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  • il y a 3 mois
Dans une interview "La Provence", Sébastien Lecornu dévoile sa stratégie politique, abordant le retrait de la suppression de deux jours fériés et des réformes fiscales potentielles. Il répond aussi aux critiques de la gauche et ajuste les mesures de François Bayrou.

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Transcription
00:00On va voir si Benjamin Amard est satisfait de cette première déclaration.
00:04Bonsoir. Vous êtes membre de la direction de CGT 94 et enseignant.
00:09Merci d'être avec nous. Charles Sapin nous a rejoint.
00:11Bonsoir, journaliste politique au point.
00:14Benjamin Amard, est-ce que vous êtes satisfait de cette première déclaration ?
00:19Est-ce que pour vous, ça suffit à marquer une rupture ou pas ?
00:23Alors, première question, est-ce que je suis satisfait ? Bien évidemment.
00:26Bien évidemment que c'est une satisfaction.
00:27Et je tiens à dire ici que tous ceux qui ont participé à la mobilisation du 10
00:34peuvent se féliciter parce que ça a joué un rôle indiscutable.
00:40Vous savez, souvent on dit aux manifestants, aux ceux qui font la grève, ça ne sert à rien.
00:45Mais Benjamin Amard, vous n'êtes quand même pas naïf.
00:49Est-ce que pour vous, c'est un vrai cadeau ?
00:50Ou est-ce que vous vous dites, non mais on le savait déjà, de toute façon,
00:53François Béroux, il avait déjà fait machine arrière.
00:55Alors, je ne suis pas, ni Paco Rabanne, ni grand visionnaire.
00:59Je juge les choses à faire un syndicaliste.
01:00François Béroux était quand même déjà revenu sur ses propos.
01:02Un grand syndicaliste, il présente les choses sonnant et trébuchant.
01:06Alors, par contre, je vous assure que je suis plein de choses.
01:08On vous entend rarement satisfait comme ça, donc je suis un peu étonné, c'est pour ça.
01:11Mais je ne suis vraiment pas naïf, par contre.
01:13Je jure, j'ai des tas de défauts, mais la naïveté n'en fait pas partie.
01:15Mais non, c'est pour ça que je vous provoque.
01:16Et donc, on prend ça, mais voilà, comme une première victoire qui en appellera d'autres,
01:23parce qu'on ne va pas s'arrêter là, en attendant.
01:24Donc, vous dites merci au nouveau Premier ministre ce soir.
01:27Non, non, allez, on va pas...
01:28Non, vous savez, c'est...
01:29C'est bien, on me promet de me couper le doigt.
01:32Et puis, finalement, quand on me dit qu'on ne va pas me le couper, je ne dis pas merci.
01:35Non, je dis merci aux manifestants, à ceux qui se sont mobilisés.
01:39Et je leur dis, les gars, les camarades, hommes et femmes, je vous en prie, le 18, on continue.
01:45Et on continue encore plus fort.
01:47Parce qu'au début, on avait quand même M. Bayrou qui nous expliquait que,
01:50attention, le naufrage du Titanic, c'était pour tout de suite.
01:54Et il fallait tout lâcher, il fallait tout accepter.
01:56Tous les sacrifices, les sangs et les larmes, ce n'était pas négociable.
01:59Ben si, visiblement, c'est négociable, c'est ce qu'on apprend.
02:02Et donc, très bien, on prend ce premier gain, mais on continue le droit de faire.
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