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Niger’s Minister of Interior and Decentralisation, Mohamed Toumba, announced on Monday that the Alliance of Sahel States (AES) has recommended prosecuting France and Ukraine at the International Court of Justice (ICJ) over alleged backing of terrorism.

“I am pleased to note the decision to systematically prosecute France and Ukraine. I would also like to thank the national courts for bringing charges against France 24, RFI, and TV5Monde, media organisations whose editorial line also includes an apology for terrorism,” Toumba told delegates at the second meeting of AES justice ministers.

The move builds on proposals from an earlier meeting in Bamako, where ministers suggested creating a Sahelian Criminal and Human Rights Court and a high-security prison to handle terrorism cases, reducing reliance on international institutions.

The AES has accused France, Ukraine, and several foreign media outlets of 'supporting terrorism'. The claims include prosecuting France 24, RFI, and TV5Monde for 'apology for terrorism', suspending their broadcasts, and investigating a France 24 journalist for alleged links to jihadist groups.

AES also wrote to the UN Security Council, accusing Ukraine of backing rebels in the Sahel, though Kiev has denied it.

Meanwhile, Niamey’s Governor Asoumana Abdou Harouna criticised the International Criminal Court, claiming it had been used by powerful nations to undermine African sovereignty.

“The International Criminal Court is whatever those who see themselves as champions of human rights, free speech, and democracy want it to be. The Court is whatever the powerful nations, whose favourite sport is to stifle free expression in their former colonies, want it to be. What is the International Criminal Court worth to those who demonise our people and their leaders?” he asked.

The meeting coincided with the alliance’s second anniversary, bringing together delegations from Mali, Burkina Faso and Niger. Created in September 2023 under the Liptako-Gourma Charter, the AES transformed into a confederation at a July 2024 summit to deepen judicial, legal and security cooperation.

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Transcript
00:00For the country, auprès de notre sang,
00:03faisons du Niger, symbol de dignité.
00:07Pour le travail, en avant pour le combat,
00:11nous demeurons debout.
00:12Résilien est unie, pour que la L.S. demeure.
00:19Le gouvernement de la région de Niamy,
00:23Monsieur le gouvernement.
00:24La Cour pénale internationale vaut ce que veulent qu'elle soit,
00:31c'est-à-dire ceux-là qui se prennent pour le chant des droits de l'homme,
00:37de la liberté d'expression et de la démocratie.
00:41La Cour pénale internationale vaut ce que les puissances
00:45donnent le sport favori et d'étouffer les libertés d'expression
00:49dans les ex-colonies veulent qu'elles soient.
00:53Les choix souverains de nos États ne doivent pas être délégitimés.
01:01Que vaut la Cour pénale internationale
01:03pour ceux-là même qui diabolisent nos peuples et leurs dirigeants ?
01:07Monsieur le ministre de la Justice,
01:09à travers la mise en place d'un cadre de concertation,
01:14envie d'échanger sur les sujets d'intérêt commun,
01:17le partage de bonnes pratiques,
01:19la conclusion d'accords tripartites de coopération judiciaire et pénitentiaire,
01:24l'harmonisation de nos législations en matière notamment
01:27des luttes contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée
01:30et en matière de promotion et de protection des droits humains
01:34feront de notre Confédération un espace de paix
01:38où le terrorisme et l'impunité n'auront pas le droit de citer.
01:43Un espace prospère où les droits humains seront promis
01:47et protégés par nos propres institutions
01:49dans le strict respect de notre souveraineté
01:52et de nos valeurs sociétales.
01:55Les droits de l'homme ne feront plus l'objet d'instrumentalisation
01:59et des politisations tendancieuses.
02:13Aujourd'hui, la question des droits de l'homme
02:15est devenue un tambour au main de l'impérialisme.
02:18Ils le font résonner suivant les temps et les lieux
02:21pour entendre et faire entendre le son qu'ils commandent.
02:26Une appréciation à géométrie variable.
02:29Les organismes et autres cours mis en place par eux
02:32sont comme des serpents rampants
02:35qui ne mordent que les plus faibles
02:37et les peuples qui osent affirmer leur autodétermination pleine
02:41et leurs droits au bonheur et à la dignité.
02:45Oui, aujourd'hui, l'Afrique et l'AIS
02:48ne doivent plus se laisser ni enseigner ni compter
02:52l'histoire des droits de l'homme
02:54depuis la chaire de Kourugagan-Fougan,
02:57aussi appelée chaire de Mandé,
02:59proclamée depuis 1236 par Sundiata Keïta.
03:03J'ai noté avec satisfaction
03:15que la réunion de Bamako a également recommandé
03:18de saisir la Cour internationale de justice
03:22à travers les plaintes contre la France
03:25et l'Ukraine pour le soutien
03:29et l'apologie du terrorisme d'une part
03:32et d'autre part décider d'engager systématiquement
03:37des poursuites devant les juridictions nationales
03:41contre les médias France 24, RFI, TV5Monde,
03:49des organes de presse qui ont également
03:51comme ligne éditoriale l'apologie du terrorisme.
03:56C'est le lieu pour vous de faire le point
03:59de tous ces engagements pris
04:02et notamment celui relatif à la mise en œuvre
04:05de la feuille de route
04:06que doivent dérouler les comités techniques nationaux.
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