- il y a 12 heures
- #faceaface
Eliot Deval reçoit deux éditorialistes aux idées diamétralement opposées, dans #FaceaFace
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00:00Quasiment 19h sur CNews, merci d'être avec nous pour le face-à-face, votre rendez-vous du dimanche soir à 19h.
00:07Ce soir, le chevalier blanc fera force de ses faiblesses, humilité, sobriété, timidité.
00:14Comme contre un baron noir munificent, arrogant, et de part son entre-jean, bénéficiant dans la place d'une complicité plus d'un complice puissant.
00:24Mais ses intrigues ne tromperont pas la clientèle vouée au blanc cavalier.
00:30Qu'est-ce qu'il y a de faux dans ce que je viens de dire ?
00:32Quasiment, quasiment tout, quasiment tout.
00:35Moi je ne suis pas timide, je pense que si j'étais éditeur, je ferais une compilation de tous vos tweets.
00:42Ah oui, il faudrait en faire un livre.
00:43Et après, on me demanderait à moi de réagir à chaque tweet.
00:45Ah c'est une bonne idée ça !
00:46Je suis sûr qu'on fait un livre formidable.
00:48Ah mais c'est une super idée !
00:49Eh bien écoutez, ce n'est pas comme si il y avait des maisons d'édition talentueuses à qui on pourrait...
00:55J'en connais quelques-unes.
00:56Alors messieurs, je vais vous faire un cadeau.
00:57Je vais vous faire un cadeau parce que...
00:58C'est une première !
00:59Attendez, j'ai quand même...
01:02J'ai eu raison de venir.
01:02Ça fait quelques années qu'on travaille ensemble, tous les dimanches, et c'est un honneur d'être avec vous.
01:06Et vous m'avez fait une requête, William, que j'ai acceptée.
01:10Vous avez dit, on manque de publicité sur cette émission.
01:13Visibilité.
01:14De visibilité.
01:14Et donc, j'ai pensé, vous voyez, toute la semaine, quelle serait la meilleure publicité pour cette émission.
01:21Je vais vous la soumettre.
01:22On va la regarder ensemble.
01:24Et regardez bien parce que je pense que ça va vous plaire.
01:27C'est une photo.
01:34Le face-à-face avec Gilles William Goldnadel et Julien Drey le dimanche à 19h.
01:39C'est l'illustration, c'est l'illustration de tout ce que j'ai dit.
01:43Au fait, monsieur...
01:44Moi, je l'ai récule.
01:44Au fait, monsieur Neuval, je l'ai récule.
01:46Pourquoi ?
01:47Je l'ai récule parce que je n'ai pas la barbe.
01:48Oui, ça c'est...
01:49Attendez, c'est exactement...
01:51C'est la preuve de tout ce que je dis.
01:52Au fait, monsieur Neuval, vous m'aviez menacé de me mettre...
01:55Menacé ? Moi, je vous menacise.
01:56Oui, vous m'aviez menacé la semaine dernière devant la clientèle.
01:58La publicité.
01:59Vous la trouvez bonne ?
02:00On la garde.
02:01De mes fameuses déclarations où je me serai un peu...
02:04Monsieur 17% ?
02:09C'est la publicité pour l'émission.
02:11D'accord.
02:11Moi, ça me va, moi.
02:12Ça vous va bien, non ?
02:13Moi, je vais vous envoyer une meilleure.
02:16Je vais en faire une cette semaine et je vais vous envoyer une meilleure.
02:18Ah, bah, écoutez...
02:19Il faudra qu'on garde la proportion.
02:20Bah, attendez, moi, je garde exactement...
02:22Ça me va.
02:22D'ailleurs, je me suis dit, peut-être qu'il était un peu trop grand sur la photo,
02:26William Golnadel.
02:28Ravie de vous retrouver, comme chaque dimanche.
02:31Le point sur l'information, c'est avec Noémie Hardy.
02:34Bonsoir, Noémie.
02:35Bonsoir, Elliot.
02:36Bonsoir à tous.
02:37Nicolas Sarkozy est innocent, a martelé Robert Bourgie.
02:41Il était l'invité de Punchline.
02:43L'avocat franco-libanais et ami de Nicolas Sarkozy a déclaré
02:46« Il n'a jamais croqué, n'a jamais voulu un sou des caisses des dirigeants africains. »
02:52Selon ces mots, Claude Guéant et Brice Hortefeux ont été piégés, a-t-il ajouté.
02:56Un nouvel acte antisémite a eu lieu dans l'Essonne ce samedi matin.
03:01« Sale juif, on va te tuer », ce sont les mots qu'a prononcé l'agresseur.
03:05La victime est un homme de 67 ans.
03:07Il portait une kippa.
03:09Un homme l'a attaqué par derrière avant de le rouer de coups au sol.
03:13L'auteur des faits a pris la fuite.
03:14La victime a été hospitalisée.
03:16Et une plainte a été déposée.
03:18Le Hamas dit avoir perdu le contact avec deux otages à Gaza.
03:23Selon un communiqué du mouvement terroriste, cela serait à cause des raids israéliens.
03:27Encore 47 otages sont toujours retenus à Gaza,
03:31dont 25 considérés comme morts par l'armée israélienne.
03:35Merci chère Noémie pour le point sur l'information.
03:37Messieurs, on va commencer avec cette actualité historique.
03:40C'est bien sûr la condamnation en première instance de Nicolas Sarkozy,
03:43qui est présumée innocente puisqu'il a décidé de faire appel.
03:46Après plus de 12 ans d'enquête, le tribunal correctionnel ne retient pas le financement illégal de campagne,
03:52ne retient pas l'enrichissement personnel, ne retient pas le pacte de corruption.
03:58Il n'y a pas de risque d'évasion, il n'y a pas de risque de réitération.
04:01Mais trois juges ont décidé de l'envoyer en prison pendant cinq ans en sortant l'association de malfaiteurs.
04:06Et vous avez l'exécution provisoire qui vient détruire en quelque sorte la symbolique de l'appel.
04:13On entendra Nicolas Sarkozy dans un instant, mais le président de la République, Emmanuel Macron, a réagi dans un message.
04:20Il dit quoi ? Et je vais vous lire l'entièreté.
04:22L'état de droit est un socle dans notre démocratie.
04:25L'indépendance de l'autorité judiciaire, son impartialité, comme la protection des magistrats qui la rendent, en sont les piliers.
04:31Les décisions de justice peuvent être commentées ou critiquées dans le débat public, mais toujours dans le respect de chacun.
04:37Elles peuvent être contestées, notamment par l'exercice des voies de recours.
04:40Dans notre état de droit, la présomption d'innocence comme le droit au recours doivent toujours être préservées.
04:46Les attaques et menaces de mort anciennes ou récentes contre plusieurs magistrats sont inadmissibles.
04:50C'est pourquoi j'ai demandé aux ministres de la Justice et aux ministres de l'Intérieur de leur survenance,
04:55que leurs auteurs soient identifiés pour être rapidement poursuivis.
04:59Avant de revenir sur ce dossier, le message du président de la République.
05:05Dans ce message-là, le quatrième paragraphe est peut-être celui qui me marque le plus.
05:12On est unanime sur l'idée que s'attaquer, menacer un magistrat,
05:16et on apporte tout notre soutien à cette présidente qui est menacée de mort,
05:19et on espère que la justice sera extrêmement ferme.
05:23On sait qu'elle peut l'être.
05:24En revanche, c'est le quatrième paragraphe qui m'intéresse.
05:26Dans notre état de droit, la présomption d'innocence comme le droit au recours doivent être toujours préservées.
05:34Et j'y vois là, et dites-moi ce que vous en pensez, peut-être, en sous-marin,
05:39mais une forme de soutien à Nicolas Sarkozy.
05:41Enfin, il est difficile de dire le contraire.
05:46Je ne connaissais pas le message présidentiel.
05:51Encore une fois, il s'en voulait être désobligeant.
05:53Ça fait longtemps que je n'écoute pas avec une attention aiguë ce que dit ou ce qu'écrit le président de la République.
06:00Mais là, en la matière, puisque vous me soumettez cette phrase,
06:04j'y vois, il est difficile de faire une autre exégèse,
06:07j'y vois une sorte de critique implicite de ce qui vient d'arriver.
06:14Et notamment de l'exécution provisoire.
06:15Oui, parce que le droit au recours à la cour d'appel,
06:22il est un peu limité lorsque vous êtes déjà en prison.
06:27Donc oui, on peut voir ça, mais avec M. Macron, on peut voir ça et le contraire.
06:31Bien sûr, mais il y a beaucoup de choses dans ce message.
06:36Et évidemment, il y a un soutien qui est apporté à une présidente qui est aujourd'hui menacée de mort.
06:41De toute manière, c'est élémentaire.
06:42Ben évidemment.
06:43Le président de la République est gardien des institutions, de leur bon fonctionnement.
06:47D'autant que je rappelle que la justice est rendue au nom du peuple français, quand même.
06:52Et donc, à partir de là, l'autorité judiciaire doit être protégée en exercice de ses fonctions.
06:59Après, vous savez, j'ai lu beaucoup de choses sur...
07:04Je me suis tenu même un peu à l'écart, pour être honnête, de la fièvre qui s'est emparée des réseaux sociaux,
07:13des différents commentateurs, etc.
07:16Il y a une première question qui est posée, je pense.
07:18C'est celle-là qui est posée.
07:20D'ailleurs, le Premier ministre l'a reconnue.
07:21Mais peut-être, vous allez vous en souvenir mieux que moi.
07:25Je ne sais pas quand on a introduit cette exécution provisoire dans la loi.
07:292019.
07:30C'est bien ce que je pensais, parce que je me disais...
07:32Vous ne l'avez pas voté, vous ne l'auriez jamais voté.
07:33Oui, c'est pour ça.
07:34Je me disais, mais c'est marrant, ça m'a échappé.
07:37Et donc, je pense que le problème qui est posé aujourd'hui, c'est cette notion d'exécution provisoire.
07:42Alors, je vois bien, à peu près, comment ça a été emballé.
07:45C'est-à-dire qu'au départ, c'était certainement parce que les victimes,
07:48ne voyant pas le condamné, aller en prison comme il aurait dû, etc.
07:52On a voulu symboliquement faire ça.
07:54Mais on aurait dû mettre des...
07:57Des garde-fous.
07:57Des garde-fous.
07:58C'est-à-dire qu'on aurait pu dire que l'exécution provisoire,
08:00quand il y a des crimes de sang, quand il y a des...
08:02Voilà, là, on n'y est pas.
08:04Donc, c'est vrai que ça va donner lieu à des tas d'interprétations.
08:07Or, si on a inventé et on a mis en place une juridiction à 2 degrés,
08:11et c'est une garantie démocratique,
08:13c'est pour permettre que, justement, celui qui est en cause puisse avoir un droit de recours.
08:18Mais si son droit de recours, il est cassé avant même qu'il puisse l'exercer,
08:22ça pose un problème, voilà.
08:23On écoute Emmanuel Macron.
08:24Et la question que je vais vous poser 4 jours après la condamnation de Nicolas Sarkozy,
08:28si vous le voyez inscrit, est-ce que cette décision est juste ou est-ce qu'elle est injuste ?
08:33Écoutons Emmanuel Macron, j'ai l'absusse révélateur.
08:36Nicolas Sarkozy.
08:38Ce qui s'est passé aujourd'hui,
08:42dans cette salle du tribunal correctionnel de Paris,
08:46est d'une gravité extrême pour l'état de droit,
08:52pour la confiance qu'on peut avoir pour la justice.
08:56Le tribunal prononce l'exécution provisoire
09:00pour me voir dormir en prison le plus tôt possible.
09:06Je suis innocent.
09:07Cette injustice est un scandale.
09:14Je ne m'écuserai pas de quelque chose que je n'ai pas fait.
09:19Sans doute devrais-je comparaitre les monottes aux mains devant la cour d'appel.
09:24Ceux qui me haïssent à ce point
09:28pensent m'humilier.
09:33Ce qu'ils ont humilié aujourd'hui, c'est la France.
09:384 jours après la condamnation de Nicolas Sarkozy en première instance,
09:42est-ce que vous avez vous aussi la sensation que ça dépasse l'homme
09:46et que ce sont les institutions, c'est la France
09:48qui est marquée par ce qu'il s'est passé ?
09:51Je veux dire quelque chose.
09:52Moi, je n'ai pas toujours été un inconditionnel de Nicolas Sarkozy
09:55que je connais depuis 45 ans.
09:58Eh bien, après avoir entendu sa déclaration qu'il a faite instantanément,
10:05après avoir entendu ça,
10:07je n'ai jamais eu autant d'admiration pour lui
10:09que depuis sa condamnation.
10:12La hauteur de vue,
10:14comme ça, de manière instantanée,
10:16moi, très sincèrement,
10:18j'ai trouvé ça remarquable.
10:22Maintenant, je voudrais commencer par dire
10:24qu'il n'est pas interdit de commenter une décision de justice.
10:29Il n'est pas interdit de la critiquer.
10:31Dès l'instant où vous n'insultez pas les...
10:33La justice, c'est que ça, d'ailleurs.
10:34Pardon ?
10:34La justice, c'est que ça.
10:36Les commentaires de justice en permanence.
10:37Non, mais dès l'instant...
10:38Non, mais de la part de particuliers,
10:41dès l'instant où vous n'insultez pas les juges
10:44et encore moins les menacés,
10:47il ne faudrait pas instrumentaliser les menaces
10:49pour s'empêcher de pouvoir dire les choses.
10:52Bien sûr.
10:54Je vous le dis très franchement,
10:55je suis encore plus triste pour la justice française
10:57que pour Nicolas Sarkozy.
10:59C'est pour ça que je vous posais la question ?
11:01C'est un avocat malheureux qui vous parle.
11:03Je n'ai pas attendu vendredi pour être malheureux.
11:06Ça fait dix ans que je pense pouvoir écrire un livre
11:11qui s'appellerait « J'ai vu mourir la justice française ».
11:13Dans cette affaire-là, d'où que je la regarde ?
11:16Que je la regarde sur le fond.
11:19Et j'ai lu la décision.
11:20Je me suis donné le mal de la décision.
11:22Il n'y a rien contre Sarkozy.
11:24Sur le plan factuel, il n'y a rien.
11:26Le parquet national financier n'a rien trouvé.
11:29Sur l'association de malfaiteurs qu'ils ont trouvé au dernier moment,
11:34ils ont visé l'association de malfaiteurs,
11:37on ne trouve rien de concret, de positif dans l'association de malfaiteurs.
11:42Donc, le dossier, sur le plan factuel, il est vide.
11:46Quant à l'exécution provisoire,
11:48bien sûr que depuis quatre ans, il existe une exécution provisoire.
11:52Mais ce n'est pas pour autant qu'il faut l'appliquer.
11:55Quand vous avez un type qui est venu,
11:58moi, je n'en ai jamais vu une,
11:59depuis quatre ans, et j'en ai des affaires,
12:03quand vous avez quelqu'un qui se présente spontanément,
12:08librement en première instance,
12:10que vous n'avez aucun doute qui se présentera devant les juges d'appel,
12:15il n'y a pas une raison pour pouvoir décider qu'on va le mettre en prison
12:21alors qu'il va faire appel.
12:22Donc, pardon de vous le dire,
12:26c'est exactement la même chose qu'on a fait à Marine Le Pen.
12:31Marine Le Pen, on a vu, on a voulu, en vérité,
12:35sa mort politique possible,
12:38possible,
12:40et donc on a prononcé l'exécution provisoire,
12:42et M. Sarkozy, on a voulu l'humilier,
12:47et on a décidé de l'envoyer en prison.
12:49Je n'ai pas d'autres explications rationnelles.
12:53Donc, pardon de vous le dire,
12:57mais c'est un avocat effectivement très malheureux
12:59pour la justice française qui vous parle ce soir.
13:04L'homme politique que vous avez été,
13:06le baron noir que vous avez été.
13:08Alors, moi je pense que les magistrats,
13:13en prononçant sur cette exécution provisoire,
13:16se sont tirés une balle dans le pied,
13:18parce qu'ils ont affaibli leur jugement,
13:20permettant effectivement à ce que la contestation se développe,
13:23tous azimuts,
13:24que chacun maintenant devient juge sans avoir lu la plupart du temps
13:28le dossier qui fait 400 pages,
13:30et qui est assez confus.
13:34Moi, je n'ai pas lu les 400,
13:35parce qu'à un moment donné, j'ai un peu calé,
13:37je reconnais,
13:38mais c'est assez confus dans la démonstration.
13:40Mais je crois que la justice s'est tirée une balle dans le pied,
13:42à moins que,
13:43n'ayant pas confiance dans sa décision,
13:46et ayant peur que cette décision soit annulée en appel,
13:49elle a voulu se donner une garantie de condamnation.
13:52Et c'est ça qui m'ennuie,
13:54parce qu'on a l'impression que les juges en disant,
13:57on n'est pas sûr de ce qu'on fait,
13:59mais on va mettre l'exécution provisoire,
14:01comme ça, au moins,
14:01il ne pourra pas s'en sortir en appel,
14:03parce qu'on n'est pas sûr de ce qu'on fait.
14:04Et ça, ça suscite...
14:06C'est terrifiant, pardonnez-moi.
14:07Ah oui, mais j'ai mis une hypothèse.
14:09J'entends.
14:10Je n'ai qu'une hypothèse,
14:11parce que je ne vois pas ce que ça apporte à ce stade-là.
14:14Le symbole.
14:14J'ajoute, le symbole, oui, j'ai compris,
14:16c'est pour ça que je...
14:17Voilà, j'ajoute au passage,
14:19et je le dis comme ça, calmement,
14:21que c'est compliqué.
14:23Et je plains l'administration pénitentiaire
14:25qui va avoir à gérer la mise en détention
14:28d'un président de la République.
14:30Qu'on le mette sous bracelet électronique,
14:32c'est une garantie, ça suffit, etc.
14:34Le mettre en détention,
14:35je peux vous dire que c'est d'une extrême complexité.
14:37Parce que ça veut dire qu'il faut l'enfermer dans une coursive,
14:40qu'il ne puisse pas être à aucun moment en contact
14:43avec le moindre détenu,
14:45parce que c'est un président de la République.
14:46Ce n'est pas un député.
14:48C'est un personnage qui, par ailleurs,
14:50est détenteur d'un certain nombre de secrets d'État.
14:53Donc, je ne sais pas comment ils vont faire.
14:56Et je crois que c'est un casse-tête pour eux.
14:58Je ne sais pas ce que ça apporte, par ailleurs,
15:00parce qu'il ne va pas se sauver.
15:02Si, la symbolique, c'est pouvoir dire
15:03un président de la République,
15:05c'est un citoyen comme les autres.
15:07Et donc, voilà, oui,
15:09mais malheureusement, je m'excuse de le dire,
15:11un président de la République,
15:12avant, quand il est candidat, ce que vous voulez,
15:14mais quand il a été président de la République,
15:15quelque part,
15:16je sais que ça va choquer,
15:17mais ce n'est pas un citoyen comme les autres,
15:19parce qu'on ne pourra pas le traiter
15:20comme un citoyen comme les autres,
15:22au regard de ce statut.
15:25L'explication de Julien
15:28sur les motivations psychologiques des juges
15:31n'a rien d'y ressute.
15:32Ils prennent déjà un accompte.
15:34On sait, ils savent qu'il va déjà faire de la prison.
15:37Et puis, effectivement,
15:39c'est une matière, un peu,
15:41de faire pression sur les juges d'appel.
15:44Il y a toujours une sorte d'esprit de corps
15:46dans la magistrature.
15:48Maintenant qu'il aura fait de la prison,
15:50infirmer totalement la décision
15:52et reconnaître, donc,
15:54qu'il y a eu une sorte d'erreur judiciaire,
15:56c'est encore plus difficile, quelque part.
15:59Je ne voudrais pas vous prendre
16:00qu'un seul exemple, quand même,
16:02de l'absurdité de certaines motivations.
16:09Messieurs Guéant et Heurtefeu
16:11ont, jusqu'au bout,
16:14jusqu'au bout,
16:15nié le fait que Nicolas Sarkozy
16:19avait connaissance de ce qu'il faisait.
16:22Ils l'ont nié.
16:23Eh bien, les juges expliquent
16:25que cette insistance
16:27dans leur négation
16:29a quelque chose de suspect.
16:32Non, mais c'est...
16:33Ça fait peur.
16:36D'autre part, pardon,
16:37mais quand vous êtes...
16:39Quand vous êtes dans un mauvais dossier,
16:43quand vous êtes dans un mauvais dossier,
16:46vous avez envie, quand même,
16:48d'arranger votre cas
16:49en faisant plaisir au juge.
16:51D'accord ?
16:51Donc, ils auraient pu parfaitement dire
16:53« Oui, Nicolas Sarkozy,
16:56si c'était vrai.
16:56Oui, Nicolas Sarkozy était au courant,
16:59mais il s'était... »
17:00On l'a mis de manière anecdotique au courant,
17:02mais de toute manière,
17:03on n'avait rien à se reprocher
17:04dans ce qu'on faisait.
17:05Ça ne coûtait rien du tout.
17:07Ils ont dit qu'ils n'étaient pas au courant
17:09parce qu'ils n'étaient pas au courant.
17:11Il n'y a pas d'autre explication.
17:14Non, mais je pense que tout est discutable.
17:16C'est ça qui est...
17:17Alors, je ne suis pas avocat.
17:19Peut-être que j'aurais pu un jour le devenir,
17:21mais évidemment, le barreau n'avait pas souhaité
17:22me donner cette faveur.
17:24Il l'avait donné à d'autres.
17:25Ça exige une moralité particulière, monsieur.
17:27Oui.
17:29Peut-être, alors.
17:30C'est pour ça que je n'y suis pas.
17:31Une moralité particulière.
17:33Mais moi, je pense que...
17:36Le problème, c'est toujours la même chose.
17:38C'est dans ces systèmes de défense,
17:40la meilleure défense,
17:42ce n'est pas d'en rajouter.
17:43C'est d'aller au fond des détails.
17:45Je pense que l'erreur
17:46qui a été commise dans le système de défense,
17:47si je peux me permettre,
17:49de la défense de Nicolas Sarkozy,
17:51c'est d'avoir hésité entre les deux.
17:52C'est-à-dire d'avoir hésité à la fois
17:54à la fois d'être dans le dossier
17:55et en même temps
17:56d'être dans le contexte du dossier.
17:58Et je pense que c'est ça qui permet
18:00à partir de là à la justice
18:01de jouer sur cette confusion.
18:02Mais c'est un modeste conseil
18:04d'un simple juriste.
18:05Moi, je veux dire une chose.
18:07Je ne suis pas content
18:08de ce qui est en train de se passer
18:09parce que d'abord,
18:09je pense que
18:10ce n'est jamais bon
18:11quand la justice est mise
18:12sur la scellette comme ça.
18:13Quand la confiance dans la justice
18:15est mise sur la scellette comme ça,
18:17parce que c'est l'autorité
18:18de la chose jugée
18:19qui va en prendre un coup.
18:21Je n'aime pas du tout
18:21ce que j'ai lu dans la bouche
18:23d'un certain nombre d'opposants
18:25à Nicolas Sarkozy
18:26qui se réjouissait de sa condamnation
18:28en disant
18:28donc en gros,
18:30les assassins de petites filles,
18:31les violeurs,
18:32les machins, etc.
18:34Voilà,
18:35donc mélangeant tout.
18:36Voilà, en disant,
18:36vous voyez,
18:37voilà,
18:38qui donnait le sentiment même
18:39que quelque part,
18:41les autres,
18:41ils ont relativisé
18:43les condamnations.
18:45Donc je ne suis pas du tout
18:46satisfait de la manière
18:47dont les choses se passent.
18:48Je pense que premièrement,
18:49le Parlement doit se repencher
18:51sur cette histoire
18:52d'exécution provisoire.
18:54Il doit en tous les cas
18:55mandater une mission
18:56pour réfléchir
18:57à mieux l'encadrer,
18:58certainement.
18:59Je pense deuxièmement
19:00que le procès en appel
19:01va permettre peut-être
19:02des clarifications.
19:03Et je pense que ceux
19:04qui se sont réjouis
19:06de cette condamnation
19:07ont tort
19:08parce qu'on ne se réjouit
19:09jamais d'une condamnation.
19:10Non mais c'est pas ça.
19:11Ça n'apporte rien,
19:12à part que ça donne le sentiment
19:13d'une surpolitisation
19:14d'un dossier.
19:15Après, moi je ne connais pas
19:17la réalité des choses.
19:19J'ai eu Nicolas Sarkozy
19:20en face de moi
19:20comme adversaire
19:21en 2007.
19:23J'ai vu que cette campagne
19:24était une campagne
19:25qui débordait d'énergie,
19:27de moyens.
19:28On l'a regardée.
19:29Mais nous, on n'a jamais porté
19:30avec Ségolène Royal.
19:32On n'est jamais sortis
19:33d'un cadre.
19:34Et d'ailleurs,
19:34je veux dire qu'en tant
19:35que candidate,
19:35en permanence,
19:36elle nous donnait
19:37comme consigne
19:37de rester sur le terrain
19:38politique.
19:39Non mais,
19:40je veux dire,
19:40vous avez le sens
19:41de l'euphémisme
19:42lorsque vous dites
19:43que ça vous gêne
19:43parce que la justice
19:45va être un peu affectée.
19:46C'est terrible
19:47ce qui se passe.
19:48On a connu
19:50la faillite...
19:51Il y a le sens
19:51de l'euphémisme alors ?
19:52On a connu
19:53la faillite économique,
19:55on connaît
19:55la faillite politique
19:56et on est maintenant
19:57dans une faillite judiciaire.
20:00Ce qui s'est passé
20:01vendredi
20:02est extrêmement grave.
20:03Rajoutez à cela
20:04la faillite peut-être
20:05médiatique.
20:06Nicolas Sarkozy
20:07qui a pris la parole
20:08dans les colonnes du JDD,
20:09je maintiens depuis 12 ans
20:10que le document publié
20:11par Mediapart
20:11et qui a déclenché
20:12l'affaire est un faux.
20:14La procédure judiciaire
20:15députée sur la foi
20:16de ce faux document
20:18or que conclut
20:19le tribunal correctionnel
20:19de Paris
20:20que le plus probable
20:21est que ce document
20:22Mediapart soit un faux.
20:23Or s'il y a un faux,
20:24c'est qu'il y a des faussaires,
20:25des manipulateurs
20:26et donc un complot
20:26dans un monde normal.
20:28C'est l'ensemble
20:28de l'accusation
20:29qui aurait dû s'écrouler.
20:30Or le tribunal
20:31a fait exactement le contraire.
20:32Je rappelle que j'ai perdu
20:33la présidentielle de 2012
20:35de très peu
20:35le faux de Mediapart.
20:37Il a joué un grand rôle
20:38qui réparera
20:39cette injustice.
20:40J'aurais aimé vous faire
20:41écouter Alain Finkielkraut
20:42mais on manque de temps.
20:43Ma question c'est
20:44est-ce que cette décision...
20:45Je ne suis pas convaincu
20:46qu'en 2012
20:47il a perdu de très peu.
20:48Mais bon, c'est autre chose.
20:49Il y avait un million
20:49et demi de voix d'écart.
20:51C'est pas très peu.
20:51Oui, mais est-ce que
20:53cette affaire a joué aussi ?
20:55Je fais la campagne
20:56de 2012, je crois que
20:57cette affaire a peu pesé
20:58dans le score.
20:59Est-ce que cette décision
21:01est le plus grand
21:02camouflet
21:03quand vous parliez
21:04de faillite judiciaire ?
21:04Est-ce qu'il y a une faillite
21:05médiatique ?
21:06Est-ce que c'est le plus
21:07grand camouflet pour Mediapart
21:08et j'aurais pu rajouter
21:08le PNF dedans ?
21:09Je ne sais pas
21:10ce qu'il vous rendait compte.
21:11L'affaire,
21:13elle a commencé
21:14par justement
21:16ce document
21:18de Mediapart
21:19où il y avait
21:20un haut responsable
21:21des services libyens
21:22qui disait
21:24que Sarkozy
21:26avait demandé
21:26d'être aidé.
21:28Sarkozy
21:29par deux fois
21:31a expliqué
21:32que c'était
21:33un faux Groski
21:34il a saisi
21:35la justice
21:36et la justice
21:38n'a rien dit.
21:39Et là
21:40le jour
21:41vendredi
21:42le jugement
21:43explique
21:43que c'est probablement
21:45un faux.
21:46Non mais
21:46donc
21:47le faux en question
21:49Julien
21:50il a quand même
21:51été par un hasard
21:52cosmique
21:53communiqué
21:54donné par Mediapart
21:56entre les deux tours
21:57de la présidentielle.
22:00Il faut quand même
22:00le reconnaître.
22:01donc
22:02selon le tribunal
22:05le document
22:06qui a été
22:07à l'origine
22:08de l'affaire
22:09était probablement
22:10un faux.
22:11Il ne se passe rien
22:12et même
22:12permettez-moi
22:13de vous dire quand même
22:14sur le plan médiatique
22:16puisque vous avez
22:16appelé le plan
22:18médiatique
22:18vendredi
22:21sur France Inter
22:23le responsable
22:25de Mediapart
22:26est venu
22:26pour commenter
22:27cette affaire
22:28pas pour s'expliquer
22:29sur le probable
22:30faux
22:31mais comme journaliste
22:33pour dire
22:34ce qu'il pensait
22:35objectivement
22:36de cette affaire.
22:37Je pense quand même
22:38qu'il y a quelque chose
22:40qui ne va pas
22:42en France.
22:42Que ce soit pour le PNF
22:43ou pour Mediapart
22:44est-ce que
22:45Julien Drey
22:46vous y voyez
22:47un échec historique
22:4812 ans d'enquête
22:49160 articles
22:51pour Mediapart
22:52avec une assurance
22:54j'aurais dû ressortir
22:55la une
22:55du 28 avril
22:562012
22:58avec marqué
23:00les preuves
23:01du financement
23:02libyen
23:02il faudrait que je la retrouve.
23:04Oui c'était ça.
23:05Je n'aime pas évoquer
23:06mon sort personnel
23:07mais vous savez
23:08la justice
23:09comment dire
23:11elle est aussi
23:13parfois amenée
23:14à faire des erreurs
23:15et elle a du mal
23:17à les reconnaître.
23:19Pour ceux qui veulent des détails
23:20ils reviennent
23:22quelques années en arrière
23:23et je dirais d'ailleurs
23:24que ceux qui sont
23:25aujourd'hui mis en cause
23:26n'étaient pas pour rien
23:28sur un certain nombre
23:30des problèmes que j'ai eus
23:31mais vous voyez
23:31moi je ne suis pas rancunier
23:32je ne cherche pas la vengeance.
23:35Voilà
23:35maintenant
23:36sur le faux
23:37j'ai entendu
23:39parce que moi
23:39j'ai entendu
23:40monsieur Arfi s'expliquer
23:41et je trouvais
23:41que c'était très compliqué
23:42ce qu'il expliquait
23:43parce qu'il dit
23:44on a raison
23:45c'est pas un faux
23:46mais la date
23:47du document
23:48est fausse
23:49puisque c'est pas
23:50la bonne date
23:50donc à partir du moment
23:52où c'est pas la bonne date
23:53évidemment
23:53il y a quelque chose
23:54qui va pas
23:55voilà
23:55je dis honnêtement
23:58que je ne suis pas
23:59convaincu du tout
24:00de cette argumentation
24:01voilà
24:01on se retrouve dans un instant
24:03voilà ce qu'on pouvait dire
24:04sur ce sujet
24:05il y aurait tellement à dire
24:07je sais
24:07on aurait pu faire
24:08une édition spéciale
24:09mais vous savez
24:10il y a aussi tellement à dire
24:11sur l'état
24:11de la justice française
24:13Julien
24:13sur la sévérité
24:15William
24:15par rapport
24:16à ceux qui ne versent pas le sang
24:18et le laxisme
24:19par rapport justement
24:21à ceux qui le versent
24:22il y aurait
24:22enfin je veux dire
24:23alors il y a aussi
24:24beaucoup de sujets
24:25et j'ai retrouvé
24:26la une du samedi 28 avril
24:28de Mediapart
24:28ce que dit
24:30un document officiel
24:31libyen
24:32Sarkozy-Kadhafi
24:33la preuve du financement
24:35bien sûr
24:35et en fait
24:36pendant tout le débat
24:37à 20h
24:38je mettrai la une
24:39sans ce document
24:40il n'y aurait pas eu d'affaire
24:41la publicité
24:43on revient dans un instant
24:44non
24:4519h30 sur CNews
24:49et on poursuit le face à face
24:50le choc
24:51la sidération
24:52la colère
24:52en essonne
24:53après cette agression
24:55antisémite
24:55d'un homme de 67 ans
24:57qui quittait
24:59le domicile
24:59de son fils
25:00samedi matin
25:01après avoir participé
25:02au Shabbat
25:02il a été mis au sol
25:03il a été frappé
25:05roué de coup
25:05menacé
25:06sale juif
25:09on va tuer
25:09le maire
25:10d'hiver droite
25:11a réagi
25:12de la ville
25:13nous sommes très traumatisés
25:14par ce qu'il s'est passé
25:15a réagi
25:17Olivier Claudon
25:18l'agression
25:20antisémite
25:21semble ne faire
25:21aucun doute
25:22nous espérons
25:23qu'il n'y aura pas
25:24de séquelles
25:25notamment
25:25au niveau
25:26de son oeil
25:28pour l'instant
25:29le
25:30suspect
25:32n'a pas encore
25:32été retrouvé
25:33la question
25:34malheureusement
25:35qu'on se pose
25:36trop régulièrement
25:36et que je vous pose
25:37trop régulièrement
25:38c'est de quoi
25:39cette agression
25:40est-elle le nom
25:41William Golnadel
25:42c'est sûr que
25:43quand on
25:44quand on dit
25:45sale juif
25:46on va te tuer
25:47ça doit être antisémite
25:48on peut
25:49on peut être
25:50assez sûr de ça
25:51je doute
25:54vous voyez
25:54pour répondre
25:55à votre question
25:55je doute
25:56que l'agresseur
25:57soit d'extrême droite
25:57vous voyez
25:58ça m'étonnerait
26:00profondément
26:00en vérité
26:02c'est
26:02quand vous tapez
26:04à longueur de temps
26:05à l'aide
26:06d'un parti
26:07antisémite
26:08sur l'état juif
26:10ne vous étonnez pas
26:13ne vous étonnez pas
26:14qu'il arrive
26:14ce qu'il arrive
26:15maintenant
26:15tous les jours
26:16c'est d'une
26:17banalité
26:18affligeante
26:20c'est tellement banal
26:21à moins que ce soit
26:22de l'indifférence totale
26:23de la part du service public
26:24que moi
26:26qui ai écouté
26:26France Inter
26:27aujourd'hui
26:28j'ai rien entendu
26:29ça ne les intéresse plus
26:32pour autant
26:33que ça les ait intéressés
26:34un jour
26:34donc
26:35contrairement à ce que
26:36dit le président
26:37du parti antisémite
26:39l'antisémitisme
26:41n'est pas
26:41résiduel
26:42il est aujourd'hui
26:44massif
26:45et donc
26:46et
26:46quand vous avez
26:48un président
26:49j'y reviens
26:50qui ne va pas
26:52marcher
26:53contre l'antisémitisme
26:54parce que
26:56il indique
26:57le lendemain
26:57en terre helvétique
26:59qu'il ne voulait pas
27:00offusquer
27:01les banlieues
27:01il ne faut pas
27:02s'étonner
27:03que les antisémites
27:04marchent sur les juifs
27:05il n'y a pas d'autres
27:06explications
27:07Julien
27:09je n'ai pas compris
27:09c'est quoi le parquet
27:10antisémite
27:11pas le parquet antisémite
27:13vous avez dit
27:13un parquet antisémite
27:14non ?
27:15non
27:15j'ai mal entendu
27:16alors excusez-moi
27:17j'ai dit ça
27:17non
27:18peu importe
27:19j'ai pas entendu ça
27:19bon ben d'accord
27:20alors excusez-moi
27:21voilà c'est tout
27:22je vais pas jusqu'à dire
27:24que le parquet
27:24est antisémite
27:25voilà
27:25écoutez
27:26d'abord
27:27que les choses soient claires
27:28la France
27:28est aujourd'hui
27:29touchée par une vague
27:30d'antisémitisme
27:30c'est le monde entier
27:31qui est touchée
27:32par une vague
27:32d'antisémitisme
27:35il y a quelques pays
27:36où les choses se tiennent
27:37correctement
27:37y compris parce que
27:38les autorités politiques
27:39ont pris les devants
27:41ou affiché
27:42des convictions
27:43mais
27:43si vous voulez
27:44personnellement
27:45j'ai plus envie du tout
27:46d'aller prendre des vacances
27:47en Espagne
27:47je pense que ça va durer
27:50un certain temps
27:50voilà
27:51en tous les cas
27:53au moins jusqu'au résultat
27:53des élections
27:54bon
27:56donc
27:57on est face
27:58à une vague mondiale
27:59de l'antisémitisme
28:00terrible
28:01qui pose une question
28:02existentielle
28:03à l'ensemble des juifs
28:05sur la planète
28:06parce que c'est ça
28:06la question qui se pose
28:07c'est
28:08est-ce que ça recommence
28:10et est-ce qu'ils ont
28:11maintenant
28:12le désir
28:13d'aller jusqu'au bout
28:14parce qu'il y en a
28:14qui ont le désir
28:15d'aller jusqu'au bout
28:15quand vous lisez
28:16le livre
28:17qui a été fait
28:18par la jeune journaliste
28:19qui raconte
28:21son immersion
28:21dans les mouvements
28:22hoquistes
28:23Nora Bussini
28:24voilà
28:24merci
28:24j'ai un problème
28:25en vieillissant
28:26de mémoire des noms propres
28:27mais merci
28:28je ne suis pas beaucoup mieux
28:29je peux vous conseiller
28:30merci de m'aider là-dessus
28:31je peux vous dire
28:31que ce livre
28:32il est terrifiant
28:32terrifiant
28:34parce que ce qu'il raconte
28:35c'est que c'est pas simplement
28:36le soutien au Hamas
28:37c'est le soutien
28:38au 7 octobre
28:39en considérant
28:40que ce qui s'est passé
28:41le 7 octobre
28:42est totalement normal
28:43pour des mouvements
28:44qui sont soi-disant
28:45des mouvements
28:45à la pointe
28:46de la bataille
28:47pour le féminisme
28:51pour l'égalité
28:52tout ce que vous voulez
28:52etc
28:53donc on est aujourd'hui
28:54face à cela
28:55il y a une défaillance
28:56des autorités politiques
28:57c'est clair
28:58est-ce que vous vous rendez compte
28:59que sur la flottille
29:00il y a une fille
29:01une espagnole
29:02qui a trouvé le moyen
29:04hier
29:04d'expliquer
29:06tranquillement
29:07que c'était pas vrai
29:08qu'il n'y avait pas eu
29:09de viol
29:09le 7 octobre
29:11que c'était des racontards
29:12et qu'il y avait même
29:13une fille
29:13une juive
29:15qui s'était plainte
29:16que le Hamas
29:18ne lui avait pas fait l'amour
29:19parce qu'elle n'était pas jolie
29:20on en est là
29:21est-ce que vous avez
29:22la flottille
29:23vous voulez dire
29:24la flottille
29:24la flottille
29:26pour Gaza
29:26là où était M. Porte
29:27on parlera de M. Porte
29:28dans un instant
29:29est-ce que vous avez vu
29:30est-ce que vous avez vu
29:31je l'appelle Lady Gaga
29:32cette demoiselle
29:33Lady Gaga
29:33est-ce que vous avez vu
29:35en France
29:35Lady Baba
29:36est-ce que vous avez vu
29:37en France
29:38quelqu'un
29:39dans la France médiatique
29:41et notamment
29:42dans la gauche antiraciste
29:44quelqu'un
29:45s'indigner
29:46devant cette déclaration
29:47cette agression
29:49alors regardez si Bruno Retailleau
29:51avait réagi
29:51si vous me permettez
29:52je voudrais
29:53si vous me permettez
29:54si vous me permettez
29:55juste pour le climat
29:57il y a quelque chose
29:58qui m'a choqué hier
29:59profondément
30:00bon je sais que
30:02le fait de venir à CNews
30:03suscite des réactions
30:05des débats
30:06tout ce que vous voulez
30:06etc
30:06je sais
30:07mais qu'une journaliste
30:09emploie l'expression
30:11télé mille collines
30:13en qualifiant CNews
30:15là on sort du cadre
30:16je n'avais pas entendu
30:18bah oui moi je vous le dis
30:19vous pouvez le retrouver
30:20sur internet
30:20bah oui
30:21voilà je vous donnerai le nom
30:22parce que je ne suis pas
30:22un délateur
30:23en public
30:24c'est pas de la délation
30:26non mais
30:26je vous dis
30:28le terme
30:29je l'ai gardé
30:30voilà
30:31parce que
30:32vous savez ce que c'est
30:32radio mille collines
30:33bah évidemment
30:34non mais il y a des
30:35téléspectateurs
30:35qui ne le savent pas
30:36au moment du génocide
30:37c'est ma radio mille collines
30:39qui donne le départ
30:40du lynchage
30:41mais c'est important
30:43de me donner son nom
30:43puisque par exemple
30:44je crois qu'il s'agit
30:45d'Aude Lancelin
30:46non mais attendez
30:47c'est Aude Lancelin
30:48qu'il s'agit
30:48Émeric Caron
30:49avait parlé justement
30:50vous avez gagné
30:52non mais
30:53il avait qualifié
30:54si mes souvenirs sont
30:56au mot Rachel Kahn
30:56en employant cette expression
30:57oui oui
30:58absolument
30:59Rachel Kahn avait porté plainte
31:00non mais je pense que
31:01là on sort de
31:03vous voyez si c'est
31:04voilà
31:04parce que j'ai plutôt l'impression
31:05que c'est l'inverse
31:06si vous voulez
31:06c'est que
31:07la manière dont
31:08les insultes
31:09que moi je reçois
31:10comme d'autres
31:10que toute la communauté
31:12je suis
31:12aujourd'hui
31:13subie
31:14voilà
31:14c'est plutôt un appel
31:15au lynchage
31:16des juifs
31:18en considérant
31:19que tous les juifs
31:20sont des génocidaires
31:20et qu'ils doivent être
31:22je dirais
31:24éliminés
31:24comme tels
31:25cette agression
31:26elle intervient
31:27à peine une semaine
31:28après la reconnaissance
31:30de l'état de Palestine
31:32par Emmanuel Macron
31:33et vendredi
31:34Benjamin Netanyahou
31:36lui a en quelque sorte
31:37répondu
31:38à la tribune
31:39de l'ONU
31:39et on en vient
31:40au sujet
31:40évidemment
31:41cette semaine
31:41a été marquée
31:42par les interventions
31:43de chefs d'état
31:45à la tribune
31:46de l'ONU
31:47et écoutons Emmanuel Macron
31:48et quelques jours plus tard
31:50Benjamin Netanyahou
31:51une solution existe
31:54pour briser le cycle
31:56de la guerre
31:56et de la destruction
31:57c'est la reconnaissance
32:00de l'autre
32:00de sa légitimité
32:03de son humanité
32:04de sa dignité
32:06il pèse donc
32:08sur nous
32:08une responsabilité
32:10historique
32:11nous devons
32:13tout faire
32:14pour préserver
32:15la possibilité
32:16même
32:17d'une solution
32:18à deux états
32:20fidèles
32:21à l'engagement
32:22historique
32:23de mon pays
32:24au Proche-Orient
32:25pour la paix
32:27entre le peuple
32:28israélien
32:28et le peuple
32:30palestinien
32:31je déclare
32:34que la France
32:35reconnaît
32:35aujourd'hui
32:36l'état
32:37de Palestine
32:38savez-vous
32:42quel est le message
32:43envoyé par les dirigeants
32:44ayant reconnu
32:45l'état de Palestine
32:45assassiné des juifs
32:51paye
32:51j'aimerais envoyer
32:55un autre message
32:56aux dirigeants
32:56occidentaux
32:57Israël ne vous permettra
32:58pas de nous imposer
32:59un état terroriste
33:00nous ne commettrons
33:02pas de suicide national
33:03parce que vous n'avez
33:04pas le courage
33:05de confronter
33:05des médias hostiles
33:06et ces massantisémites
33:07qui exigent
33:08le sang d'Israël
33:08et la question
33:11qu'on se pose
33:11c'est et maintenant
33:12et maintenant
33:13qu'est-ce qui se passe
33:14William Goldnadel
33:15bon d'abord
33:17monsieur Macron
33:19a parlé
33:19il a eu
33:22le sentiment
33:22peut-être
33:23d'avoir
33:23quelques minutes
33:24d'éternité
33:25et puis
33:26il ne se passera rien
33:27il n'a pas respecté
33:29les propres conditions
33:31qu'il avait posées
33:32lui-même
33:32à savoir
33:33la libération
33:33des otages
33:34et la fin
33:35du Hamas
33:36moi
33:38ce qui m'a bouleversé
33:40c'est le
33:41c'est le
33:42discours de Netanyahou
33:43j'ai bien des divergences
33:46avec lui
33:46mais le symbole
33:48le symbole
33:50était très fort
33:52et terrible
33:53pour moi
33:53lorsqu'il s'est trouvé
33:56dans l'enceinte
33:58de l'ONU
33:58et que l'ONU
34:01a été
34:02en partie
34:03désertée
34:04ils sont partis
34:05le représentant
34:08de l'état juif
34:09était seul
34:09le juif
34:11était pratiquement
34:12seul
34:13et j'y vois
34:13très sincèrement
34:15un terrible symbole
34:16et il était
34:17au sein
34:18d'une enceinte
34:19à laquelle
34:20d'une certaine manière
34:21il a fait beaucoup
34:22trop d'honneur
34:23parce qu'il faut savoir
34:24que l'ONU
34:25est aujourd'hui
34:26non pas la solution
34:27mais le problème
34:27ces dix dernières années
34:30Israël
34:32a été condamné
34:33173 fois
34:35le Venezuela
34:36zéro fois
34:38l'Algérie
34:39zéro fois
34:40la plupart des états
34:42dictatoriaux
34:42zéro fois
34:43l'Iran
34:44le Pakistan
34:45l'Iran
34:46dix fois
34:46l'Iran
34:47dix fois
34:47donc
34:50d'une certaine manière
34:51et
34:51et ce qui m'a aussi
34:53beaucoup
34:54chagriné
34:54à vous dire le vrai
34:55c'est que
34:57le passage
34:58qui était très fort
34:59sur le
35:01la négation
35:02de ce génocide
35:04imaginaire
35:05a été très repris
35:07a été très peu repris
35:08dans les médias
35:09nous souffrons
35:11pas seulement
35:11l'état juif
35:12mais l'ensemble
35:13des juifs
35:14qui ont connu
35:15le génocide
35:16de
35:17de
35:17de la dictature
35:19du mensonge
35:19qui existe maintenant
35:21depuis deux ans
35:22depuis deux ans
35:23une organisation
35:24terroriste
35:25le Hamas
35:26est reprise
35:28dans ses communiqués
35:29par la presse internationale
35:32il ne se passe rien
35:33et c'est une commission
35:35de l'ONU
35:35l'ONU dont je viens
35:36de parler
35:36qui a décrété
35:38qu'il y avait
35:39un génocide
35:40de la part
35:40de l'état pogromisé
35:42et ce passage là
35:43de Benjamin Netanyahou
35:45était essentiel
35:46il a été évacué
35:47voilà
35:48j'ai eu le même sentiment
35:52si j'étais en Israël
35:54je ne voterais pas
35:55M. Netanyahou
35:56je serais certainement
35:57un de ses opposants
35:58mais moi
35:59je ne me suis jamais permis
36:00de commenter
36:00de me substituer
36:01au peuple israélien
36:02et à ses décisions
36:03voilà
36:04je ne suis pas
36:05un citoyen israélien
36:06etc
36:06ça ne m'empêche pas
36:08d'avoir des idées
36:09etc
36:09mais moi aussi
36:10j'ai été particulièrement
36:11choqué
36:12je me suis même demandé
36:13si M. Netanyahou
36:15n'aurait pas dû dire
36:16puisque vous ne voulez pas
36:16m'écouter je m'en vais
36:17à quoi ça sert
36:19bon
36:19d'autant qu'il a été
36:21très peu repris
36:21mais c'est particulièrement
36:22choquant de voir
36:23des gens qui sont censés
36:24normalement représenter
36:26les Nations Unies
36:27se lever
36:28et quand ceux qui se lèvent
36:30sont la plupart
36:30comme une grande partie
36:31ne sont quand même pas
36:32des exemples de vertus
36:34démocratiques
36:35etc
36:36bon
36:36ça pose un problème
36:38j'ajoute que
36:39l'ONU vient de prendre
36:39une décision
36:40particulièrement intéressante
36:41l'ONU demande désormais
36:43que les employés
36:44de l'UNRWA
36:45qui ont participé
36:46au 7 octobre
36:47bénéficient
36:49d'une immunité
36:50c'est une demande
36:51officielle de l'ONU
36:52je pensais que c'était
36:53une fausse information
36:54c'est pour ça que
36:55je ne voulais pas proposer
36:56Julien Dray
36:57je croyais que c'était
36:58une fake news
36:59et quitter
37:00le siège de l'ONU
37:01Julien
37:01quand vous avez
37:02170 états
37:04qui boycottent
37:05mais à l'ONU
37:06il y a 193
37:07pays représentés
37:09c'est donner
37:10en quelque sorte
37:11raison à une minorité
37:12ça reste
37:13mais c'est minorité
37:14moi je pense que
37:15Julien a certainement
37:16vécu la chose
37:17comme
37:17les gens n'arrivent pas
37:19à comprendre
37:20j'ai beaucoup d'amis
37:22qui n'arrivent pas
37:22à comprendre
37:22mais qui me disent
37:23sans arrêt
37:24mais qu'est-ce qui se passe
37:25et ce qui se passe
37:27c'est que
37:27pour l'ensemble
37:28des juifs du monde entier
37:29depuis le 7 octobre
37:30c'est une réappropriation
37:33pour chacun d'entre nous
37:34de notre histoire
37:36et vous savez
37:37depuis 2 ans
37:39je passe mon temps
37:39à lire
37:40et à relire
37:40tout ce qui s'est passé
37:41pendant la 2ème guerre mondiale
37:42et notamment
37:43tout ce qui s'est passé
37:44et je donnerai cette production
37:46dans les mois à venir
37:47c'est passé au monde de la Shoah
37:48et tout ce que savait
37:49ou ne savait pas
37:49le monde sur la Shoah
37:50et le grand
37:52et je vais être très dur
37:55M. Macron
37:56c'est Chamberlain
37:56c'est exactement
37:58Chamberlain
38:00en 1939
38:01je ne veux pas
38:02de problème
38:03avec les arabes
38:04donc peu importe
38:05ce qui arrive aux juifs
38:06et voilà pourquoi
38:07quand les juifs
38:08qui fuyaient
38:09dans des bateaux misérables
38:11qui arrivaient
38:12sur les côtes
38:13de Palestine
38:14et bien on ne les laissait pas
38:15mettre le pied sur terre
38:17on les renvoyait
38:18et ils faisaient sauter
38:19leurs bateaux
38:20parce qu'ils ne voulaient pas
38:20retourner dans les camps
38:21de concentration
38:21c'est ça qui s'est passé
38:23et c'est vrai que je le dis
38:24gentiment aux anglais
38:25si on veut refaire
38:26toute l'histoire
38:27on va refaire
38:28toute l'histoire
38:28et le peuple juif
38:30il peut demander des comptes
38:32au monde entier
38:33au monde entier
38:35peut-être la divergence
38:37que j'ai avec
38:39que j'ai avec Julien
38:41je ne sais pas
38:42la grande différence
38:44avec la deuxième guerre mondiale
38:46c'est que maintenant
38:47les juifs
38:47ont un état
38:49et c'est encore plus
38:50ont un état
38:51et donc
38:52beaucoup de français
38:53compte tenu
38:55de ce qui se passe
38:56en France
38:56de juifs français
38:58pardon
38:59se posent la question
39:00de savoir
39:01s'ils ne doivent pas
39:02maintenant rejoindre
39:03cet état
39:03avant qu'il ne soit
39:04trop tard
39:05sauf que moi
39:05j'ai un vrai problème
39:07c'est que je pense
39:08que les juifs
39:09sont le canari
39:10dans la mine
39:11mais que c'est
39:12tous les français
39:13qui ont mauvaise mine
39:14et je crains
39:17pour l'ensemble
39:19des français
39:19qui eux
39:21n'ont pas
39:21un état de repli
39:22il nous reste
39:23un état de repli
39:26mais regardez bien
39:27ce qui s'est passé
39:27on dit
39:28il faut reconnaître
39:29un état palestinien
39:30d'accord
39:30on dit
39:32le mieux
39:32c'est que cet état palestinien
39:34dans un premier temps
39:34soit démilitarisé
39:35pour donner des garanties
39:37au peuple israélien
39:38que l'existence
39:39de cet état
39:40ne sera pas
39:40une menace permanente
39:41vous avez remarqué
39:42que depuis quelques jours
39:43désormais
39:44à l'initiative
39:45d'ailleurs
39:45de la France insoumise
39:46la question
39:47de la démilitarisation
39:48est remise en cause
39:49au nom d'une théorie
39:50et oui oui
39:51madame
39:51Mathilde Panot
39:53a dit
39:53madame Panot
39:55est-ce qu'elle a un poids
39:56des organisations internationales
39:58non non
39:59elle n'a pas un poids
39:59mais comme tout ça
40:00est un monde
40:00qui avance ensemble
40:01tout ça
40:03vous verrez
40:03je prends date
40:04que dans les semaines
40:05et les mois à venir
40:06la question de la militarisation
40:08de l'état palestinien
40:09sera posée
40:10et d'ailleurs
40:11et à ce moment là
40:12c'est le meilleur moyen
40:12pour bloquer la création
40:13d'un état palestinien
40:14je le dis au passage
40:15parce que moi
40:16je suis un citoyen israélien
40:18je veux bien admettre
40:18la création d'un état palestinien
40:20je veux bien que cet état
40:21ait une police etc
40:22mais si on me dit
40:23qu'il a le droit à une armée
40:24et que j'ai aucune garantie
40:25qu'un jour ou l'autre
40:25il ne me refasse pas le 7 octobre
40:27je ne sais pas
40:27comment je vais évoluer
40:28mais malheureusement
40:29l'argument de Julien
40:31est un argument fort
40:32et d'ailleurs
40:33Netanyahou l'a dit
40:35et moi qui suis
40:37un partisan depuis toujours
40:39des deux états
40:40ça me fait quelque chose
40:42lorsqu'il dit
40:43à la tribune de l'ONU
40:44maintenant qu'il y a eu
40:46le 7 octobre
40:47vous voulez
40:48nous imposer
40:49un état palestinien
40:51à 10 kilomètres
40:53de
40:54à 10 kilomètres
40:55de Jérusalem
40:55c'est exactement
40:57comme si
40:58on demandait
40:58aux habitants
40:59de New York
41:00de mettre
41:00Al-Qaïda
41:01à 10 kilomètres
41:02c'est quand même
41:03un argument fort
41:04il nous reste 2 minutes 30
41:07malheureusement
41:08j'aurais aimé
41:09vous faire écouter
41:10Alain Finkielkraut
41:11qui
41:12si second tour
41:13il y a
41:13entre Jean-Luc Mélenchon
41:15et Marine Le Pen
41:16il choisit
41:17de voter
41:18pour Marine Le Pen
41:20et il considère
41:20qu'il
41:21fourre un arc républicain
41:24contre
41:25contre
41:27la France insoumise
41:28en 2 minutes 30
41:29alors malheureusement
41:30on ne l'entend pas
41:31parce que
41:33je vous aurais trop peu de temps
41:34mais je pense que
41:35ça n'a rien d'anecdotique
41:37qu'une telle déclaration
41:38d'Alain Finkielkraut
41:39qui est l'un des derniers
41:40hommes de gauche
41:40j'aimerais lui dire ça
41:41mieux vaut tard que jamais
41:43moi ça fait à peu près
41:4530 ans
41:45que je dis
41:47que l'extrême gauche
41:48est infiniment
41:50plus dangereuse
41:50que l'extrême droite
41:52que
41:52M. Finkielkraut
41:54que j'aime bien par ailleurs
41:55se range à mon avis
41:57enfin
41:57me fait plaisir
41:58il était interrogé
41:59par Frédéric Aziza
42:00moi j'ai déjà
42:01c'est une question
42:02que depuis plusieurs années
42:04vous me posez
42:04les uns et les autres
42:05je ne vous l'ai jamais posé
42:06vous non mais d'autres
42:07me l'ont posé
42:08par délicatesse
42:10par délicatesse
42:10je dis simplement
42:13la chose suivante
42:14je
42:15prie Dieu
42:17comme dirait l'autre
42:17même si je ne crois pas
42:18à ne pas me retrouver
42:19dans cette situation terrible
42:20et je dirais à Mélenchon
42:21la chose suivante
42:23regarde où tu en es
42:24c'est à dire que
42:24des tas de gens
42:25qui considéraient
42:26que Marine Le Pen
42:26était un danger
42:28considèrent désormais
42:29que c'est toi
42:29qui es le danger
42:30voilà le chemin
42:31que tu as parcouru
42:32moi je ne parle pas
42:33à Dorio
42:34moi je ne parle pas
42:35à Dorio
42:36je lui ai fait
42:36une interrogation
42:37c'est tout
42:37et bien écoutez
42:38un grand merci
42:39c'était un plaisir
42:40d'être avec vous
42:40ce dimanche soir
42:42comme chaque dimanche
42:43on se retrouve
42:43dans un instant
42:45pour l'heure des pros 2
42:46avec un homme
42:47qui a
42:48une sorte de
42:50petite fixette
42:51des problèmes
42:52sur un plateau
42:54il faut qu'il parle
42:54de CNews
42:55qu'il attaque CNews
42:56qu'il soit extrêmement violent
42:57il est arrivé sur le plateau
42:59de BFM
43:00en expliquant
43:03que c'était
43:03c'est un ancien confrère
43:05il a raison
43:05non mais il a raison
43:06c'est à dire
43:06évidemment la haine
43:08contre les magistrats
43:09les menaces
43:10c'est un scandale absolu
43:11et que de jeter
43:12de l'huile sur le feu
43:14c'est scandaleux
43:15et alors lui
43:16de tenir ses propos
43:18d'une virulence inouïe
43:19contre des journalistes
43:20et contre un groupe
43:21je pense que c'est
43:22sans conséquence
43:23il n'est pas en train
43:24de jeter de l'huile
43:25sur un brasier déjà ardent
43:28et je l'ai connu
43:28moins obsécu
43:29envers les magistrats
43:30réfléchissez
43:31c'est dans quelques instants
43:32je vous donne un indice
43:34c'est le ministre
43:34du sentiment d'insécurité
43:35à tout de suite
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