Entre Union Jacks, slogans anti-migrants et appels au départ de Keir Starmer, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées ce samedi 13 septembre à Londres, à l'appel du militant d'extrême droite Tommy Robinson. Cette manifestation a été émaillée d'incidents et neuf personnes ont été interpellées.
00:00Notre invité ce soir, Stanislas Rigaud, vous êtes fondateur de Nexus, ancien président de Génération Z.
00:07C'est la branche jeunesse du parti d'Éric Zemmour, le parti Reconquête.
00:12Il a eu raison d'y aller, Éric Zemmour. Pourquoi est-ce que lui, représentant politique français, a décidé de participer à cette manifestation au Royaume-Uni ?
00:20Bonsoir, très heureux d'être parmi vous ce soir.
00:23Oui, je pense qu'il a eu raison politiquement d'y aller parce que ce qui se passe en Angleterre, c'est un phénomène qui touche l'Occident tout entier.
00:28Ça touche l'Europe, ces vagues migratoires sont présentes en Allemagne, mais elles sont également présentes en France, évidemment.
00:34Et puis au Royaume-Uni, particulièrement parce qu'en l'espace de deux ans, il y a eu près de 2,2 millions d'étrangers, donc d'immigration nette, qui se sont rendus en Angleterre.
00:44Donc ce qui a frappé tout le monde, je crois, ce week-end, c'est qu'on nous a expliqué pendant de très longues années que l'Angleterre était un pays multiculturel, où tout allait bien, etc.
00:52Et là, patatras pour tout le monde, pour la sphère médiatique, pour les politiques, près de 100 000, 150 000, qu'importe quel chiffre.
00:58– 110 000 selon la police.
00:59– 110 000 selon la police, anglais, sans un bruit, sans rien casser, paisiblement, sont venus dire stop à l'immigration.
01:06– Sans rien casser, il y a quand même eu des blessés, des interpellations, etc.
01:10– Alors en tout cas, eu égard des comparaisons qu'on peut faire en France avec certaines manifestations qui ont eu lieu il y a quelques jours, particulièrement dans le calme.
01:15Et donc oui, je crois qu'il y a eu des mots à raison de participer au sursaut des Européens, des nationalistes, des patriotes,
01:21qui veulent dire stop à cette immigration, stop à la submersion migratoire, et il faut s'y opposer pour préserver notre identité.
01:26– Alors on a pu entendre des Anglais dire, tenir ce genre de propos, nous devons défendre notre pays contre cette invasion de criminels étrangers.
01:35Il vous dérange ce genre de propos ? Est-ce que ce n'est pas attiser la haine de l'étranger, la xénophobie ?
01:41– Je pense qu'aujourd'hui ce qui attise la haine, c'est surtout ce qui se passe dans les rues, encore une fois, de Londres comme de Paris.
01:47Je vous prends un exemple, à Paris par exemple, et c'est les chiffres du ministère de l'Intérieur,
01:5089% des mises en cause dans les agressions, dans les transports, sont le fait d'étrangers.
01:55Ça vous voyez, ce n'est pas de la haine en ligne, ce n'est pas des propos sur des plateaux TV, c'est la réalité de nombreux Français.
02:00Il y a 10 millions d'usagers dans les transports en commun en Ile-de-France,
02:04et il y a 89%, donc une sur-sur-représentation, des mises en cause qui sont des étrangers,
02:09dans les viols sexuels, dans les viols.
02:10Vous voyez, ça, ce n'est pas un fantasme, ça ce n'est pas des propos, ça ce n'est pas des qualificatifs.
02:16Vous voyez, moi j'ai entendu votre sujet, chacun ses termes, vous employez le terme extrémiste,
02:20le terme extrême droite, qu'importe.
02:22En tout cas, ce qui est certain, c'est que des Français, comme des Anglais,
02:25à Londres évidemment et en Angleterre particulièrement,
02:27il y a eu les viols atroces de fillettes par des violentes de Pakistanais.
02:31Toute cette violence qui malheureusement sévit en Europe, il faut s'y opposer.
02:35Et pardon de le dire, mais globalement, même si, à la marge sûrement,
02:40Madame, je crois, était sur place en Angleterre.
02:42Justement, je me l'ai posé à la question à Rachel, qui a couvert ces événements pour Marianne,
02:45qui était à Londres ce week-end.
02:45Tout simplement, il y a eu des heurts peut-être, mais à la marge, reconnaissons-le.
02:49En revanche, ce n'est plus à la marge des agressions commises par des étrangers,
02:53et qui en plus de cela, et il faut quand même l'ajouter,
02:54parce que ce n'est pas simplement un problème sécuritaire,
02:56c'est un problème identitaire, qui gomme les racines de notre pays et de notre identité.
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