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00:0113h15, Europe 1 Info.
00:0313h48 sur Europe 1, vous écoutez Europe 1 Info avec Lélie Mathias et vos deux chroniqueurs du vendredi.
00:08Clélie pour débattre de l'actualité, l'avocat essayiste Gilles-William-Golnadel et le directeur adjoint de la rédaction du dimanche, Raphaël Saint-Ville.
00:15Avez-vous vu que les dégrés de réforme de l'aide médicale d'État, la ME, ont été retirés au dernier moment par le Conseil de l'assurance maladie ?
00:23Je ne sais pas si ça vous a échappé ou pas.
00:26Oui, je l'avais vu dès hier.
00:27Dés hier. Et pourtant, souvenez-vous, François Bayrou, quelques jours avant de perdre son vote de confiance à l'Assemblée,
00:34François Bayrou avait annoncé vouloir durcir par décret les conditions d'attribution et réduire l'offre de l'aide médicale d'État.
00:42On se souvient de l'exemple de la balnéothérapie. Écoutez François Bayrou.
00:46Lorsque vous demandez des efforts aux Français, il n'est pas possible que le sentiment que les Français éprouvent,
00:51c'est qu'eux doivent faire des efforts et les étrangers, puisque l'aide médicale d'État, c'est destiné aux étrangers,
01:00il n'est pas possible que tout le monde n'y soit pas associé.
01:03Vous en avez parlé avec le Rassemblement national ?
01:04Ils savent bien que je le fais. Nous avons évoqué cette question souvent.
01:09Alors Raphaël Stainville, puisque ça ne vous avait pas échappé, j'imagine que ça ne vous a pas forcément étonné ?
01:14Ah si, ça m'a étonné. Ça m'a étonné que la première mesure que prend ce gouvernement démissionnaire soit finalement...
01:23Ah, c'est le conseil de l'assurance maladie.
01:25C'est le gouvernement qui a retiré, et le Parlement de l'assurance maladie n'a fait que...
01:35Entériner.
01:35Entériner cette décision du gouvernement décisionnaire.
01:38D'une certaine manière, la première mesure de Sébastien Lecornu est de finalement donner des gages à la gauche,
01:47au motif que le gouvernement démissionnaire n'aurait plus la légitimité pour faire passer cette restriction du panier de soins de l'AME.
01:57Est-ce qu'il est légitime, puisqu'on parle de légitimité, que des clandestins puissent bénéficier, en l'occurrence, de soins comme la balnéothérapie,
02:12au moment où on demande des efforts ?
02:14François Bayrou parlait de mesures de bon sens, et encore, il ne faisait qu'effleurer le sujet de l'AME.
02:20Très honnêtement, c'est une très mauvaise chose qui s'est passée un petit peu en catimini, d'ailleurs.
02:30Moi, je ne comprends pas que cet aplaventrisme fasse aux revendications du Parti Socialiste et de l'extrême-gauche.
02:37Ça n'a pas été vendu comme tel, en tout cas.
02:38Non, on comprend.
02:40Vous avez vu, j'ai William Golanaldel, parallèlement, ce sondage, c'est un conseil news européen et LGDD,
02:45on en parlait dans le journal de 13h, 75% des Français souhaitent l'instauration de quotas,
02:50d'immigration par pays.
02:52Et ça fait écho à une pétition dont vous parliez aussi il y a un instant,
02:57une pétition pour un référendum sur l'immigration lancé par Philippe Devilliers,
03:00qui a déjà recueilli près de 610 000 signatures.
03:03Il y a une demande, selon vous, de la part des Français d'aborder ces sujets,
03:07de ne plus les sanctuariser ?
03:10Je pense que les Français ont compris que c'était la question existentielle.
03:16Ils ont bien compris.
03:17la question existentielle pour des raisons de sécurité,
03:23pour des raisons culturelles et pour des raisons économiques.
03:27Moi, vous savez, la politique d'offre,
03:28si on me demandait, je dirais oui,
03:32mais enfin, c'est le minimum minimum, les quotas.
03:35En réalité, c'est l'immigration zéro.
03:40Il y en a même qui prônent la remigration,
03:41mais n'allons pas jusque-là, peut-être.
03:44Mais au moins, l'immigration zéro,
03:46on est déjà allé tellement loin.
03:48Et effectivement, ce que j'entends sur l'AME,
03:51c'est terrible, parce que ça montre,
03:53au-delà du petit calcul,
03:54assez sordide,
03:56mauvais signal,
03:57de ce nouveau gouvernement,
04:00enfin, de ce gouvernement démissionnaire,
04:02comme on dit,
04:03c'est un symbole terrible,
04:06et sur le plan économique,
04:07et surtout sur le plan, si j'ose dire,
04:10de la politique à venir.
04:12Donc oui, moi j'ai signé,
04:15je vous l'ai dit,
04:15je l'ai signé dès demain,
04:17cette pétition,
04:18parce qu'il n'y a que ce référendum
04:20qui peut nous sauver,
04:22à condition encore,
04:23attendez,
04:24à condition encore que le Conseil constitutionnel,
04:27c'est pas fait encore,
04:28Non, non, Éric Ciotti avait tenté,
04:31il avait été retoqué.
04:32Que l'accepte,
04:33mais c'est,
04:34je veux dire,
04:36c'est une question,
04:37je vous assure que je ne suis pas dans l'emphase,
04:40c'est une question de vie ou de mort,
04:42s'il en est encore temps.
04:43Un peu d'emphase quand même.
04:44Non, non,
04:45je pense que nous sommes,
04:47non, non, pas du tout,
04:48je pense que nous avons arrivé
04:49à un tel point d'éclatement du pays,
04:54et on le voit bien,
04:55et je ne suis pas sûr, par exemple,
04:58que le lynchage du policier
05:00qui est arrivé
05:01soit tellement éloigné,
05:03vous voyez,
05:03c'est purement par intuition ça,
05:05soit tellement éloigné
05:06de la question,
05:07de la question dont on parle actuellement.
05:10Alors on verra,
05:10dès qu'on a avec des informations sur le sujet.
05:11Et je répète,
05:12je ne sais pas si je ne m'en lasserai pas,
05:14que, encore une fois,
05:17la loi Duplon,
05:19la pétition de la loi Duplon
05:21a été portée
05:22par l'audiovisuel de service public
05:24dès son départ,
05:25et là,
05:27on atteint maintenant
05:28plus de 600 000 signatures,
05:30ce qui est exceptionnel,
05:31et pas un mot
05:32sur l'audiovisuel du service public.
05:34Voilà.
05:35On en reparlera d'ailleurs
05:36de l'audiovisuel public,
05:37ça fait partie de nos thèmes
05:38de débat en deuxième partie d'émission.
05:40Raphaël Stainville,
05:40je vous laisse la parole.
05:41Oui, moi je comprends
05:42que les Français
05:43soient 75%
05:45à vouloir des quotas,
05:46mais,
05:47et ça a été très bien dit,
05:48c'est bien le minimum
05:50que l'on puisse faire,
05:51parce que les quotas
05:53ne concerneraient
05:53que l'immigration de travail
05:55et les visas étudiants,
05:58ça veut dire
05:58que l'immigration familiale
06:00via le regroupement familial
06:03ne ferait que grossir
06:04toujours davantage,
06:06ça voudrait dire aussi
06:07qu'on ne s'intéresse pas
06:08aux clandestins
06:09parce que nos frontières
06:10sont pas tenues,
06:11et c'est pour ça
06:12qu'on en arrive
06:12à ce référendum
06:14et l'urgence vitale
06:16qu'évoque Philippe De Villiers
06:18pour soutenir
06:19cette pétition
06:20et en appeler
06:21aux Français.
06:22Oui,
06:23cette question,
06:24elle est cruciale,
06:25les Français
06:25ont été interdits
06:29de pouvoir s'exprimer
06:31sur ces questions-là,
06:33et pourtant,
06:34il en va bien évidemment
06:34du destin
06:35de la France.
06:37On le voit
06:38entre
06:38ces trois Frances
06:41finalement
06:41qui s'affrontent,
06:43cette France
06:45mélanchonisée
06:47qui finalement
06:48ne rêve que
06:49de la France d'après
06:50ou de la nouvelle France,
06:51une nouvelle France créolisée,
06:53mais où l'identité
06:54de la France
06:55aurait totalement disparu,
06:56une France
06:57finalement macronisée
06:59où c'est la France
07:01où l'on se sent bien
07:06un peu partout
07:06dans le monde,
07:08c'est la France
07:09des anywhere,
07:10contre la France
07:11des enracinés
07:12que défend
07:13Philippe De Villiers
07:14qui rêve
07:15que notre héritage
07:17puisse se transmettre
07:18à nos enfants.
07:20J'approuve
07:24en tout point
07:26ce que Raphaël
07:27vient de dire,
07:29je n'ai pas un mot
07:29à ajouter à ça.
07:30Et vous pensez,
07:30Raphaël Stainville,
07:31que politiquement,
07:32Sébastien Lecornu
07:33fera des gestes
07:34dans ce sens ?
07:36Malheureusement,
07:37alors même
07:38qu'il vient de la droite,
07:39le débat
07:40que nous venons
07:41d'avoir
07:41sur l'AME,
07:43la manière
07:44dont aujourd'hui
07:45il cherche ostensiblement
07:48à rallier
07:49une partie
07:50du Parti Socialiste
07:51à son futur.
07:51Mais il doit aussi
07:52rallier une partie
07:53de la droite.
07:54Oui,
07:54mais c'est bien
07:56toute la difficulté
07:57et j'ai l'impression
07:58qu'à vouloir
07:59trop séduire
08:00et faire
08:02trop d'accommodement
08:03avec le Parti Socialiste,
08:05il risque de perdre
08:06non seulement
08:07le Rassemblement National
08:08qu'il avait déjà perdu,
08:09mais également
08:10la droite
08:11qui ne pourra pas
08:13poursuivre
08:15dans le sens
08:16qui était le sien
08:17de pactiser
08:19avec un macronisme
08:21finissant.
08:22J'ai William Gonadel,
08:23un mot ?
08:23Un mot,
08:24encore une fois,
08:25sur l'aspect existentiel
08:26sur le plan démographique.
08:27Raphaël disait très bien
08:29que Mélenchon
08:31en était maintenant
08:32au désir
08:33de créoliser
08:35la population
08:36par un racisme
08:38anti-français.
08:40Pardon,
08:41c'est quelqu'un
08:41qui dit
08:42qu'il ne supporte pas
08:43de vivre
08:43quand il y a trop de blancs.
08:45Vous imaginez
08:46que quelqu'un disait ça
08:47à propos des Noirs.
08:48Il en est également
08:49à dire
08:50qu'il ne faut plus
08:52que la langue française,
08:53ça s'appelle
08:54le français.
08:56On ne doit même plus
08:57parler le français.
08:58Ça va très loin
09:00la détestation
09:02du peuple français
09:04à l'extrême gauche.
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