- il y a 3 semaines
Avec Christophe Béchu, maire d'Angers et secrétaire général d'Horizons
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili.
00:07Votre invité Jean-François Aquili, ce matin à 8h15, c'est Christophe Béchut, l'ancien ministre, secrétaire général d'Horizon, proche d'Edouard Philippe et maire d'Angers.
00:15Bonjour à vous Christophe Béchut.
00:17Bonjour Jean-François Aquili.
00:18Sébastien Lecornu à Matignon pour succéder à François Bayrou. Tout change, mais rien ne change en réalité.
00:25Si votre question c'est une manière de dire que c'est quelqu'un qui est proche du Président de la République, qui vient lui aussi du socle commun et que c'est pour ça que rien ne change, je comprends.
00:36En revanche, moi je crois que la politique elle est faite de personnalités et que les personnalités comptent plus que les étiquettes.
00:41C'est mieux que François Bayrou ?
00:43En tout cas, la seule chose qu'on peut dire, c'est que François Bayrou a échoué, a fait en sorte de pouvoir trouver un compromis, a amené les forces politiques à permettre notre pays de se doter d'un budget.
00:52On a avec Sébastien Lecornu, quelqu'un qui, je pense, a davantage, même s'il a une vie politique nettement moins longue, mais davantage d'habitude, d'une forme de négociation et de dialogue.
01:05Tous ceux qui le connaissent louent quelqu'un qui est capable d'écouter et pas seulement d'imposer ses vues.
01:09Alors attendez, c'est un fidèle parmi les fidèles. Il vient des Républicains, c'est pas un macroniste de base.
01:15Lecornu à Matignon, c'est Macron en première ligne, en réalité. C'est-à-dire que désormais, le président n'a plus de fusible.
01:23Vous savez, avoir un Michel Barnier qui était quand même vraiment identifié à l'air, là, c'est un très proche.
01:30Ils se voient tard le soir, ils se connaissent bien. Donc c'est Macron en première ligne.
01:33D'abord, c'est quelqu'un qui, avant d'être au gouvernement, a été élu maire, président de département et qui n'a pas été nommé par le président de la République dans ses responsabilités,
01:42qui a été élu par ses concitoyens et qui l'a été à des âges très jeunes en étant à la fois reconnu par ses pairs et choisi par les concitoyens.
01:50Il est effectivement, depuis 2017, dans les dispositifs gouvernementaux.
01:56Il a servi avec des premiers ministres différents, mais avec des missions aussi qui ont été différentes.
02:00Et avoir quelqu'un qui a l'expérience, j'allais dire, de la défense nationale dans le temps dans lequel nous sommes,
02:07ça aussi, quand on voit les désordres du monde et la manière dont ils s'intensifient...
02:10Oui, c'est pas sans Pologne, notamment.
02:11Bien sûr, c'est à ça que je pense, après la nuit qu'on a passé, les informations avec lesquelles on se réveille,
02:15et même avec les frappes israéliennes au Qatar, qui sont quand même relativement inquiétantes sur la manière dont un conflit pourrait continuer à s'étendre.
02:22Je pense aussi à... Nous sommes le 10 septembre, nous verrons bien ce que ça va donner.
02:27Eh bien, il y a ce mouvement bloquant tout. Nous entendons un grand nombre de Français qui disent qu'il y en a marre,
02:32notamment d'Emmanuel Macron. Ils ont envie que ça change.
02:34Et hop, ils nomment quelqu'un qui est son double à Matignon.
02:39Donc, quel message s'envoie aux Français qui attendent du changement ?
02:43Bon. D'abord, Jean-François qui dit, la première des choses, c'est...
02:46Je me réjouis que nous ayons un Premier ministre, dès aujourd'hui.
02:50On ne réalise pas suffisamment... Attendez, juste un instant.
02:53On ne réalise pas suffisamment à quel point, depuis cette dissolution ratée,
02:58l'angoisse, l'inquiétude, les conséquences économiques, pas seulement sur la dette,
03:03sur les pauses sur les investissements, sur les chefs d'entreprise qui ne savent plus ce qu'ils feront demain,
03:08sur les inquiétudes des ménages par rapport à ce qui va se passer,
03:11déjà, coûtent des milliards d'euros à notre pays en termes de conséquences.
03:16Cette instabilité, ces incertitudes, elles ont des conséquences réelles.
03:19Il y a désormais un interlocuteur.
03:22Mon souhait, et je veux croire que c'est ce que dit le communiqué de la présidence de la République,
03:27c'est que le nouveau Premier ministre prenne tout son temps.
03:30Plusieurs semaines, si nécessaire, pour discuter, cette fois-ci, avec toutes les forces politiques,
03:34et pour ne pas faire un casting, pour ensuite se demander comment on arrive à une non-censure.
03:38Mais pour essayer, aujourd'hui, d'obtenir ou un accord de non-censure, ou un accord de gouvernement,
03:44parce que le sujet, ce n'est pas le Président de la République, il est élu pour 5 ans,
03:48ce n'est pas le destin personnel de tel ou tel, c'est comment on protège la France,
03:52et surtout comment on protège les Français, et dans ce mouvement de colère, dans ce bloquant tout,
03:56même si, évidemment, je condamne la récupération, elle est fiste, mélenchoniste, etc.
04:00Mais il y a une forme d'exaspération qui peut s'entendre,
04:03mais cette exaspération, ce n'est pas en bloquant le pays qu'on fera quelque chose,
04:05c'est en se retroussant les manches, et en faisant les réformes dont on a besoin.
04:09Vous pensez que ceux qui appellent à manifester aujourd'hui se trompent,
04:11ce n'est pas la bonne méthode, c'est ce que vous leur dites ce matin ?
04:13Je rappelle que vous êtes le secrétaire général d'Horizon, au plus près d'Edouard Philippe.
04:18Je vais vous dire un truc.
04:21Appeler à bloquer un pays qui est bloqué, c'est un mot d'ordre que je trouve cocasse.
04:27La vérité, c'est que notre pays est bloqué.
04:30Déjà.
04:30Mais il est.
04:31On est dans une espèce de triangle des bermudes politiques,
04:36où chacun cherche son cap,
04:39où il n'y a pas de ligne qui soit une ligne claire,
04:42et où les partis politiques donnent le sentiment de se trouver des excuses
04:45pour ne pas prendre leur responsabilité de manière à doter la France d'un budget.
04:49Donc, le pays est bloqué.
04:51Appeler à bloquer un pays bloqué, c'est cocasse.
04:53C'est bien que vous souleviez cette étrange situation digne des chadocs, Christophe Bouchut,
04:59mais je rappelle que le souvenir qu'Edouard Philippe, votre mentor, a laissé au pays,
05:06c'était les gilets jaunes, les 80 km heure, les taxes sur les carburants,
05:10puis on lui a reproché à l'époque...
05:11Le souvenir qu'Edouard Philippe a laissé, c'est la baisse du déficit
05:15pendant les années où il était en responsabilité,
05:17c'est l'amélioration de la situation budgétaire du pays,
05:19c'est la diminution du chômage,
05:21et l'ensemble de ces sujets, ça a nécessité des réformes.
05:24Certaines se sont traduites par de l'impopularité.
05:26Je ne considère pas que l'impopularité soit un gros mot en politique.
05:30Quand les décisions qu'on prend vont dans le bon sens.
05:33Le problème, c'est quand vous conjuguez l'impopularité sans prise de décision.
05:36Là, il y a un souci.
05:38Alors, je vous cite Marine Le Pen sur X.
05:40Le président tire la dernière cartouche du macronisme,
05:43bunkerisé avec son petit carré de fidèles,
05:46après les inéluctables futures élections législatives.
05:49Le Premier ministre s'appellera Jordan Bardella.
05:51Ça y est, elle brandit la menace de la censure.
05:55C'est clair ?
05:55Ça n'a rien de nouveau.
05:57Et c'est du Marine Le Pen dans le texte.
05:59Encore une fois, le sujet, c'est...
06:01Ça va être compliqué quand même.
06:02Ça va être compliqué.
06:03Mais bien sûr que ça va être compliqué.
06:06Non seulement ça va être compliqué,
06:08mais ce n'est pas un scoop.
06:09C'est déjà compliqué.
06:12On est dans une situation,
06:13que ce soit sur le plan international,
06:15géopolitique, diplomatique,
06:17où déjà les choses sont compliquées,
06:19avec à la fois le retour de pays ou d'empires
06:22qui ont des appétits de puissance,
06:24qui viennent fragiliser une Europe
06:26qui aujourd'hui ressemble davantage à des lapins
06:28pris dans les phares d'une voiture
06:30par rapport aux injonctions de Trump
06:33et à ce qui se passe.
06:34On a une situation budgétaire
06:35dans laquelle, depuis hier,
06:37on se retrouve à emprunter plus cher que l'Italie
06:39et dans lequel les marchés sont en train de douter
06:41de la solidité de la signature du pays.
06:44Et depuis un an,
06:45on alterne des séquences politiques
06:49qui donnent le sentiment que chacun se défausse.
06:51Donc c'est compliqué.
06:52Ce que je souhaite,
06:54c'est évidemment qu'on ait un Premier ministre
06:55qui puisse trouver le chemin et la voie de passage.
06:58Et je considère que les qualités personnelles
07:01de Sébastien Lecornu
07:02ne seront pas de trop dans la phase
07:04dans laquelle nous entrons.
07:04Alors, trouver le chemin, la voie de passage,
07:07le trou de fourmis, avait dit François Bayrou.
07:10Le Parti Socialiste a publié un communiqué,
07:13il dit,
07:13Emmanuel Macron s'obstine dans une voie
07:16à laquelle aucun socialiste ne participera.
07:19En clair, pour avoir des socialistes
07:21dans le gouvernement,
07:22et ne pas faire fuir Bruno Retailleau
07:24et les Républicains,
07:25ça veut dire qu'il faut renoncer à la taxe Zuckman,
07:28ne pas toucher aux retraites,
07:30ne pas faire de hausse d'impôts.
07:33Vous êtes d'accord qu'à un moment donné,
07:34ça ne fonctionne plus ?
07:36Christophe Béchut, comment ça marche ?
07:38De façon très simple.
07:39Vous avez été ministre du gouvernement,
07:40vous avez participé à l'aventure Macron,
07:45et aujourd'hui, tout semble s'effondrer.
07:46Comment ça marche pour faire s'asseoir des gens
07:49qui ont des objectifs précis pour 2027 ?
07:53Si tous ceux qui pensent à 2027
07:55considèrent que ni 2025, ni 2026 n'existent,
07:58effectivement, on a un problème.
07:59Et je vais aller plus loin,
08:01qu'il y ait un minimum de culture du compromis,
08:03ce n'est pas seulement une nécessité,
08:05en fait, ça devrait être une réalité.
08:06Pour tous ceux qui vivent à au moins deux sous le même toit,
08:10ils savent que le mot compromis
08:11n'est pas un gros mot,
08:12mais correspond à une réalité,
08:13et il n'y en a pas un qui a raison
08:14contre tous les autres s'occupant de la maison.
08:16Eh bien, dans un pays de 68 millions d'habitants,
08:19avec une assemblée aussi fragmentée
08:20qui est le résultat d'un vote,
08:22si chacun se dit qu'il est là pour appliquer
08:24uniquement son programme
08:25en n'étant pas capable de comprendre
08:26que pour obtenir une partie de ce à quoi on tient,
08:29il faut prendre une partie de ce à quoi tiennent
08:31des gens qui étaient peut-être des adversaires,
08:33mais avec lesquels il convient de composer,
08:36je préfère un mauvais budget,
08:37avec des idées qui ne viennent pas de mon camp,
08:39plutôt que pas de budget du tout,
08:41qui seraient à la fois une catastrophe
08:43pour notre pays,
08:44mais d'abord pour les Français.
08:45On va commencer la négociation
08:46pour le nouveau Premier ministre.
08:48Quelles sont les conditions
08:49pour que Horizon,
08:51peut-être vous d'ailleurs,
08:53vous avez été ministre,
08:53vous avez l'expérience,
08:55participe à ce gouvernement ?
08:58Aujourd'hui, notre sujet,
09:00c'est construire un pôle de stabilité.
09:03Et c'est donc prendre le temps
09:04de discuter avec l'ensemble des forces politiques
09:06des conditions qui permettent
09:07ou d'avoir un accord de gouvernement large
09:09ou une non-censure.
09:11C'est ça la feuille de route.
09:13Et je le redis,
09:14il vaut mieux un budget
09:15qui n'atteint pas
09:16les 40 milliards d'euros d'économie,
09:19mais qui existe,
09:19plutôt que rester sur une ligne
09:21où on est tellement inflexible
09:22qu'à la fin,
09:23on n'a rien du tout
09:24et on a la double peine,
09:25à la fois d'une augmentation des dépenses,
09:27de l'explosion des taux d'intérêt
09:28et de la dégradation
09:29des conditions de vie des Français.
09:30Bon, ça c'est le principe.
09:31Je vous pose une question plus précise.
09:32Allez, on va faire un cas d'école.
09:33Taxe Zuckman,
09:34ok, on l'a fait.
09:35On fait payer les très hauts revenus.
09:37On fait payer les riches, vous savez.
09:39Vous y allez ?
09:39Vous participez ?
09:40Horizon a dit, ok, on vient ?
09:43Quand aucun pays au monde
09:44n'applique une recette fiscale,
09:46c'est peut-être parce que
09:47c'est une mauvaise idée,
09:48ce n'est pas forcément
09:48parce que la France est en retard.
09:50Je considère que cette taxe Zuckman
09:51est une mauvaise idée.
09:53Je considère que le principe
09:54de se demander
09:55si la solidarité vis-à-vis
09:56des plus fortunés
09:57doit être explorée
10:00pour atteindre un équilibre budgétaire,
10:02on ne peut pas faire l'économie
10:03de cette question
10:04compte tenu du fait
10:05que nous n'avons pas seul la majorité.
10:07La taxe Zuckman est une absurdité.
10:10Donc ça ne va pas marcher ?
10:12Il n'y aura pas de socialistes
10:13au gouvernement ?
10:13Je suis en train de vous dire
10:14que si la condition
10:18de la participation
10:19ou du soutien des socialistes
10:21c'est de faire des bougées
10:22d'un point de vue fiscal,
10:23je préfère qu'on assume
10:25effectivement des gestes
10:27de fiscalité
10:27plutôt que pas de budget
10:29qui se traduirait
10:29encore une fois
10:31par des conséquences économiques
10:32et budgétaires catastrophiques.
10:34Donc vous ne participeriez pas
10:36à un gouvernement
10:37très à gauche
10:39en quelque sorte ?
10:40Encore une fois,
10:41mon sujet aujourd'hui,
10:43honnêtement,
10:44le sujet d'Horizon,
10:44le sujet d'Edouard Philippe,
10:46c'est la stabilité du pays
10:47et c'est la défense des Français.
10:49Et ça,
10:50ça suppose
10:50de construire
10:51les conditions
10:52de la stabilité.
10:53Et mon souhait,
10:54c'est que le Premier ministre
10:54prenne tout le temps nécessaire
10:56pour qu'au lieu
10:57qu'on glosse sur le casting,
10:59on puisse,
11:00comme dans la plupart
11:00des pays qui nous entourent,
11:02discuter de ce que serait
11:03une forme de contrat
11:03de gouvernement
11:04ou de non-censure.
11:06Le Président n'est pas là
11:07pour gouverner,
11:08il est là pour présider.
11:09On ne redresse pas un pays
11:10sans le rassembler.
11:11C'est ce qu'a dit
11:12Edouard Philippe hier soir
11:13sur TF1.
11:13Il est sévère en creux
11:14avec Emmanuel Macron.
11:15Ce n'est même pas en creux,
11:16d'ailleurs.
11:17Il se détache de lui.
11:18Il fait plusieurs constats.
11:20Le premier,
11:20c'est qu'il a été Premier ministre,
11:22mais il est maire.
11:23Et je peux vous assurer
11:24que quand vous êtes maire,
11:25vous ne vous demandez pas
11:26comment vous faites
11:26de la triangulation politique
11:28le matin
11:28quand vous vous levez.
11:30Vous vous demandez
11:30comment vous faites en sorte
11:31que des gens qui sont voisins
11:32vivent les uns avec les autres
11:35et pas seulement les uns
11:36à côté des autres.
11:37Cette obsession du rassemblement,
11:39elle est au quotidien
11:40dans la tête d'un maire,
11:41elle l'est dans celle
11:42d'Edouard Philippe
11:42et plus les défis sont importants,
11:45plus c'est important
11:45que l'équipage soit soudé.
11:46Christophe Béchut,
11:47vous êtes le secrétaire général
11:49d'Horizon.
11:50J'imagine que dans l'Horizon,
11:51il y a 2027.
11:53Quand vous voyez Emmanuel Macron
11:54qui le 22 septembre
11:56ira à l'ONU
11:57pour reconnaître
11:58au nom de la France
11:59la Palestine,
12:01que dites-vous ?
12:02Je dis à titre personnel
12:03que ça me semble
12:05être un signal
12:05baroque
12:06et je suis poli
12:08en utilisant ces mots.
12:09Baroque ?
12:11Je vais préciser ma pensée.
12:13Ce qui se passe à Gaza
12:14est insoutenable
12:14quand on voit les images.
12:16Le point de départ,
12:17c'est un pogrom.
12:19Ce sont des centaines
12:21d'Israéliens
12:22qui ont été visés
12:24parce qu'ils étaient juifs
12:25avec un mot d'ordre
12:26qu'on n'avait pas entendu
12:28à cette échelle
12:28depuis les tristes heures
12:31de la Seconde Guerre mondiale.
12:33Donner le sentiment
12:34que le Hamas
12:36aurait obtenu
12:37une forme
12:37de reconnaissance internationale
12:39à partir
12:40des crimes
12:41contre l'humanité
12:42qui ont été
12:43commis
12:44ce 7 octobre,
12:46je ne suis pas sûr
12:46que ça agrandisse
12:47notre diplomatie.
12:48C'est une faute
12:49du Président de la République
12:50d'aller reconnaître
12:50la Palestine.
12:51Je vous ai dit
12:51de manière très claire
12:52ce que je pensais
12:53à titre personnel.
12:54d'autres peuvent avoir
12:55d'autres opinions
12:57mais c'est très exactement
12:58ce que je pense.
12:59Vous avez dit
13:00que c'était baroque.
13:01Oui parce que
13:02ça fait des dizaines d'années
13:05que cette question
13:05palestinienne
13:06elle peut occuper
13:07la diplomatie
13:08et que la France
13:10défend une solution
13:11à deux états
13:12et que dans ce contexte
13:14particulier,
13:15dans ce moment
13:16que nous traversons
13:16dont on sait
13:17ce qu'a été
13:18le point de départ,
13:19on puisse
13:22laisser penser
13:24qu'à la fin
13:25ce sont les agresseurs
13:27qui sont récompensés,
13:27ça me pose
13:28une vraie difficulté morale.
13:29Merci à vous
13:30Christophe Béchut,
13:31maire d'Angers,
13:32président d'Angers Métropole
13:34et secrétaire général
13:35d'Horizon
13:35d'avoir été ce matin
13:36l'invité de Sud Radio.
13:38Et peut-être ministre,
13:39qui sait ?
13:40Le téléphone m'a peut-être sonné,
13:42bien sûr quoi.
13:43Ministre,
13:44non ça n'a pas sonné là ?
13:45Vous n'avez pas
13:45de petit message ?
13:46Christophe Béchut ?
13:47Je suis redevenu maire
13:48et je suis très heureux
13:48de l'être.
13:49Merci monsieur.
13:50Si on vous appelle,
13:51vous n'allez pas me dire
13:52si on vous appelle,
13:53si ça sonne,
13:54que vous allez dire non ?
13:56Vous seriez surpris.
13:57Ah bon ?
13:57Mais on en reparlera.
13:58Bon, écoutez,
14:00nous verrons cela
14:01dans un instant.
14:02En tout cas,
14:02nous allons revenir
14:03sur cette interview
14:04et tout ce que vous avez dit,
14:05bien sûr.
14:060826 300 300,
14:07les auditeurs
14:08qui auront la parole,
14:09qui vont revenir
14:09sur cette nomination.
14:12Sébastien Lecornu,
14:13fidèle des fidèles,
14:14l'homme qui avait organisé
14:15les grands débats
14:15auprès d'Emmanuel Macron
14:16lors du mouvement
14:18des gilets jaunes.
14:19Vous vous en souvenez ?
14:20Quel souvenir vous en gardez-vous ?
14:21Tiens,
14:220826 300 300
14:24et puis le mouvement
14:25en bloquant tout.
14:27Est-ce que vous êtes mobilisés
14:28ou pas ?
14:29Qu'est-ce que vous voyez
14:30autour de vous ?
14:31Nous allons voir tout cela
14:31dans un instant
14:32avec le grand débrief
14:33Elisabeth Lévy,
14:34Eric Revelle et vous,
14:35bien sûr,
14:36et sur le terrain.
14:36Sous-titrage Société Radio-Canada
Recommandations
6:49
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À suivre
17:19
13:25
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