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  • il y a 3 mois

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00:00Merci ma chère Géraldine, on a Kevin, Claude, Jean-Michel, Julie, Franck, Virginie, merci pour vos appels au 01 80 20 39 21.
00:09D'abord, je voulais entendre Eric Tegner qui a rencontré Charlie Kerr, qui nous a fait part de son émotion, qui n'a pas dormi cette nuit parce qu'il ne comprend pas comment on peut assassiner pour des idées et des idées d'ouverture.
00:23Eric Tegner, il y a autre chose qui vous est arrivée. Déjà en Bretagne, cet été, vous avez été agressé, vous l'avez témoigné sur les réseaux sociaux, un peu partout, comment vous avez été gratuitement agressé pour vos idées, mais les agressions vont encore plus loin.
00:39Vous allez nous témoigner quelque chose qui vous est arrivé, que vous n'avez jamais partagé encore à l'antenne.
00:45Oui, en effet, je ne voulais pas le faire, mais ce qui est arrivé hier, je pense que c'est important aussi de témoigner parce que nos auditeurs, il faut qu'ils prennent en compte le danger qu'il y a parfois sur certaines personnes qui s'expriment publiquement.
00:57Il s'avère que moi, depuis un mois, j'ai peur, c'est assez difficile de le dire, parce qu'il y a un islamiste qui a été arrêté, mis en garde à vue parce qu'il voulait tout simplement menacer, menace de mort, etc.
01:13Mis en garde à vue, donc quelque chose d'extrêmement sérieux, qui a été pris en charge par les brigades antiterroristes.
01:20Il s'avère que cet homme, qui est un français d'origine marocaine, qui est un islamiste aujourd'hui, a déjà fait de la prison, 8 mois de prison, pour une attaque au couteau, il y a quelques années.
01:30Il a été mis en garde à vue, et à ce moment-là, parce qu'il était violent avec les policiers, qui donc ont pris ça très sérieusement, il a été envoyé aux urgences, hôpital psychiatrique.
01:40Et à la fin, malgré le procureur qui a demandé une détention provisoire, parce qu'il considérait que c'était trop dangereux de le mettre en liberté, en attendant son procès qui aura lieu mi-octobre,
01:49le juge des libertés, comme souvent, a choisi de le remettre dans la nature.
01:54Donc c'est vrai que c'est un aspect où les policiers prennent ça très au sérieux, la DGS il suit, moi j'ai dû changer complètement ma vie, mes habitudes, etc.
02:02Je me retrouve dans une situation où effectivement, ma fiancée veut déménager, être totalement tétanisée en fait, à quel moment on est dans un pays,
02:09la personne peut être dans la nature, même les policiers vous disent, ben on est quand même inquiet, parce qu'il y a un contrôle judiciaire, mais il est obligé de pointer qu'une fois par semaine.
02:17Et vous vous dites, bon ben en fait, j'ai envie de, en ce moment j'ai envie d'arrêter.
02:21Et c'est-à-dire que c'est très dur, parce que vous vous retrouvez en fait dans une société où la presse, les gens mainstream...
02:29Arrêtez, vous allez me faire pleurer, je vous sens émue, et je sens votre voix troublée, et on veut vous soutenir, et on veut soutenir tous ceux qui portent une voix différente.
02:38Et je veux absolument que vous sachiez que beaucoup d'auditeurs sont derrière vous, et vous soutiennent, on le voit sur les appels en ce moment.
02:48Et vraiment, c'est incroyable, parce que derrière votre sourire quotidien se cache cette peur que vous n'avez jamais témoigné auparavant.
02:55Oui, je vous remercie, je remercie aussi CNews Europe 1 qui a pris ça également sérieusement.
02:59Mais en fait, je veux le dire parce qu'aujourd'hui, on a des médias, on a des responsables politiques qui, quand vous êtes de droite, vous n'existez pas.
03:10Le travail majoritaire aujourd'hui de la presse de gauche et de la presse mainstream, ça va être d'enquêter sur des journalistes de droite, ça va être de les dénigrer.
03:16De dire que parce qu'ils sont de droite, ils n'ont pas le droit à la parole, que finalement, ils n'ont pas le droit à la sécurité.
03:22Et c'est pour ça que Charlie Kirk, honnêtement, j'ai parlé hier avec Alice Cordier, on était sur le plateau en direct sur CNews, quand on a appris ça.
03:29Elle aussi, elle est apeurée, et on se retrouve avec énormément de gens qui sont tétanisés, parce qu'à aucun moment on prend ça en compte.
03:34Et quand vous avez une famille, etc., comment vous faites ?
03:36Même les policiers vous disent qu'ils ne peuvent pas, et ils ont peur pour vous.
03:40Mais bien sûr, c'est-à-dire que s'ils ont demandé un suivi de la DGSI, si à un moment ils ont pris ça en compte,
03:45s'ils ont appelé absolument toutes les différentes brigades de police, à la fois d'où j'habite, à la fois d'où mes parents habitent, à la fois de mes bureaux, etc.,
03:53c'est que eux-mêmes se sentaient, à aucun moment le juge des libertés devait libérer cet homme.
03:58Cet homme, quand même, a essayé de prendre contact avec le Hezbollah, c'est quelqu'un qui est extrêmement sérieux sur sa démarche, il a à peu près une trentaine d'années.
04:06Et donc ça, c'est un problème.
04:08Et dans le même temps, vous vous retrouvez où moi, au début de l'année, j'ai dû porter deux nouvelles plaintes,
04:13parce qu'on a eu des menaces, vous en avez aussi sur les réseaux sociaux, on peut en avoir plein.
04:16Il y a des moments où on sent que c'est sérieux, quand vous recevez des mails très caractéristiques,
04:20où ils vous font comprendre qu'ils vous ont vu juste à côté de vos bureaux, restaurants, une heure avant,
04:24qu'ils vous disent on va faire une rasia chez toi, etc.
04:27Ça, je ne l'ai même pas dit à mon équipe, comment vous voulez, je vais quoi ?
04:30Ils ont tous démissionné, ils vont arrêter de travailler.
04:32Et en fait, vous êtes dans une forme même de conflit de loyauté vis-à-vis du public, vis-à-vis des gens,
04:38parce que d'un côté, quand je témoigne ça, je sais ce qui se passe.
04:41Les gauchistes, ils vont se moquer, c'est ça en permanence.
04:45Moi, ce n'est pas eux qui m'intéressent.
04:46Ce qui m'intéresse, c'est que les gens responsables comprennent vraiment ce qui arrive,
04:50et qu'ils prennent les choses sérieusement, parce qu'il y en a marre de parler de ça quand il y a un drame.
04:55Et il y en a marre de se moquer de ceux qui, en fait, quand ils en parlent,
04:59quand ils font alors que c'est très sérieux, etc., ce n'est pas pris en compte.
05:02Et moi, c'est pour ça qu'effectivement, je voulais témoigner de ça.
05:06Et votre fiancée a peur ?
05:07Elle est tétanisée, on a installé des caméras.
05:10Honnêtement, c'est-à-dire que je ne sais pas si dans deux ans, je continuerai à faire mon métier, etc.
05:16C'est-à-dire que moi, tout est, et vous connaissez, je suis plutôt engagé, etc.
05:19Mais en fait, vous vous retrouvez sur une situation où, pareil, vous avez un conflit de loyauté
05:23entre votre engagement, votre pays, votre famille, etc.
05:26Je pense que Gabriel aussi l'a vécu.
05:28C'est-à-dire qu'en fait, vous devez privilégier quoi ?
05:31Et ce choix, il est dramatique.
05:33Et à un moment, moi, j'ai tendance à essayer de...
05:36En fait, il faut prendre les choses avec recul, il faut s'amuser, il faut en rire, etc.
05:40pour ne pas non plus être tétanisé.
05:42Mais c'est vrai que c'est la première fois où ça m'arrive,
05:43où je n'endors pas et je sens ce truc et je me dis, est-ce que c'est un...
05:46Et vous n'avez pas dormi.
05:47Est-ce que ce n'est pas une alerte ?
05:48Pardon, j'ai aussi les larmes aux yeux comme vous.
05:50Gabriel, vous qui êtes maman, comment vous réagissez à tout ça ?
05:55A cette réalité qu'Éric Tegner garde en lui ?
05:59Cette réalité, nous la connaissons, mais malheureusement,
06:01elle n'est absolument pas reconnue.
06:03Vous avez évoqué tous les commentaires qu'il y a eu dans la presse hier soir.
06:08C'est sur le thème
06:10« Qui sème le vent récolte la tempête ».
06:12C'est-à-dire que vous l'avez bien cherché,
06:13finalement, c'est presque Trump
06:15qui a assassiné son soutien par ses paroles.
06:18On vit dans un monde de fous.
06:20Et vous comprenez bien que le discours ambiant
06:22consistant à diaboliser les gens
06:24conduit à la fin à les assassiner.
06:28Dans des esprits un peu faibles ou violents,
06:31c'est une incitation au meurtre.
06:33Le diable, vous avez envie de le tuer,
06:34vous avez envie de le supprimer,
06:36il ne mérite que ça, il est déshumanisé.
06:37Quand vous êtes un facho, vous méritez la mort.
06:42Moi, encore une fois, j'ai été très frappée
06:44par les inscriptions des antifas sur les murs,
06:47sur les routes hier.
06:48C'est des appels au meurtre.
06:50Ce sont des appels au meurtre.
06:52Aujourd'hui, on peut parler des journalistes,
06:54mais il y a aussi des étudiants de droite
06:56dans des syndicats étudiants
06:57qui n'osent plus remettre les pieds
06:59dans leurs grandes écoles.
07:00C'est ça la réalité.
07:01Parce qu'ils ont peur,
07:02ils ont peur d'être tués, molestés,
07:05qui ont peur pour les leurs.
07:06Moi, c'est vrai que, je vous dis franchement,
07:08quand j'ai été menacée avec mes enfants,
07:10je me suis sentie coupable.
07:12Je me suis dit, dans quoi j'ai entraîné mes enfants, en fait ?
07:14Vous voyez ?
07:15C'est quand même terrible.
07:16Vous dites, mais j'aurais mieux fait
07:18de rester dans mon coin à ne rien faire
07:21parce que finalement, c'est sur eux que ça retombe.
07:23Et tout le monde veut vous faire taire.
07:24Nicolas Conquer, c'est le prix de la vérité
07:26en Occident, aujourd'hui.
07:27Il y a ce prix, mais ça ne devrait pas être le cas.
07:29Mais on peut comprendre que ça fasse douter des militants.
07:31Moi-même, j'ai envisagé me retirer.
07:34Nicolas Conquer, porte-parole des Républicains sur Europe 1.
07:35Mais après l'assidération, le choc,
07:37je me dis, je dois reprendre ce flambeau.
07:39Et ça va être tout l'inverse.
07:39Ils cherchent à étouffer un mouvement.
07:41Au contraire, ils vont créer une génération entière de Charlie Kirk.
07:44Et on le dit, et je rends hommage à Charlie Kirk
07:46qui était un grand chrétien dévot,
07:47et reprendre cette citation qui est
07:49le sang des milliers martyrs et semences de chrétiens.
07:52Sans doute une semence de patriotes aussi.
07:54Et en soi, on a toute une génération
07:56qui va se lever et faire bloc, en fait,
07:59face à ce qu'on cherche à nous censurer,
08:02à nous auto-censurer,
08:04ce qui est absolument dramatique.
08:05On va prendre Isabelle qui nous appelle.
08:09Denis, c'est pour vous, Éric.
08:10Elle veut vous parler.
08:12Bonjour, Isabelle.
08:13Oui, bonjour, Éric.
08:15Merci d'appeler au repas.
08:16Bonjour, Isabelle.
08:17Bonjour, Chris.
08:18Bonjour, Éric.
08:21Ce que je disais tout à l'heure au Standard,
08:23je vous avais eu au téléphone avec Cyril
08:25lorsque votre collègue s'était fait agresser
08:28à l'Assemblée.
08:30Et franchement, je disais à Shannon,
08:35je ne sais pas si je vais vouloir témoigner
08:36parce que je n'ai pas envie de me mettre à pleurer
08:39parce que je vous adore.
08:41Je respecte énormément ce que vous faites.
08:43Moi, je milite à mon petit niveau
08:45en achetant votre magazine Frontière
08:47et j'engage tous les auditeurs
08:50à vous soutenir comme ça
08:52en achetant votre magazine trimestriel.
08:56Il faut qu'on fasse quelque chose.
08:58Il faut qu'on arrive à bouger.
09:00Je suis catastrophée par ce qui vous arrive.
09:04Catastrophée par ce qui est arrivé à...
09:05Ça vous inquiète, cette violence, cette haine, Isabelle ?
09:09Mais bien sûr, mais bien sûr.
09:11Ça m'inquiète et ça me révolte.
09:12Et ça vous révolte.
09:13Ça me révolte.
09:14Je suis inquiète,
09:16mais je suis plus révoltée qu'inquiète, je vais vous dire.
09:19Quand on voit ce qui s'est passé hier,
09:20que M. Mignes dit
09:22« Ah ben finalement,
09:24il n'y a pas eu de blocage,
09:27pas un coup fin. »
09:27On a été très surpris, effectivement.
09:29Très bonne remarque.
09:30Mais on s'en fout ce qu'il va nous raconter, lui.
09:32Mais il n'a pas vu les violences qu'il y a eues.
09:34Enfin, c'est lamentable
09:36de voir tous ces black blocs,
09:38tous ces types qui viennent d'Italie, d'Allemagne
09:40et de je ne sais où,
09:41qui viennent tout péter en France,
09:43parce qu'en France, on peut se permettre de tout péter.
09:46Moi, mais attendez.
09:46Isabelle, restez en ligne avec nous.
09:49Merci.
09:49Restez en ligne avec nous.
09:51Merci pour ce soutien, Eric Tegner.
09:52Merci pour ce soutien à la liberté d'expression.
09:55Merci Isabelle.
09:56On reste en ligne.
09:57On marque une pause.
09:58On revient sur ce sujet.
10:00Dans un instant, on va aussi recevoir Didier Raoult.
10:03Et puis, bien sûr,
10:03Jane Manson,
10:04vous terminez quand même avec un peu de douceur et de légèreté.
10:07Il est 12h26.
10:08Réagissez témoigner au 0 en 89, 20, 39, 21.
10:11avec Christine Kelly sur Europe 1.
10:13Christine et chers éditeurs,
10:15n'oublions jamais le 11 septembre 2001,
10:17deux avions s'écrasent sur les tours jumelles du World Trade Center de New York,
10:20causant la mort de près de 3000 personnes.
10:22C'est mon petit clin d'œil musical du jour.
10:32Renaud écrit cette chanson en quelques heures sur les consoles de studio
10:37dans lesquelles il était en train d'enregistrer l'album Boucan d'enfer.
10:41Il voulait rendre hommage à toutes ses victimes.
10:43Merci beaucoup pour ce clin d'œil.
10:48Oui, le 11 septembre, triste jour.
10:50On pense aussi à Boilem Sansal.
10:51J'aurai que c'est 300 jours.
10:53Je ne sais plus.
10:54En tout cas, on pense aussi à lui.
10:55300 jours, voilà.
10:57On pense aussi à lui.
10:58On continue dans cette émission,
11:00même si Didier Raoult vient de nous rejoindre
11:03et on parlera dans un instant des cold cases de l'histoire
11:05avec son livre qui cartonne,
11:07qui est sorti chez Albin Michel.
11:09Il nous a rejoint et puis Michel Laffont.
11:11Et son livre qui est très connu pour son franc-parler,
11:18très attaché à sa liberté d'expression.
11:20On en parle avec lui dans un instant.
11:22D'abord, nous voulons entendre...
11:24Nous étions en ligne avec Marie.
11:25C'est ça qui a partagé son soutien avec Éric Tegner
11:30qui a témoigné de sa difficulté à vivre au quotidien.
11:34Et Marie, vous vouliez témoigner, partager votre émotion.
11:39Oui, tout à fait. Vous m'entendez ?
11:41Je vous entends ma chère Marie. Bonjour Marie.
11:43Bonjour. Je voulais vraiment...
11:45Je suis beaucoup le Frontière Média aussi.
11:49J'ai vu les interventions hier
11:51lors des manifestations de Jordan Florentin.
11:55Je crois que c'est ça son nom.
11:57Et à chaque fois, ça me fait penser justement à Charlie Kirk et ce refus des personnes en face de dialoguer.
12:05On tend le micro et on refuse de dialoguer.
12:08Et ça m'émeut parce que si leur seule solution et leur seule réponse en face, c'est la violence,
12:14je ne peux qu'exprimer ma compassion et mon soutien envers Éric,
12:20mais le supplier de continuer son combat,
12:25comme Alice Cordier, comme Dora Mouto, comme Marguerite Stern,
12:28qui se prennent des menaces de mort régulièrement,
12:31juste parce qu'elles osent parler et permettre un débat,
12:35c'est insupportable en fait.
12:36Donc, dans les comptes, en France, ça arrive difficile.
12:39Pays de la liberté d'expression.
12:41C'est ça.
12:41Et en fait, on pensait que c'était que les Etats-Unis avec leurs armes, etc.
12:45Alors oui, on a moins d'armes en France,
12:47mais on les attaque au couteau, excusez-moi, on en a tous les jours.
12:51On parlait de Charlie Kirk.
12:53Oui, Trump lui doit l'accès à la présidence,
12:55parce que Charlie Kirk a permis à la jeunesse d'avoir un autre discours
12:59que celui des universités américaines ou au kyste.
13:03Et c'est des tracteurs qui prenaient le micro pour l'insulter.
13:06Il disait racistes, fachos.
13:08Ok, d'accord, mais qu'est-ce que vous avez à dire pour me traiter ?
13:13Quels sont vos arguments ?
13:14Et nos journalistes de Frontières ont exactement la même chose.
13:20Hier, Jordan Florentin, on a eu traité de fachos.
13:23Les fachos n'ont rien à faire ici.
13:25Sortez de nos manifs, vous n'avez rien à faire.
13:27Vous êtes des fachos, vous êtes des racistes.
13:29En quoi je suis un fasciste ?
13:30Mais c'est bien connu, mais c'est bien connu.
13:32C'est quoi vos arguments ?
13:33Mais tout le monde le sait.
13:34Marie, merci beaucoup pour votre témoignage.
13:37Pardonnez-moi, on ne peut pas vous donner la parole depuis longtemps
13:39parce qu'on a énormément d'appels.
13:40Merci infiniment.
13:42Éric Tegner, vous remercie.
13:43On est très touchés par votre appel.
13:45J'ai d'autres appels.
13:46On prendra Richard, mais j'ai aussi Cécile qui est à ligne,
13:49qui attend, je l'embrasse parce qu'on n'aura pas le temps de la prendre.
13:51Elle dit, je suis noire, je me fais licencier
13:54car j'ai des idées différentes.
13:56C'est un terrorisme intellectuel.
13:57On a beaucoup d'appels.
13:59François, 50 ans, qui appelle du Val d'Oise
14:01et qui dit, je voudrais apporter mon soutien.
14:02Éric Tegner, Richard, 50 ans.
14:04Alors, on va le prendre, Richard, rapidement.
14:06Vous appelez d'Occitanie.
14:07Bonjour, Richard.
14:08Vous aussi, vous voulez apporter votre soutien.
14:09Éric Tegner, on a de nombreux appels pour Éric Tegner.
14:12Oui, bonjour Christine.
14:14Bonjour Éric.
14:14C'est un grand honneur de pouvoir vous parler sur Europe 1.
14:17J'ai découvert ces news européennes depuis quelques années.
14:20C'est un bonheur de vous entendre
14:21parce que vous êtes l'écho de la réalité qu'on vit sur le terrain.
14:26Et c'est pour ça, même si les temps sont rudes,
14:28et sachez qu'ils sont rudes aussi pour nous sur le terrain,
14:30il faut continuer le combat,
14:31même si je comprends la situation personnelle d'Éric et d'autres.
14:34Et donc, je voulais vous témoigner rapidement de ce qui m'est arrivé.
14:39J'ai été habitué à faire des vidéos, vous savez,
14:41sur la matinale de Romain Desarbres.
14:43Et l'an dernier, j'ai fait une vidéo sur les abayas
14:47dans les établissements scolaires
14:48parce que M. Attal pensait qu'il n'y en avait plus du tout.
14:50Or, sur le terrain, il y en a toujours un petit peu qui traînent.
14:53Et surtout, je témoignais qu'il y avait des personnels sur le terrain
14:56qui ne voulaient pas faire appliquer la règle.
14:59Et l'établissement dans lequel j'exerce m'est tombé dessus.
15:03Voilà.
15:05Donc, les gens bien pensants, de gauche, évidemment,
15:08soutenus par des fédérations de parents d'élèves de gauche,
15:10ont voulu me déstabiliser,
15:11faire un signalement au rectorat, etc.
15:14Et tout ça a fait pchit parce qu'en fait, j'étais irrécrochable.
15:17Je n'ai jamais cité le nom de l'établissement.
15:19Je n'ai jamais cité le nom des personnels.
15:23Voilà, c'est ça.
15:24C'est la liberté d'expression.
15:25Merci Richard.
15:26Ne m'en voulez pas parce qu'on n'a pas beaucoup de temps.
15:28Je vous embrasse.
15:29Je tenais à vous avoir en ligne quand même.
15:31Il y a beaucoup de personnes qui attendent.
15:32Mais je vous embrasse très fort.
15:33Merci pour ce témoignage, mon cher Richard.
15:36Didier Raoult est dans le studio.
15:38J'ai envie de vous entendre aussi sur la liberté d'expression de Didier Raoult.
15:41On marque une pause et on parle de votre livre,
15:42Les Cold Cases de l'Histoire, tout de suite.
15:44Si vous voulez échanger avec notre invité,
15:47docteur Didier Raoult, n'hésitez pas.
15:4801-80-20-39-21-12h38.
15:51Vous écoutez Christine Kelly sur Europe 1.
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