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  • il y a 4 jours
Vendredi 26 septembre 2025, retrouvez Benoist Lombard (Président, Maison Laplace) dans SMART PATRIMOINE, une émission présentée par Nicolas Pagniez.

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00:00...
00:00Et nous avons à présent le plaisir d'être en plateau avec Benoît Lombard.
00:11Bonjour Benoît Lombard.
00:12Bonjour Nicolas.
00:13Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine, tourné ici à Patrimonia.
00:17Vous êtes président de Maison La Place, mais aussi directeur général adjoint de Cristal.
00:20On tourne cette émission le deuxième jour de Patrimonia.
00:23Vous avez eu l'occasion déjà d'échanger avec beaucoup de monde, de vous promener dans les allées.
00:26Qu'est-ce que vous ressentez ? Quel est votre ressenti un petit peu sur le secteur en ce mois de septembre 2025, Benoît Lombard ?
00:34Un dynamisme.
00:35Un dynamisme, puisque ici à Patrimonia, on a la chance de rencontrer non seulement tous les partenaires des CGP,
00:41mais les CGP eux-mêmes qui viennent non seulement pour se tenir informés des évolutions qui existent dans notre écosystème,
00:48mais aussi pour se rencontrer entre eux, pour échanger.
00:51Et c'est ça le dynamisme de cette profession, c'est ça, on va dire, l'espèce de petite musique qui est celle de la parfaite confréerie que nous formons tous ensemble.
01:01Nous sommes non seulement des concurrents et pas que des concurrents, mais nous sommes des confrères.
01:04Dynamisme, c'est le mot que vous retenez quand vous vous baladez dans les allées aujourd'hui ?
01:07Oui, un dynamisme évident où nous échangeons, nous échangeons bien évidemment sur les enjeux, nous échangeons sur les difficultés qui peuvent exister.
01:14Et puis, on échange sur un petit point qui est fondamental, qui est que le filtre que nous formons, nous les CGP, à destination des épargnants,
01:24c'est un filtre qualitatif qui pallie les carences de l'éducation financière.
01:28Et d'ailleurs, au fil des interviews et des rencontres qu'on peut faire ici à Patrimonia,
01:32on se rend compte qu'il y a ce besoin de confiance des investisseurs particuliers vis-à-vis des CGP qui est de plus en plus présent.
01:38Et il y a de plus en plus de CGP qui sont sollicités avec de la collecte qui continue à grossir,
01:42comme s'il y avait un besoin d'accompagnement encore plus fort en 2025 que les années précédentes.
01:46Vous le constatez, vous aussi, Bonnet-Lombard ?
01:47Oui, il y a besoin d'accompagnement puisque nous sommes dans un climat d'incertitude assez important pour les épargnants.
01:51Incertitude, bien évidemment, au niveau géopolitique.
01:54Et Dieu sait que les informations que nous avons quotidiennement ne sont pas toujours extrêmement positives.
02:01Et donc, on est là pour essayer d'être un filtre.
02:03Donc, c'est très compliqué quand même d'avoir des convictions.
02:04Bien sûr.
02:04Donc, des problématiques géopolitiques, des problématiques économiques.
02:08Et malheureusement, on sait que la France, aujourd'hui, est dans un état des finances.
02:12Et c'est ce que nous disait le Premier ministre du missionnaire Béroud.
02:14Bien sûr.
02:15Assez catastrophique.
02:15Et donc, il y a des enjeux.
02:16Et les enjeux, c'est quoi ?
02:17C'est la fiscalité.
02:18Et là, on part du projet de loi de finances pour l'année prochaine.
02:21Bien sûr.
02:22Et de cette fameuse TAC Zugman.
02:24Eh bien, nos clients sont interrogatifs, s'interrogent, se posent des questions.
02:29Et nous sommes là pour essayer, dans la mesure du possible, d'ordonner des éléments de réponse factuelles, positifs.
02:34Eh bien, sur ce sujet, effectivement, les clients sont interrogatifs.
02:38Il y a un an, il y avait déjà un sujet sur le projet de loi de finances 2025.
02:41C'est toujours un sujet à l'ordre du jour.
02:43Alors, effectivement, il y a un an, on parlait beaucoup du pacte d'Utrecht qui pourrait être détricoté.
02:46Aujourd'hui, on parle de la taxe Zugman.
02:48Est-ce que l'inquiétude grandit chez les clients ?
02:51Oui, elle grandit.
02:52Parce que c'est vrai que la Ve République, la constitution du cadre de COP58, elle avait pour ceci de fort, c'était la stabilité.
02:58Or, aujourd'hui, force est de constater que nous avons une instabilité politique.
03:02Et cette instabilité politique a des répercussions sur les finances de l'État et sur la fiscalité.
03:07Puisqu'on le sait, aujourd'hui, nous ne connaissons pas, et je le rappelle, le cadre fiscal qui va gérer, régir la taxation de nos revenus de cette année.
03:17On le connaîtra à la fin d'année.
03:18Et là, il y a des grandes interrogations.
03:20J'allais dire, il y a un petit peu le concours lépine de la meilleure idée fiscale.
03:24On a cette taxe Zugman abracadabrantesque qui, aujourd'hui, à supposer qu'elle ne soit pas votée, on puisse trouver une compensation pour faire plaisir, on va dire, à l'aile la plus virulente sur le sujet.
03:37Bon, on est aussi ici à Patrimonia, c'est le rendez-vous du secteur.
03:40Vous l'avez dit, vous constatez un certain dynamisme.
03:43C'est quoi les enjeux à l'heure actuelle pour le secteur, pour les CGP, les professionnels de la gestion de patrimoine pour qu'ils puissent réaliser leur métier dans les meilleures conditions possibles ?
03:50Les enjeux, c'est de continuer à pouvoir délivrer un conseil hautement qualitatif à destination d'une clientèle à la recherche de repères.
03:58Le CGP, c'est une activité multirégulée.
04:02Nous sommes CIF, conseiller d'investissement financier.
04:04Nous sommes courtiers en assurance avec une régulation, un superviseur qui est la CPR, la Banque de France.
04:09Nous sommes intermédiaires de passion de banque, le crédit.
04:11Nous sommes titulaires d'une carte T, la loi OD pour l'immobilier.
04:14Et puis, nous avons la compétence juridique impropriée qui nous permet d'avoir le bagage, de délivrer les compétences nécessaires.
04:19Avec le bagage juridique adéquat.
04:22Et bien, c'est cette somme de compétences qui fait que justement, les épargnants viennent rechercher chez nous, non pas des vendeurs de produits, non pas des vendeurs de solutions, mais de pouvoir rechercher un conseil.
04:30Et le conseil se matérialise après par la délivrance de solutions de prestations de services de produits et de services d'ingénierie, de conseil.
04:39Et donc, c'est ça l'enjeu de demain pour le CGP, c'est d'avoir les meilleurs outils pour pouvoir délivrer ce meilleur conseil dans un cadre réglementaire qui fait qu'on est obligé d'avoir du digital, des parcours digitaux de qualité.
04:51Nous, le groupe Crystal, on a développé un logiciel, SCO2, on a une vraie FinTech, on a 8% de notre chiffre d'affaires qui est consacré au développement de cette FinTech, de cette vraie entreprise de services numériques.
05:02Et ça, c'est un point qui est important.
05:03Face à l'administratif et à la nécessité, effectivement, d'être en conformité avec la régulation, c'est ça ?
05:09Oui, et de simplifier le parcours digital pour le professionnel.
05:14Les chemins digitaux ne sont que des chemins qui nous permettent d'aller d'un carrefour à un autre carrefour, d'une place à une autre place, si je puis dire, sans vilain jeu de mots.
05:21Donc, ce qui importe, c'est d'avoir ce chemin digital qui puisse permettre de délivrer un espace-temps complémentaire, supplémentaire au client qui s'affranchit, le client CGP, de ces prestations-là,
05:31qui s'affranchit bien évidemment des problématiques réglementaires par l'infirmière de ce chemin, de ce canal digital.
05:36Alors, vous me parlez de plateforme digitale, Benoît Lombard, je ne résiste pas à vous répondre « intelligence artificielle ».
05:40Est-ce que c'est un sujet sur lequel vous avez échangé dans les allées à l'heure actuelle ?
05:45Est-ce que quand on parle de plateforme digitale, on intègre aussi l'évolution, la révolution d'intelligence artificielle ?
05:50La révolution de l'intelligence artificielle, elle repose sur la data.
05:53Et donc, c'est la maîtrise de la data, la maîtrise des données.
05:55Et donc, c'est d'essayer d'être certain aussi d'avoir la bonne donnée et puis de pouvoir, après, plugger sur cette bonne donnée de l'intelligence qui nous permet d'aller au-delà du simple traitement que nous connaissons des données.
06:05Mais l'intelligence artificielle existe depuis un moment.
06:07Et puis, elle ne remplacera jamais l'intelligence humaine.
06:09Je mets au défi quiconque de livrer, et nous sommes sur BESPART ou Palons de Bourse régulièrement ensemble,
06:15je mets au défi l'intelligence artificielle de donner la meilleure allocation d'actifs demain pour une gestion, par exemple, équilibre.
06:20Pourquoi ? Parce que l'IA, elle n'est pas prédictive.
06:22Il y en a qui essaye.
06:23Il y en a qui essaye.
06:24Il y a des particuliers qui essayent.
06:25Oui, mais elle n'est pas prédictive.
06:26Elle repose sur des données passées.
06:29D'accord.
06:29Elle n'arrive pas à être prospective.
06:31Elle ne peut pas, demain, elle ne connaît pas l'évolution des taux, elle ne connaît pas un bouleversement,
06:35elle ne connaît pas un événement majeur tel qu'on a pu connaître, par exemple, avec le Covid.
06:38Elle n'est pas capable d'intégrer ces éléments-là encore.
06:40D'accord.
06:40Elle ne peut pas forcément...
06:41L'intelligence humaine ne sera pas paliée par l'intelligence artificielle.
06:45Et pourtant, est-ce que ça doit devenir un outil que les CGP utilisent ?
06:48On parle de plateforme digitale.
06:49Est-ce que potentiellement, l'intelligence artificielle doit devenir un outil quand même
06:52pour aider sur les sujets réglementaires, sur la digestion de données qui peuvent être
06:57parfois un petit peu conséquentes pour être conformes à la régulation ?
07:00Bien sûr.
07:00C'est un outil d'accélération pour justement être un outil au service des CGP.
07:05Et ce n'est pas une fin en soi.
07:07On va plus vite aujourd'hui qu'au 19e siècle, puisqu'on prend l'autoroute et on prend des voitures
07:11qui vont plus vite.
07:11Oui, bien sûr.
07:11Mais ça nous sert à aller plus vite parce qu'on sait où on va.
07:15L'intelligence artificielle doit nous servir aussi à aller plus vite, mais si on sait
07:18où on va.
07:19Et qui donne le là ? Qui donne la direction ? Qui donne le objectif ? Qui donne, on va
07:22dire, le tempo qui permet aux particuliers de s'orienter dans un univers extrêmement
07:28complexe ? Ça, c'est le CGP.
07:30Benalombard, vous êtes très engagé aussi au niveau de la CNCGP.
07:32La CNCGP vient de changer de président.
07:34On a eu, il y a quelques instants, sur le plateau Yves Mazin qui nous disait que c'était
07:37un moment de pause, justement, après l'adaptation réglementaire qui a été
07:41gérée pendant longtemps par les différentes associations dont la CNCGP.
07:45Aujourd'hui, la volonté de la CNCGP, c'est justement de se recentrer un petit peu sur
07:49le cœur de métier en intégrant, en vérifiant si toutes les évolutions réglementaires
07:52ont bien été intégrées.
07:54Quel est le message que vous, vous portez ici à Patrimonia ?
07:57J'étais président de la CNCGP 2013-2019.
07:59Je ne suis plus, je suis membre du conseil des sages et je suis très
08:02investi dans l'écosystème avec l'union des conseillers de patrimoine que je préside
08:05et qui est un think tank et un lobbyiste.
08:08Ce qui est intéressant de voir, c'est que la CNCGP est un acteur majeur
08:11comme les autres associations, bien sûr, syndicales, parce que la profession dynamique.
08:14Je voudrais juste rappeler, en 2019, il y avait 5000 chiffres inscrits au registre
08:18unique, qui est l'ORIAS, donc c'est le registre unique des intermédiaires.
08:21Et aujourd'hui, au 31 décembre 2023, on n'a pas encore les chiffres de 2024,
08:24il y avait 6707 chiffres inscrits.
08:26D'accord, oui, bien sûr.
08:27Une profession de 25%.
08:28Un dynamisme qui est fort parce que le métier plaît.
08:31Il ne faut pas décevoir les nouveaux entrants.
08:32Il faut, nous, les plus anciens, ceux qui ont un peu de bouteille, si je puis
08:35m'exprimer ainsi, être à leur service pour que le métier puisse continuer
08:39de croître. Et c'est ce que nous faisons nous aussi avec Cristal,
08:41quand on est un acteur majeur de la concentration, on est là pour leur faire
08:44une proposition de valeur sur la dernière étape de leur vie, c'est-à-dire
08:47la transmission de leur cabinet.
08:49Merci beaucoup, Benoît Lombard, de nous avoir accompagné sur le plateau
08:51de Bsmart, ici à Patrimonia. Je rappelle que vous êtes président de Maison Laplace
08:55et directeur général adjoint de Cristal. Merci beaucoup.
08:57Merci, Nicolas.
08:57Et quand on est, on se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Patrimoine.
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