Journaliste, Paul Amar s'est exprimé sur Emmanuel Macron, à la suite de son discours aux Nations unies et la reconnaissance d'un Etat de Palestine : «Il n'a aucune capacité d'empathie avec quiconque».
00:00Je crois qu'on lui prête trop, je ne crois même pas à l'empathie d'Emmanuel Macron pour les Gazaouis, je vais vous dire.
00:05Même pas à l'empathie. Il n'a aucune capacité d'empathie avec quiconque.
00:10Et d'ailleurs, il est le chef de l'État français.
00:14S'il manifestait la moindre empathie à l'égard de quelqu'un, il aurait dû être ici en France pour l'anniversaire de la mort de Philippines.
00:21Il aurait dû être à Paris-Dauphine, à l'université, pour saluer la mémoire de Philippines.
00:26Il aurait reçu les filles de Bolem sans salle ? Il n'aurait pas répondu à leur lettre ?
00:30Par exemple, il n'aurait pas traité de fait divers des actes d'une très grande violence commises par les OQTF.
00:36Pas un mot sur l'état de notre pays depuis quasiment un an, mais des discours et des discours et des discours et des voyages et des voyages à n'en plus finir à travers le monde.
00:47C'est un président absent. C'est un président hors sol.
00:51C'est un président fantoche qui est aujourd'hui à la tête de l'État français.
00:56Il faudra quand même que l'Assemblée nationale, que le Sénat se posent de questions et que le peuple, à un certain moment, se posent...
01:03Vous avez initié une pétition. Deux millions de signatures ?
01:06Moi, je n'ai rien initié du tout. C'est Philippe Devilliers qui a initié la pétition.
01:09Ici même.
01:10Il en a parlé dans les colonnes du journal du dimanche.
01:14Voilà. Donc, il faudra qu'à un certain moment...
01:16On n'a rien initié du tout.
01:17On essaye de pousser ce président à établir quand même un lien avec ce peuple qu'il a élu.
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