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Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2025-09-09##

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Transcription
00:00Seule certitude, la démission du gouvernement ne découragera pas les organisateurs du mouvement.
00:05Bloquons tout, quoi qu'il arrive, ils maintiennent leur journée de mobilisation le mercredi 10.
00:10Je ne prends pas du tout cette date à la légère.
00:12Cette mobilisation a été depuis confisquée, détournée.
00:15Il va mobiliser 80 000 policiers.
00:18De quoi a-t-il peur pour qu'on modifie une armée entière face au peuple ?
00:22Donc ce sera la mouvance d'extrême-gauche, d'ultra-gauche, et l'ultra-gauche est ultra-violente.
00:27On ne tolérera aucun blocage, aucune violence.
00:30Ne faites rien d'autre que des choses qui soient maîtrisées et calmes, parce qu'ils s'en serviront pendant des heures.
00:40Alors, Françoise Degouin, on va commencer par vous.
00:43C'est toujours très ambivalent, ces veilles de mobilisation, puisque quand on est trop répressif,
00:50en amont, on reproche au ministère de l'Intérieur, et quand on n'est pas assez répressif,
00:55et qu'après, il y a eu des débordements, c'est toujours la faute.
00:59Donc, la mesure, comment on peut être mesuré dans une telle situation ?
01:04Je pense que c'est vraiment la responsabilité des manifestants d'être capables de faire corps.
01:08L'idéal, demain, ce serait quand même que les gens puissent manifester, dire leur colère, etc.
01:13Que ça soit assez massif.
01:15Je ne sais pas si ça sera massif, mais en tout cas, que ça soit assez massif et en grande majorité calme.
01:21Vous voyez ce que je veux dire.
01:23Chaque parti, vous savez très bien qu'Emmanuel Macron est dans une situation difficile, très difficile politiquement,
01:30et qu'il ne faut pas donner à Emmanuel Macron le prétexte, finalement, de sortir d'une crise politique pour faire du tout sécuritaire.
01:38Vous comprenez que ça serait le pain béni pour le président de la République.
01:40Il a fait ça avec les Gilets jaunes pendant... Il a fait ça avec les retraites, etc.
01:44C'est vraiment de dire, je me sors du piège, et c'est peut-être d'ailleurs pour ça que Sébastien Lecarnu n'est toujours pas nommé,
01:51parce qu'on attend demain soir, peut-être.
01:53C'est peut-être pour ça, je fais du calcul vraiment dans ma tête.
01:56Et il ne faut pas donner de prétexte à Emmanuel Macron aujourd'hui, et je mets Laurent Nunez de côté...
02:02Le bateau pour se faire battre.
02:03Le prétexte de sortir de cette crise par une réponse sécuritaire.
02:08Il ne faut pas.
02:09Voilà, je le dis aux manifestants, soyez raisonnables,
02:11et si vous voyez des black blocs, essayez de les sortir au maximum, vous-même,
02:15parce que voilà, ils sont là pour casser.
02:18C'est les jumeaux diaboliques, si vous voulez, de la réponse sécuritaire.
02:21Non, mais ce qui est terrible, c'est de voir que le mouvement continue alors qu'il n'y a plus de gouvernement.
02:25C'est-à-dire qu'on ne va pas manifester contre un gouvernement qui n'existe plus.
02:29Et je vous permettez de raisonner par l'absurde,
02:31imaginons qu'Emmanuel Macron ait démissionné.
02:34Il y aurait une manifestation demain contre un président qui n'existe plus
02:38et un gouvernement qui n'existe plus.
02:39Ça vous prouve à quel point c'est cocasse.
02:42Moi, je ne comprends pas.
02:43Alors, je comprends que les gens soient mécontents, ce la va-t-il voir.
02:45Mais ce qui me gêne, c'est qu'au départ, c'était un mouvement Nicolas qui paie,
02:49qui était aux antipodes de ce mouvement,
02:51qui a été récupéré par la France Insoumise en grande partie,
02:55faut-il le rappeler,
02:56et certains syndicats, pas tous, certains syndicats...
02:58Non, non, les syndicats ne récupèrent pas.
03:00Il y a juste Sudrail, tous les syndicats appellent le 18 septembre à manifester.
03:04Les syndicats ne sont pas dans ce mouvement du 10 septembre,
03:07justement parce qu'ils n'arrivent pas à le cerner, vous le savez très bien.
03:10Il y a des comptes complotistes, anti-masoniques...
03:12Et la question, c'est que je me demande comment ça va tourner demain,
03:15et je dois avouer que je suis très inquiet.
03:19Cela dit, ce que vous venez de dire, Philippe David, est très très juste.
03:22C'est un fait, quand même, que sur l'aspect colère du mouvement,
03:26le gouvernement Bérou a remis sa démission aujourd'hui.
03:29Donc, toutes ces histoires de jours, de fériés en moins,
03:34d'économies dans tous les sens, là, pour l'instant, ça n'a plus lieu d'être.
03:38Donc, on n'est pas à l'abri, finalement, que la colère se désamorce d'ici demain.
03:44Quant aux craintes, évidemment, c'est un fait que nous avons, en France,
03:50quelques sectes d'extrême-gauche qui ont la culture de la prise du pouvoir par la violence.
03:56C'est théorisé chez eux.
03:58L'extrême-droite est pareil, c'est-à-dire que c'est le principe de...
04:01Non, non, mais c'est les deux. Dans l'histoire, c'est les...
04:03Non, non, mais je veux dire, c'est le principe des minorités agissantes.
04:05Voilà, c'est ce que je veux expliquer aujourd'hui.
04:06Oui, il y a des activistes d'extrême-gauche qui, pour autant...
04:08Vous avez raison, Françoise, pour autant,
04:11quand on regarde les pires casses qu'a connues la France récemment
04:16de la part d'activistes politiques,
04:19c'est à l'extrême-gauche que ça se passe.
04:20Ce n'est pas l'extrême-droite.
04:21C'est comme des black blocs venant parfois de l'étranger,
04:24très organisés, dont on sent que ce sont vraiment des gens
04:26qui sont déterminés à faire le nécessaire.
04:30Si un jour, une moindre fenêtre s'ouvre,
04:33si une moindre occasion se présente, ils sont prêts.
04:36Et je crois qu'il est important que chacune et chacun
04:39se rendent contre-mesure à quel point la menace d'extrême-gauche
04:43dans une idée de crise du pouvoir par la violence est réelle dans notre pays.
04:46Je voudrais d'abord cesser cette façon de gouverner par la peur
04:50parce que d'abord, je vous le dis, Jean Dorédo,
04:53dans les black blocs, ce ne sont pas que des gens d'extrême-gauche,
04:55ce sont souvent des anarchistes.
04:57Et le deuxième point, je parlais du principe des minorités agitantes.
05:00C'est vrai que le black bloquisme, qui est né en Allemagne,
05:03on va pas en faire l'histoire, etc.
05:04En RDA, mais là, c'est intéressant.
05:07Ils apparaissent pour la première fois, je m'en souviens,
05:09j'étais là, je couvrais comme journaliste.
05:10On fait des migrations, là.
05:11C'est très important.
05:13Vraiment, à Gênes, ils apparaissent.
05:14Mais je redis que les minorités agissantes,
05:18ça concerne aussi l'extrême-droite.
05:20Souvenez-vous des croix de feu qui mettent la France en feu.
05:22C'est fait les années 34.
05:24Je vais juste revenir sur ce que vous avez dit,
05:26Philippe David, en disant
05:28pourquoi on manifeste alors qu'il n'y a plus de gouvernement.
05:30Sauf que ça fait des années, des années,
05:32que certains ne se sentent pas entendus.
05:35Donc à un moment donné, la mobilisation,
05:36que demain il y a un autre Premier ministre ou pas,
05:39il faudra du temps aussi pour être entendus.
05:41On est bien d'accord.
05:42Il faut quand même laisser la possibilité aux gens
05:44de se révolter.
05:46Soit.
05:47Alors moi, je suis bien évidemment pour le droit de manifester,
05:49mais pas du tout pour le droit de casser.
05:51Ah bah oui, ça c'est autre chose.
05:52Ou de bloquer.
05:53Mais tout le monde ne veut pas casser.
05:54Mais moi, je tiens à rappeler aux gens,
05:56il y a quand même une méthode très simple pour être entendus.
05:59C'est un dimanche de temps en temps,
06:00parfois c'est deux dimanches de suite,
06:02d'aller à son bureau de vote,
06:04parce que là, c'est la manière la plus civilisée
06:06qu'on ait inventé pour se faire entendre.
06:08Voir même de s'engager politiquement.
06:10Quand j'en entends certains qui disent
06:12oui, oui, mais moi je manifeste,
06:13mais je ne vote pas,
06:14je pense que c'est mettre la charrue avant les bœufs.
06:16Il faut déjà aller voter avant d'aller manifester.
06:18Et quand on perd, on s'incline,
06:20ça s'appelle la démocratie.
06:21Oui, mais si aucun des deux choix vous plaît,
06:24c'est compliqué aussi.
06:24Moi, alors, je suis encore plus sévère que vous,
06:29c'est peut-être mon petit côté dictatrice de texte à gauche,
06:34c'est peut-être mon petit côté trotskiste,
06:36que je n'ai pas d'ailleurs.
06:37Nous y voilà.
06:38Je cherche, non, je n'ai pas du tout.
06:40Eh bien, quand même, je serai moi pour le vote obligatoire,
06:44mais en compensation, on comptabilise les votes blancs.
06:48Pour moi, je pense qu'une réforme constitutionnelle comme ça,
06:51c'est extraordinaire.
06:52Vous êtes obligés d'aller voter,
06:53mais en échange, on compte vos votes blancs dans le résultat.
06:56Et si ça dépasse 30%, on annule le résultat.
06:57Et ça réglerait un certain nombre de problèmes d'illégitimité supposés ou accusés.
07:02Oui, au moins, on s'en tirait de ça.
07:04Merci beaucoup tout de suite.
07:05Allons voir ce qui se passe un petit peu
07:07chez nos amis avec La France vue d'ailleurs.
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