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  • il y a 2 mois
Après sa condamnation à cinq ans de prison dans l'affaire Kadhafi, Nicolas Sarkozy a fustigé une décision motivée, selon lui, par la "haine" des magistrats.

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Transcription
00:00Il y a deux façons, en fait, d'analyser l'information.
00:04La première, c'est de se dire, c'est quand même incroyable,
00:07un président en prison, dans quel pays on est,
00:10et que font les juges ?
00:11C'est ce qu'on entend beaucoup depuis quelques jours.
00:13Et la deuxième façon, c'est de se dire, quand même,
00:17on a été dirigé par quelqu'un qui a été condamné trois fois
00:21pour des infractions financières de corruption
00:25ou plus généralement d'association de méfaitre.
00:28Qui était ce président ?
00:30Et la pensée subséquente que je me suis mise dans la tête,
00:36c'est de me dire que tant, parce qu'on l'a vu avec les réactions,
00:39tant que les hommes politiques se croient au-dessus des lois,
00:45quelque part, ils vont nourrir les partis extrémistes
00:49de quelque bord qu'ils soient.
00:51Nicolas Sarkozy se croit au-dessus des lois ?
00:53En tout cas, ce qu'on a entendu de sa part,
00:56ce qu'on a entendu de la part de son avocat,
00:58comme par le passé.
01:00Moi, j'en souviens, Georges Kégeman,
01:03qui était à l'époque ministre de la Justice,
01:04qui, quand le juge Thierry Jean-Pierre était allé faire une perquisition
01:07au siège du Parti Socialiste,
01:10Georges Kégeman, donc son ministre,
01:12est allé sur le plateau de 20h pour parler de cambriolage judiciaire.
01:16Alors que c'était un juge qui avait fait son travail.
01:20J'ai évidemment aussi en mémoire Jean-Luc Mélenchon,
01:23qui, lorsque des policiers et un membre du parquet viennent perquisitionner,
01:28les accueille avec virulence en disant « la République, c'est moi ».
01:32Et évidemment, plus récemment, l'entourage de Marine Le Pen
01:35et l'entourage de Nicolas Sarkozy laissent entendre,
01:38plutôt que peut-être qu'effectivement on a mal agi ou commis une infraction,
01:42uniquement c'est un complot des juges, c'est de la faute des juges.
01:46– Les juges sont politiques.
01:47– Et les juges sont politisés et sont évidemment de gauche.
01:50Ce qui est faux, la majorité des magistrats n'est pas de gauche.
01:55Ils sont globalement centristes.
01:57Et parler des juges rouges, comme on le faisait dans les années 80,
02:01à l'époque c'était les juges qui s'étaient, pour la première fois,
02:04intéressés aux chefs d'entreprise.
02:06Donc parler de juges rouges s'est démodé et s'est terminé.
02:08– Il y a quand même le syndicat de la magistrature qui est très minoritaire.
02:11– Oui mais qui représente quand même 30% de la profession.
02:14– Non, 30% des votants.
02:15– 30% des votants ?
02:16– Or, la moitié des magistrats dont je fais partie
02:19ne vont pas voter aux élections professionnelles.
02:22Donc ce n'est pas 30%, c'est 15% en fait.
02:28– Vous savez bien que le mur des cons a fait du mal à votre profession.
02:30– Mais évidemment.
02:31– Et il faudrait un devoir de réserve à ce moment-là, vous pensez,
02:33pour les magistrats, comme il y a un devoir de réserve dans d'autres professions ?
02:36– Non, pas de syndicalisation.
02:38– Mais vous avez beaucoup entendu les magistrats s'exprimer.
02:40– La présidente du tribunal, Nathalie Gavarino,
02:44qui était au syndicat USM, donc le syndicat majoritaire,
02:47avait manifesté contre Nicolas Sarkozy, alors président.
02:50C'était un engagement.
02:52– Comme tous les magistrats à l'époque.
02:53– Est-ce qu'elle pouvait juger Nicolas Sarkozy ?
02:55– Non, mais tous les magistrats, à l'époque, étaient mécontents de ce qu'avait fait
03:00et ce qu'avait dit Nicolas Sarkozy.
03:02Et donc il y avait une journée nationale dans tous les tribunaux de France et de Nava.
03:05– Vous-même vous aviez manifesté ?
03:06– Absolument, j'étais sorti sur la cour du palais de justice de Paris en robe pour soutenir…
03:11– Alors ça donne raison à ceux qui disent que les magistrats se vengent
03:14de la politique pénale de Nicolas Sarkozy.
03:16– Mais pourquoi ?
03:18Enfin, je veux dire, si on devait se venger de toutes les politiques pénales,
03:21je veux dire, on aurait condamné Dupond-Moretti,
03:23on aurait… Vous voyez ce que je veux dire ?
03:25C'est mettre dans l'esprit des magistrats quelque chose qui n'y est absolument pas.
03:30– Je suis ici pour de près où je n'y avais vendre pendant un an,
03:33aujourd'hui...
03:35– Ce qui est future ?
03:36– Sous-titrage C'est сб véritablement mon indice.
03:38– Sous-titrage C'est braque-parcyne de la suite voie réveillant de 밥AME
03:42– Ah, ce n'est pas grave dans le livre.
03:42– Bon, allez…
03:44– Et toi aussi, c'est marcé –
03:47– On dirige, quand tu ne peux passer demain puis floodît de neмотри,
03:49pourquoi tu n'as mis en ruin de passer coups de nécessaireacceptance ?
03:52– Non, blanchez et partout près vous !
03:54– Et après, c'est très段이�acre au moment donné !
03:55– On tire le �і de neuf par jour,
03:56et alone sera même légende quand on doit être ^^
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