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  • il y a 5 jours
Paul Amar, journaliste, réagit à la condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans d'emprisonnement avec mandat de dépôt à effet différé, pour association de malfaiteurs dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007. «Le pouvoir judiciaire, grisé par son statut, fait ce qu'il veut en toute impunité», a-t-il affirmé.

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Transcription
00:00Vous pensez que c'est le retour du bâton ?
00:02Je pense que c'est un des retours, un des retours de bâton.
00:04C'est un choc énorme, un choc d'un point de vue judiciaire.
00:08Voilà un ancien chef de l'État.
00:10Je veux dire simplement, voilà un homme qui va aller en prison pour une suspicion.
00:14Aucune preuve n'a été trouvée, l'argent n'a pas été trouvé.
00:19Un choc énorme d'un point de vue politique
00:22et qui illustre parfaitement l'état de notre pays aujourd'hui.
00:25Nous avons un pouvoir exécutif en déliquescence.
00:28Nous avons un pouvoir parlementaire en déliquescence.
00:32Nous avons un supposé pouvoir syndical,
00:36mais qui n'existe pas vraiment, qui ne pèse pas sur le pays.
00:39Le seul pouvoir qui existe aujourd'hui
00:41et qui a une étendue, si j'ose dire, un pouvoir absolument énorme,
00:45c'est le pouvoir judiciaire qui, grisé par son statut, fait ce qu'il veut.
00:50Et je vais aller encore plus loin, je ne parle pas de Nicolas Sarkozy là,
00:54qui fait ce qu'il veut en toute impunité.
00:57Vous avez des magistrats qui font des bavures, qui se trompent.
01:00Avez-vous vu une seule sanction à l'égard de tel ou tel magistrat
01:04qui s'est trompé et qui a peut-être ruiné la vie d'un faux coupable ?
01:08Sous-titrage Société Radio-Canada
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