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  • il y a 2 mois
Entre Union Jacks, slogans anti-migrants et appels au départ de Keir Starmer, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées ce samedi 13 septembre à Londres, à l'appel du militant d'extrême droite Tommy Robinson. Cette manifestation a été émaillée d'incidents et neuf personnes ont été interpellées.

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Transcription
00:00Et surtout que la France, elle est face à ses voisins les plus proches, qui sont les Italiens,
00:05qui donnent le sentiment d'avoir réussi en tout cas sur ce sujet,
00:08et donc se trouvent en disant pourquoi nous on n'agit pas sur ce sujet.
00:12C'est pour ça que l'idée du référendum est une bonne idée,
00:15parce qu'elle permet justement d'aborder ce sujet de façon constitutionnelle,
00:20et pas par la rue ou par des tensions sur des partis extrêmes, quels qu'ils soient.
00:25Donc c'est ça l'intérêt de la percée du moment.
00:28– Est-ce que ça vous inquiète quand même quand vous voyez cette carte ?
00:32– Et c'est sport, on parle de la FD, ces manifestations ?
00:36– Ce n'est pas le sujet, je pense que le peuple serait inquiétant.
00:37– C'est qu'à un moment donné, ce qu'il faut, c'est que les choses se fassent dans les urnes,
00:41et pas dans la rue. C'est ça ce qui m'inquiète le plus, moi.
00:44C'est que moi je comprends que les Français s'expriment d'une façon ou d'une autre,
00:48mais il faut qu'ils s'expriment par les urnes, pas par la rue.
00:52Et c'est ce qui m'inquiète le plus, c'est des manifestations dans la rue,
00:55que ça se déroule à Londres ou que ça se déroule en France,
00:58c'est dangereux, parce que ça veut dire que là, la représentation n'est pas présente
01:02et ne peut pas porter les revendications des Français.
01:05Et c'est ça qui m'inquiète le plus aujourd'hui.
01:07– Ce qui m'inquiète tout particulièrement, c'est surtout qu'au bout de 40 ans,
01:10parce qu'en réalité ça fait 40 ans que ce phénomène s'installe,
01:13est bien installé, c'est au bout de 40 ans qu'on se pose la question
01:15de savoir si on va enfin interroger le peuple.
01:18Le peuple n'a jamais consenti à ce phénomène-là, qui est un phénomène majeur.
01:21Il y a de quoi réellement vous changer un continent.
01:23– Écoutez aux élections intermédiaires, la question, elle était quand même évoquée
01:27dans toutes les campagnes présidentielles.
01:28– Mais d'ailleurs, ce n'est pas pour rien que le Rassemblement national
01:30se trouve systématiquement en second tour.
01:32– Est-ce que je veux dire qu'il n'a jamais été interrogé ?
01:35– Non, parce que c'est comme dire le Brexit…
01:38– Non, non, non, ce que je dis c'est…
01:40– Mais c'est vrai que les dernières élections présidentielles,
01:42dans le programme du président d'aujourd'hui, ça n'a pas été un marqueur.
01:46– Alors qu'on sentait très bien que c'était un sentiment, si ce n'est un ressentiment.
01:50– Mais dans le programme de François Fillon, au contrario, c'était très présent.
01:52– C'est vrai.
01:53– Thomas Ménagerie, un dernier mot ?
01:54– Non mais ce qu'il faut voir aussi, c'est que là, on va rentrer dans les débats budgétaires,
01:57et c'est aussi au cœur de toute la question qu'on a en matière budgétaire.
02:01Parce que la question de l'immigration, c'est tout le débat qu'il y a sur la question
02:04d'est-ce que c'est économique et social, parce que c'est au confin de toutes les problématiques.
02:08La problématique du logement, la problématique carcérale,
02:11la problématique de notre système de santé, la problématique de notre modèle social.
02:17Je veux dire, aujourd'hui, l'Observatoire de l'immigration dit que c'est 40 milliards par an.
02:22Donc c'est aussi la question des prestations, c'est à la question des efforts
02:25qu'on va demander demain aux Français.
02:26Les Français n'accepteront jamais de faire un effort,
02:29de prendre un euro de plus dans leur poche,
02:31si vous ne faites pas un effort très sérieux sur l'immigration,
02:35parce que c'est aux étrangers quand même de faire avant tout des efforts
02:37avant d'aller demander aux Français de payer toujours plus.
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