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  • il y a 3 mois
Deux enquêtes "distinctes" ont été ouvertes à la suite de "messages menaçants" visant la présidente du tribunal qui a condamné Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison et ordonné son incarcération prochaine. Selon l'avocat de l'ancien président, cette dernière aurait participé à des manifestations contre lui en 2011, lorsqu'il était encore au pouvoir.

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Transcription
00:00Qu'en pensez-vous ? Est-ce qu'elle n'aurait pas dû être à cette personne ?
00:03Moi j'ai beaucoup de respect pour madame la procureure, mais enfin c'est absurde, on n'imagine pas.
00:08Moi j'aurais été l'avocat de Nicolas Sarkozy, j'avais l'information.
00:12Je ne demandais pas la récusation, la suspicion légitime, parce que je défendais un ancien président de la République.
00:18Je veux dire, on inverse les choses. Madame la procureure, pardon, elle inverse les choses.
00:22Ce n'est pas à la défense de faire cette démarche, c'est à l'institution judiciaire.
00:26Et je dirais même à la magistrate elle-même, en disant écoutez, moi je suis impartial, je suis honnête, etc.
00:33Mais il peut y avoir un doute, il peut y avoir un doute. Donc je me déporte, je ne préside pas.
00:37On a suffisamment de magistrats dans le ressort du tribunal de Paris compétents pour juger cette affaire.
00:44Moi je considère qu'on a mis une graine, un soupçon de choses.
00:49Bien sûr que c'est une faute de l'institution judiciaire, jamais elle aurait dû présider.
00:53Parce qu'au bout, en fait, qu'est-ce qu'elle fait cette présidente et ce tribunal ?
00:57C'est qu'ils ferment toutes les portes. Il y a la condamnation qui est extrêmement sévère, pourquoi pas ?
01:01Il y a l'exécution provisoire avec un mandat de dépôt, c'est-à-dire qu'elle ferme toutes les portes.
01:06Et évidemment, on récolte ce que l'on a semé.
01:09Et nécessairement, la défense de M. Sarkozy lui-même, ses amis, ses amis politiques, etc. se sert de ça.
01:16Donc c'est un doute. Et en fait, l'institution elle-même a inséré cette espèce de petite bombe à retardement
01:22qui est une faute, mais qui est une faute majeure pour moi et qui concourt à ce que vous indiquiez tout à l'heure.
01:28On peut vous objecter de deux choses, Alain Jacobi.
01:31On peut tout m'objecter.
01:31D'abord, sur cette implication syndicale de cette magistrate à l'époque des faits, 90% des magistrats se plaignaient de la politique pénale de Nicolas Sarkozy,
01:4290% des avocats, 90% des greffiers, et à ce compte-là, il aurait fallu récuser tout le monde. Première chose.
01:49Deuxième chose...
01:50Ils n'avaient peut-être pas tous manifesté. La question, ce n'est pas d'avoir pris position, quoi.
01:54C'est d'avoir été physiquement, personnellement manifesté dans cette manifestation contre Nicolas Sarkozy en 2011.
02:00D'où mon deuxième argument. Vous avez commencé par le dire, et c'est très très juste.
02:04Ce n'est pas une juge qui a décidé. D'abord, c'est trois juges.
02:07Depuis le début de l'enquête, il y a dix ans, il y a une centaine de magistrats au total qui sont impliqués dans ce dossier.
02:13Donc, ça veut dire que ce n'est pas un juge.
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