Dans une interview "La Provence", Sébastien Lecornu dévoile sa stratégie politique, abordant le retrait de la suppression de deux jours fériés et des réformes fiscales potentielles. Il répond aussi aux critiques de la gauche et ajuste les mesures de François Bayrou.
00:00Dans un entretien à la presse régionale, Sébastien Lecornu fait ses premières concessions.
00:05Je souhaite que l'on épargne celles et ceux qui travaillent.
00:08C'est pourquoi j'ai décidé de retirer la suppression de deux jours fériés.
00:12Un retrait qui exigera néanmoins de trouver d'autres moyens de financement selon le nouveau Premier ministre.
00:18Mais en esquivant la question de la taxe Zuckman, cet impôt sur le patrimoine des grandes fortunes.
00:23Il y a des questions de justice fiscale, de répartition de l'effort et il faut y travailler sans idéologie. J'y suis prêt.
00:30Et en ce qui concerne les avantages des anciens ministres, Sébastien Lecornu souhaite montrer l'exemple.
00:36On ne peut pas demander aux Français de faire des efforts si ceux qui sont à la tête de l'État n'en font pas.
00:41Je vais donc mettre fin aux derniers privilèges qui sont encore accordés à vie à certains anciens membres du gouvernement.
00:47Pour sortir de l'impasse budgétaire, le Premier ministre prône le dialogue, notamment avec les partis de gauche, mais en excluant la France insoumise.
00:55Je veux une discussion parlementaire moderne et franche, de très bon niveau avec le PS, les écologistes et le parti communiste.
01:02Prêt aux concessions, aux discussions, sans pour autant vraiment s'interdire l'utilisation de l'article 49.3 en cas d'impasse.
01:10Sébastien Lecornu estime en revanche qu'y avoir recours serait un échec.
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