
00:28:58Écoutons-la.
00:29:001 sur 20.
00:29:01L'élève Lecornu
00:29:02n'a toujours pas décollé.
00:29:03Le problème,
00:29:04c'est que dans cette interview,
00:29:05les seules choses
00:29:05qui sont claires,
00:29:06c'est les portes
00:29:07qu'il ferme.
00:29:08Il donne l'impression
00:29:09de minimiser totalement
00:29:10l'ampleur de la crise
00:29:11démocratique et sociale
00:29:12qui traverse le pays.
00:29:14Et on a le sentiment
00:29:15que c'est toujours
00:29:16Emmanuel Macron
00:29:16et le patronat
00:29:17qui tire les ficelles.
00:29:18Il repart exactement
00:29:19de la copie
00:29:20de François Bayrou.
00:29:21Il se comporte
00:29:21comme son clone d'ailleurs.
00:29:23C'est le clone
00:29:23de François Bayrou
00:29:24dans ses déclarations
00:29:25puisque c'est exactement
00:29:28ce que le Premier ministre
00:29:28avait proposé en juillet.
00:29:31Et donc, clairement,
00:29:32le compte n'y est pas.
00:29:33Ce qu'il faut,
00:29:34c'est abroger cette réforme
00:29:35qui ne passe pas,
00:29:36qui fait des ravages.
00:29:38Alors, on va y revenir
00:29:38dans un instant avec vous,
00:29:39Anthony Leboz.
00:29:40Mais côté politique,
00:29:40je voulais en parler aussi
00:29:41puisque la gauche
00:29:42fait planer la menace
00:29:43de la censure.
00:29:44Elle est actée
00:29:44pour Jean-Luc Mélenchon.
00:29:45Marine Le Pen,
00:29:46elle attend le discours
00:29:46de politique générale
00:29:47avant de se prononcer
00:29:48et le modem dans tout ça.
00:29:50Est-ce que le soutien
00:29:50de François Bayrou
00:29:51et de ses pairs
00:29:51est inconditionnel ?
00:29:53La réponse d'Edgar Becquet,
00:29:54envoyé spécial dans le Vaucluse
00:29:55où se tenait
00:29:56la rentrée du modem.
00:29:59Oui, les leaders du mouvement
00:30:01qui se sont succédés
00:30:02ce matin à la tribune
00:30:03pour prononcer
00:30:04leur discours
00:30:05en cette dernière journée
00:30:05de rentrée politique du modem.
00:30:07Parmi eux,
00:30:08Marc Fénaud,
00:30:08président du groupe
00:30:09Les Démocrates
00:30:10à l'Assemblée nationale.
00:30:12Il le dit très clairement.
00:30:13Il souhaite un compromis.
00:30:14Il souhaite un accord
00:30:15avec les socialistes
00:30:16sur le budget.
00:30:17François Bayrou,
00:30:18c'est lui aussi
00:30:19évidemment exprimé
00:30:20à la tribune.
00:30:21Et il a rappelé
00:30:22qu'il allait soutenir
00:30:23le prochain gouvernement
00:30:24de Sébastien Lecornu,
00:30:26mais à une condition,
00:30:27que le prochain budget
00:30:28n'alourdisse pas la dette.
00:30:29Écoutez-le.
00:30:30Nous sommes là pour soutenir
00:30:32les efforts du gouvernement.
00:30:34Nous sommes là pour soutenir
00:30:35et rassembler
00:30:36autour du gouvernement.
00:30:38Votre groupe parlementaire
00:30:39est tout à fait prêt
00:30:41à entrer
00:30:41dans toutes les discussions
00:30:43nécessaires sur ce sujet
00:30:44avec une précaution à prendre
00:30:50qui est présente
00:30:52dans votre esprit
00:30:53et que Marc a indiqué.
00:30:55nous ne pouvons pas dégrader
00:30:58la situation financière
00:30:59pour des accords politiques
00:31:01qui seraient déstabilisants.
00:31:03Voilà le modem
00:31:05qui rencontrera demain
00:31:06Sébastien Lecornu
00:31:07à Matignon.
00:31:08Tous les chefs de parti
00:31:10du socle commun
00:31:11et tous les présidents
00:31:12de groupes parlementaires
00:31:13du socle commun
00:31:14sont conviés
00:31:15à cette rencontre.
00:31:16Ce sera d'ailleurs
00:31:17la quatrième rencontre
00:31:18de ce type
00:31:19à Matignon.
00:31:21Sébastien Lecornu
00:31:22qui enchaîne
00:31:23les consultations
00:31:23puisque vendredi prochain,
00:31:25le 3 octobre prochain,
00:31:27le Premier ministre
00:31:28recevra l'ensemble
00:31:29des formations politiques
00:31:31présentes
00:31:31à l'Assemblée nationale
00:31:32et au Sénat.
00:31:34Anthony Lebo,
00:31:34ce sera un vrai test
00:31:35jeudi pour le Premier ministre
00:31:36mais aussi
00:31:37et avant cela
00:31:38la formation
00:31:38du nouveau gouvernement.
00:31:39Vous nous aviez dit
00:31:40dans une période
00:31:41de deux semaines maximum.
00:31:42Oui, clairement.
00:31:43C'est une semaine
00:31:44où il va devoir essayer
00:31:45de franchir plusieurs obstacles.
00:31:46D'abord sur le terrain politique.
00:31:47C'est vrai, Edgar le disait.
00:31:48Demain, il va recevoir
00:31:49à Matignon
00:31:49les chefs du socle commun
00:31:51du bloc central.
00:31:51Première mission
00:31:52pour Sébastien Lecornu.
00:31:53Essayer de créer
00:31:54une forme de solidarité,
00:31:55de les souder
00:31:56parce que d'un côté
00:31:56vous avez le modem,
00:31:57on l'a entendu,
00:31:58et aussi Gabriel Attal
00:31:59qui appelle un compromis
00:32:00avec le Parti socialiste
00:32:01et pas avec d'autres partis.
00:32:03Et d'un autre côté
00:32:04vous avez Les Républicains
00:32:05qui fait partie
00:32:05de ce socle commun
00:32:06qui demande plus de garanties
00:32:08aussi pour ces mesures
00:32:09et qui exprime aussi
00:32:10des réserves
00:32:10à l'idée de devoir
00:32:11nouer des compromis
00:32:12avec la gauche.
00:32:13Et puis de l'autre,
00:32:14il va aussi recevoir
00:32:15les oppositions
00:32:16vendredi 3 octobre prochain
00:32:19à Matignon
00:32:19et notamment
00:32:20le Parti socialiste.
00:32:22Clairement,
00:32:23Emmanuel Macron
00:32:23avait dit à Sébastien Lecornu
00:32:24de travailler
00:32:25avec les socialistes.
00:32:25Quand on lit son interview
00:32:26dans Le Parisien
00:32:27en Premier ministre,
00:32:28il ferme la porte
00:32:28à beaucoup de choses,
00:32:29à la taxe Zucman,
00:32:30à la suspension
00:32:30de la réforme des retraites,
00:32:31au retour de l'impôt
00:32:33sur la fortune
00:32:33alors que les socialistes
00:32:34voulaient négocier
00:32:36avec le Premier ministre.
00:32:37Et puis vous avez aussi
00:32:38le Rassemblement national
00:32:39qui accuse le gouvernement
00:32:40de gagner du temps
00:32:41après 18 jours
00:32:42sans gouvernement,
00:32:44sans négociation profonde.
00:32:46L'ERN pense déjà
00:32:48à la censure
00:32:49après un discours
00:32:50de politique générale.
00:32:51Et puis vous avez
00:32:51le terrain politique
00:32:52et donc le terrain social.
00:32:53Il y a cette journée
00:32:54de mobilisation
00:32:55le 2 octobre prochain
00:32:56qui sera éminemment importante.
00:32:57Sophie Binet,
00:32:58la patronne de la CGT,
00:32:59a dit qu'il fallait
00:33:00que ce soit le mouvement
00:33:01le plus fort possible.
00:33:02Évidemment,
00:33:03pour essayer
00:33:04de mettre une pression
00:33:05supplémentaire
00:33:06sur le gouvernement,
00:33:07Sophie Binet
00:33:07qui dit notamment
00:33:08qu'il faut qu'il y ait
00:33:09un blocage
00:33:10de la réforme des retraites,
00:33:11une abrogation
00:33:11de la réforme des retraites.
00:33:13Sébastien Lecornu,
00:33:14pour l'instant,
00:33:14dans sa méthode,
00:33:15essaye de ne pas trop parler.
00:33:16Et c'est vrai,
00:33:17il a resté vague
00:33:17dans son interview
00:33:18aux Parisiens.
00:33:19mais certains au sein même
00:33:21du bloc central
00:33:21l'enjoignent
00:33:23à réagir,
00:33:24à sortir du bois,
00:33:25à essayer d'expliquer
00:33:26au fond ce qu'il veut
00:33:27parce que c'est vrai
00:33:27que pour l'instant,
00:33:28il s'est plutôt ouvert
00:33:29la porte de la censure
00:33:30quand on voit effectivement
00:33:31les menaces
00:33:31venues de toutes parts.
00:33:32Merci Anthony.
00:33:33On va continuer
00:33:34de parler de cette journée
00:33:36de jeudi prochain
00:33:36avec vous Fabien Vildieu.
00:33:38Merci d'être avec nous
00:33:39délégué du syndicat Sud-Rail
00:33:40qu'on connaît bien
00:33:41sur BFM TV.
00:33:42On vous a senti déçueux
00:33:43cette semaine
00:33:44par l'annonce
00:33:44de la non-suspension
00:33:45de la réforme des retraites
00:33:46par Sébastien Lecornu.
00:33:47Est-ce que c'est principalement
00:33:48cette déception-là
00:33:49qui vous pousse
00:33:50à manifester ce jeudi
00:33:51à nouveau ?
00:33:54Le problème,
00:33:55c'est que d'un côté,
00:33:56il a été assez clair
00:33:57en disant
00:33:57il ne va pas supprimer
00:33:58la réforme des retraites.
00:33:59Il ne va pas mettre
00:34:01en place l'ISF.
00:34:03Il ne va pas mettre
00:34:03en place la taxe Zuckerman.
00:34:05Donc là,
00:34:06pour le coup,
00:34:06c'est très clair.
00:34:07Zuckman, Zuckman.
00:34:07Zuckman, excusez-moi.
00:34:10Pour tout le reste,
00:34:12c'est-à-dire blocage
00:34:13des salaires,
00:34:14c'est très flou.
00:34:15Blocage des pensions,
00:34:17c'est très flou.
00:34:18Blocage des prestations
00:34:19sociales,
00:34:20c'est très flou.
00:34:21Purge sur le service public,
00:34:23il n'en parle pas.
00:34:24Donc en fait,
00:34:25tout le côté
00:34:25sur lequel nous,
00:34:27justement,
00:34:27tant qu'organisation
00:34:28centrale et ce qui concerne
00:34:29les citoyens,
00:34:30là, tout ça
00:34:30est très très flou.
00:34:31Par contre,
00:34:31la taxation des riches,
00:34:32là, c'est très très clair,
00:34:33il ne va pas le mettre
00:34:34en place.
00:34:34Voilà, donc il y a
00:34:35un espèce d'équilibre
00:34:37qui n'est pas mis en place
00:34:39et donc c'est pour ça
00:34:40que nous,
00:34:41on appelle les gens
00:34:42à ne pas se faire enfumer.
00:34:43J'ai l'impression
00:34:43qu'il y a un peu d'enfumage
00:34:44derrière tout ça.
00:34:45Voilà, derrière les bonnes intentions,
00:34:46ce n'est pas un budget d'austérité.
00:34:48Si ce n'est pas un budget d'austérité,
00:34:49qu'ils le disent,
00:34:50qu'ils le prouvent,
00:34:51qu'ils montent,
00:34:52qu'ils fassent des mesures
00:34:52très fortes.
00:34:53Ils disent,
00:34:54ce n'est pas...
00:34:54Bon,
00:34:55et donc si c'est un budget d'austérité...
00:34:57Il a prévu tout de même
00:34:58de réduire le train de vie
00:35:00de l'État de 6 milliards,
00:35:01par exemple.
00:35:03Super,
00:35:04mais en tout cas,
00:35:04on n'est pas là,
00:35:05on en est à 44 milliards aujourd'hui,
00:35:06alors un petit peu moins
00:35:07parce qu'effectivement,
00:35:08il y a une mesure
00:35:09où il a été clair.
00:35:10Il a dit,
00:35:10les deux jours fériés,
00:35:11je reviens en arrière.
00:35:12Pourquoi il ne revient pas en arrière
00:35:13sur le blocage des salaires,
00:35:15des pensions et des prestations ?
00:35:17Pourquoi il ne revient pas en arrière
00:35:18sur le doublement des jours de carence ?
00:35:20Il pourrait s'engager là-dessus.
00:35:22Donc on a quand même l'impression
00:35:23que le budget du nouveau ministre Le Cornu
00:35:26va ressembler assez globalement
00:35:30au budget de M. Bérou.
00:35:32Et donc c'est pour ça
00:35:33qu'il faut manifester.
00:35:34Enfin, il ne faut pas l'écher l'impression.
00:35:35J'ai l'impression qu'il enfume tout le monde
00:35:37pour dire, voilà, on va calmer.
00:35:40Les gens ne vont pas trop manifester le 2.
00:35:42Donc je vais passer ce saut d'obstacle.
00:35:44Non, il ne faut pas.
00:35:45Il ne faut pas se laisser enfumer.
00:35:47Il faut manifester,
00:35:48se mettre en grève le 2.
00:35:49Il le dit lui-même,
00:35:50le gouvernement est affaibli.
00:35:52Voilà, donc s'il est affaibli,
00:35:54ça serait vraiment trop dommage
00:35:55de nous ne pas en profiter
00:35:57parce que si on ne gagne pas
00:35:58sur ce budget d'austérité,
00:36:00et ça a l'air quand même
00:36:01d'être un budget d'austérité,
00:36:02enfin, tout le monde va le payer.
00:36:03Tout le monde va le payer.
00:36:04Et par ailleurs,
00:36:06je tiens quand même à dire,
00:36:07prêcher pour ma paroisse,
00:36:08le chemin de fer.
00:36:09Parce qu'on dit, oui,
00:36:10mais ça veut dire quoi
00:36:10le budget d'austérité ?
00:36:12Aujourd'hui, il y a eu des trains de nuit
00:36:13qui ont été restaurés
00:36:14il y a deux ans
00:36:15entre Paris et Berlin
00:36:17et Paris et Vienne.
00:36:18Voilà, parce que si on veut
00:36:19que les gens ne prennent plus l'avion,
00:36:20il faut bien qu'il y ait des trains
00:36:21pour les remplacer.
00:36:23Au mois de décembre,
00:36:24dans trois mois,
00:36:24ces trains,
00:36:25qui étaient des trains subventionnés,
00:36:26des trains de service public,
00:36:27n'ont plus les subventions
00:36:28dont on va être supprimé.
00:36:30Et des exemples comme ça,
00:36:31il y aura partout
00:36:31dans le chemin de fer,
00:36:32mais pas seulement.
00:36:33Donc aujourd'hui,
00:36:34l'austérité,
00:36:35aussi bien au gouvernement
00:36:35qu'au niveau des entreprises,
00:36:38c'est maintenant
00:36:38que ça doit se combattre.
00:36:39Merci, Fabien Villieu.
00:36:40D'ailleurs, on suivra
00:36:41ce que fera Jean Castex
00:36:42puisqu'il a été nommé
00:36:43par Emmanuel Macron
00:36:44pour prendre la tête
00:36:45de la SNCF.
00:36:46Ce sera un autre sujet.
00:36:46On aura l'occasion
00:36:47de vous interroger là-dessus.
00:36:48Merci infiniment.
00:36:49Une colère qui s'exprime aussi,
00:36:52et c'est la première fois
00:36:52que ça arrive,
00:36:53à la fois chez les inspecteurs
00:36:54du permis de conduire
00:36:55et les moniteurs d'auto-école.
00:36:57Ils vont manifester ensemble
00:36:58demain pour dénoncer
00:36:59le temps qu'il faut
00:36:59à un candidat
00:37:00qui a échoué
00:37:01pour obtenir
00:37:01une deuxième chance.
00:37:03Légalement,
00:37:03c'est 45 jours.
00:37:04Actuellement,
00:37:04la moyenne,
00:37:05c'est 85 jours.
00:37:06Regardez ce reportage
00:37:07signé Chloé Giraud,
00:37:09Thomas Errigo
00:37:10et Mathéo Pasto.
00:37:11Tu n'as pas la voie
00:37:12de dépasser par la droite.
00:37:13Il faut que tu restes
00:37:13à sa hauteur, d'accord ?
00:37:15Là, tu peux réaccélérer.
00:37:16Passer rapidement son permis,
00:37:18c'est le souhait d'Eva,
00:37:1922 ans.
00:37:20Mais faute de place disponible,
00:37:21elle patiente déjà
00:37:22depuis le mois de juin.
00:37:23Si je le rate,
00:37:24c'est...
00:37:25Je sais que je vais devoir
00:37:26attendre encore plus longtemps.
00:37:28Et pour cause,
00:37:28dans plus de 90 départements,
00:37:30il faut attendre
00:37:31plus de 45 jours
00:37:32pour repasser l'examen.
00:37:33Une situation
00:37:34devenue insoutenable
00:37:35pour cette gérante
00:37:36d'auto-école.
00:37:37Le nombre de places
00:37:37attribuées par moniteur
00:37:39a commencé à chuter,
00:37:40chuter, chuter,
00:37:40étant donné qu'il n'y avait
00:37:41pas d'inspecteur,
00:37:42donc pas de place.
00:37:44Donc il a fallu
00:37:45qu'effectivement,
00:37:45je...
00:37:47Là, j'ai licencié
00:37:48un de mes moniteurs.
00:37:50Dans certains départements,
00:37:51les délais pour obtenir
00:37:52une date
00:37:52atteignent des sommets.
00:37:53Plus de 6 à 8 mois
00:37:55dans les Hauts-de-Seine,
00:37:55par exemple.
00:37:56Pour moi,
00:37:57il manque vraiment
00:37:57réellement des inspecteurs.
00:37:59Elle est là.
00:38:01La solution,
00:38:02il faut recruter.
00:38:03La profession
00:38:04a donc décidé
00:38:05de se mobiliser.
00:38:06Pour la première fois,
00:38:07moniteurs et inspecteurs
00:38:08manifesteront ensemble
00:38:09demain matin
00:38:10dans la capitale.
00:38:11L'intersyndicale
00:38:12demande le recrutement
00:38:12de 150 nouveaux inspecteurs,
00:38:14mais aussi
00:38:15l'augmentation
00:38:15du nombre d'heures minimum
00:38:16de formation
00:38:17à 28 heures
00:38:18contre 20 heures actuellement.
00:38:20L'actualité internationale
00:38:21marquée à nouveau,
00:38:22vous le savez,
00:38:22par une attaque massive
00:38:23en Ukraine.
00:38:24Plus de 12 heures d'attaque,
00:38:26écrit le président Zelensky
00:38:27sur son compte X.
00:38:29Voilà,
00:38:29ces frappes sauvages
00:38:30et ciblées,
00:38:31c'est ce qu'il dit,
00:38:32le président Zelensky,
00:38:32avec près de 500 drones
00:38:33et plus de 40 missiles.
00:38:35On en parle avec vous,
00:38:36Bogdana Fedoun,
00:38:37en direct depuis l'Ukraine.
00:38:38Merci d'être avec nous.
00:38:39Vous vous trouvez
00:38:40dans la région de Tcherniv.
00:38:41On est à 140 km au nord de Kiev.
00:38:43Quel est le regard
00:38:44que vous portez
00:38:44sur ces attaques d'hier ?
00:38:45Est-ce que vous sentez
00:38:46que la situation
00:38:47a considérablement changé
00:38:49avec une Russie
00:38:49qui devient de plus en plus
00:38:51virulente,
00:38:52qui passe un peu
00:38:53la marche supérieure,
00:38:54j'ai envie de dire ?
00:38:56Premièrement,
00:38:58on voit que les sanctions,
00:39:00on voit que les déclarations
00:39:03des chefs mondiaux,
00:39:05ils n'ont pas vraiment
00:39:06changé la donne
00:39:07parce que la Russie
00:39:08continue à importer les pièces
00:39:10et continue à augmenter
00:39:12la quantité de production
00:39:13de drones Shahed.
00:39:15Et ça a commencé
00:39:16à partir du mois de juillet,
00:39:19quand la Russie
00:39:20a progressivement augmenté
00:39:21la quantité de drones
00:39:22plus les missiles
00:39:24dans les attaques
00:39:25ciblés
00:39:27qui durent
00:39:28dans la nuit.
00:39:29Donc cette nuit,
00:39:30on a une apocalypse
00:39:3112 heures
00:39:33avec les Shahed
00:39:34qui faisaient
00:39:36la reconnaissance,
00:39:38qui faisaient
00:39:39la détection
00:39:39de radars,
00:39:41les Shahed
00:39:41qui portaient
00:39:42énormément
00:39:42d'explosifs,
00:39:47ce qui a changé
00:39:48que maintenant,
00:39:49en fait,
00:39:50c'est imprévisible.
00:39:53Donc le Shahed,
00:39:53il peut voler
00:39:54et ensuite,
00:39:55d'un coup,
00:39:55il peut faire
00:39:56une piquée
00:39:57et détruire
00:39:58à n'importe quel moment.
00:40:01Et ensuite,
00:40:01vous rajoutez
00:40:02les missiles,
00:40:03vous rajoutez
00:40:04les missiles
00:40:07intra-balistiques,
00:40:08comme aujourd'hui,
00:40:09il y avait
00:40:092 Kinjal
00:40:11plus 38
00:40:13x 100,
00:40:15je crois.
00:40:16Et vous avez
00:40:18la population
00:40:19qui est terrorisée,
00:40:21mais en plus,
00:40:21vous avez
00:40:21la défense aérienne
00:40:23qui est
00:40:23complètement usée.
00:40:25Donc si
00:40:25les attaques
00:40:26comme ça,
00:40:26elles vont se reproduire,
00:40:28par exemple,
00:40:28une fois
00:40:28tous les 3,
00:40:29tous les 5 jours,
00:40:31la dernière fois,
00:40:31c'était il y a
00:40:32une semaine et demie
00:40:33quand la Russie
00:40:35a refait
00:40:35cette même attaque,
00:40:36vous pouvez voir
00:40:39que ça va être compliqué.
00:40:41Merci beaucoup.
00:40:42Dans la région
00:40:42de Tchernigif,
00:40:43il n'y avait que
00:40:44le chauffage
00:40:45qui était touché,
00:40:47mais ça
00:40:47ne cesse
00:40:49qu'augmenter,
00:40:50on va dire.
00:40:50Merci beaucoup
00:40:51Bouda Nkda Fedoun
00:40:51pour avoir réagi
00:40:53à l'antenne de BFM TV
00:40:54en direct.
00:40:55Depuis l'Ukraine,
00:40:55on le rappelle,
00:40:56on rappelle aussi
00:40:57que Volodymyr Zelensky
00:40:57demande davantage
00:40:58aujourd'hui
00:40:59de protection
00:41:00anti-aérienne.
00:41:01Dans l'actualité
00:41:02internationale,
00:41:03également la colère
00:41:03de l'Iran.
00:41:04L'Iran qui annonce
00:41:05des sanctions fortes,
00:41:06sorte de représailles
00:41:07à la décision de l'ONU
00:41:08de rétablir des sanctions
00:41:09à son encontre.
00:41:10On en parle avec vous
00:41:11Sébastien Rigaud.
00:41:12Bonjour,
00:41:12merci d'être là,
00:41:13sociologue,
00:41:13politologue,
00:41:14spécialiste de l'Iran,
00:41:15auteur de la modernité
00:41:16iranienne aux éditions
00:41:17de l'Armatan.
00:41:17Vous travaillez depuis
00:41:1820 ans sur le dossier
00:41:19du nucléaire iranien.
00:41:21Pourquoi ces sanctions
00:41:22réapparaissent-elles
00:41:23dix ans après leur levée ?
00:41:24Les Européens,
00:41:25les Américains parlent
00:41:26d'échec des négociations
00:41:27sur le nucléaire.
00:41:28C'est-à-dire,
00:41:28est-ce que c'est
00:41:29l'absence d'inspection
00:41:31sur les sites nucléaires
00:41:32que dénoncent
00:41:33les Occidentaux ?
00:41:34En fait,
00:41:34cette séquence montre bien
00:41:35que la guerre d'Israël
00:41:37contre l'Iran
00:41:37n'a absolument servi
00:41:38à rien
00:41:38et que le bombardement
00:41:40de Trump
00:41:40à rien du tout
00:41:41puisque,
00:41:43souvenez-vous,
00:41:44on allait voir
00:41:45ce qu'on allait voir.
00:41:46Netanyahou allait régler
00:41:47le programme
00:41:48du nucléaire iranien.
00:41:49Donald Trump
00:41:50allait bombarder
00:41:52l'usine de Fordo
00:41:53en disant
00:41:53qu'il allait nous débarrasser
00:41:55de ce problème définitivement.
00:41:57Et quatre mois après,
00:41:57on remet des sanctions
00:41:58sur l'Iran.
00:41:59Donc,
00:41:59vous voyez la contradiction
00:42:00occidentale
00:42:01et je parle bien là
00:42:01de la contradiction occidentale,
00:42:03c'est-à-dire qu'il y a
00:42:04une rivalité
00:42:04entre Israël,
00:42:06l'Europe
00:42:06et les États-Unis
00:42:07sur le dossier
00:42:08du nucléaire iranien.
00:42:10Tout le monde se tire
00:42:10à boulet rouge,
00:42:11tout le monde essaie
00:42:12de tirer la couverture à soi.
00:42:13Mais rien ne change.
00:42:14Mais ça fait 20 ans
00:42:14que ça dure
00:42:16et rien ne change.
00:42:17Moi, je vais vous dire,
00:42:18ça fait 20 ans
00:42:18qu'on me dit
00:42:19que la bombe est pour demain.
00:42:20Ça fait 20 ans
00:42:21et ça pourra durer encore 20 ans
00:42:22si on ne règle pas le problème.
00:42:24Le problème,
00:42:24je crois que le virage
00:42:25qui s'est opéré,
00:42:26c'est en 2007,
00:42:27si vous voulez,
00:42:27quand la France
00:42:28a abandonné complètement
00:42:29la politique iranienne
00:42:30dans la région.
00:42:33Et d'ailleurs,
00:42:33le drame en Ukraine
00:42:34et en Russie
00:42:35est une conséquence de ça.
00:42:36C'est-à-dire qu'au début
00:42:37des années 2000,
00:42:38la France et l'Allemagne
00:42:39étaient le deuxième,
00:42:40troisième partenaire
00:42:40commercial de l'Iran.
00:42:44Et en 2007,
00:42:45Nicolas Sarkozy
00:42:45a rayé l'Iran
00:42:46de la carte
00:42:47de la politique étrangère
00:42:48de la France.
00:42:49Aujourd'hui,
00:42:50tout ressort
00:42:51par rapport au nucléaire
00:42:52d'un point de vue technique
00:42:53et d'un point de vue
00:42:55de la stratégie militaire.
00:42:56Au lieu de mettre
00:42:57cette technique
00:42:58et cette stratégie militaire
00:42:59au service d'une politique.
00:43:00Mais il n'y a pas
00:43:01de politique iranienne
00:43:02en France,
00:43:03ni non plus aux Etats-Unis.
00:43:04Et quant à Israël,
00:43:06son but,
00:43:06c'est ni bombe
00:43:07ni ouverture de l'Iran.
00:43:08Donc il fera toujours tout
00:43:09pour empêcher
00:43:10toute ouverture de l'Iran.
00:43:11Et Israël,
00:43:12aujourd'hui,
00:43:12qui se félicite,
00:43:14on aura l'occasion
00:43:15d'en parler avec vous,
00:43:15à savoir si on assiste
00:43:16à nouveau au même type
00:43:17d'affrontement
00:43:17qu'il y a quelques mois.
00:43:18Merci d'avoir été
00:43:19l'invité de BFM TV.
00:43:20Restez bien avec nous,
00:43:21on se retrouve dans
00:43:21quelques minutes.
00:43:2315h30 sur BFM TV.
00:43:24Soyez les bienvenus
00:43:25à la une l'Ukraine
00:43:25visée la nuit dernière
00:43:26par des centaines
00:43:27de drones et de missiles.
00:43:29La capitale a été frappée
00:43:30pendant plus de 12 heures.
00:43:31Voilà ce qu'écrit
00:43:32le président ukrainien
00:43:33qui affirme par ailleurs
00:43:34aux gardiennes aujourd'hui
00:43:35que Vladimir Poutine
00:43:36se prépare à attaquer
00:43:37un autre pays européen
00:43:39rapport aux récentes
00:43:40intrusions de drones.
00:43:41On en parle dans un instant
00:43:41avec le général
00:43:42Pélistrandi en plateau.
00:43:44Un jour de vote
00:43:44pas comme les autres
00:43:45en Moldavie.
00:43:46Les Moldaves élisent
00:43:47leurs députés.
00:43:48Le scrutin est sous haute tension
00:43:49car marqué par l'ingérence russe.
00:43:51Ça avait déjà été le cas
00:43:52en 2024
00:43:52lors des élections présidentielles.
00:43:54Mais cette fois,
00:43:55on parle d'une ampleur
00:43:56sans précédent.
00:43:57Comment se manifestent
00:43:58ces désinformations russes ?
00:44:00On en parlera dans un instant
00:44:01avec Paul Gougour
00:44:01en direct
00:44:02depuis la Moldavie.
00:44:05Combatif,
00:44:05c'est peut-être
00:44:06le qualificatif
00:44:06le plus adéquat
00:44:07pour évoquer
00:44:08l'état d'esprit
00:44:09de Nicolas Sarkozy
00:44:09qui réagit à sa condamnation
00:44:11et son incarcération prochaine.
00:44:13Dans le JDD,
00:44:14je ne m'attendais pas,
00:44:15je m'attendais à tout
00:44:16sauf à cela.
00:44:17Voilà ce qu'il dit,
00:44:18l'ex-président.
00:44:19Il dénonce une violation
00:44:20de l'état de droit
00:44:21affirmant être la cible
00:44:22d'un complot.
00:44:23Analyse et réaction
00:44:24dans un instant.
00:44:25Parmi elles,
00:44:25celle de Marion Maréchal
00:44:26sur BFM
00:44:27qui dénonce une association
00:44:28de malfaisants
00:44:29entre Mediapart
00:44:30et les juges.
00:44:32Nous vous parlerons également
00:44:32de votre désaffection
00:44:34pour les restaurants traditionnels.
00:44:35Vous les trouvez désormais
00:44:36trop chers.
00:44:37Cet été,
00:44:38la fréquentation
00:44:38a baissé de 15 à 20 %
00:44:40selon les chiffres
00:44:41de l'Union des métiers
00:44:43et de l'hôtellerie.
00:44:44Vous leur préférez désormais
00:44:45les fast-food
00:44:46ou encore la livraison
00:44:47à domicile.
00:44:55Et je vous le disais,
00:44:56ce week-end est encore marqué
00:44:57à nouveau par une attaque
00:44:59massive en Ukraine.
00:45:00Plus de 12 heures d'attaque.
00:45:02Voilà ce qu'écrit
00:45:02le président Zelensky
00:45:03sur son compte X.
00:45:05Il parle de frappes sauvages,
00:45:06de frappes ciblées
00:45:07avec près de 500 drones
00:45:08et plus de 40 missiles.
00:45:10Zaporizhia,
00:45:11Tchercassi,
00:45:12Soumy,
00:45:12Tcherniv ou encore Odessa
00:45:14ont également été touchés.
00:45:15Faisons le point
00:45:15avec Karl Aplon.
00:45:19Dans la capitale ukrainienne,
00:45:21les sirènes ont retenti
00:45:22sans interruption.
00:45:25Toute la nuit,
00:45:26la défense aérienne
00:45:27a tenté d'intercepter
00:45:28les drones
00:45:29et missiles russes
00:45:31dans le ciel de Kiev.
00:45:34Au petit matin,
00:45:35les dégâts sont considérables.
00:45:37Ces immeubles d'habitation
00:45:38sont endommagés.
00:45:39Les résidents
00:45:40sont donc évacués
00:45:41les plus fragiles
00:45:43en priorité.
00:45:46Une partie de la façade
00:45:47de cet hôpital
00:45:48est totalement carbonisée.
00:45:50Devant,
00:45:50le maire de Kiev
00:45:51dénonce de nouvelles attaques
00:45:53délibérées
00:45:54contre des civils.
00:45:55C'est un exemple supplémentaire
00:45:58du génocide
00:45:59perpétré
00:45:59par la fédération de Russie
00:46:00contre l'Ukraine,
00:46:02contre la capitale ukrainienne.
00:46:04Mais regardez
00:46:04combien de personnes
00:46:05sont mortes.
00:46:06Plus de 300 civils
00:46:07tués dans notre ville
00:46:08depuis le début de la guerre.
00:46:10Je ne crois pas
00:46:11que les Russes
00:46:11veulent mettre fin
00:46:11à cette guerre.
00:46:13Certains habitants
00:46:14ont dû accourir
00:46:15dans ces abris,
00:46:16parfois avec leurs animaux
00:46:17de compagnie.
00:46:18Sur les visages,
00:46:19pas seulement de la peur,
00:46:21mais une habitude lasse.
00:46:22Ces derniers mois,
00:46:24nous avons constamment
00:46:25fréquenté les refuges.
00:46:26Il n'y a eu qu'une pause
00:46:28de deux semaines
00:46:28et maintenant ça recommence.
00:46:30Nous sommes donc
00:46:31constamment ici,
00:46:32dans cet abri.
00:46:34D'autres villes
00:46:34ont été frappées,
00:46:36dont Zaporizhia,
00:46:37hautement stratégique
00:46:38pour Vladimir Poutine,
00:46:39mais aussi Soumy
00:46:40et Odessa.
00:46:42Ces attaques
00:46:42ont fait plusieurs morts,
00:46:44dont une fillette
00:46:44de 12 ans.
00:46:45De son côté,
00:46:46Moscou affirme avoir
00:46:47abattu 41 drones ukrainiens
00:46:49dans la nuit.
00:46:50Une attaque massive
00:46:52avec des centaines
00:46:53de drones et de missiles.
00:46:54Général Pellistrandi,
00:46:55il faut bien comprendre
00:46:55qu'on assiste quand même
00:46:56à un changement de stratégie
00:46:58par rapport à il y a
00:46:58trois ans et demi
00:46:59quand la guerre commençait.
00:47:00Là, c'est vraiment
00:47:00une attaque combinée.
00:47:01Est-ce que nous disait
00:47:02une Ukrainienne
00:47:02qui était en direct d'Ukraine ?
00:47:03C'est-à-dire qu'il y a
00:47:04une terreur chez les civils
00:47:05qui s'installe
00:47:06parce que le drone Shahed
00:47:06peut frapper n'importe quand,
00:47:08à n'importe quel moment.
00:47:09C'est ce qu'elle nous rappelait.
00:47:10Oui, et en particulier
00:47:11la nuit.
00:47:1212 heures de frappe
00:47:13sur la ville de Kiev.
00:47:14Vous imaginez la tension
00:47:15que cela peut procurer
00:47:16pour les habitants
00:47:18qui doivent se mettre à l'abri.
00:47:20C'est aussi extrêmement pénalisant
00:47:23pour les militaires
00:47:25qui servent
00:47:25les systèmes de défense solaire.
00:47:27C'est-à-dire que toutes les nuits,
00:47:28ils doivent être
00:47:29sur leur qui-vive
00:47:30pour justement contrer
00:47:31ces attaques.
00:47:32Et ça fait partie
00:47:32de la stratégie militaire
00:47:35de Vladimir Poutine.
00:47:36User la population
00:47:38par ce type de bombardement
00:47:39sur Kiev,
00:47:40sur Tcherniv,
00:47:41sur Soumy,
00:47:42sur Kharkiv
00:47:43et qui touche pratiquement
00:47:44la totalité
00:47:45du territoire ukrainien.
00:47:46Donc c'est une épreuve.
00:47:47Maintenant,
00:47:48la question qui se pose,
00:47:49est-ce que militairement
00:47:50c'est très efficace ?
00:47:52Et en fait,
00:47:52la réponse,
00:47:53non.
00:47:54Elles peuvent continuer.
00:47:56Elles feront des victimes.
00:47:57On estime à peu près
00:47:58entre 100 et 250
00:47:59tués civils par mois.
00:48:02Mais pour autant,
00:48:03cela ne brisera pas
00:48:04la résistance ukrainienne
00:48:05face à l'agression russe.
00:48:06Est-ce que vous faites un lien,
00:48:07vous,
00:48:08avec les élections législatives
00:48:09en Moldavie,
00:48:09certains médias ukrainiens ?
00:48:11Avant cette hypothèse,
00:48:12il y a des élections en Moldavie
00:48:12dont on va reparler
00:48:13dans un instant
00:48:13avec Paul Gogo.
00:48:14Et c'est pour ça
00:48:15que la Russie frappe
00:48:16un peu partout,
00:48:17même ceux qui,
00:48:18comme l'Ukraine,
00:48:19auraient voulu rejoindre
00:48:19à un moment donné
00:48:20l'Union européenne
00:48:21comme la Moldavie.
00:48:22Bien sûr.
00:48:23Et les Ukrainiens,
00:48:25même si aujourd'hui
00:48:27ils sont vraiment
00:48:28très préoccupés
00:48:28par ces bombardements,
00:48:30ils pensent
00:48:30à ces élections en Moldavie.
00:48:31Pourquoi ?
00:48:32Parce que la Moldavie,
00:48:33c'est juste au sud-est
00:48:35de l'Ukraine
00:48:35et puis il y a une partie,
00:48:36ce qu'on appelle
00:48:37la transniterie,
00:48:38où il y a des troupes russes.
00:48:39Et donc s'il y avait
00:48:40une bascule
00:48:40à la suite
00:48:41des élections législatives
00:48:43aujourd'hui
00:48:43vers le camp russe,
00:48:45ça veut dire que
00:48:46sur leur flanc sud,
00:48:47les Ukrainiens
00:48:48seraient menacés.
00:48:49Donc oui,
00:48:49c'est un enjeu
00:48:50extrêmement important
00:48:51et on voit bien
00:48:52que Vladimir Poutine
00:48:53utilise toutes les ressources,
00:48:54les frappes en Ukraine,
00:48:55manipulation des élections
00:48:58en Moldavie
00:49:00et ne l'oublions pas,
00:49:01les vols de drones
00:49:02notamment au Danemark
00:49:03ces derniers jours.
00:49:04Et les vols d'avions en Estonie,
00:49:05rappelons-le,
00:49:05l'Estonie qui avait coupé
00:49:06ces liens avec Moscou
00:49:08au niveau du gaz russe.
00:49:09Merci beaucoup, Général.
00:49:11On va justement s'y rendre
00:49:12en Moldavie avec vous,
00:49:13Paul Gogo.
00:49:14On va voir en quoi
00:49:14ces élections législatives
00:49:15sont importantes.
00:49:17Elle est tournée vers l'Europe,
00:49:18on le disait.
00:49:18Elle veut intégrer
00:49:19l'Union européenne
00:49:20d'ici 2030.
00:49:21Mais il y a cette menace russe
00:49:22qui plane,
00:49:22on le disait avec le Général,
00:49:24et depuis les dernières élections
00:49:25présidentielles en 2024.
00:49:26Racontez-nous comment
00:49:27elle se fait,
00:49:28cette mainmise russe.
00:49:29Oui, exactement.
00:49:30Avec tout d'abord
00:49:31des questions qui se posent
00:49:32pour rebondir
00:49:32sur ce que vous venez
00:49:33d'expliquer.
00:49:36aux frontières de la Moldavie.
00:49:38Et ça,
00:49:38les deux partis politiques
00:49:39aujourd'hui en jouent.
00:49:40D'un côté,
00:49:41vous avez le parti
00:49:42de la présidente
00:49:42Maya Sandou
00:49:43qui, elle,
00:49:44essaie d'expliquer
00:49:45que si les pro-russes
00:49:46arrivent au pouvoir,
00:49:47c'est la guerre
00:49:47qui arrivera,
00:49:48la guerre ukrainienne
00:49:50qui sera importée
00:49:51en Moldavie.
00:49:51Puis de l'autre côté,
00:49:52vous avez les pro-russes
00:49:53qui essayent d'expliquer
00:49:54que tout est affaire
00:49:56de neutralité,
00:49:57que finalement,
00:49:57il faut parler à tout le monde,
00:49:59aux russes et aux européens,
00:50:00mais finalement,
00:50:00surtout aux russes.
00:50:01Et c'est sur cette base,
00:50:02en fait,
00:50:02que reposent
00:50:03toutes ces propagandes,
00:50:04toutes ces ingérences russes
00:50:05dont nous parlons
00:50:06depuis, effectivement,
00:50:08depuis plusieurs mois,
00:50:08même depuis plusieurs années,
00:50:10qui consistent
00:50:11à essayer de convaincre
00:50:12la population
00:50:12par la désinformation,
00:50:14notamment,
00:50:15et de très multiples moyens,
00:50:17que finalement,
00:50:18seule la Russie
00:50:18peut protéger
00:50:19la Moldavie
00:50:20et permettre
00:50:21à la Moldavie
00:50:22de se développer
00:50:23économiquement par la suite,
00:50:24parce que c'est aussi
00:50:25un enjeu très important
00:50:26aujourd'hui,
00:50:27enjeu dont ne parle pas
00:50:28forcément le parti au pouvoir
00:50:29et dont parlent énormément
00:50:31les partis pro-russes.
00:50:33Pourquoi on parle
00:50:34d'une ampleur sans précédent,
00:50:35Paul,
00:50:35par rapport à ces élections
00:50:36présidentielles de 2024
00:50:37qui avaient déjà été perturbées
00:50:39par cette désinformation russe ?
00:50:41Parce que les autorités
00:50:42moldaves parlent aujourd'hui
00:50:43d'à peu près
00:50:44130 000 personnes
00:50:45qui auraient reçu
00:50:47ou continueraient
00:50:48de recevoir
00:50:48de l'argent
00:50:49de la part de la Russie.
00:50:50Moi, j'ai pu rencontrer
00:50:51une de ces personnes hier
00:50:52dans une des régions
00:50:53considérées comme étant
00:50:54les régions
00:50:55les plus pro-russes du pays,
00:50:57une grand-mère
00:50:57qui expliquait
00:50:58avoir régulièrement reçu
00:51:0010 000 roubles,
00:51:01l'équivalent tout de même
00:51:02de 100 euros
00:51:02pour quelqu'un
00:51:03qui a une retraite moldave
00:51:05de l'équivalent
00:51:06de 130 euros.
00:51:07Ce n'est pas rien.
00:51:08Et c'est cet argent
00:51:09reçu de Moscou
00:51:10par divers moyens,
00:51:11les questions de crypto-monnaies,
00:51:13les questions
00:51:13de cette région
00:51:14séparatiste de Transnistrie,
00:51:16même de carte bleue
00:51:17européenne utilisée,
00:51:18eh bien cet argent
00:51:19s'est censé pousser
00:51:21tous ces gens
00:51:21qui parfois sont déjà
00:51:22idéologiquement plutôt
00:51:23en faveur de la Russie
00:51:24à bien voter,
00:51:26donc voter pour les pro-russes,
00:51:27mais aussi
00:51:27participer à des manifestations
00:51:29contre le pouvoir
00:51:30ou encore participer
00:51:31à la désinformation en ligne.
00:51:33Paul Gogo
00:51:34en direct de Moldavie
00:51:35en suivra ça
00:51:36bien évidemment
00:51:37sur BFM TV,
00:51:37ses élections législatives
00:51:38aujourd'hui.
00:51:39Nicolas Sarkozy
00:51:40continue lui
00:51:41de clamer son innocence
00:51:42et ça se passe
00:51:43dans les colonnes du JDD,
00:51:44une riposte donc
00:51:45dans les médias
00:51:46et une présence,
00:51:47vous le voyez,
00:51:47dans les tribunes
00:51:48du Parc des Princes
00:51:49hier soir.
00:51:49Nicolas Sarkozy
00:51:50affiche sa sérénité
00:51:51malgré sa condamnation
00:51:53jeudi à 50 prisons
00:51:54dans le dossier dit
00:51:55du financement libyen.
00:51:56Pour lui,
00:51:56toutes les limites
00:51:57de l'état de droit
00:51:59ont été violées.
00:52:00Voilà ce que dit
00:52:00l'ancien président.
00:52:02Autre réaction aussi,
00:52:03on vous en a fait découvrir
00:52:04pas mal sur BFM TV,
00:52:06celle aujourd'hui
00:52:06de Marion Maréchal.
00:52:07La députée européenne
00:52:08et présidente
00:52:09d'Identité Liberté
00:52:10était l'invité
00:52:10de Guillaume Daré
00:52:11dans BFM Politique.
00:52:13Marion Maréchal
00:52:14qui dénonce
00:52:14l'association
00:52:15entre le média,
00:52:16Mediapart,
00:52:17et les juges
00:52:17avec des mots très forts.
00:52:18Écoutons-la.
00:52:18C'est vrai que dans cette affaire
00:52:21il y a moi quelque chose
00:52:22qui me dérange.
00:52:23Une sorte de mécanique
00:52:25qui donne un sentiment
00:52:25de déjà vu d'ailleurs
00:52:26par le passé
00:52:27sur l'affaire Fillon,
00:52:28sur l'affaire de Marine Le Pen
00:52:29bien que les affaires
00:52:30n'aient strictement rien à voir
00:52:31sur le fond.
00:52:31C'est une espèce de mécanique
00:52:33qui voit une sorte
00:52:34d'association de malfaisants
00:52:35entre Mediapart,
00:52:38le Parti National Financier
00:52:40et un certain nombre
00:52:41de magistrats
00:52:42engagés politiquement.
00:52:44Donc il y a quand même,
00:52:45ça jette une sorte
00:52:46de suspicion quand même
00:52:47sur la neutralité de la justice.
00:52:49Tony Lebeau,
00:52:50ce débat sur l'exécution provisoire
00:52:52fait réagir dans le monde politique
00:52:54que ce soit au sein de la majorité,
00:52:55au sein des LR.
00:52:56On pense à Gérard Larcher
00:52:57bien évidemment.
00:52:58C'est un débat
00:52:59qui devient éminemment politique
00:53:00cette exécution provisoire.
00:53:01Oui, très clairement.
00:53:02François Bayrou a même réagi
00:53:03aujourd'hui aussi
00:53:04lors de sa rentrée politique.
00:53:05C'est un adversaire
00:53:06de longue date
00:53:06de Nicolas Sarkozy.
00:53:07Mais voici ce que dit
00:53:08François Bayrou,
00:53:09l'ancien Premier ministre.
00:53:10Je cite,
00:53:11je trouve qu'il faut protéger
00:53:12les juges,
00:53:12il faut respecter les décisions
00:53:14mais on a le droit
00:53:15de se poser des questions
00:53:16sur l'exécution provisoire.
00:53:18Si on adopte
00:53:20l'exécution provisoire généralisée,
00:53:21il n'y a plus d'appel possible,
00:53:22dit François Bayrou.
00:53:23Il y a un appel théorique
00:53:24mais pas réel.
00:53:25Gérard Larcher,
00:53:26président du Sénat,
00:53:27numéro 2,
00:53:28deuxième personnage de l'État,
00:53:29a dit ceci aussi sur X
00:53:31juste après la condamnation
00:53:32de Nicolas Sarkozy.
00:53:33Il y a un questionnement
00:53:33grandissant au sein de la société
00:53:35sur l'exécution provisoire
00:53:36d'une condamnation
00:53:37alors que les voies de recours
00:53:38ne sont pas épuisées
00:53:39et je le partage
00:53:41sans compter bien sûr
00:53:42Marine Le Pen
00:53:42qui a réagi assez rapidement
00:53:44aussi après la condamnation
00:53:45de Nicolas Sarkozy
00:53:46elle-même a été frappée
00:53:47par une exécution provisoire
00:53:48lors de sa condamnation
00:53:49en mars dernier
00:53:50pour une peine d'inéligibilité.
00:53:52Donc finalement,
00:53:53beaucoup de réactions
00:53:54au sein de la classe politique
00:53:55pas trop sur la peine
00:53:57en elle-même
00:53:57mais en réalité
00:53:58beaucoup plus
00:53:58sur l'exécution provisoire.
00:54:00Il faut rappeler
00:54:00que l'exécution provisoire
00:54:01s'est prononcée
00:54:02quasiment chaque jour
00:54:03dans les tribunaux
00:54:04partout en France
00:54:05et ce sont même
00:54:06les élus
00:54:06à l'Assemblée nationale
00:54:08qui ont voté
00:54:09qui ont inscrit
00:54:09une exécution provisoire
00:54:10dans le droit français.
00:54:11Sébastien Lecornu
00:54:12a été interrogé justement
00:54:13chez nos confrères du Parisien
00:54:14sur ce sujet
00:54:15et il dit ceci
00:54:16si une loi pose débat
00:54:18il appartient au Parlement
00:54:19de s'en saisir
00:54:20fin de citation
00:54:20d'ailleurs
00:54:20on peut s'en souvenir
00:54:21il y a quelques mois
00:54:22juste après
00:54:23la condamnation de Marine Le Pen
00:54:24à une peine d'inéligibilité
00:54:26avec exécution provisoire
00:54:27son allié au Parlement
00:54:28Éric Ciotti
00:54:29avait déposé
00:54:29une proposition de loi
00:54:30pour supprimer
00:54:32cette exécution provisoire
00:54:33finalement
00:54:33ça n'a pas abouti
00:54:35et Nicolas Sarkozy
00:54:36lui
00:54:36n'y a vu qu'une humiliation
00:54:38c'est ce qu'il dit
00:54:38dans le JDD
00:54:39aucun élément
00:54:39ne justifiait
00:54:40l'exécution provisoire
00:54:41il y a juste
00:54:42la volonté d'humiliation
00:54:43a dit l'ancien président
00:54:44de la République
00:54:45Merci beaucoup Anthony
00:54:46et Nicolas Sarkozy
00:54:47qui sera fixé sur son sort
00:54:48le 13 octobre prochain
00:54:49Autre rendez-vous
00:54:51très attendu
00:54:52que vous pourrez découvrir
00:54:52ce soir
00:54:53celle de l'ancien garde des Sceaux
00:54:54Éric Dupond-Moretti
00:54:55il sera l'invité
00:54:55à 18h de Marc Fauvel
00:54:57dans BFM dimanche soir
00:54:59On en vient à ce constat
00:55:01trop cher
00:55:01et peut-être pas assez
00:55:02qualitatif
00:55:03les restaurants
00:55:04sont boudés
00:55:04par les Français
00:55:05cet été
00:55:06leur fréquentation
00:55:07a baissé de 15 à 20%
00:55:08ça c'est les chiffres
00:55:09de l'UMI
00:55:10l'union des métiers
00:55:11l'industrie et l'hôtellerie
00:55:12les Français
00:55:12leur préfèrent désormais
00:55:13les fast-food
00:55:14ou encore la livraison
00:55:14à domicile
00:55:16Elsa Théobald
00:55:17et Léane Delabrière
00:55:18Des terrasses désertes
00:55:21en plein cœur de Paris
00:55:22depuis quelques temps
00:55:24les restaurants
00:55:24se retrouvent délaissés
00:55:26par les Français
00:55:2615% de fréquentation
00:55:29en moins cet été
00:55:29l'une des causes principales
00:55:31des additions trop salées
00:55:33pour une qualité
00:55:34pas forcément au rendez-vous
00:55:35Aujourd'hui
00:55:36en étant étudiante
00:55:37c'est compliqué
00:55:38d'aller au restaurant
00:55:39et de pouvoir mettre le prix
00:55:40surtout si on veut bien manger
00:55:41si on veut avoir
00:55:43des bons produits
00:55:43En soi c'est un luxe
00:55:44quand on voit
00:55:45comment ça
00:55:47une addition peut monter
00:55:48ça reste un luxe
00:55:49mais c'est comme tout
00:55:50je préfère mettre
00:55:51un peu plus
00:55:51dans un bon restaurant
00:55:52que faire autre chose
00:55:54ou autre
00:55:54donc moi je m'accorde
00:55:56ce luxe
00:55:57je peux
00:55:57mais c'est peut-être
00:55:58pas forcément
00:55:59au moyen de tout le monde
00:56:00je le fais
00:56:00je le fais
00:56:00mais pas très souvent
00:56:01parce que
00:56:02je trouve que les prix
00:56:03sont un peu élevés
00:56:07d'autres solutions
00:56:07s'imposent désormais
00:56:09aux Français
00:56:09comme la livraison
00:56:10à domicile
00:56:11ou les box repas
00:56:12mais c'est la montée
00:56:13des fast-food
00:56:14qui inquiète particulièrement
00:56:15Alors la première chose
00:56:16c'est déjà de stopper
00:56:17cette ouverture
00:56:19des fast-food
00:56:20des street food
00:56:21les fast-food
00:56:21ont pris
00:56:22de plus de 50%
00:56:24en 10 ans
00:56:25à Paris
00:56:26vous en avez maintenant
00:56:27pratiquement 5000
00:56:28De quoi précipiter
00:56:29les fermetures
00:56:30de restaurants
00:56:31Selon l'Union des métiers
00:56:32et les industriels
00:56:33de l'hôtellerie
00:56:3425 établissements
00:56:35mettraient la clé
00:56:36sous la porte
00:56:36chaque jour
00:56:37Et Franck Delvaux
00:56:38ce gérant
00:56:39au sein des restaurants
00:56:40d'El Arte
00:56:41qui revient
00:56:41sur cette baisse
00:56:42de fréquentation
00:56:43nous étions avec lui
00:56:44il y a quelques minutes
00:56:44il s'exprime
00:56:46sur les causes
00:56:46de cette baisse
00:56:47écoutons-le
00:56:47Oui on voit
00:56:50que ça fonctionne
00:56:51moins bien
00:56:52en semaine
00:56:52parce qu'aujourd'hui
00:56:54avec le pouvoir
00:56:56d'achat
00:56:56des français
00:56:57qui est en difficulté
00:56:59et bien on voit
00:56:59le retour
00:57:00de la gamelle
00:57:00on voit aussi
00:57:02que les titres restaurants
00:57:03qui sont maintenant
00:57:03acceptés
00:57:04dans la grande distribution
00:57:06on peut aller
00:57:07acheter son sandwich
00:57:08et puis aussi
00:57:09il y a le développement
00:57:10à considérer
00:57:11des street food
00:57:12des fast-food
00:57:12ce qui fait que
00:57:13dans la semaine
00:57:14le midi
00:57:14plutôt que d'aller
00:57:15au restaurant
00:57:15et bien on va
00:57:16plutôt au fast-food
00:57:18ou au magasin
00:57:19acheter sa formule
00:57:20avec le sandwich
00:57:21Franck Delvaux
00:57:22il y a différentes
00:57:22journées de mobilisation
00:57:23il y en a une
00:57:24prochainement jeudi prochain
00:57:25à l'appel de l'intersyndical
00:57:26est-ce que vous êtes
00:57:27impacté sensiblement
00:57:30par ces différentes
00:57:30journées de mobilisation ?
00:57:33Ah oui
00:57:33le mois de septembre
00:57:34va être très compliqué
00:57:35pour la restauration
00:57:36traditionnelle
00:57:37notamment à Paris
00:57:38puisque la plupart
00:57:39des manifestations
00:57:40et des blocages
00:57:41se font à Paris
00:57:41donc ça va être
00:57:42un mois très compliqué
00:57:43et bien sûr
00:57:43on va être impacté
00:57:44parce que ce jour-là
00:57:44ça va être encore
00:57:45un record de télétravail
00:57:47les réunions
00:57:48qui étaient en présentiel
00:57:49vont être annulées
00:57:49ça se fait en visio
00:57:50donc c'est très mauvais
00:57:51les gens qui devaient
00:57:52venir à Paris
00:57:52ne vont pas venir
00:57:52et puis aussi
00:57:53il peut y avoir
00:57:54des touristes
00:57:54qui se disent
00:57:55ben non
00:57:55on ne va pas aller
00:57:55à Paris
00:57:56parce qu'on ne sait pas
00:57:57il va y avoir grève
00:57:58il n'y a pas de transport
00:57:58donc oui
00:57:59on est très impacté
00:58:00par ces jours de grève
00:58:01Est-ce que vous êtes
00:58:03impacté aussi
00:58:03par le manque
00:58:04alors on parle des saisonniers
00:58:05au début de l'été
00:58:06par le manque de serveurs
00:58:07ce manque d'attrait
00:58:09pour la profession
00:58:10dans les établissements
00:58:11les restaurants notamment ?
00:58:14Écoutez malheureusement
00:58:15je vais vous dire
00:58:15que vous savez
00:58:16le sujet actuel
00:58:16et là on arrive
00:58:17en fin de mois
00:58:18d'un restaurateur
00:58:19aujourd'hui
00:58:20c'est de savoir
00:58:20comment payer les salaires
00:58:21comment payer l'URSSAF
00:58:22comment payer les factures
00:58:24comment payer le loyer
00:58:25vous voyez
00:58:25embaucher
00:58:26c'est vraiment pas un souci
00:58:27aujourd'hui
00:58:28c'est plus ça
00:58:29et puisque vous en parlez
00:58:31je vais en profiter
00:58:33pour parler du pourboire
00:58:34vous voyez
00:58:34parce que déjà
00:58:35ça va mal
00:58:35mais en plus
00:58:36il y a un projet
00:58:37de taxer les pourboires
00:58:38ce qui est une hérésie complète
00:58:40quand on va au restaurant
00:58:40on donne un pourboire
00:58:41on estime avoir bien mangé
00:58:43avoir été bien servi
00:58:44pour l'instant
00:58:44c'est exonéré
00:58:45et il y a une loi
00:58:46qui sera en projet
00:58:47pour les taxer
00:58:48à partir du 1er janvier 2026
00:58:50ce qui ne nous aiderait pas
00:58:51dans la profession
00:58:51Un rendez-vous
00:58:53un autre rendez-vous
00:58:53à ne pas manquer ce soir
00:58:54à 21h
00:58:54votre document ligne rouge
00:58:55consacré ce soir
00:58:56au voyage
00:58:57du président de la république
00:58:59lundi dernier
00:58:59à New York
00:59:00pour reconnaître
00:59:00l'état palestinien
00:59:01à la tribune de l'ONU
00:59:02il est signé
00:59:03Mathieu Coche
00:59:03Julien Cressence
00:59:04Emmanuel Abram
00:59:05dont voici un extrait
00:59:06regardez
00:59:07nous sommes à bord
00:59:08de l'avion présidentiel
00:59:10les américains
00:59:11ils ont bloqué
00:59:11la jeune palestinien
00:59:12entouré de ses conseillers
00:59:15diplomatiques
00:59:16et du ministre
00:59:17des affaires étrangères
00:59:18Jean-Noël Barraud
00:59:19Emmanuel Macron
00:59:21est vite mis
00:59:22au parfum américain
00:59:23ils ont fait référence
00:59:25à votre petite interview
00:59:26sur CPS
00:59:26et au mot sympathique
00:59:27que vous aviez eu
00:59:28pour Charles Cochner
00:59:29Charles Cochner
00:59:31l'ambassadeur américain
00:59:33en France
00:59:34vivement critiqué
00:59:36par Emmanuel Macron
00:59:37après ses reproches
00:59:38sur la lutte
00:59:39contre l'antisémitisme
00:59:40du gouvernement
00:59:41j'ai des mots sympas
00:59:44pour le président
00:59:44allez BFM TV
00:59:47vous donne des idées
00:59:47de voyage aujourd'hui
00:59:48on a décidé de vous emmener
00:59:49à Boulieu-sur-Mer
00:59:50sur la côte d'Azur
00:59:51pour découvrir
00:59:52un lieu tout à fait exceptionnel
00:59:53la Villa Kérilos
00:59:54construite au début
00:59:55du XXe siècle
00:59:56cette demeure unique
00:59:57au monde replonge
00:59:58vous allez le voir
00:59:59par ses visiteurs
00:59:59au coeur de la Grèce antique
01:00:00Ariane Limosin
01:00:02nous fait remonter
01:00:03le temps aujourd'hui
01:00:04je vous propose
01:00:05aujourd'hui
01:00:06un fabuleux voyage
01:00:08à travers le temps
01:00:09et l'espace
01:00:10ici
01:00:10à la Villa Kérilos
01:00:13qui ressemble
01:00:14à se méfendre
01:00:15à une villa grecque antique
01:00:16c'est une villa
01:00:17qui a été construite
01:00:18entre 1902 et 1908
01:00:20pour Théodore Renac
01:00:21un grand héléniste
01:00:22construite par Emmanuel
01:00:23Pontremoli
01:00:23sur une inspiration grecque
01:00:25certes
01:00:25les maisons
01:00:26de l'île de Délos
01:00:27du IIe siècle avant notre ère
01:00:28mais ici on trouve
01:00:29tout le confort moderne
01:00:30l'avant-garde
01:00:31de ce début du XXe siècle
01:00:32c'est magnifique
01:00:33on est dans une terre
01:00:34estile à présent
01:00:35oui c'est la cour intérieure
01:00:36de la villa
01:00:37waouh
01:00:38ici tout rappelle vraiment
01:00:39l'antiquité
01:00:40des mosaïques
01:00:41qu'on peut trouver au sol
01:00:42jusqu'aux fresques
01:00:43là sur les murs
01:00:44ils ne sont pas des copies
01:00:45de l'antiquité
01:00:46elles sont inspirées
01:00:47de céramiques grecques
01:00:48qui ne portent pas
01:00:48les mêmes couleurs
01:00:49il y a donc un travail
01:00:50de création confié
01:00:51aux meilleurs artistes
01:00:52de l'époque
01:00:53et puis c'est également
01:00:54l'un des plus célèbres
01:00:56ébénistes de son temps
01:00:57qui a réalisé
01:00:58le mobilier
01:00:59dans cette salle à manger
01:00:59Bettenfeld à Paris
01:01:01a réalisé tout le mobilier
01:01:02de la villa
01:01:03en s'inspirant
01:01:03de modèles de l'antiquité
01:01:04comme ces tables
01:01:05à trois pieds par exemple
01:01:06ou ces lits banquets
01:01:07nouvelle pieuse
01:01:08Loïcos
01:01:09dédiée au monde
01:01:10des arts
01:01:11et surtout à la musique
01:01:12mais alors je ne vois
01:01:13aucun instrument
01:01:13où sont-ils ?
01:01:14normal
01:01:15l'instrument principal
01:01:16est caché
01:01:17réalisé par
01:01:18un piano
01:01:19caché
01:01:21dans un coffre
01:01:21puisque le piano
01:01:22n'est pas antique
01:01:24c'est écrit en grec
01:01:26pléielos
01:01:27époiésen
01:01:28pléiel
01:01:28la fête
01:01:29au premier étage
01:01:30nous découvrons
01:01:31les appartements
01:01:33de monsieur et madame
01:01:34Renac
01:01:34nous sommes ici
01:01:35dans la chambre
01:01:35de Fanny Renac
01:01:36qui s'appelle
01:01:37Ornithès
01:01:37on veut dire les oiseaux
01:01:38c'est le pan et le cygne
01:01:39qui évoquent la déesse Hera
01:01:41dans la chambre
01:01:42de monsieur Renac
01:01:43là c'est le rouge
01:01:44pour quoi qu'il y arrive
01:01:45rouge compélien
01:01:46une chambre
01:01:46qui s'appelle
01:01:46Érotesse
01:01:47les amours
01:01:48tiens je vais les prendre
01:01:49ma douche
01:01:49je peux ?
01:01:50oui
01:01:50je ne sais pas si je dois
01:01:51vous accompagner
01:01:52pour vous montrer
01:01:53le fonctionnement
01:01:54mais ça marche ?
01:01:55non
01:01:56en théorie ça fonctionne
01:01:57mais l'alimentation
01:01:58a été coupée
01:01:58naturellement
01:01:59ah d'accord
01:01:59ok
01:02:00alors c'est très amusant
01:02:01parce que là je vois
01:02:02qu'il y a des centaines
01:02:04de petits jets
01:02:05j'imagine
01:02:06qui sont là
01:02:07pour prendre une douche
01:02:08mais une sacrée douche
01:02:09c'est un multijet
01:02:10il y en a partout
01:02:10il y en a en haut
01:02:11ici
01:02:11effectivement ça c'est
01:02:13la partie
01:02:14multijet
01:02:14et puis une douche
01:02:15classique
01:02:15que l'on actionne
01:02:17avec ce robinet
01:02:17supérieur
01:02:18cataclysma
01:02:19et là vous prenez
01:02:20la douche
01:02:21mais ici
01:02:21cataclysme d'eau
01:02:22cataclysme d'eau
01:02:24effectivement
01:02:24mais vous voyez
01:02:25là encore
01:02:25illusion de l'antique
01:02:26on vous fait croire
01:02:28que la douche multijet
01:02:29a pu exister
01:02:30dans l'antiquité
01:02:31parce que
01:02:31les codes sont respectés
01:02:32toutes les certaines courbes
01:02:34ce marbre
01:02:34la mosaïque
01:02:35et derrière
01:02:36toute la technologie
01:02:37qui est cachée
01:02:38derrière ce mur
01:02:39des robinets
01:02:40des tuyaux
01:02:40des vannes
01:02:41autant de choses
01:02:42que l'on cache
01:02:43clou du spectacle
01:02:44sur cette terrasse
01:02:45avec une vue
01:02:46à 360 degrés
01:02:49là franchement
01:02:49quand j'ai ce soleil
01:02:50tellement agréable
01:02:51qui arrive sur moi
01:02:52j'ai l'impression
01:02:52d'être protégée
01:02:53par le dieu
01:02:54hélios
01:02:54rien que ça
01:02:55et puis cette mère
01:02:56m'appelle
01:02:57l'invitation au voyage
01:02:58commence
01:02:59j'y vais
01:03:00j'en profite
01:03:01allez restez bien sur BFM TV
01:03:09dans un instant
01:03:09vous avez rendez-vous
01:03:10avec Karine de Ménonville
01:03:12et Jérémy Brossard
01:03:13pour BFM Non Stop
01:03:14et ils reviendront
01:03:15d'ailleurs
01:03:15sur ces nouveaux
01:03:17survols de drones
01:03:18information de toute
01:03:19dernière minute
01:03:19au Danemark
01:03:20le Danemark
01:03:21qui prend d'ailleurs
01:03:21des décisions
01:03:22face à ces survols
01:03:23de drones
01:03:23on a tout de suite
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