- il y a 5 semaines
Avec Benoît Perrin, directeur de Contribuables associés
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles :https://www.sudradio.fr/
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook :https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram :https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter :https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok :https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##C_EST_QUOI_LE_PROBLEME-2025-09-17##
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles :https://www.sudradio.fr/
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook :https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram :https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter :https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok :https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##C_EST_QUOI_LE_PROBLEME-2025-09-17##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00C'est quoi le problème, Félix Mathieu ? Combien coûtent les anciens premiers ministres, les anciens ministres ?
00:07C'est les fameux privilèges que veut supprimer ou va supprimer, s'il est encore là d'ailleurs, Sébastien Lecornu. De quoi est-ce qu'on parle ?
00:16Eh bien du gouvernement qui remet sur la table effectivement ses avantages à vie.
00:20On a 17 anciens premiers ministres désormais, on en comptait seulement 13, dites-vous, il y a deux ans, lors d'un rapport parlementaire sur le sujet.
00:28C'est vrai que ça enchaîne beaucoup à Matignon ces derniers temps.
00:31Sébastien Lecornu entend supprimer leurs avantages à vie comme les chauffeurs, les secrétaires, la protection policière.
00:37Désormais tout ça s'est limité dans le temps, ces avantages à vie qui avaient été en fait déjà rabotés en 2019.
00:43Mais le coup de rabot n'était pas rétroactif, il n'était valable que pour les futurs anciens premiers ministres.
00:49Il y a deux ans donc, ce rapport parlementaire a établi l'addition, si vous voulez, des coups de personnel de chaque ancien premier ministre.
00:55Ils ont leurs collaborateurs 135 000 euros par an pour ceux d'Edouard Balladur, 143 000 pour Lionel Jospin, 105 000 pour Dominique de Villepin ou encore 119 000 euros pour Bernard Cazeneuve.
01:08Quel valse des chiffres, on ne parle que de ça en ce moment.
01:10En revanche, Félix Mathieu, les ministres, les premiers ministres n'ont pas de retraite à vie, contrairement à une idée reçue qui circule beaucoup.
01:20Oui, ils cotisent en fait sur un régime assez standard comparable à celui des hauts fonctionnaires.
01:25Mais ils ne peuvent percevoir leur salaire que pendant trois mois en réalité après avoir quitté le gouvernement.
01:30Leur salaire, c'est-à-dire environ 16 000 euros bruts par mois pour le Premier ministre et pour le Président de la République.
01:36C'est environ 10 000 par mois pour un ministre.
01:38Précisons que c'est beaucoup moins tout ça que certains hauts fonctionnaires.
01:41Sans aller jusqu'à regarder dans le privé, environ un millier de hauts fonctionnaires ou de responsables publics gagnent plus que le Président de la République ou le Premier ministre.
01:51C'est le cas par exemple du gouverneur et des sous-gouverneurs de la Banque de France, mais aussi de la Présidente de Radio France ou encore du Président des Musées Nationaux et du Grand Palais.
02:00Allez, bonjour à vous Benoît Perrin.
02:04Vous êtes en ligne avec nous.
02:05Bonjour François Quilly, bonjour Félix Mathieu.
02:07Vous allez bien Benoît, vous êtes à la tête des contribuables associés et c'est Félix Mathieu qui vous pose la première question.
02:15On parle d'un million cinquante-huit en euros pour les dépenses de secrétariat, un million six quoi pour les dépenses de secrétariat des anciens premiers ministres,
02:25deux millions huit pour la protection policière.
02:28Est-ce que ce coup de rabot, c'est pas symbolique, un petit peu un coup de com' aussi à l'échelle des milliards recherchés par l'État ?
02:34Une symbolique importante peut-être vous allez me dire ?
02:37Ce qu'il faut rappeler, je crois, c'est qu'une des raisons pour lesquelles les Français n'ont pas adhéré au plan présenté par François Bayrou,
02:43je pense qu'il y avait deux raisons.
02:44La première raison, c'est que les actifs étaient encore beaucoup mis à contribution avec la suppression des deux jours fériés.
02:50Et la deuxième raison, c'est qu'il n'y avait pas de mesures symboliques justement.
02:54Et comme vous le savez, quand on demande des efforts aux uns et aux autres,
02:57la première exigence qu'ont vos interlocuteurs, c'est que vous appliquez déjà un effort à vous.
03:03Et vous parliez de symboles, c'est exactement le cas.
03:05Le coût est d'à peu près un million, un million cinq.
03:08Et les déficits français sont de, tenez-vous bien, 180 milliards.
03:12Donc c'est vraiment une goutte d'eau.
03:14Mais malgré tout, pour réussir à acquérir l'adhésion des Français,
03:17je pense qu'effectivement, nos gouvernants doivent montrer l'exemple.
03:20Là-dessus, Benoît Perrin, si on dépasse les frais de fonctionnement,
03:26ces avantages à vie évoqués par Sébastien Lecornu,
03:29des anciens premiers ministres, des anciens ministres, etc.
03:32Si on prend ne serait-ce que le coût de fonctionnement plus globalement
03:35de tout l'Elysée, Matignon, le Parlement, les ministères, etc.
03:40Je crois que le ratio est dérisoire, même si on va jusque-là.
03:44Là, on ne parle pas de privilèges à vie, on parle de frais de fonctionnement de la démocratie.
03:47C'est du quoi ? Du 0,2, 0,5% sur les dépenses de l'État.
03:51Pourquoi est-ce que nous nous attachons autant,
03:53alors revenons sur les anciens privilèges à vie,
03:56pourquoi est-ce que nous nous attachons autant à des frais
03:58qui sont finalement infinitésimaux par rapport,
04:01et vous l'avez souligné à l'instant, Benoît, du problème que nous rencontrons ?
04:06Je crois qu'une des raisons très simples, c'est qu'on est tous Français contribuables.
04:12On nous demande de faire des efforts.
04:13Ça fait des années et des années que les Français vivent mal,
04:16et notamment vivent mal de leur travail.
04:17Et le devoir d'exemplarité me semble être un devoir évident,
04:21et quand vous voyez un certain nombre d'élus, certains diraient certaines élites,
04:26qui effectivement continuent, aux yeux de beaucoup, à se nourrir sur la bête,
04:29même si, encore une fois, ce ne sont pas des sommes très importantes.
04:34Les anciens présidents de la République, par exemple,
04:36parce qu'eux aussi ont des droits,
04:38ça coûte aux contribuables à peu près 4 millions par an,
04:41et ils ne sont que deux.
04:41Les premiers ministres, pour l'instant, vous l'avez dit,
04:44ils sont une grosse dizaine,
04:46ça coûte environ, entre les frais de fonctionnement et la protection policière,
04:50on est à peu près à 4 millions aussi.
04:52Donc, vous voyez, c'est peu,
04:53mais dans une période extrêmement difficile,
04:55où on sait qu'on va tous devoir faire des efforts encore,
04:58eh bien, ça me semble tout à fait logique, en fait,
05:01que nos élites, justement, fassent des efforts,
05:05et puis emportent, encore une fois, le consentement,
05:06parce qu'il n'y a pas de réforme possible en France
05:08sans le consentement des Français,
05:10et du coup, il faut essayer de répartir l'effort
05:12sur absolument tout le monde,
05:14c'est-à-dire du président de la République
05:15jusqu'au modeste salarié,
05:18tout le monde doit faire des efforts.
05:19Benoît Perrin, est-ce que vous estimez,
05:20après ces mesures,
05:22que la situation de nos anciens premiers ministres
05:24est désormais satisfaisante ?
05:26Donc, on le rappelle,
05:27le secrétariat, la protection policière,
05:29le chauffeur, la voiture,
05:30c'est désormais limité à quelques années
05:32après le départ de Matignon ?
05:36Alors, ce qu'il faut rappeler, effectivement,
05:37c'est les droits des premiers ministres,
05:38il y en avait quatre,
05:38la première, c'était une indemnité pendant trois mois,
05:40une espèce d'indemnité de trois mois, pardon,
05:42de salaire,
05:43sauf s'il reprenait une activité avant.
05:45Deuxième intérêt,
05:46un vantage, c'était d'avoir un secrétaire particulier
05:48pendant dix ans,
05:49jusqu'à ce qu'il faisait soixante-sept ans.
05:51Troisième avantage,
05:52qui celui-ci était à vie,
05:53vous l'avez dit,
05:53c'est une voiture de fonction.
05:54Et quatrième avantage,
05:55qui lui aussi est à vie,
05:57c'était une protection policière.
05:58Et le nouveau Premier ministre
06:00veut revenir justement
06:01sur les deux derniers avantages,
06:03qui sont donc des avantages à vie,
06:04c'est-à-dire mettre en fait
06:05une protection policière
06:07seulement pour une durée définie
06:08et renouvelable en fait,
06:10selon la réalité du risque.
06:11Et puis deux,
06:12mettre fin à l'histoire
06:13de la voiture de fonction.
06:14Oui, ça me semble être une bonne idée.
06:16Ce que j'aurais aussi fait,
06:17c'était caper en quelque sorte
06:19justement les coûts
06:20des secrétaires particuliers
06:21en termes de salaire
06:23pour ne pas qu'on arrive
06:23à des montants exorbitants.
06:25Pour vous donner une idée,
06:27les deux premiers ministres
06:29qui dépensent le plus,
06:30c'est Dominique de Villepin.
06:31Vraiment tout compris,
06:32c'est-à-dire indemnité,
06:33secrétariat particulier,
06:34véhicule de fonction.
06:35C'est à peu près 207 000 euros
06:37et le deuxième,
06:38c'est M. Caseneuve
06:39qui dépense à peu près
06:41la même somme
06:41alors qu'il est resté
06:42seulement 5 mois
06:43en tant que Premier ministre.
06:46Donc l'autre condition,
06:47je crois,
06:47ça serait de rajouter
06:48une question
06:48de durée minimum
06:50pour être éligible
06:51à un certain nombre d'avantages.
06:52Comment ça se fait
06:53que d'ailleurs
06:53que tous les anciens premiers ministres
06:55n'aient pas les mêmes
06:56coûts salariaux
06:57en termes de collaborateurs ?
06:58Ça veut dire
06:58qu'il n'y a pas
06:59une rémunération fixe
07:00qui correspond au statut
07:01de collaborateur
07:02d'ancien premier ministre ?
07:04Alors exactement,
07:05en fait,
07:05il y a deux raisons.
07:06La première raison,
07:07c'est que chaque Premier ministre
07:08en fait a le droit
07:10de piocher,
07:11en quelque sorte,
07:12dans ses fameux avantages.
07:14On vient de citer
07:14des mauvais exemples,
07:15mais on peut citer
07:15un bon exemple.
07:16Jean Castex,
07:17qui a été Premier ministre
07:18notamment pendant
07:19la période du Covid,
07:21lui ne coûte au contribuable
07:22que 4 000 euros
07:23parce qu'il a décidé,
07:25en quelque sorte,
07:26justement,
07:27de ne dépenser finalement
07:28que très peu
07:29de ce dont il a droit.
07:31Vous pensez qu'il y a un petit effet
07:43possible,
07:44vous savez,
07:44comme on dit
07:45chez les anglo-saxons,
07:46name and shame,
07:47c'est-à-dire,
07:47une fois que c'est
07:48sur la place publique,
07:49ceux qui bénéficient
07:50encore de ces avantages
07:51pourraient se dire,
07:52bon,
07:52je vais y renoncer
07:54parce que c'est quand même
07:55mal vu désormais.
07:55C'est ce que je disais
07:59à l'instant,
07:59c'est-à-dire que vous avez
08:00deux cas de figure.
08:01Soit vous avez le choix,
08:02soit vous reprenez
08:03une activité professionnelle
08:04et à ce moment-là,
08:05vous n'êtes pas éligible
08:06à un certain nombre de droits.
08:07Il est évident
08:08que quand vous mettez
08:09un petit peu des noms
08:09comme ça devant,
08:11la pression populaire
08:12fait qu'il y a de grandes chances
08:14que les personnes renoncent.
08:15Le meilleur exemple,
08:16c'est Dominique de Villepin
08:16qui est donc au sommet
08:18du classement
08:18et qui a déclaré
08:20il y a quelques jours
08:21qu'il était prêt
08:22à renoncer à ses droits.
08:23Donc oui,
08:24il y a quand même un effet
08:25assez dissuasif
08:27de voir votre nom
08:28affiché en haut des podiums
08:29surtout quand il s'agit
08:30de l'argent des Français,
08:31argent qui est,
08:32on le sait bien,
08:32difficilement gagné
08:33et de plus en plus
08:34difficilement gagné.
08:35Félix Mathieu ?
08:35Je voyais qu'en Espagne
08:37ou au Royaume-Uni,
08:37les anciens chefs de gouvernement
08:39ont eux aussi
08:39des avantages à vie
08:40comparables en termes
08:41de déplacement,
08:43de protection policière,
08:45de sécurité en tout cas,
08:46de secrétariat.
08:47Est-ce qu'il n'y a pas aussi
08:48l'idée que ça puisse
08:50les rendre moins sujets
08:51à la corruption,
08:52qu'on leur garantisse
08:53à ces gens,
08:54à nos anciens dirigeants,
08:55un train de vie,
08:56on va dire,
08:56confortable ?
08:58Alors là,
09:00vous avez deux politiques,
09:00vous avez l'Europe du Sud
09:02et l'Europe du Nord.
09:03L'Europe du Sud,
09:03vous avez raison,
09:04avec les pays que vous avez cités
09:05qui ont cette tradition
09:06effectivement de,
09:07entre guillemets,
09:08bien traiter leurs anciens élus.
09:09En revanche,
09:10il faut rappeler quand même
09:11que dans les pays du Nord,
09:11ce n'est pas du tout la culture
09:12et que dès lors qu'une personne
09:14quitte ses responsabilités,
09:15il reprend le métro
09:16comme tout le monde.
09:17Donc il n'y a pas
09:17ou les transports en commun.
09:19Donc c'est vraiment culturel.
09:20Écoutez,
09:23ça me semble
09:23assez logique
09:26encore une fois
09:26et finalement,
09:28je pense que tout ça
09:29va dans le bon sens,
09:30surtout à une période
09:31où les temps sont durs
09:32et donc je pense
09:33qu'il faut continuer
09:34finalement à aller
09:35dans ce sens-là.
09:36Ça vaut aussi
09:37pour les présidents
09:38de la République.
09:39Les ministres,
09:39il faut le rappeler,
09:40les ministres,
09:40ils n'ont pas de droit
09:40finalement à grand-chose.
09:41Ils ont une indemnité
09:42de départ
09:43et pour les plus exposés
09:44d'entre eux,
09:45ils ont une protection policière.
09:46Donc c'est vrai
09:47qu'il y a une espèce
09:48de fantasme un peu
09:49sur les droits
09:50des anciens élus.
09:51C'est vrai qu'il y a
09:52des droits inadmissibles,
09:52on vient d'en parler,
09:53mais ce n'est pas le cas
09:54de tous les élus.
09:55Encore une fois,
09:56les ministres n'ont pas
09:56des droits très importants,
09:58les conseillers ministériels
09:59non plus.
10:01Donc c'est encore une fois
10:02plus symbolique en fait
10:03qu'autre chose
10:03puisque encore une fois,
10:04les sommes sont assez minimes.
10:05Attention aussi quand même
10:06et ce sera la conclusion.
10:08Merci Benoît Perrin
10:09que ça ne devienne pas
10:09un bashing
10:11sur nos élus
10:12de la République.
10:13Nous verrons bien,
10:14Benoît,
10:14si cette proposition,
10:16cette annonce plutôt,
10:18aura infusé
10:19auprès des contribuables
10:20que vous représentez.
10:21Ce n'est pas sûr.
10:22Il y a un tel brouhaha
10:23aujourd'hui.
10:23Je ne sais pas si c'est
10:24audible tout ça en réalité.
10:26Un bon encore
10:26de tout petit monde.
10:26Vous avez raison Jean-François.
10:28Vous avez totalement raison
10:29et je pense qu'il faut aussi
10:31qu'on fasse attention
10:31parce qu'on voit tous
10:33quand même
10:33que globalement
10:34le niveau
10:35de nos responsables politiques
10:37a quand même baissé
10:37ces dernières années
10:38et je crois que justement
10:40pour ne pas attirer
10:41les plus mauvais,
10:43il faut qu'on réussisse
10:43justement à rendre
10:44un certain nombre
10:45de fonctions
10:46assez attrayantes
10:47y compris pour des gens
10:48qui ont travaillé
10:48dans le privé.
10:49Merci Benoît Perrin,
10:50directeur des Contribuables Associés.
10:52Merci à vous Félix,
10:54Mathieu,
10:54excellent sujet
10:55comme tous les matins d'ailleurs.
10:57Allez,
10:57la vérité en face
10:580826 300 300
11:00à suivre
11:00notre débat
11:01sur cette pétition
11:03sur l'immigration
11:05lancée par
11:06Philippe de Villiers.
11:08Vous pour,
11:08êtes-vous compte
11:09et au juste
11:09quelle serait
11:10la question posée ?
Recommandations
7:42
|
À suivre
17:33
17:04
4:32
8:34
4:32
6:22
8:55
6:56
5:40
4:59
5:44
Écris le tout premier commentaire