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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Mardi 9 septembre 2025, Morandini Live numéro 1703 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:08Bonjour et bienvenue en direct à la Une, édition spéciale de Morandini Live consacrée bien sûr à la chute du gouvernement Bayrou
00:00:14et à la journée du 10 septembre qui promet de bloquer la France.
00:00:18L'image de la matinée que l'on attend malgré tout, c'est celle de François Bayrou qui doit arriver à l'Elysée vers midi pour présenter sa démission.
00:00:25Le Premier ministre, vous le savez, a lourdement chuté hier à l'Assemblée nationale.
00:00:30On part tout de suite justement en direct à l'Elysée rejoindre Dunia Tengour et Chacha Robin.
00:00:34Dunia, est-ce que le rendez-vous de midi est confirmé en particulier concernant l'horaire qui a bougé ce matin ?
00:00:40Alors Jean-Marc, je vais vous dire, l'horaire n'arrête pas de bouger, on n'a pas vraiment de confirmation.
00:00:45Mais en tout cas, une chose est sûre, c'est qu'ici à l'Elysée, on attend avec impatience l'arrivée de François Bayrou
00:00:50qui est prévu, vous l'avez dit, soit en fin de matinée, voire même en mi-journée.
00:00:54Il doit remettre sa démission au président de la République qui a pris acte du vote des députés contre la confiance hier à l'Assemblée nationale.
00:01:02François Bayrou sera donc resté moins de neuf mois à son poste de Premier ministre, partant sur un aveu d'échec, il faut le dire Jean-Marc, un gouvernement minoritaire.
00:01:11Mais ce qu'il faut souligner, c'est que la course à Matignon a bel et bien commencé et de nombreux noms sont en train de circuler.
00:01:18Mais le successeur de François Bayrou réussira-t-il à cette mission ? Quasi impossible, celle de l'unité pour trouver un budget.
00:01:25La réponse dans quelques jours, voire plusieurs mois.
00:01:28Merci beaucoup Dunia, Tengor et Sacha Robin. On vous retrouve un peu plus tard en direct dans mon Daily Live dès que François Bayrou arrive à l'Elysée, bien évidemment.
00:01:36Et si on en est là ce matin, c'est parce que François Bayrou a donc voulu demander la confiance hier à l'Assemblée.
00:01:41Et comme on pouvait s'y attendre, une majorité de députés lui a refusé.
00:01:46Le Premier ministre doit remettre au Président de la République la démission du gouvernement.
00:01:52A l'Assemblée nationale, le verdict est tombé. François Bayrou n'a pas réussi à convaincre.
00:01:58194 députés seulement lui ont accordé leur confiance et 364 voix contre.
00:02:04Un revers cinglant qui marque son départ immédiat de Matignon.
00:02:08Au sein de l'opposition, les réactions n'ont pas tardé.
00:02:12La politique macroniste pour les riches au service des riches et de guerre sociale contre le peuple
00:02:17a recueilli deux tiers de votes défavorables dans l'hémicycle.
00:02:21Elle est donc minoritaire à la fois dans l'Assemblée nationale mais aussi dans le pays.
00:02:26La page du gouvernement Bayrou est désormais tournée.
00:02:29Le changement n'a tant pu. Parlons de l'avenir du pays.
00:02:31La gauche tente de se positionner pour peser sur la nomination du prochain Premier ministre.
00:02:38Il est soucieux de l'intérêt des Français.
00:02:41S'il ne veut pas laisser à l'extrême droite le soin d'être la seule alternative,
00:02:47eh bien je l'ai dit qu'il vienne nous chercher.
00:02:49Quelques heures plus tôt, François Bayrou défendait son diagnostic alarmiste sur les finances publiques.
00:02:55Des arguments qui n'ont pas suffi à rallier une majorité.
00:02:57Dans un communiqué, l'Elysée a confirmé qu'Emmanuel Macron désignera un nouveau Premier ministre dans les tout prochains jours.
00:03:05Alors on entend beaucoup les politiques sur les plateaux télé depuis hier.
00:03:10Mais les Français, que pensent-ils ? Que doit faire Emmanuel Macron ? J'ai voulu les entendre ce matin.
00:03:15J'attends à soi qu'il nomme un Premier ministre de consensus, qu'il sache prendre en compte les attentes des Français,
00:03:22ou bien simplement dissoudre l'Assemblée nationale pour remettre les Français aux urnes et répondre à leurs attentes, comme tous les présidents devraient le faire.
00:03:28Dissoudre l'Assemblée nationale peut être une solution.
00:03:31Maintenant, pour être tout à fait honnête avec vous, je suis très curieux de ce qui va se passer, parce qu'honnêtement, je ne vois pas de solution miracle là-maintenant.
00:03:40On a trois blocs, donc s'il dissout, il y aura les mêmes trois blocs.
00:03:45S'il y a une élection présidentielle, il y aura les mêmes trois blocs.
00:03:49Donc la situation est un petit peu bloquée.
00:03:52C'est loin qu'on puisse dire.
00:03:53Hier soir, des pots de départ, comme ils se sont eux-mêmes appelés, ont été organisés dans plusieurs villes de France, devant les mairies,
00:03:58pour célébrer le départ de François Bayrou, mais on était loin d'un grand succès, car seulement 11 000 personnes ont été recensées à travers la France.
00:04:05Exemple avec ces images au Havre, bon, ça manquait un peu d'ambiance.
00:04:09Il est parti ! Il est parti ! Il est parti ! Il est parti ! Il est parti !
00:04:19Ils étaient 18. Autre ambiance à Lyon, cette fois où il y avait un peu plus de monde.
00:04:32Et la fête s'est transformée en manifestation, comme vous pouvez le voir sur ces images,
00:04:37avec ce cortège composé de plusieurs dizaines de personnes qui est partie en manifestation dans la ville,
00:04:44avec un seul objectif, donc une fois de plus, c'était célébrer le départ de François Bayrou,
00:04:50qui n'a pas obtenu la confiance à l'Assemblée nationale.
00:04:54Et puis Montpellier. Montpellier, avec cette photo que vous allez voir, qui m'a interpellé,
00:04:57cette réunion pour fêter le départ de François Bayrou.
00:05:01Et vous le voyez, pas de drapeau français, mais des drapeaux palestiniens,
00:05:05pour célébrer la victoire de François Bayrou.
00:05:07On se demande ce que ça vient faire, et on a un peu le sentiment qu'une fois de plus, on mélange tout.
00:05:11La balle est donc désormais dans le camp d'Emmanuel Macron, qui va devoir trouver un Premier ministre.
00:05:15Mais comment faire sans majorité ? Comment sortir de l'immobilisme et de la situation actuelle ?
00:05:20Gabriel Attal a eu une idée, et il l'a dit sur les réseaux sociaux.
00:05:23Il propose à Emmanuel Macron de nommer un négociateur pour sortir de la crise.
00:05:28Depuis un an, et depuis la dissolution qui a eu un impact terrible pour notre pays,
00:05:33tout a été fait à l'envers.
00:05:34Les Premiers ministres ont été nommés sans savoir s'ils pourraient avoir un soutien au Parlement.
00:05:38Je propose aujourd'hui de renverser la méthode.
00:05:41Commençons par parler du quoi avant de parler du qui.
00:05:44Le président de la République devrait désigner un négociateur
00:05:47qui mettrait autour de la même table les chefs de partis politiques
00:05:50pour regarder ce qui nous rassemble et quel socle minimal de budget pourrait nous convenir à tous.
00:05:56Et à ce moment-là, ensuite, un Premier ministre serait nommé avec un gouvernement
00:05:59pour garantir que ce budget puisse être adopté.
00:06:03Voilà, est-ce la bonne méthode ? On va avoir l'occasion d'en débattre, bien évidemment, avec nos invités.
00:06:07Et puis demain, nous serons le 10 septembre.
00:06:0910 septembre, une date clé et surtout une date redoutée par les autorités,
00:06:12vous le savez, qui craignent des débordements et des blocages des institutions.
00:06:16Pour éviter ça, ce sont près de 80 000 policiers qui vont être mobilisés.
00:06:20Fermeté et rapidité, ce sont les mots d'ordre du ministre de l'Intérieur adressés au préfet.
00:06:27Objectif affiché, empêcher tout rassemblement illégal et imprévisible.
00:06:32Ce mercredi, 80 000 policiers et gendarmes seront mobilisés.
00:06:36C'est un très gros dispositif, tout simplement parce qu'on a beaucoup de mal à chiffrer exactement l'ampleur du mouvement.
00:06:43Donc on prévoit large pour essayer de ne pas être dépassé.
00:06:47À Paris, une cinquantaine d'unités mobiles seront déployées autour de l'Elysée, Matignon ou encore des grands axes autoroutiers.
00:06:55D'autres unités seront prépositionnées.
00:06:57Dépôts pétroliers, raffineries, ports et plateformes logistiques figurent aussi parmi les sites surveillés.
00:07:04Les sites choisis sont soit des sites symboliques, soit des sites d'opportunité.
00:07:11Donc nous, on va être là où on s'attend à ce qu'il y ait potentiellement des violences ou des tentatives de violences.
00:07:17Maintenant, il va rester des sites où par définition, on ne pourra pas être présent.
00:07:20Mais les préfets des grandes villes se disent plus inquiets par l'appel à manifester le 18 septembre,
00:07:26où la présence de Black Bloc est déjà redoutée.
00:07:29Et on va y revenir en détail dès le début de Morandini Live,
00:07:32puisque pour beaucoup, ce mouvement Blocontoun est que la suite de celui des Gilets jaunes,
00:07:35qui s'est terminé sans vrai résultat.
00:07:37D'ailleurs, c'est assez étonnant parce qu'on voit réapparaître plusieurs figures des Gilets jaunes,
00:07:41comme Jacqueline Moureau, par exemple, qui était à l'origine de cette vague jaune.
00:07:47Sept ans après le mouvement des Gilets jaunes,
00:07:49Jacqueline Moureau a continué à écrire au président de la République,
00:07:53dans son style où la colère ne s'est pas apaisée.
00:07:55L'ancienne hypnothérapeute et prof de musique est devenue aide à domicile.
00:08:00Bien sûr, elle suit le mouvement Blocontoun, mais à quelques nuances près.
00:08:04Mercredi, déjà, je suis obligée d'aller travailler,
00:08:07parce que comme j'interviens dans une famille où il y a des personnes handicapées,
00:08:10je ne peux pas les laisser.
00:08:12Mais ensuite, j'irai rejoindre des amis dans le coin.
00:08:16Et quand on lui demande quel est le point commun avec les Gilets jaunes, la réponse fuse.
00:08:20Le ras-le-bol, le principe de tout bloquer, pour moi, ça ne va pas faire avancer les choses.
00:08:26C'est proposer des choses.
00:08:28Mais puisque, de toute façon, quand on ne bloque pas, on n'est pas entendu,
00:08:32c'est l'ultime solution.
00:08:34C'est cette vidéo de novembre 2018, postée par Jacqueline Moureau,
00:08:38qui avait lancé les Gilets jaunes, avec cette petite phrase à l'adresse d'Emmanuel Macron.
00:08:43Mais qu'est-ce que vous faites du pognon ?
00:08:45Bien sûr qu'elle est toujours d'actualité.
00:08:47Je dirais même que c'est pire.
00:08:48Il nous en enlève toujours plus, mais nous, on ne gagne pas plus.
00:08:53L'ancienne Gilets jaunes ira bien manifester mercredi.
00:08:56Elle fera la grève du paiement par carte bancaire, mais n'ira pas bloquer.
00:08:59Évidemment, c'est très important.
00:09:02Voilà, qu'est-ce que vous faites du pognon ?
00:09:04La phrase reste plus que jamais d'actualité.
00:09:06Comme tous les jours, les tops et les flops d'audience d'hier,
00:09:08c'est avec Mister Audience.
00:09:09Aïda Skivin, pas temps.
00:09:12Hier soir, c'est un succès, une nouvelle fois confirmé,
00:09:15pour l'amour et dans le pré sur M6.
00:09:16L'émission de dating présentée par Karine Lemarchand reste une marque forte
00:09:20en rassemblant hier soir encore 3 600 000 téléspectateurs.
00:09:23TF1 est deuxième avec 200 000 personnes de moins devant la série Rien ne t'efface.
00:09:28A la troisième place, on retrouve France 2 et sa série Surface,
00:09:31qui réalise un score correct à 2,7 millions.
00:09:33France 3 se retrouve en revanche en difficulté avec le film Le Monde ne suffit pas,
00:09:37qui n'a pas intéressé Grand Monde à seulement 1,4 million.
00:09:40Toutes les autres chaînes sont loin derrière et faibles.
00:09:43France 5 est à la cinquième place avec son doc Saletant pour la planète
00:09:46à seulement 620 000 téléspectateurs,
00:09:49suivi de près par TMC qui diffusait le film Black Panther, Wakanda Forever
00:09:53et de Trahison sur commande sur Arte.
00:09:55Sur W9, le film Mission Impossible, Protocole Fantôme,
00:09:59est également faible à 431 000.
00:10:01Mister Audience vous dit à demain.
00:10:02– Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct
00:10:06pendant cette émission.
00:10:07Julien Audoul, bonjour.
00:10:08– Bonjour.
00:10:08– Merci d'être avec nous, vous étiez déjà allé hier soir, non ?
00:10:10– Oui, exactement.
00:10:10– Vous dormez ici ou comment ça se passe ?
00:10:12– C'est une tante de dormir.
00:10:12– C'est ça.
00:10:14– L'actualité.
00:10:15– Députée de Lyon et porte-parole du Rassemblement National.
00:10:18Jules Torres, bonjour.
00:10:18– Bonjour Jean-Marc.
00:10:19– Journaliste JDD, merci d'être avec nous.
00:10:21Sabrina Berlin-Bouillet, bonjour.
00:10:22Journaliste police-justice de CNews, Rachida Kahout, bonjour.
00:10:25– Bonjour.
00:10:25– Conseillère municipale Renaissance d'Ivry-sur-Seine et puis Slimane Thirera, bonjour.
00:10:29– Bonjour.
00:10:29– Essayiste et président du Groupement d'Innovation Sociétale et Territoriale.
00:10:33On va commencer avec l'opération Bloquons-Tout, bien évidemment opération importante
00:10:37qui doit avoir lieu demain et surtout si j'ai voulu commencer avec, c'est parce
00:10:41que les propos de Laurent Nunes, le préfet de police de Paris qui était ce matin invité
00:10:45sur BFM, sont plutôt inquiétants, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:10:48Il craint des actions fortes, des actions violentes, des actions spectaculaires, écoutez-le.
00:10:52– Surtout, il y a surtout des appels à blocage et les lieux que vous avez cités
00:10:58figurent parmi ces appels, c'est-à-dire que c'est tous les intérêts essentiels
00:11:01du pays, c'est-à-dire le périphérique évidemment semble très ciblé, vous avez les dépôts
00:11:05d'hydrocarbures, des dépôts de logistique, les gares, les aéroports, les transports
00:11:11publics aussi, sans parler des gares elles-mêmes, donc voilà, il y a un certain nombre
00:11:14de sites qu'on appelle à bloquer et on s'attend sur ces sites à des opérations
00:11:18coups de poing, pas forcément beaucoup d'individus, vous savez il suffit de quelques
00:11:21dizaines d'individus pour bloquer ponctuellement, provisoirement, une gare
00:11:26ou un départ de TGV par exemple, et là on interviendra systématiquement.
00:11:30Dernier type d'action évidemment qu'on redoute, ce sont les actes de sabotage,
00:11:33les dégradations et qui viseraient notamment les transports publics.
00:11:36On a vu par le passé que ça pouvait avoir lieu.
00:11:39– Au moment, juste avant les Jeux Olympiques.
00:11:41– Par exemple, voilà.
00:11:42– Voilà, les propos sont plutôt inquiétants, Sabrina, journaliste police-justice
00:11:46à CNews. C'est vrai que c'est assez rare quand même de voir le préfet de police
00:11:50de Paris inquiet comme ça par rapport à ce qui peut se passer.
00:11:52– Oui, là il y a plusieurs craintes qui s'accumulent.
00:11:55Je vous rappelle que les services de renseignement français prévoient environ 100 000 participants.
00:12:00Mais attention, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, le rappelle ce matin,
00:12:03ce ne sont pas des manifestations qui sont attendues, ce sont bien des blocages et même
00:12:07des sabotages.
00:12:08Parmi les lieux visés, il l'a dit, il y a le périphérique parisien, il y a les places
00:12:13populaires dans certaines villes. On pense à la place de la République à Paris, les
00:12:16ronds-points, mais aussi les dépôts d'hydrocarbures, c'est-à-dire les sites où sont stockés
00:12:20l'essence qui vont être acheminés après vers les stations-service.
00:12:24Et puis les gares, les aéroports aussi sont visés. La police, elle, elle interviendra
00:12:29systématiquement. On parle d'opérations coup de poing. Et puis il y a ce risque important
00:12:33de sabotage. Sabotage qui viserait notamment les transports publics. Pour y répondre, côté
00:12:39sécurité, on attend 80 000 forces de l'ordre, gendarmes, policiers dans tout le pays. Ce
00:12:44sont des actions qui peuvent être menées dès ce soir. Donc la vigilance, elle est
00:12:48maximale. Les forces de l'ordre se préparent à de nombreuses interpellations. Parce que
00:12:52je vous rappelle, ici, on est dans le cadre de délits, si ça va jusqu'au bout. J'ajoute
00:12:56que c'est un mouvement qui n'a pas réellement d'organisateur. C'est un appel à commettre
00:13:01de multiples actions qui s'est fait d'abord sur les réseaux sociaux, comme c'est souvent
00:13:05le cas maintenant. Et pour le ministère, pour le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,
00:13:09ce mouvement Bloquons-Tout est identifié de mouvements ultra-gauche, extrême-gauche.
00:13:14Et il ajoute, aidé par la CGT.
00:13:17Quand on parle de sabotage des transports publics, je pense que c'est quelque chose qui
00:13:20doit inquiéter les gens qui nous regardent ce matin. Sabotage, ça veut dire quoi ? Ça
00:13:23veut dire des coupures d'électricité concernant la SNCF, par exemple, ou concernant des
00:13:28trams. C'est quoi ce sabotage ? Parce que le mot est fort, sabotage.
00:13:31Oui, le mot est fort et fait peur. Concernant les transports publics, oui, c'est couper
00:13:35l'électricité, couper les voies d'accès dans les gares, les trains, les transports communs.
00:13:42Avec les risques que ça peut comporter pour les passagers, quand même.
00:13:45Avec un danger, évidemment, pour la sécurité des passagers. Et puis, un chaos, tout de
00:13:49même, dans tout le pays qui peut se manifester.
00:13:51Jules Thorez, c'est inquiétant quand même d'entendre le préfet qui emploie ce mot-là,
00:13:55qui emploie des mots de sabotage, qui emploie des mots de risque. On avait entendu Bruno
00:13:59Rotailleau également, qui mobilise 80 000 membres des forces de l'ordre. C'est
00:14:02énorme. C'est plus que pour le 14 juillet, par exemple. Ça veut dire que le gouvernement
00:14:05craint vraiment des opérations fortes demain ?
00:14:08Oui, ils sont déjà dans une dramatisation. On voit bien qu'ils essayent de dramatiser
00:14:11l'enjeu pour éviter non seulement des heurts, mais en plus qu'on ait une crise politique
00:14:15qui soit encore plus aggravée. On n'a pas de Premier ministre, on n'a pas de gouvernement,
00:14:18ou en tout cas un gouvernement démissionnaire. Donc, pour protéger même la présidence
00:14:22et donc le chef de l'État, il faut éviter qu'il y ait des heurts, des violences.
00:14:26Mais moi, je ne crois pas que ce mouvement Blanc-Coutou va être, comment dire, massif,
00:14:31qu'il soit national. Déjà, parce qu'on l'a vu, on reproduit la même chose que pendant
00:14:35les Jeux Olympiques, c'est-à-dire qu'on met du bleu partout. Donc là, 80 000 policiers
00:14:38et gendarmes, c'est extrêmement massif sur tout le territoire. Et puis en plus, en effet,
00:14:42comme le disait Sabrina, ce mouvement, il n'a pas vraiment de tête. Au début, vous savez,
00:14:47c'était la sphère des Nicolas qui payent. C'était les actifs, les travailleurs.
00:14:49Bon, Jean-Luc Mélenchon a récupéré ce mouvement. Donc, on a l'impression
00:14:54qu'il périclite. Il fait exactement ce qu'il avait fait pendant les Gilets jaunes.
00:14:56Sauf que les Gilets jaunes, il ne l'avait pas fait avant les Gilets jaunes.
00:14:59Il l'avait fait au bout d'un mois et demi. Donc, ça avait duré un mois et demi.
00:15:02Un mois et demi de mouvement populaire, de paralysie et de crise sociale.
00:15:06Là, il l'a fait directement. Donc, c'est sûr que les gens qui voulaient
00:15:09moins d'impôts, moins d'immigration, plus de sécurité,
00:15:13ils ne se reconnaissent pas tout à fait dans les slogans de la France insoumise et des Gilets jaunes.
00:15:16Mais c'est intéressant parce que vous faites référence aux Gilets jaunes
00:15:18et beaucoup estiment que c'est un peu le suivi, la continuité des Gilets jaunes.
00:15:22On est avec José Spinoza, qui est un des visages des Gilets jaunes.
00:15:24Bonjour, merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:15:27Est-ce que vous-même, vous vous reconnaissez dans ce mouvement Bloquons-Tout ?
00:15:33Bonjour à vous.
00:15:35Oui, tout à fait.
00:15:36Je me reconnais dans ce mouvement parce qu'effectivement,
00:15:38c'est une prolongation, pas digre, mais disons...
00:15:44Alors, on vous entend, c'est mal, on va essayer de rétablir la liaison
00:15:47et de rétablir le son dès qu'on vous retrouve.
00:15:49Julien Rodoul, pour vous, c'est aussi la prolongation des Gilets jaunes ?
00:15:53Non, ce n'est pas la prolongation des Gilets jaunes.
00:15:55Ça a été dit, il n'y a pas d'organisateur,
00:15:57mais il y a un infâme récupérateur qui est Jean-Luc Mélenchon.
00:16:00Jean-Luc Mélenchon qui veut faire main basse sur ce mouvement
00:16:03à l'origine spontanée et qui va le pourrir.
00:16:06À chaque fois que l'extrême-gauche touche un mouvement social,
00:16:09à chaque fois que l'extrême-gauche s'immisce dans une contestation populaire,
00:16:13elle le pourrit.
00:16:14Elle le pourrit parce qu'il y a de la violence,
00:16:16elle le pourrit parce que les messages sont totalement dénaturés.
00:16:18Donc, en fait, vous aurez des messages Bloquons-Tout à Gaza.
00:16:21Vous aurez des drapeaux palestiniens partout.
00:16:23Vous allez avoir des slogans...
00:16:24On l'a montré tout à l'heure dans le sommaire,
00:16:27parce qu'à Montpellier, par exemple, il fêtait le départ de François Bayrou
00:16:31avec des drapeaux palestiniens.
00:16:32C'est suraliste.
00:16:33Non, mais c'est surréaliste.
00:16:34En fait, on voit bien que la récupération idéologique...
00:16:36Voilà, on revoit la photo qu'on a montrée tout à l'heure.
00:16:38Elle est incroyable, cette photo.
00:16:39Effectivement, ça a un lien avec le vote de confiance,
00:16:41ça a un lien avec François Bayrou.
00:16:43On est tout à fait dans le sujet, mais peu importe.
00:16:45La récupération de l'extrême-gauche et de LFI
00:16:47va totalement dénaturer ce mouvement
00:16:50et, effectivement, va, je le pense, dégoûter un certain nombre de personnes
00:16:53qui, spontanément, voulaient exprimer leur ras-le-bol,
00:16:56de se dire qu'on n'a rien à voir avec ces gens-là.
00:16:58On n'est pas anti-flics, on n'est pas antisémites,
00:17:00on n'est pas communautaristes, on n'a pas envie de faire payer les riches
00:17:04ou, en tout cas, de les taxer à outrance.
00:17:06Nous, ce qu'on veut, c'est pouvoir vivre décemment,
00:17:09pouvoir vivre de notre travail
00:17:10et ne pas être constellé de taxes et d'impôts.
00:17:12C'est ça que les veulent.
00:17:12Slymane Thirera, comment vous réagissez face à ce mouvement ?
00:17:16Moi, je trouve que c'est un mouvement citoyen populaire important
00:17:18qui traverse tous les territoires
00:17:20et je pense qu'il faut le soutenir
00:17:22et il faut le soutenir sans réserve.
00:17:24Ce ne sont pas les responsables politiques.
00:17:25Sans réserve ?
00:17:25La réserve, ça peut être quand même pas de violence,
00:17:28pas de sabotage, pas de dégradation.
00:17:30Ça peut être ça, la réserve, quand même.
00:17:31C'est un droit constitutionnel.
00:17:32Le sabotage, non ?
00:17:34Non, pas le sabotage.
00:17:34Non, pas le sabotage.
00:17:35Mais il y a le même dispositif,
00:17:37et là, je rejoins M. Thorez,
00:17:39moi, j'ai été aux Jeux Olympiques
00:17:40et j'ai vu comment la police nationale,
00:17:42il faut la défendre
00:17:43et pas émettre des avis contraires.
00:17:48Et les mots d'ordre des préfectures,
00:17:51il faut les suivre.
00:17:52Donc, je pense que ça se passera très bien.
00:17:54Je pense qu'il faut se calmer.
00:17:55D'accord, mais vous dites
00:17:56qu'il faut soutenir sans réserve.
00:17:57Qu'on soit très clair, Sylvain Théra,
00:17:58parce que votre discours,
00:17:59il est un peu ambigu, excusez-moi.
00:18:00Quand vous dites soutenir sans réserve,
00:18:02vous mettez quand même en réserve
00:18:03les violences,
00:18:05les actions contre les policiers,
00:18:06les dégradations et les sabotages.
00:18:08Tout sera sous contrôle de la police.
00:18:10Non, non, mais répondez à ma question.
00:18:11Le renseignement fait un travail extraordinaire.
00:18:11Ce n'est pas ma question,
00:18:12je ne vous demande pas qui va contrôler.
00:18:14Je vous demande,
00:18:14est-ce que vous condamnez par avance
00:18:16ce type d'action ?
00:18:18Moi, je suis contre la violence
00:18:20et l'État va faire action
00:18:23avec les policiers et les gendarmes.
00:18:24Moi, je vous demande
00:18:25si vous vous condamnez
00:18:25tout ce qui peut être sabotage,
00:18:27actes d'action,
00:18:28actes violents
00:18:30qui pourraient intervenir.
00:18:31Moi, je condamne les violences
00:18:32qui vont discréditer
00:18:34ce mouvement Blanc-Contout.
00:18:35D'accord.
00:18:35Je suis pour la désobéissance civile.
00:18:38C'est quoi la désobéissance civile ?
00:18:39Concrètement, c'est quoi ?
00:18:40C'est-à-dire de faire des sittings,
00:18:42des manifestations.
00:18:43Mais les manifs, c'est légal,
00:18:44il n'y a pas de souci.
00:18:45Voilà, et c'est constitutionnel.
00:18:46Je crois qu'il faut le rappeler
00:18:47parce qu'on dirait qu'on oublie
00:18:49qu'on doit être fiers
00:18:50de notre police nationale.
00:18:52Et je crois qu'on ne dira pas
00:18:54le contraire dans ce plateau.
00:18:55Il faut arrêter de mélanger
00:18:56les forces de la LFI
00:18:59ou je ne sais qui,
00:19:00obscures, qui sont minoritaires.
00:19:03Elles ne sont pas obscures,
00:19:04les forces de la LFI,
00:19:05c'est les seules qu'on connaît, justement.
00:19:06Ce sont les voies de résonance.
00:19:07Oui, c'est eux qui essaient
00:19:08de récupérer ce mouvement.
00:19:10Il y a d'autres forces politiques
00:19:11qui soutiennent le mouvement,
00:19:13d'autres syndicales,
00:19:14les écologistes, les communistes,
00:19:16les socialistes.
00:19:16Une partie de la Macronie,
00:19:18une partie de la Macronie.
00:19:20Si la Macronie retient
00:19:21un mouvement contre eux,
00:19:23c'est gênant.
00:19:24Attention, ils n'existent plus
00:19:26depuis le 8...
00:19:27Vous avez Rachida Kahout
00:19:28à côté de vous.
00:19:29Elle est toujours macronienne.
00:19:30Je ne sais pas.
00:19:32Elle va nous le dire tout à l'heure.
00:19:33Elle va tout bloquer.
00:19:34Soyons fiers de la population
00:19:37qui se soulève contre...
00:19:38On n'est pas fiers.
00:19:39On accepte...
00:19:40Fiers, je ne vois pas
00:19:41quelle fierté il y aurait.
00:19:42Mais juste, on accepte
00:19:43à partir du moment
00:19:44où ça se fait sans violence
00:19:44et à partir du moment
00:19:45où la loi est respectée.
00:19:46C'est la France des territoires
00:19:47et populaires qui se mobilisent.
00:19:48On n'en sait rien, on verra.
00:19:50Ça risque d'être la France
00:19:51d'extrême-gauche.
00:19:52Regardez la pression
00:19:53qui a été mise
00:19:54le 8 septembre Bayrou.
00:19:55Là, ce soir,
00:19:56il y a Emmanuel Macron
00:19:57qui va essayer de déminer.
00:19:59Donc, il faut une mobilisation
00:20:01maximum pour...
00:20:02D'accord, on a compris
00:20:02que vous étiez pour ce mouvement.
00:20:03Sabrina.
00:20:04Pardon, Rachida Kahout.
00:20:05Oui, ben écoutez,
00:20:07moi, je vais rebondir quand même
00:20:08sur ce qu'a dit mon voisin.
00:20:09Faire grève, oui.
00:20:11Foutre le bordel, ben non.
00:20:12Et malheureusement,
00:20:13ce qu'on constate
00:20:14dans notre pays,
00:20:15c'est qu'aujourd'hui,
00:20:17on nous a volé
00:20:18la possibilité
00:20:19de faire grève,
00:20:20de faire entendre
00:20:21nos voix,
00:20:21de contester,
00:20:23en fait,
00:20:23si vous voulez.
00:20:24Et moi,
00:20:25ça me chagrine énormément.
00:20:27Pourquoi ?
00:20:28Parce qu'en fait,
00:20:28en réalité,
00:20:29il y a effectivement
00:20:30des partis politiques,
00:20:32des groupes
00:20:32qui sont là
00:20:33pour instrumentaliser
00:20:34toutes ces peines,
00:20:36tous ces cris,
00:20:37toutes ces revendications,
00:20:38toute cette envie aussi
00:20:40de faire entendre
00:20:41à nos dirigeants
00:20:42que ça ne va pas
00:20:44dans nos territoires.
00:20:44Donc, vous les comprenez,
00:20:45ces gens ?
00:20:45Moi, je les comprends
00:20:46et je suis pour le droit de grève,
00:20:48bien évidemment.
00:20:48En revanche,
00:20:49je suis pour un droit de grève
00:20:51contrôlé.
00:20:53Et là, en l'occurrence...
00:20:54Par exemple, demain, Sabrina,
00:20:55si je ne dis pas de bêtises,
00:20:56je crois qu'il n'y a pas
00:20:57de manifestations
00:20:58qui ont été déposées.
00:20:59En fait, il n'y a pas...
00:21:00Normalement, on dépose
00:21:01quand on veut faire une manifestation,
00:21:02on dépose un trajet.
00:21:04Par contre, je crois
00:21:04que rien n'a été déposé
00:21:05pour demain.
00:21:06Selon le préfet de police de Paris,
00:21:07non.
00:21:07Rien n'a été déposé,
00:21:08rien n'a été annoncé
00:21:09officiellement.
00:21:10Donc ça, c'est un problème quand même.
00:21:12Ça veut dire que ça va être
00:21:12des actions coup de poids.
00:21:14Ça, vous ne le soutenez pas,
00:21:15vous qui êtes président
00:21:16du groupement d'innovation
00:21:17sociétale et territoriale ?
00:21:19Moi, je suis pour le droit
00:21:20de manifestation.
00:21:21Ils sont dans les délais
00:21:22pour déposer des parcours
00:21:24de manifestations.
00:21:25donc il ne faut pas s'inquiéter.
00:21:27Il ne recevra pas.
00:21:27Dans les délais...
00:21:28Il n'y aura pas de manif,
00:21:30je pense.
00:21:30Il n'y aura pas de manif.
00:21:31Il n'y aura pas des blocages,
00:21:31des points de blocage.
00:21:32On n'est pas risé à nos centrés
00:21:34parce que là,
00:21:35c'est le préfet
00:21:35d'Île-de-France.
00:21:37C'est un peu grand.
00:21:38L'Île-de-France
00:21:38représente une partie
00:21:39de la France quand même.
00:21:39Mais en France entière,
00:21:41il y aura des manifestations
00:21:41et des mobilisations
00:21:42qui se passent très bien
00:21:43et ça, c'est l'essentiel.
00:21:44Et juste, alors,
00:21:45puisque vous défendez
00:21:46cette manifestation,
00:21:46c'est intéressant de vous avoir,
00:21:48pour vous,
00:21:48l'objectif de la manif,
00:21:49c'est quoi ?
00:21:50C'est de demander quoi ?
00:21:51C'est de demander
00:21:52du pouvoir d'achat
00:21:53comme normalement
00:21:54Julien Oudoul
00:21:55le demande
00:21:55à l'Assemblée nationale.
00:21:58Mais qu'est-ce qui peut
00:21:59les satisfaire en fait ?
00:22:00Les satisfaire,
00:22:01c'est d'avoir plus
00:22:01de pouvoir d'achat,
00:22:02c'est d'avoir plus de santé,
00:22:04c'est de la volonté politique.
00:22:05Par exemple,
00:22:06M. Oudoul,
00:22:06il devrait être
00:22:07à l'Assemblée nationale
00:22:08au lieu d'être
00:22:08sur un plateau télé.
00:22:10C'est grave.
00:22:10Qu'est-ce qui se passe ?
00:22:11Ça ne servait pas
00:22:12à nos choses.
00:22:12Alors,
00:22:13à part s'il a du boulot
00:22:15dans son bureau.
00:22:16Alors,
00:22:17il faut expliquer à monsieur
00:22:18que là,
00:22:19avec la chute du gouvernement,
00:22:20il n'y a pas de rentrée
00:22:21de l'Assemblée nationale.
00:22:22Nous nous sommes tenus.
00:22:23Il faut travailler.
00:22:24Voilà.
00:22:24Non mais travailler,
00:22:25on travaille toute l'année,
00:22:26il n'y a pas de souci.
00:22:27Après,
00:22:27pour pouvoir siéger
00:22:28à l'Assemblée nationale,
00:22:30il faut qu'on ait un gouvernement,
00:22:32il faut qu'il y ait
00:22:32l'ouverture
00:22:33de la session ordinaire
00:22:34et il faut qu'il y ait
00:22:35des textes à débattre.
00:22:36Je constate que le gouvernement
00:22:37qui vient de tomber
00:22:38n'a déposé que 5 projets d'oies.
00:22:40Donc,
00:22:40c'est lui qui ne travaillait pas
00:22:42et qui ne nous a pas fait travailler.
00:22:43Après,
00:22:43nous,
00:22:44on fait notre boulot.
00:22:44Nous,
00:22:44on fait notre boulot.
00:22:45Sur les Français
00:22:46qui manifestent
00:22:47et qui vont manifester demain...
00:22:48Et vous devez soutenir
00:22:49Bloquantouf.
00:22:50Ça va servir à quoi
00:22:52à part pénaliser
00:22:53toujours les mêmes ?
00:22:54Là,
00:22:55vous allez pénaliser
00:22:55les Français qui bossent,
00:22:57les Français qui payent
00:22:58leurs impôts.
00:22:58C'est les Français qui bossent
00:22:59qui manifestent.
00:23:00Non,
00:23:01je ne suis pas sûr.
00:23:02C'est la France des rois.
00:23:03Les agriculteurs,
00:23:06c'est la France périurbaine,
00:23:07c'est la France des banlieues
00:23:08qui va manifester demain.
00:23:10C'est la France LFI
00:23:11qui va manifester.
00:23:13C'est la France bordélisée
00:23:14qui va manifester.
00:23:14Vous ne comprenez pas.
00:23:15C'est les amis du Hamas
00:23:16qui vont manifester.
00:23:17Il n'est pas parisien.
00:23:18Je suis de Lyon.
00:23:20Il est élu de Lyon,
00:23:21donc il n'est pas très parisien.
00:23:22Vous devez être aux côtés,
00:23:23vous devez être
00:23:23dans votre Bourgogne
00:23:25et aller les soutenir.
00:23:26C'est ça,
00:23:26votre boulot
00:23:27de représentation nationale
00:23:28et locale.
00:23:29C'est ça,
00:23:30le rôle d'un député
00:23:30de la nation.
00:23:31Merci.
00:23:32Fustile-RN.
00:23:34Fustile-RN.
00:23:35J'ai eu une autre réponse.
00:23:36Vous n'êtes pas à votre place
00:23:37de vous être aux côtés
00:23:38des manifestants demain.
00:23:39Déjà, moi,
00:23:39je suis toute la semaine
00:23:40et tous les week-ends
00:23:41aux côtés de mes concitoyens,
00:23:42donc je n'ai pas de leçon
00:23:43à recevoir.
00:23:43Mais là,
00:23:43il y a une préparation
00:23:44de la manifestation.
00:23:46Il y a des âges
00:23:46qui se passent.
00:23:47Je fais énormément de terrain.
00:23:48Jamais personne m'a dit
00:23:50bloquer tout.
00:23:51Jamais personne m'a dit
00:23:52il faut soutenir ce mouvement,
00:23:54il faut se rallier à ce mouvement,
00:23:55il faut bloquer le pays,
00:23:56etc.
00:23:57Non, eux,
00:23:57ce qu'ils veulent,
00:23:57c'est qu'on débloque le pays.
00:23:59Qu'on débloque le pays
00:24:00économiquement,
00:24:01politiquement,
00:24:02qu'on le débloque
00:24:03parce qu'aujourd'hui,
00:24:04en fait,
00:24:05nous sommes totalement
00:24:06en paralysie totale
00:24:07à cause de ce gouvernement
00:24:09et de l'entêtement.
00:24:09On va en reparler
00:24:10dans un instant.
00:24:11On va continuer
00:24:12à parler de la sécurité
00:24:12pour demain
00:24:13parce que c'est important
00:24:14pour l'instant.
00:24:14Le CNews Info,
00:24:15Sommail à la biddy.
00:24:19La participation
00:24:20des Républicains
00:24:21au gouvernement
00:24:21n'est pas automatique.
00:24:23Ligne rouge du parti,
00:24:24la nomination
00:24:25d'un Premier ministre socialiste
00:24:27Les mots de Bruno Retailleau
00:24:29à son arrivée
00:24:29au comité stratégique LR
00:24:31au lendemain
00:24:31de la défection
00:24:32de François Bayrou.
00:24:33Le ministre de l'Intérieur
00:24:35ajoute que ce qui se joue
00:24:36en ce moment,
00:24:36c'est l'intérêt de la nation.
00:24:38Vous allez en continuer
00:24:40à en parler
00:24:40dans un instant,
00:24:41Jean-Marc,
00:24:42avec vos invités.
00:24:43Les blocages prévus
00:24:43demain se précisent.
00:24:45Près de 100 actions
00:24:46recensées en Ile-de-France,
00:24:48plus de 600 régions
00:24:49pour cette journée
00:24:50de mobilisation
00:24:51et pour y faire face,
00:24:5280 000 gendarmes
00:24:53et policiers
00:24:54seront mobilisés.
00:24:55Aucune dégradation
00:24:56ni blocage
00:24:57ne seront tolérés,
00:24:58rappelle Laurent Nunez,
00:24:59préfète de police
00:25:00de Paris.
00:25:02Et puis,
00:25:02les Gazaouis
00:25:03sommés de partir
00:25:04par l'armée israélienne
00:25:05en cause,
00:25:05l'intensification
00:25:06des opérations
00:25:07menées dans
00:25:08l'enclave palestinienne.
00:25:10Près de deux ans
00:25:10après le début
00:25:11de la guerre,
00:25:1247 captifs
00:25:13restent retenus
00:25:14à Gaza,
00:25:15dont 25 sont
00:25:16présumés morts
00:25:17sur un total
00:25:17de 251 personnes
00:25:19enlevées
00:25:19durant l'attaque
00:25:20du 7 octobre.
00:25:21Merci beaucoup
00:25:22Somaïa.
00:25:22On part tout de suite
00:25:23en direct
00:25:23au ministère
00:25:24de l'Intérieur
00:25:25avec ces images
00:25:26qui nous parviennent,
00:25:27images de Charles Bagé
00:25:28puisque actuellement
00:25:30le ministre de l'Intérieur
00:25:32est en train
00:25:32de réunir
00:25:33les préfets.
00:25:34Vous voyez ces images
00:25:35en direct
00:25:36qui nous parviennent,
00:25:37qui est en train
00:25:38de réunir les préfets
00:25:39en prévision
00:25:39de ce qui peut
00:25:40se passer demain.
00:25:40Sabrina ?
00:25:41Oui, il va entamer
00:25:42une discussion,
00:25:44une conférence
00:25:44en visio
00:25:46puisqu'il va s'adresser
00:25:48à tous les préfets
00:25:49de France
00:25:49pour leur donner
00:25:50cette instruction
00:25:51d'une fermeté
00:25:51par rapport aux événements
00:25:53attendus.
00:25:54Et on va l'écouter,
00:25:54peut-être il est en train
00:25:55de prendre la parole.
00:25:56...près sur le terrain,
00:25:58il faut répondre
00:25:59à l'ensemble
00:26:00des éventualités
00:26:01possibles.
00:26:02On examinera
00:26:03évidemment
00:26:03après les menaces
00:26:05le dispositif
00:26:06que les uns
00:26:07et les autres
00:26:07vous avez dû mettre
00:26:08en place
00:26:08aussi bien
00:26:09pour ce qui concerne
00:26:10les forces de sécurité
00:26:11intérieures
00:26:12que notamment
00:26:14pour les préfets.
00:26:17Il est clair
00:26:18aujourd'hui,
00:26:19on a vu
00:26:19dans l'évolution
00:26:20de ces dernières semaines
00:26:21et de ces dernières mois,
00:26:23on a une radicalisation
00:26:24de la mobilisation
00:26:33par le ministre.
00:26:40il s'agit de radicalisation
00:26:41Gilles Torres,
00:26:42c'est le mot
00:26:42qui est employé.
00:26:43On peut rester sur l'image
00:26:44s'il vous plaît ?
00:26:44C'est ce qu'on a
00:26:46dans les services
00:26:46de renseignement
00:26:47et même les conseillers
00:26:48du ministre de l'Intérieur,
00:26:50c'est ce qu'il nous dit,
00:26:51c'est qu'il y a une radicalisation.
00:26:52Pourquoi ?
00:26:52Parce que ce mouvement
00:26:53justement,
00:26:53il n'est plus si populaire
00:26:54que ça,
00:26:55il n'est plus si national
00:26:55que ça,
00:26:56il est quasiment groupusculaire
00:26:57et c'est la raison aussi
00:26:58pour laquelle
00:26:58la France Insoumise
00:27:00a mis le doigt
00:27:00là-dedans.
00:27:01Et le problème,
00:27:02quand on a une manifestation
00:27:03qui n'est pas populaire,
00:27:05c'est les éléments
00:27:06les plus radicaux
00:27:06qui viennent.
00:27:07Donc c'est les groupes
00:27:08d'ultra-gauche,
00:27:09ce sont les Black Blocs,
00:27:09ce sont les militants
00:27:10écologistes radicaux
00:27:11qu'on a pu le voir
00:27:12qui sont habitués
00:27:14à faire tout cela.
00:27:16Par exemple,
00:27:17avec la SNCF,
00:27:17on l'avait commenté
00:27:18il y a quelques semaines.
00:27:19Donc évidemment
00:27:20qu'il y a une radicalisation,
00:27:21évidemment qu'il y a
00:27:22un danger,
00:27:22c'est la raison
00:27:23pour laquelle
00:27:23ils réunissent
00:27:23les préfets de zone
00:27:25en visioconférence
00:27:26et pour la plupart
00:27:27ils sont à Beauvau.
00:27:29Il y aura d'ailleurs
00:27:30un micro-tendu
00:27:30à 11h20
00:27:31et là on pourra
00:27:32entendre plus facilement
00:27:33le ministre de l'Intérieur.
00:27:35Mais voilà,
00:27:35ce qu'on peut dire
00:27:36en effet,
00:27:36c'est qu'il y a une radicalisation
00:27:37et qu'elle est craint
00:27:38par les autorités.
00:27:39Vous vouliez dire
00:27:40quelque chose
00:27:40quand on parle
00:27:41de radicalisation ?
00:27:43Il faut la condamner
00:27:44la radicalisation.
00:27:45C'est bien,
00:27:45vous voyez,
00:27:46on y arrive,
00:27:46il m'a fallu 20 minutes
00:27:47pour arriver à ça.
00:27:48Mais qui a radicalisé
00:27:49ces populations ?
00:27:49Comme quoi j'ai raison
00:27:50de ne pas lâcher.
00:27:51Mais qui a fait
00:27:52cette radicalisation,
00:27:53c'est la nullesse
00:27:55et la nullitude
00:27:56comme on dit
00:27:57de la classe politique française
00:27:59qui en ce moment
00:28:00est en dessous-dessous ?
00:28:02On va regarder justement
00:28:03cette mobilisation
00:28:05Bloquons-Tout
00:28:05justement avec ce sujet,
00:28:07ce mouvement
00:28:08qui est né
00:28:08sur les réseaux sociaux.
00:28:11Face à un mouvement
00:28:12désorganisé,
00:28:13difficile d'identifier
00:28:14les modes d'action.
00:28:16Certains internautes
00:28:16ont mis en place
00:28:17des cartes interactives,
00:28:19d'autres communiquent
00:28:19via les réseaux sociaux.
00:28:21Le collectif
00:28:22Indignons-nous
00:28:22a listé certaines
00:28:23de ces opérations.
00:28:25Parmi elles,
00:28:25un retrait massif
00:28:26d'argent liquide
00:28:27aux distributeurs,
00:28:28la non-utilisation
00:28:29de la carte bleue
00:28:30ou encore le boycott
00:28:31de la grande distribution
00:28:33et des centres commerciaux.
00:28:35À ces actions
00:28:36dites invisibles,
00:28:37s'ajoutent
00:28:38d'autres manifestations
00:28:38plus perceptibles
00:28:40comme les grèves
00:28:40et les blocages.
00:28:42Dans certains supermarchés,
00:28:43les contestataires
00:28:44pourraient mener
00:28:44des opérations
00:28:45chariots gratuits.
00:28:47Sur les routes,
00:28:47des opérations escargots
00:28:49sur les périphériques,
00:28:50des sabotages de radar
00:28:51ou encore des opérations
00:28:52péage ouvert
00:28:53sont également à prévoir.
00:28:57Côté services publics,
00:28:58l'éducation nationale
00:28:59et les hôpitaux
00:29:00devraient être impactés
00:29:01par des blocus
00:29:02et l'absence de fonctionnaires.
00:29:04Enfin,
00:29:04dans l'aérien
00:29:05et le ferroviaire,
00:29:06les syndicats
00:29:07semblent plus divisés.
00:29:08Si certains ont rejoint
00:29:09le mouvement
00:29:10et préparent
00:29:10des barrages filtrants
00:29:11aux aéroports,
00:29:12d'autres privilégient
00:29:13la date du 18 septembre,
00:29:15autre jour de grève
00:29:16pour exprimer leur colère.
00:29:17Et on est en direct
00:29:19justement avec Bruno Bartosetti,
00:29:20délégué national
00:29:21à l'Unité.
00:29:21Bonjour Bruno Bartosetti,
00:29:23merci d'être avec nous.
00:29:24Est-ce que vous faites partie
00:29:24de ceux qui sont inquiets
00:29:25par rapport à ce qui
00:29:26pourrait se passer demain ?
00:29:28Oui, bonjour.
00:29:29Bien sûr que nous sommes
00:29:30inquiets,
00:29:31nous sommes très vigilants,
00:29:32très pragmatiques.
00:29:33Les renseignements
00:29:34territoriaux
00:29:34ont beaucoup travaillé,
00:29:36travaillent beaucoup justement
00:29:37pour anticiper
00:29:38et neutraliser
00:29:39ceux qui pourraient partir
00:29:40dans le cassons-tout
00:29:41parce que sous la démarche
00:29:43bloquons-tout,
00:29:44on sait qu'on a
00:29:44des groupuscules
00:29:45qui eux viennent pour casser.
00:29:47Et ceux-là doivent être
00:29:48immédiatement neutralisés.
00:29:50D'ailleurs,
00:29:51c'est important
00:29:52de faire la différence
00:29:53entre les violences urbaines
00:29:55et les manifestations.
00:29:57Vous savez,
00:29:58une manifestation,
00:29:59si elle est autorisée,
00:30:00elle doit être encadrée,
00:30:01il doit y avoir son service
00:30:01aussi de protection
00:30:02et d'ordre
00:30:03et nous,
00:30:03nous sommes là justement
00:30:04pour permettre
00:30:05de sécuriser ces manifestations.
00:30:07À partir du moment
00:30:07où on n'a pas
00:30:08de manifestation déclarée
00:30:10mais avec des groupes
00:30:11qui viennent pour casser,
00:30:12notre travail,
00:30:13notre devoir,
00:30:13c'est de très vite
00:30:14les neutraliser
00:30:14et je dois ajouter
00:30:16également que
00:30:17quand on mobilise
00:30:1880 000 policiers
00:30:19et gendarmes,
00:30:20c'est quand même
00:30:20au détriment
00:30:20du service public.
00:30:22Vous avez des personnes
00:30:22qui vont appeler
00:30:23police secours
00:30:24et qui n'auront peut-être
00:30:25pas dans les temps
00:30:26voulu une intervention
00:30:28de police
00:30:28parce que nous allons être
00:30:29sur ces manifestations
00:30:31sauvages.
00:30:32Donc,
00:30:32il y a toutes ces conséquences
00:30:33qu'il peut y avoir
00:30:34à partir du moment
00:30:35où on vient pour casser
00:30:36et puis il faut très vite
00:30:37stopper ces rassemblements
00:30:40pour ne pas qu'elles durent
00:30:41dans les jours à venir.
00:30:42Et en qualité de fermeté,
00:30:43à partir du moment
00:30:44où on interpelle
00:30:45des délinquants,
00:30:46on les remet à la justice
00:30:47et très rapidement,
00:30:48ils doivent être sanctionnés.
00:30:49La fermeté,
00:30:50elle doit être
00:30:50de ce côté-là également.
00:30:52On a entendu Bruno Rotaillot
00:30:53qui a un discours très ferme,
00:30:54qui parle de radicalisation
00:30:55mais qui également
00:30:56mobilise énormément
00:30:57de forces de l'ordre,
00:30:58plus de 80 000 policiers,
00:30:59ce qui est énorme,
00:31:01qui vont être mobilisés
00:31:02demain.
00:31:03Est-ce que ça vous rassure ?
00:31:04Est-ce que vous êtes en phase
00:31:04avec le discours du ministre ?
00:31:07Oui.
00:31:08Alors,
00:31:08après,
00:31:08vous savez,
00:31:08je suis un peu déformé
00:31:09parce que j'ai un regard syndical
00:31:11et puis quand on mobilise
00:31:13beaucoup de policiers,
00:31:14c'est sur leurs jours de repos,
00:31:15sur leurs congés
00:31:16et comme je l'ai souligné,
00:31:18c'est au détriment
00:31:18d'autres missions.
00:31:19Alors,
00:31:20bien évidemment,
00:31:21il n'a pas d'autre choix
00:31:22que de mobiliser
00:31:23beaucoup de policiers
00:31:23et gendarmes.
00:31:24il va falloir très très rapidement
00:31:26interpeller ceux qui vont vouloir
00:31:28déborder pour,
00:31:28comme je l'ai dit,
00:31:29pour qu'ils soient placés
00:31:31en garde à vue,
00:31:32qu'ils soient présentés
00:31:32à la justice
00:31:33et très rapidement
00:31:34être sanctionnés.
00:31:36Sinon,
00:31:36ça peut durer des semaines
00:31:37et des semaines
00:31:38et là,
00:31:39l'inquiétude peut être grandissante.
00:31:40Maintenant,
00:31:40la position de notre ministre,
00:31:43elle est tout à fait compréhensible,
00:31:44elle est même très professionnelle.
00:31:46Il faut impérativement
00:31:47éviter qu'on se retrouve
00:31:50dans des semaines
00:31:51de mobilisation
00:31:52face à des casseurs
00:31:53et des blocs.
00:31:54Merci beaucoup,
00:31:55Bruno Bartosetti.
00:31:56Merci d'avoir été avec nous,
00:31:57délégué national
00:31:57de l'Unité Zone Sun.
00:31:58Tiens,
00:31:58je voudrais qu'on regarde
00:31:59quelques affiches,
00:32:00justement,
00:32:00qui ont été mises en ligne
00:32:02concernant la manifestation
00:32:03de demain.
00:32:04Grève massive,
00:32:05offensive dans de nombreux domaines.
00:32:08Le 8,
00:32:08on vire Bayrou.
00:32:09Le 10,
00:32:09on dégage Macron.
00:32:10Donc,
00:32:10c'est vrai que l'objectif,
00:32:12il n'est pas très social.
00:32:13C'est l'objectif,
00:32:13il est de dégager Macron.
00:32:15La liste des âgés étudiants,
00:32:17tout bloqué,
00:32:17vous voyez ces images,
00:32:19unité CGT,
00:32:20donc voilà,
00:32:20c'est très politique également.
00:32:22Et puis,
00:32:22cette volonté de bloquer Paris.
00:32:23Alors ça,
00:32:24ça revient beaucoup,
00:32:25bloquer les 35 kilomètres
00:32:27et les 38 portes de Paris,
00:32:28bloquons Paris,
00:32:29porte par porte,
00:32:30mur par mur.
00:32:32Demain,
00:32:32Julien Rodoul,
00:32:33ça vous fait agir, ça ?
00:32:34Oui,
00:32:34puisque le message
00:32:35on dégage Macron,
00:32:36c'est assez amusant
00:32:38de la part de gens
00:32:39qui vont récupérer
00:32:40ce mouvement,
00:32:41qui ont tous appelé
00:32:42à voter Emmanuel Macron
00:32:43pour faire barrage
00:32:44à Marine Le Pen
00:32:44et au Rassemblement National.
00:32:46Ils ont voté
00:32:46pour Macron en 2017,
00:32:48ils l'ont fait réélire
00:32:49en 2022,
00:32:50ils ont même fait campagne
00:32:52pour lui au second tour,
00:32:53ils ont d'ailleurs favorisé
00:32:54les désistements
00:32:55en faveur de ses candidats
00:32:57aux élections législatives
00:32:582024,
00:32:58donc s'ils avaient voulu
00:32:59véritablement,
00:33:00politiquement,
00:33:01démocratiquement,
00:33:02bloquer Macron
00:33:02et le faire dégager,
00:33:03ils auraient pu le faire
00:33:04à plusieurs reprises.
00:33:05Or,
00:33:05aujourd'hui,
00:33:06on voit bien que c'est un prétexte
00:33:07pour foutre le bordel,
00:33:08pour casser,
00:33:09pour piller,
00:33:10puisqu'il y aura aussi
00:33:10des bandes de pillards
00:33:12et des racailles
00:33:13qui vont profiter
00:33:14de cet événement,
00:33:14des black blocs
00:33:15qui vont s'adonner
00:33:16à leur passe-temps favori,
00:33:17c'est-à-dire la dévastation
00:33:18et le chaos,
00:33:20mais le but de LFI,
00:33:21ce n'est pas la prise du pouvoir
00:33:22et ce n'est pas
00:33:22de faire dégager Macron,
00:33:24c'est de pulvériser
00:33:25nos institutions,
00:33:26c'est de foutre le pays
00:33:26à feu et à sang,
00:33:28c'est de bordéliser
00:33:30la Ve République
00:33:31pour qu'elle disparaisse.
00:33:32C'est ça l'objectif.
00:33:32Simon Théra,
00:33:33quand on voit que l'objectif,
00:33:34le 10,
00:33:34c'est de virer Emmanuel Macron,
00:33:36vous êtes d'accord
00:33:36avec cet objectif ?
00:33:38Moi, je pense qu'un président
00:33:39de la République,
00:33:39il doit respecter
00:33:40les institutions républicaines
00:33:41et il doit continuer
00:33:42jusqu'à la fin de son mandat
00:33:43et utiliser tous les recours
00:33:46qu'il veut,
00:33:47dissolution,
00:33:48référendum.
00:33:49Donc, vous n'êtes pas d'accord
00:33:50avec l'objectif de la manif ?
00:33:51Je ne comprends rien.
00:33:51Vous la soutenez,
00:33:52mais vous n'êtes pas d'accord
00:33:52avec l'objectif de la manif ?
00:33:54J'ai élu Emmanuel Macron.
00:33:55Moi, je suis comme tous
00:33:55les Français.
00:33:57Dans cette France
00:33:57du bloc en tout,
00:33:59il y a une partie d'entre eux
00:34:00qui ne veulent pas
00:34:00dégager Macron.
00:34:02Là, c'est une affiche
00:34:02parmi tant d'autres.
00:34:03Il y en a beaucoup
00:34:04qui disent on dégage Macron
00:34:05sur les affiches.
00:34:07C'est quelque chose
00:34:07qui revient souvent.
00:34:08On avait interrogé,
00:34:09nous, il y a quelques jours
00:34:09également,
00:34:10des gens qui participaient
00:34:11à ces manifestations.
00:34:11Ils avaient dit
00:34:12le seul objectif,
00:34:13c'est dégager Macron.
00:34:14Donc, vous n'êtes pas d'accord
00:34:15avec la manif,
00:34:15mais pas avec l'objectif.
00:34:16Moi, je suis dans la réalité
00:34:16constitutionnelle de notre pays
00:34:18et de la République,
00:34:19c'est-à-dire qu'il a le droit
00:34:20d'être président
00:34:21jusqu'à la dernière minute
00:34:22de 2027.
00:34:23Et ça, ni le Rassemblement
00:34:25national qui demande
00:34:26à sa démission
00:34:26depuis peu de temps
00:34:28et ni la LFI
00:34:29qui le demande,
00:34:30c'est mort.
00:34:31Il sera président,
00:34:32il l'a dit.
00:34:33Et il a le droit.
00:34:33Et il a le droit.
00:34:34Il y a un Français sur deux
00:34:36qui demande sa démission.
00:34:37C'est un droit constitutionnel.
00:34:38Bien sûr, bien sûr.
00:34:39Mais ça, vous avez raison.
00:34:40C'est le seul point
00:34:41sur lequel je suis d'accord
00:34:41avec vous depuis le début
00:34:42de l'émission.
00:34:43Rachida Kahout.
00:34:44Rachida.
00:34:46Non mais, si j'écoute
00:34:47le RN,
00:34:48c'est les 3D.
00:34:50C'est démission,
00:34:51destitution.
00:34:52Ah, pas destitution, non.
00:34:53Vous avez mal écouté.
00:34:55Vous appelez tout le temps
00:34:56à la démission
00:34:56d'Emmanuel Macron.
00:34:57Ça me fait bien rire
00:34:58comme la France insoumise.
00:34:59Je pense que les deux parties
00:35:00aujourd'hui
00:35:01qui causent problème
00:35:02et qui foutent notre pays,
00:35:04dans une...
00:35:05Je ne vais pas dire le mot.
00:35:06C'est bien les deux parties
00:35:08d'extrême.
00:35:09Alors, Emmanuel Macron...
00:35:09Si avec Emmanuel Macron,
00:35:10ça irait très bien.
00:35:11C'est ce que vous êtes
00:35:11en train de me dire.
00:35:12Emmanuel Macron, je tiens à rappeler
00:35:12que le président de la République,
00:35:13il a été élu par les Françaises
00:35:16et les Français.
00:35:17Il y a un moment, en fait,
00:35:18en réalité,
00:35:18on va arrêter de tout le temps
00:35:20taper sur cette République
00:35:21qui nous donne le droit
00:35:22de nous exprimer.
00:35:23Bien sûr, bien sûr.
00:35:23Non mais juste,
00:35:24Emmanuel Macron n'est pour rien
00:35:25dans la situation pour vous.
00:35:26Parce que vous avez dit
00:35:27les fautifs, c'est LFI et le RN.
00:35:29Emmanuel Macron, lui,
00:35:29il y a pour rien.
00:35:30On ne va pas refaire le débat.
00:35:32Je ne vous ai pas juste
00:35:32une question, c'est vous ou non ?
00:35:33Il y a pour rien ?
00:35:34Aujourd'hui, on a une Assemblée nationale
00:35:35qui est fragmentée,
00:35:36un tiers, un tiers, un tiers.
00:35:38D'accord ?
00:35:38Et qui l'a dissous ?
00:35:38Ça veut dire quoi ?
00:35:39Ça veut dire que le blocage,
00:35:41il est...
00:35:41Allô, allô, allô ?
00:35:42Qui a dissous ?
00:35:42Mais je vous dis
00:35:43que ce sont les Françaises
00:35:44et les Français
00:35:44qui ont voté.
00:35:46Ce n'est pas Emmanuel Macron.
00:35:48Ah bon ?
00:35:48Non, non, ce sont les Français
00:35:49et les Français
00:35:50qui ont voté.
00:35:50Mais qui a dissous l'Assemblée ?
00:35:51Il leur a donné
00:35:51la possibilité
00:35:52de s'exprimer de nouveau.
00:35:54C'est incroyable.
00:35:56C'est la vérité.
00:35:57En tout cas,
00:35:58ce mouvement de demain,
00:35:59je l'ai dit,
00:36:00ça se rapproche
00:36:00des gilets jaunes.
00:36:01On est avec Evelyne
00:36:02qui était une gilet jaune
00:36:03également,
00:36:04qui l'est toujours d'ailleurs peut-être.
00:36:05Bonjour Evelyne.
00:36:06Oui, bonjour Jean-Marc.
00:36:08Oui, j'y suis toujours.
00:36:10On ne va pas lâcher quelque chose.
00:36:12Alors oui,
00:36:12il ne faut bien rire
00:36:13à vous inviter sur le plateau.
00:36:15Comment ?
00:36:16Vous vous retrouvez
00:36:16dans le mouvement de demain ?
00:36:19Il faut faire attention demain.
00:36:25Moi, ce qui me fait rire
00:36:27sur votre plateau,
00:36:27parce que moi,
00:36:28ce qui me fait rire
00:36:29depuis hier,
00:36:30comme ce qui m'a fait rire
00:36:31au mois de juillet,
00:36:32c'est que tous les politiques
00:36:33confondus se rendent compte
00:36:34que les citoyens
00:36:35ont du mal
00:36:35à finir leur mois.
00:36:37Mais c'est quand même terrible
00:36:38que tous les politiques
00:36:39n'arrivent pas à comprendre
00:36:40ça tous les autres jours
00:36:41de l'année.
00:36:43Parce que là,
00:36:43aujourd'hui,
00:36:44on parle de Bérou
00:36:45qui est dégagé.
00:36:46Alors, bravo,
00:36:47mais c'était bien programmé
00:36:48pour essayer de désamorcer
00:36:49le mouvement de demain.
00:36:51Parce que vous êtes tous
00:36:53en train de parler
00:36:53de Macron,
00:36:54Macron,
00:36:54mais Macron se meurt.
00:36:56Mais il se meurt.
00:36:57Et moi,
00:36:59je me meurt
00:37:00et puis je suis en colère
00:37:01parce que tous les politiques
00:37:03se rendent compte
00:37:04que les citoyens
00:37:05ont faim
00:37:05que quand ça les intéresse,
00:37:07ils vont réagir quand ?
00:37:10C'est tous les jours
00:37:11que les gens ont faim.
00:37:12Ce n'est pas quand
00:37:12il y a une démission
00:37:13de ministre
00:37:14qu'il faut réagir.
00:37:16Ce n'est pas quand
00:37:16il y a une place
00:37:17à prendre à l'Élysée,
00:37:18une place de premier ministre
00:37:19qu'il faut dire
00:37:20« Ah oui,
00:37:20mais les citoyens français
00:37:21ont faim. »
00:37:22Mais les gars,
00:37:23il faut réagir.
00:37:23Depuis 2017,
00:37:25ça crève de faim en France.
00:37:26Mais le mouvement de demain,
00:37:28vous en attendrez quoi exactement ?
00:37:31Moi,
00:37:31pas grand-chose demain.
00:37:32Moi,
00:37:32ce que je voudrais que demain,
00:37:33parce que le mouvement
00:37:34Blanc-Contout,
00:37:35pas de carte bleue,
00:37:36c'est fini,
00:37:37le temps des bisounours.
00:37:38Il faut baisser volets
00:37:39partout.
00:37:40Les commerces
00:37:41baissent les volets
00:37:41parce qu'ils se sont fait allumer
00:37:42avec des factures
00:37:43d'électricité énormes.
00:37:45Demain,
00:37:45baissez les volets,
00:37:46les gars.
00:37:47Faites pas du 10%
00:37:48parce que tu payes en liquide.
00:37:50Tout doit être fermé
00:37:51demain.
00:37:52Parce que je suis désolée,
00:37:53pas de carte bleue.
00:37:54Mais avec quel objectif ?
00:37:55Je comprends bien les moyens.
00:37:56Vous nous expliquez
00:37:57que les moyens,
00:37:58c'est de tout fermer.
00:37:58Mais l'objectif,
00:37:59c'est quoi ?
00:38:00Moi,
00:38:00c'est ce que j'ai du mal
00:38:01à comprendre dans ce mouvement.
00:38:02C'est quel est l'objectif
00:38:03et qu'est-ce qu'il peut faire
00:38:03qu'à un moment,
00:38:04vous direz
00:38:04« Le mouvement a réussi ».
00:38:06Jean-Marc,
00:38:07le mouvement réussira
00:38:08que si on arrive
00:38:09à monter sur l'Élysée
00:38:11à faire démissionner Macron,
00:38:13c'est tout.
00:38:13Il faut un mai 68,
00:38:15c'est tout ce qu'il faut.
00:38:16C'est fini,
00:38:16le temps des bisounours.
00:38:18Maintenant,
00:38:19moi,
00:38:19je suis bien d'accord
00:38:20avec tous les partis politiques.
00:38:21C'est pas bien,
00:38:22c'est grave,
00:38:23mais ils font quoi
00:38:24les partis politiques ?
00:38:25En attendant depuis 2017...
00:38:26Donc,
00:38:26l'objectif,
00:38:26c'est la démission
00:38:26d'Emmanuel Macron.
00:38:28C'est ce qui vous satisfera.
00:38:30Il faut revoter.
00:38:32Il faut faire un référendum.
00:38:34Mais on ne fait pas
00:38:35un référendum
00:38:35parce qu'on est politiciens.
00:38:37On fait un référendum
00:38:38parce qu'on a envie
00:38:39que les gens s'en sortent.
00:38:40Les gens ne s'en sortent plus.
00:38:42Moi,
00:38:42j'aimerais bien
00:38:43que Julien Audoul,
00:38:44il vienne me voir.
00:38:45Qu'ils viennent tous me voir.
00:38:46Ils vous écoutent en tout cas.
00:38:48Adressez-vous à lui directement.
00:38:49Qu'est-ce que vous avez
00:38:49envie de lui dire à Julien Audoul ?
00:38:50Avec plaisir, Evelyne.
00:38:52Qu'est-ce que vous avez
00:38:52envie de lui dire ?
00:38:52Julien Audoul,
00:38:53moi,
00:38:53j'ai envie de lui dire
00:38:54parce que je l'ai vu
00:38:55devant l'Assemblée
00:38:55avec son pote.
00:38:58Ils étaient en train
00:38:58de boire un bon demi.
00:39:00Ça remonte en 2018
00:39:01quand j'ai fait une émission
00:39:03avec Marine Le Pen,
00:39:04un plateau TV.
00:39:05Donc,
00:39:06bref.
00:39:07Voilà.
00:39:10Depuis ce moment-là,
00:39:12les Gilets jaunes,
00:39:13tout ce qu'ils disaient,
00:39:14c'est que les Français
00:39:14crèvent de faim.
00:39:15Depuis ce temps-là,
00:39:16on a invité
00:39:17tous les hommes politiques
00:39:18à venir.
00:39:19Mais vous vous déplacez
00:39:20que quand il y a une élection,
00:39:22que quand il y a
00:39:23quelque chose comme ça.
00:39:24Entre deux,
00:39:24vous ne venez pas.
00:39:25Ne secouez pas votre tête.
00:39:26Alors,
00:39:27attention,
00:39:27que ce soit vous,
00:39:28que ce soit vert,
00:39:29bleu,
00:39:29jaune,
00:39:30rouge.
00:39:30Moi,
00:39:31je n'en ai rien à secouer.
00:39:32Moi,
00:39:32aujourd'hui,
00:39:32tout ce que je vois,
00:39:33c'est qu'il y a des hommes
00:39:34politiques qui sont payés
00:39:35pour parler.
00:39:36Mais venez,
00:39:37venez voir ce qui se passe.
00:39:38Venez voir les bonnes femmes
00:39:39qui crèvent de faim.
00:39:40Venez voir les gens
00:39:41qui ont 800 balles de retraite,
00:39:43qui n'arrivent pas à manger.
00:39:44Ça n'a pas évolué.
00:39:46Vous n'avez rien fait.
00:39:47Personne n'a rien fait.
00:39:48Et à aujourd'hui,
00:39:49vous n'êtes pas capables,
00:39:50que ce soit le RN,
00:39:51les socialistes,
00:39:53tout le monde,
00:39:53la LFI,
00:39:54tous,
00:39:54Macron et compagnie,
00:39:55vous n'êtes pas capables
00:39:56de dire que vous avez trouvé
00:39:57une situation pour les Français.
00:39:59Personne n'a trouvé.
00:40:00Vous voulez faire un mouvement
00:40:01demain à Blanc-Contout ?
00:40:02Ben,
00:40:03faites-le votre mouvement.
00:40:03Évelyne,
00:40:04ce que j'entends,
00:40:05c'est un rejet total.
00:40:06Ce que j'entends dans votre bouche,
00:40:08c'est déjà la colère.
00:40:10Et on l'entend bien.
00:40:10C'est intéressant qu'elle s'explique.
00:40:13Juste Évelyne,
00:40:14ce que j'entends,
00:40:15c'est le rejet total des politiques,
00:40:16quels qu'ils soient.
00:40:17Vous dites vert, bleu, rouge.
00:40:19Quels qu'ils soient,
00:40:20vous les rejetez tous.
00:40:20Donc,
00:40:21si on revote,
00:40:22imaginons,
00:40:23Emmanuel Macron part.
00:40:25Vous revotez.
00:40:25Vous revotez pour qui ?
00:40:27Alors,
00:40:27moi,
00:40:28je vais revoter pour qui j'ai envie,
00:40:29pour les candidats qui se présentent trop.
00:40:30Et j'espère qu'ils seront
00:40:31un petit peu plus intelligents.
00:40:34Mais j'espère que les gens
00:40:35ne revotront pas
00:40:37pour la même merde
00:40:38comme ils ont fait.
00:40:39Parce qu'ils ont une fois
00:40:40la merde avec Macron,
00:40:41ils y sont retournés
00:40:42et il y en a même
00:40:43qui ne l'ont même pas voté.
00:40:44Et c'est ces gens-là,
00:40:45aujourd'hui,
00:40:45qui se plaident.
00:40:46Mais qui représente
00:40:47une solution pour vous ?
00:40:49Non,
00:40:50j'en sais rien
00:40:50parce que c'est tellement
00:40:51le bordel en France.
00:40:52Ben,
00:40:52donnez-moi un,
00:40:53Jean-Marc.
00:40:53Donnez-moi quelqu'un
00:40:54parce que moi,
00:40:54je ne peux plus.
00:40:55C'est...
00:40:55Évelyne,
00:40:57c'est toujours le même moyen.
00:40:58C'est la question que je vous pose ?
00:40:59Non,
00:40:59mais parce que vous en prenez
00:40:59à Julien Audoul
00:41:00et vous avez le droit
00:41:01pour le Rassemblement National.
00:41:02Vous en prenez à LFI,
00:41:04vous en prenez à Emmanuel Macron.
00:41:05Donc je me dis
00:41:06mais qui répond
00:41:07à ces questions ?
00:41:09Le bloc abstentieux.
00:41:09À personne
00:41:10parce qu'on ne sait plus.
00:41:11On ne sait plus
00:41:12pourquoi ils votaient.
00:41:13Vous en avez un
00:41:13qui vous dit
00:41:14attention,
00:41:14moi les Français,
00:41:15je les aime bien.
00:41:16J'en ai écouté une hier.
00:41:17Je ne dirais pas son parti.
00:41:18Allez-y,
00:41:19allez-y,
00:41:19vous pouvez tout dire ici.
00:41:21Ici,
00:41:21c'est une chaîne libre.
00:41:21On n'est pas comme ailleurs.
00:41:23Bon,
00:41:23c'est une écolo.
00:41:24Je le sais,
00:41:25Jean-Marc.
00:41:26C'est une écolo.
00:41:27Mais voilà.
00:41:27Alors au début,
00:41:28Marine Tourdelier,
00:41:29ah oui,
00:41:29oui,
00:41:29les Français ont faim,
00:41:30les Français ceci.
00:41:31Moi,
00:41:32je voudrais venir
00:41:32à la place
00:41:32de Premier ministre.
00:41:34Et à un moment,
00:41:35Madame se lâche
00:41:35et elle dit
00:41:36les Français
00:41:36devraient avoir à bouffer.
00:41:37Mais les Français,
00:41:38ils ne bouffent pas,
00:41:39Madame Tourdelier.
00:41:39Les Français,
00:41:40ils mangent.
00:41:40Ils mangent à table
00:41:41dans une assiette.
00:41:42Ce n'est pas des chiens.
00:41:43C'est ça que je vous reproche
00:41:44aux politiques.
00:41:45C'est que vous prenez
00:41:46les Français
00:41:46pour des cons
00:41:47et pour des marionnettes.
00:41:48Merci,
00:41:49Evelyne.
00:41:49Je crois qu'on va
00:41:50vous inviter
00:41:50parce que je pense
00:41:51que vous êtes la voix
00:41:52de beaucoup de gens
00:41:53et je pense
00:41:54qu'il y a beaucoup
00:41:54de gens
00:41:54qui pensent comme vous
00:41:55et c'est pour ça
00:41:55que vous avez bien
00:41:56laissé la parole
00:41:57parce que je pense
00:41:57qu'il y a beaucoup
00:41:58de gens qui se regardent
00:41:59et ça,
00:42:00on ne l'entend pas
00:42:00dans les médias.
00:42:01Votre voix,
00:42:02c'est une voix
00:42:02qu'on n'entend pas
00:42:03dans les médias
00:42:03et je suis heureux
00:42:04de vous avoir donné
00:42:04la parole ce matin.
00:42:05Merci,
00:42:05Evelyne.
00:42:06Et à très vite,
00:42:06juste Thomas Bonnet,
00:42:08cette voix-là d'Evelyne,
00:42:10il y a beaucoup de gens
00:42:11qui pensent comme elle.
00:42:12Je suis d'accord
00:42:12et je pense que
00:42:13la situation politique actuelle
00:42:14où on est dans
00:42:14les petites politiques aéries,
00:42:16où on est en train
00:42:16de faire des jeux d'appareil,
00:42:17de qui va être Premier ministre,
00:42:18quel parti va soutenir,
00:42:19etc.
00:42:20C'est vraiment dévastateur
00:42:21pour l'opinion
00:42:22et pour tous ceux
00:42:22qui, comme Evelyne,
00:42:24peut-être qu'elle vote
00:42:25mais il y en a qui ne votent pas
00:42:25et je veux parler
00:42:26des abstentionnistes
00:42:27qui sont très nombreux,
00:42:28parfois de plus en plus nombreux
00:42:29et c'est vrai que là
00:42:30on est en train vraiment
00:42:30de les éloigner de la politique
00:42:32il faut répondre à l'urgence.
00:42:33Alors c'est facile
00:42:34dans notre position de commentateur
00:42:35de dire il faut faire ci,
00:42:35il faut faire ça
00:42:36mais je pense que
00:42:37quand on est un responsable politique
00:42:38il faut vraiment avoir ça en tête.
00:42:39Jules Torres.
00:42:40C'est vrai qu'aujourd'hui
00:42:41le parti majoritaire
00:42:42c'est le parti des abstentionnistes,
00:42:44c'est le parti de ceux
00:42:44qui votent blancs,
00:42:45c'est le parti de ceux
00:42:45qui votent nuls.
00:42:46Quand vous regardez les élections
00:42:48pour le coup il y avait
00:42:48une belle participation
00:42:49aux dernières législatives
00:42:50mais vous avez quand même
00:42:51quasiment 35% des Français
00:42:52qui ne votent pas
00:42:54et dedans on ne les compte jamais
00:42:55mais il y a des gens
00:42:56qui votent blancs,
00:42:56il y a des gens qui votent nuls
00:42:57aussi par contestation
00:42:59et c'est vrai que ceux-là
00:42:59on a l'impression
00:43:00qu'ils sont un petit peu
00:43:01vidés du débat politique
00:43:02ils ne sont pas du tout
00:43:03concernés par ce débat politique
00:43:04qu'on ne parle jamais d'eux.
00:43:06Aujourd'hui il y a
00:43:06assez peu de partis
00:43:07qui parlent aux abstentionnistes
00:43:09on essaye tous
00:43:10de fédérer nos partis
00:43:12de consolider la base
00:43:13je ne dis pas que Marine Le Pen
00:43:15ou les autres
00:43:15ou même Emmanuel Macron
00:43:16ne parlent pas aux abstentionnistes
00:43:17mais on a un petit peu
00:43:18le sentiment ces derniers mois
00:43:19et vu qu'on est dans un retour
00:43:20à la 4ème République
00:43:21c'est-à-dire la logique des partis
00:43:22on consolide notre base
00:43:25c'est ce qu'essaye de faire Bruno Rotaillot
00:43:26il a réussi à redonner
00:43:27un peu d'oxygène à son parti
00:43:28mais voilà il essaye
00:43:29de verrouiller
00:43:30si je puis dire
00:43:30les électeurs
00:43:30qui sont revenus chez LR
00:43:32et c'est ce que font
00:43:32tous les partis
00:43:33donc c'est vrai qu'on a
00:43:34ce sentiment-là
00:43:35qui est diffus dans la société
00:43:36et qui avec cette action
00:43:38bloc en tout
00:43:39ne risque pas de disparaître.
00:43:40Pendant ce temps
00:43:41on va vous montrer une image
00:43:42c'est le début de l'intergroupe LFI
00:43:44qui a lieu après ce qui s'est passé
00:43:46vous allez voir cette image
00:43:47qui nous arrive à l'instant
00:43:49LFI qui se réunit
00:43:51pour essayer de voir
00:43:52comment avancer
00:43:54comment réagir
00:43:55par rapport à ce qui s'est passé
00:43:56et sans doute pour préparer demain
00:43:58puisque LFI
00:43:59Thomas Bonnet
00:44:00soutient les actions
00:44:01qui vont avoir lieu demain.
00:44:03Oui et d'autant plus
00:44:04que désormais
00:44:04François Bayrou
00:44:05alors il n'a pas encore
00:44:05officiellement déposé
00:44:06sa démission
00:44:07mais ça ne saurait tarder
00:44:07et donc évidemment
00:44:08ça va être maintenant
00:44:09la figure d'Emmanuel Macron
00:44:10qui va être dans le viseur
00:44:11et d'ailleurs on entend déjà
00:44:12dans le discours de LFI
00:44:13qu'ils veulent renverser
00:44:14Emmanuel Macron
00:44:15via la procédure
00:44:16de destitution à l'Assemblée
00:44:17vous ne la voterez pas je crois
00:44:18donc elle n'aura pas de chance
00:44:19d'aboutir
00:44:20en revanche
00:44:20effectivement ils espèrent
00:44:24je précise aussi
00:44:25que le parti socialiste
00:44:26propose d'accompagner
00:44:28le mouvement de demain
00:44:28le même parti
00:44:29qui veut avoir un rôle
00:44:31à Matignon
00:44:31donc ils veulent gouverner
00:44:32et bloquer
00:44:33c'est quand même
00:44:33un peu le paradis
00:44:34Voilà image en direct
00:44:35qui nous parvient
00:44:36concernant cette réunion
00:44:38intergroupe
00:44:39moi ce que je trouve
00:44:40dévastateur en tout cas
00:44:41c'est ces débats politiques
00:44:42qu'on a depuis
00:44:43plusieurs jours
00:44:45sur les plateaux télé
00:44:46je voudrais vous montrer
00:44:47et je crois que vous y étiez
00:44:48Jules
00:44:49c'est Jules qui était hier soir
00:44:51le face à face
00:44:51entre François-Xavier Bellamy
00:44:53et Richard Ramos
00:44:54parce que en fait
00:44:54les deux font partie
00:44:55du bloc central
00:44:56donc normalement
00:44:57ils devraient à peu près
00:44:58être sur la même longueur
00:45:00donc ils se sont écharpés
00:45:01hier c'était chez Gauthier
00:45:02Gauthier Le Bred
00:45:03ils se sont écharpés
00:45:04réécoutés ce face à face
00:45:05alors il faut préciser
00:45:06Xavier Bellamy
00:45:08dit
00:45:09François-Xavier Bellamy
00:45:11dit qu'il voterait
00:45:12la confiance
00:45:12il aurait voté la confiance
00:45:13s'il était député
00:45:14il aurait voté la confiance
00:45:15député
00:45:15mais alors il s'écharpe
00:45:16avec Richard Ramos
00:45:18c'est sur la liste
00:45:19regardez
00:45:19est-ce qu'il aurait voté
00:45:22ou pas ?
00:45:23répondez
00:45:23est-ce que vous étiez
00:45:24dans le tiers
00:45:24que ce serait abstenu
00:45:26le tiers qui a voté pour
00:45:27ou le tiers qui a voté contre
00:45:28moi je ne comprends rien
00:45:29comme vous savez
00:45:29je ne suis pas très intelligent
00:45:30donc vous auriez voté quoi
00:45:32cet après-midi
00:45:32M. Bellamy ?
00:45:33mais moi j'aurais répondu oui
00:45:34à la question posée par le Premier ministre
00:45:36qui n'était pas un vote de confiance
00:45:37je le redis
00:45:38qui n'était pas un vote de confiance
00:45:40qui n'était pas un vote de confiance
00:45:42mais M. Ramos
00:45:44vous pouvez répéter n'importe quoi
00:45:45autant que vous voudrez
00:45:46ce n'était pas un vote de confiance
00:45:47c'était une déclaration
00:45:48de politique générale
00:45:49sur la question de savoir
00:45:50si la France est oui ou non
00:45:51dans une crise budgétaire
00:45:52et cette crise budgétaire
00:45:53c'est vous qui nous y avez plongé
00:45:55M. Ramos
00:45:55alors souriez autant que vous voudrez
00:45:57mais quand on a les responsabilités
00:45:58que vous portez
00:45:59je préférais encore une fois
00:46:00ne pas avoir à me regarder
00:46:01devant la glace
00:46:02devant l'histoire
00:46:02de notre pays
00:46:03parce que la dette
00:46:04ce sont les gouvernements de gauche
00:46:06qui l'ont accumulé sur nos dettes
00:46:07et là dont j'inclus
00:46:08le gouvernement Macron
00:46:09qui se sont succédé M. Ramos
00:46:11pardon de le dire
00:46:12c'est révoltant
00:46:13de vous voir sourire
00:46:14ce n'était pas un vote de confiance
00:46:16c'était une déclaration
00:46:17de politique générale
00:46:18sur la question de la dette
00:46:19et vous pourrez raconter
00:46:20n'importe quoi
00:46:21autant que vous voudrez
00:46:22à la fin
00:46:23il y a des responsabilités
00:46:23que chacun porte
00:46:24devant l'histoire
00:46:26M. Ramos
00:46:26devant l'histoire
00:46:28oh M. Ramos
00:46:30voilà
00:46:30c'est sur l'aide
00:46:33parce que quand même
00:46:33les LR
00:46:33ils sont au gouvernement
00:46:34et il dit
00:46:35mais c'est vous
00:46:36c'est vous
00:46:37qui êtes responsable
00:46:37de la dette
00:46:38oui mais c'est vrai
00:46:39qu'ils ont chacun raison
00:46:41en effet
00:46:41François-Xavier Bellamy se trompe
00:46:43quand il dit
00:46:43vous avez fini
00:46:44en macronisme
00:46:44en même temps
00:46:45bon courage pour faire
00:46:46je suis macroniste
00:46:47cher Jean-Marc
00:46:48mais François-Xavier Bellamy
00:46:49a tort quand il dit
00:46:50que ce n'était pas
00:46:52un vote de confiance
00:46:52si c'était un vote de confiance
00:46:53pour ou contre
00:46:54François Bayrou
00:46:55mais on sent bien
00:46:56que derrière
00:46:56il faut mettre une rhétorique
00:46:57que c'est finalement
00:46:58un vote de cadrage budgétaire
00:47:00et que finalement
00:47:00vous êtes un irresponsable
00:47:02si vous ne le votez pas
00:47:03là il se trompe
00:47:03là où il a raison
00:47:04c'est que la droite
00:47:05n'est pas forcément
00:47:06autant responsable
00:47:07que le centre et le modem
00:47:08dans l'explosion de la dette
00:47:10monsieur Ramos
00:47:10qui est député
00:47:11depuis très longtemps
00:47:12a voté tous les budgets
00:47:13déficitaires depuis 2017
00:47:14comment vous voulez
00:47:14que les gens comprennent ça
00:47:15en fait
00:47:16ils sont ensemble
00:47:17c'est le bloc central
00:47:18alors regardez l'extrait suivant
00:47:19alors là ça part en brille
00:47:21regardez
00:47:21c'est un vieux couple
00:47:22assumez vos responsabilités
00:47:25vous avez ruiné ce pays
00:47:26et vous en paierez le prix
00:47:28parce que ce prix
00:47:29c'est l'injustice
00:47:30que vous êtes en train de causer
00:47:31envers les jeunes générations
00:47:32et en venant nous faire
00:47:33vous êtes au gouvernement
00:47:34vous êtes au gouvernement
00:47:35pardon
00:47:35arrêtez de cracher dans la soupe
00:47:37alors que vous êtes au gouvernement
00:47:38moi je veux bien
00:47:39mais quand on est au gouvernement
00:47:41on ne crache pas dans la soupe
00:47:42vous démissionnez
00:47:43comme dirait un ministre
00:47:44si tu n'es pas d'accord
00:47:45tu fermes ta gueule
00:47:46et tu te casses
00:47:47et ben là
00:47:47si vous avez été dans les gouvernements
00:47:49qui ont ruiné ce pays
00:47:50vous ne pouvez pas avoir
00:47:50à la fois
00:47:51une place au gouvernement
00:47:52et cracher dans la soupe
00:47:53de Baïrou
00:47:54c'est pas possible
00:47:55quittez le gouvernement
00:47:56si vous n'êtes pas d'accord
00:47:57et ayez le droit d'accord
00:47:58il n'y a plus de gouvernement
00:47:59j'ai dit que j'aurais répondu oui
00:48:00à la question posée par le Premier Ministre
00:48:01et vous vous moquez de moi
00:48:02mais moi je dis que c'est vous
00:48:04qui portez la responsabilité
00:48:06de la situation dans laquelle
00:48:06ce pays se trouve aujourd'hui
00:48:07et c'est lamentable
00:48:09de vous entendre aujourd'hui
00:48:10j'ai le droit encore
00:48:13de dire ce que je veux
00:48:14mais vous avez le droit
00:48:15de dire ce que vous voulez
00:48:16mais je vais devoir
00:48:17d'assumer vos responsabilités
00:48:18monsieur Ramos
00:48:18assumez vos responsabilités
00:48:20non mais ton abonné
00:48:21elle est sur Alice cette scène
00:48:22avec des amis pareils
00:48:23on n'a pas besoin
00:48:23de la faire
00:48:24c'est sur Alice
00:48:26comment vous voulez
00:48:27que les gens ne soient pas dégoûtés
00:48:28par la politique
00:48:28Evelyne je la comprends
00:48:30moi quand on voit ça
00:48:31à Chida Kahout
00:48:32je comprends Evelyne
00:48:33mais elle en a ras le bol
00:48:34de ces gens qui viennent
00:48:35sur le plateau
00:48:35à un moment donné
00:48:36il y a quelque part
00:48:37où c'est du cinéma
00:48:38soit ils font du cinéma
00:48:39là sur le plateau
00:48:39soit ils font du cinéma
00:48:40quand ils disent
00:48:41qu'ils sont ensemble
00:48:41non non Evelyne
00:48:42ce qui l'intéresse
00:48:43c'est comment elle va payer
00:48:44ses parents à la fin de mois
00:48:45mais bien sûr
00:48:45mais elle a raison Evelyne
00:48:46c'est justement
00:48:47comment elle va pouvoir
00:48:48habiller ses enfants
00:48:50leur payer leurs activités
00:48:52scolaires ou extrascolaires
00:48:54moi je comprends tout à fait
00:48:56Evelyne et le cri de colère
00:48:57en fait
00:48:58et en même temps
00:48:59non mais Ramos
00:49:00et Bellamy
00:49:00excusez-moi
00:49:01mais quand vous les voyez
00:49:01sur le plateau télé
00:49:02c'est pas possible
00:49:03quand je vois justement
00:49:04la classe politique d'aujourd'hui
00:49:05et je l'ai dit
00:49:06à plusieurs reprises
00:49:06je m'inquiète moi-même
00:49:08en tant que politicienne
00:49:09pourquoi ?
00:49:09parce qu'en fait
00:49:10ils sont incapables
00:49:11de se mettre d'accord
00:49:12pour le bien commun
00:49:13donc celui de la France
00:49:15et celui des Françaises
00:49:16et des Français
00:49:16aujourd'hui ça va mal
00:49:18je pense qu'il n'y a plus
00:49:19de paroisse à soutenir
00:49:20il n'y a plus de parti politique
00:49:21si vous voulez
00:49:22à défendre
00:49:23aujourd'hui l'heure
00:49:24est justement
00:49:25à l'Union
00:49:26et comment on sort
00:49:28de cette crise
00:49:28derrière le président
00:49:29là on est mal barré
00:49:30quand on voit la scène
00:49:31hier soir
00:49:31excusez-moi
00:49:32on est mal barré
00:49:32pour l'Union
00:49:33et pour sortir de cette crise
00:49:34parce qu'eux sont censés
00:49:35déjà être ensemble
00:49:36ils sont censés être ensemble
00:49:37derrière un président
00:49:38de la République
00:49:39qui est responsable
00:49:40qui aujourd'hui
00:49:41appelle à la responsabilité
00:49:42des partis politiques
00:49:43et puis
00:49:44il est inaudible
00:49:44plus personne n'écoute
00:49:45Emmanuel Macron
00:49:46excusez-moi
00:49:47il appelle
00:49:47il peut appeler ce qu'il veut
00:49:48surréaliste
00:49:49complètement irresponsable
00:49:50on est d'accord
00:49:50ils sont ensemble
00:49:52mais pas tout à fait
00:49:53depuis le début
00:49:53Bruno Rotaillot
00:49:54est allé au gouvernement
00:49:55en disant
00:49:56moi j'ai ma liberté de parole
00:49:57je fais un petit peu
00:49:58ce que je veux
00:49:58et bon je ne suis pas là
00:50:00pour défendre Bruno Rotaillot
00:50:01mais on ne peut pas
00:50:01tout à fait dire
00:50:02que c'est le porte-parole
00:50:02de François Bayrou
00:50:03depuis 9 mois
00:50:04ni même qu'il est
00:50:05le porte-parole
00:50:05d'Emmanuel Macron
00:50:07donc évidemment
00:50:07ils sont dedans
00:50:09dans le socle commun
00:50:10oui en plus
00:50:11pour le coup
00:50:11François-Xavier
00:50:12est le numéro 2 de LR
00:50:13donc il représente
00:50:14Bruno Rotaillot
00:50:14mais ce que je veux dire
00:50:15c'est qu'ils sont
00:50:16dans le même bloc central
00:50:17mais ils ne sont pas
00:50:18tout à fait d'accord
00:50:18il suffit juste de voir
00:50:19entre M. Rotaillot et Attal
00:50:20les différences majeures
00:50:22qui les opposent
00:50:23le sujet par exemple
00:50:23de la rentrée pour Gabriel Attal
00:50:25c'était la GPA
00:50:25je ne suis pas tout à fait sûr
00:50:26que Bruno Rotaillot
00:50:27il soit extrêmement favorable
00:50:29je pense même
00:50:29qu'il est extrêmement contre
00:50:30il peut y avoir des désaccords
00:50:32là excusez-moi
00:50:33on a l'impression
00:50:33d'avoir un débat
00:50:33entre le Rassemblement national
00:50:34et LFI
00:50:35parce qu'Emmanuel Macron
00:50:37n'a plus aucun pouvoir
00:50:37il est en fin de règne
00:50:38donc ça c'est ce genre de scène
00:50:39il n'y avait pas il y a 7 ans
00:50:41quand Emmanuel Macron
00:50:41venait d'arriver
00:50:42qu'il y avait un élan
00:50:43qu'il y avait un socle fort
00:50:44et beaucoup de députés
00:50:44ça ne se tirait pas dans les pattes
00:50:46à la télévision comme ça
00:50:47là c'est vraiment parce qu'on voit
00:50:48qu'il y a une fin de règne
00:50:49on est sur la fin d'un cycle
00:50:50pour Emmanuel Macron
00:50:51et ça libère la parole
00:50:52de tout le monde
00:50:53qui en plus
00:50:53ils pensent tous à leur réélection
00:50:55Sleiman Thirara
00:50:56comment vous réagissez
00:50:56vous quand vous voyez cette scène
00:50:57hier soir ?
00:50:58Moi je trouve ça pathétique
00:50:59parce que les discussions
00:51:01qu'on a
00:51:01elles sont de qualité
00:51:02les échanges qu'on a
00:51:03sur la situation des Français
00:51:04qui n'arrivent plus
00:51:05qui ont fini leurs revenus
00:51:07c'est-à-dire
00:51:08ils ont reçu leur paye
00:51:08il n'y a plus rien
00:51:09le frigo est vide
00:51:10hier j'étais sur un live TikTok
00:51:12où on me disait ça
00:51:13Mais c'est ça la réalité
00:51:13et moi je dis
00:51:16les pauvres
00:51:17parce que
00:51:18bon moi j'ai un peu d'argent
00:51:19je peux payer des activités
00:51:21etc
00:51:21mais ça va peut-être
00:51:23me toucher aussi
00:51:23c'est-à-dire que
00:51:24là les plus pauvres
00:51:25ils ont ce type de problème
00:51:27moi j'ai ce problème
00:51:27et ils voient des politiques
00:51:29qui sont de grands garçons
00:51:30qui sont là depuis des décennies
00:51:31qui essaient de faire quelque chose
00:51:33moi je ne vois qu'une solution
00:51:34soit Emmanuel Macron
00:51:36ce soir il appelle
00:51:36un référendum
00:51:37à choix multiples
00:51:38avec multiples questions
00:51:39Mais pour demander quoi ?
00:51:40Pour demander l'avis aux Français
00:51:42L'avis sur quoi ?
00:51:44Sur des questions constitutionnelles
00:51:46de l'avis des Français
00:51:46Non bon ça va passionner les gens
00:51:47les questions constitutionnelles
00:51:48ça va passionner les gens
00:51:49excusez-moi
00:51:50le problème des gens
00:51:51c'est pas les questions constitutionnelles
00:51:52non plus
00:51:52vous aussi vous êtes hors sol
00:51:53excusez-moi
00:51:54Non
00:51:54Parce que si vous dites
00:51:55un référendum
00:51:55sur les questions constitutionnelles
00:51:56personne n'en a rien à faire
00:51:57et je reste poli
00:51:58Non
00:51:58Sur l'avis des...
00:52:00On parle de remplir le caddie
00:52:01et vous parlez de la Constitution
00:52:01Oui
00:52:02L'article 1 de la Constitution
00:52:04dit
00:52:05il faut avoir un logement décent
00:52:06il faut avoir un accès à la santé
00:52:08il faut avoir un accès aux loisirs
00:52:09etc
00:52:09Mais vous allez poser quoi
00:52:11comme question sur la Constitution ?
00:52:12A lui
00:52:13c'est lui le président de la République
00:52:14Non mais ça n'a aucun sens
00:52:15Honnêtement
00:52:15vous êtes hors sol
00:52:16Le début de votre analyse
00:52:19je peux la comprendre
00:52:20en disant
00:52:20les gens ils veulent savoir
00:52:21comment remplir le caddie
00:52:22comment remplir le frigidaire
00:52:23je suis d'accord
00:52:23mais dire il faut un référendum
00:52:25sur la Constitution
00:52:25excusez-moi revenez sur Terre
00:52:26Non pas sur la Constitution
00:52:27Là vous êtes parti
00:52:28Je suis mal exprimé
00:52:29sur des questions
00:52:30Mais la Constitution
00:52:31c'est pas ça qui va remplir le caddie
00:52:34Si
00:52:35Ah bon ?
00:52:36Remplissez votre caddie
00:52:37avec la Constitution
00:52:38Vous n'avez pas mentionné
00:52:39Avec la Côte civile
00:52:40C'est pas la Côte civile
00:52:41C'est le droit constitutionnel
00:52:43il dit
00:52:44il faut avoir accès aux loisirs
00:52:45Et après le IFO
00:52:47Excusez-moi avec IFO
00:52:48vous refaites le monde
00:52:49mais ça n'avance pas
00:52:50Du pain des jeux
00:52:51Non mais le système politique
00:52:52est en plein naufrage
00:52:53pourquoi ?
00:52:54Parce que depuis 2022
00:52:55Vous en faites partie
00:52:55Non non je vais vous expliquer
00:52:57Ah oui vous faites partie
00:52:57du système politique
00:52:59Je ne suis pas dans ce système politique
00:53:00parce que ce système
00:53:00n'a qu'une seule obsession
00:53:02depuis 2022
00:53:03c'est faire barrage
00:53:04au Rassemblement National
00:53:04Il n'y a pas d'autre projet
00:53:06Il n'y a pas d'autre intention
00:53:07de répondre aux questions
00:53:08de pouvoir d'achat
00:53:09de répondre aux questions de sécurité
00:53:10notamment
00:53:10d'apporter une amélioration
00:53:12de la vie quotidienne
00:53:12L'obsession
00:53:13c'est d'empêcher
00:53:14le Premier Parti de France
00:53:15Vous êtes d'accord
00:53:16vous n'êtes pas d'accord
00:53:16mais c'est une réalité
00:53:17Le Premier Parti de France
00:53:18Le Premier Parti de France
00:53:19qui n'a aucune responsabilité
00:53:20qui est le seul parti
00:53:22qui n'a aucune responsabilité
00:53:23dans la situation
00:53:24de notre pays
00:53:25C'est eux qui devraient être nommés
00:53:26Et donc aujourd'hui
00:53:27l'obsession
00:53:27de ce gouvernement
00:53:29de tous ceux qui sont mis ensemble
00:53:30qui ne pensent pas du tout
00:53:31la même chose
00:53:31c'était d'empêcher
00:53:32le Rassemblement National
00:53:33d'arriver aux responsabilités
00:53:35et d'avoir une majorité
00:53:36mais nous y arriverons
00:53:37d'une manière ou d'une autre
00:53:39Si ce n'est pas aujourd'hui
00:53:40ce sera dans le tramway
00:53:41Le Rassemblement National
00:53:45n'a jamais eu
00:53:45de programme
00:53:46pour les Françaises
00:53:47et les Français
00:53:48Vous ne pouvez pas l'aimer
00:53:50Vous n'êtes pas d'accord
00:53:51avec moi
00:53:51Je ne suis pas là pour aimer
00:53:52ou pas aimer
00:53:53Je constate
00:53:53que le Rassemblement National
00:53:55c'est un peu comme
00:53:56Le Rassemblement National
00:53:59je pense
00:54:00que c'est un peu comme
00:54:01les frères Dalton
00:54:02ça tire, ça tire, ça tire
00:54:03ça tire
00:54:03mais en réalité
00:54:04ça propose quoi
00:54:05jusqu'à aujourd'hui
00:54:06il n'y a aucune proposition
00:54:07sur la table
00:54:09il n'y a aucune direction
00:54:10à donner à ce public
00:54:10On les a envoyées
00:54:11à François Bayrou
00:54:12le même 5 juillet
00:54:13à la destitution
00:54:14Et vous êtes si où ?
00:54:15Vous êtes si sur la planète Pluton ?
00:54:16Ce n'est pas parce que
00:54:17les extrêmes sont frustrés
00:54:18qu'il faut appeler
00:54:18à la destitution
00:54:19du président de la République
00:54:20On va remettre un petit peu
00:54:22l'église au milieu du village
00:54:23Aujourd'hui
00:54:24on est obligé
00:54:25de trouver une coalition
00:54:26nationale
00:54:27parce qu'il y a
00:54:27un dysfonctionnement
00:54:28dans la matrice
00:54:29Ce n'est pas un dysfonctionnement
00:54:30On n'est pas dans
00:54:31SimCity
00:54:32On descend un peu
00:54:33Il y a des références
00:54:36Il y a du lourd
00:54:37On fait une pause
00:54:38On va se retrouver
00:54:38dans un instant
00:54:39On surveille Bruno Retailleau
00:54:40qui risque de prendre la parole
00:54:41dans les minutes qui viennent
00:54:42Ça c'est mon stylo qui a giclé
00:54:43Et puis juste après
00:54:44On ira également à l'Elysée
00:54:46où on attend
00:54:47François Bayrou
00:54:48A tout de suite
00:54:4811h34 sur CNews
00:54:56Merci d'être en direct
00:54:57avec nous
00:54:57Dans un instant
00:54:58On partira justement
00:54:58en direct à l'Elysée
00:54:59pour savoir si François Bayrou
00:55:01est en approche ou pas
00:55:02Mais tout de suite
00:55:03le CNews Info
00:55:03et c'est avec
00:55:04Sommayel Abidi
00:55:04A la veille du 10 septembre
00:55:09Vous découvrez les images
00:55:10de la réunion
00:55:11entre Bruno Retailleau
00:55:12et les préfets à Beauvau
00:55:13Un seul mot d'ordre
00:55:15Empêcher tout blocage
00:55:16d'infrastructures essentielles
00:55:17tels que des sites énergétiques
00:55:18et de sécurité
00:55:19Le ministre de l'Intérieur
00:55:21qui ne s'attend pas
00:55:22à des mouvements d'ampleur
00:55:23malgré le risque
00:55:23d'action spectaculaire
00:55:25Sans surprise
00:55:27Louis Sarkozy
00:55:27fils de l'ancien président
00:55:29de la République
00:55:29a annoncé officiellement hier
00:55:31dans une vidéo
00:55:31publiée sur les réseaux sociaux
00:55:33sa candidature
00:55:34pour les élections municipales
00:55:36à Menton
00:55:36dans les Alpes-Maritimes
00:55:38Et puis c'est un argument de plus
00:55:40contre les entreprises du numérique
00:55:41contre les effets négatifs
00:55:43sur la santé mentale
00:55:44Le temps perdu à scroller
00:55:46sur les écrans
00:55:46aurait déjà un coût
00:55:47de 15 milliards d'euros
00:55:48par an pour l'économie
00:55:49soit près de 0,6% du PIB
00:55:52C'est ce que révèle
00:55:53une étude publiée
00:55:54la semaine dernière
00:55:54par la direction générale
00:55:56du Trésor
00:55:56Merci beaucoup Sommaya
00:55:59et à tout à l'heure
00:56:00On part tout de suite
00:56:00en direct à l'Elysée
00:56:02puisque ça fait plusieurs fois
00:56:04que des heures sont données
00:56:04concernant la démission
00:56:06de François Bayrou
00:56:07On a parlé tout d'abord
00:56:08de 8h
00:56:08et puis on a parlé de midi
00:56:10On en est où ?
00:56:11Dunia Tangour
00:56:12qui est sur place
00:56:13avec Sacha Robin
00:56:14Alors j'ai une très bonne nouvelle
00:56:17pour vous Jean-Marc Mordy
00:56:18car j'en sais un peu plus
00:56:19Alors la rencontre
00:56:21entre François Bayrou
00:56:22et le président de la République
00:56:23devrait avoir lieu
00:56:24aux alentours
00:56:25de 13h30
00:56:27Ce sont des informations
00:56:28de l'entourage
00:56:29de l'Elysée
00:56:30Alors hier soir
00:56:31on le sait
00:56:32quelques minutes
00:56:33après le vote
00:56:34l'Elysée avait déjà
00:56:35envoyé un communiqué
00:56:36où il était indiqué
00:56:37que le président
00:56:38de la République
00:56:39prenait acte
00:56:39du vote des députés
00:56:41à l'Assemblée nationale
00:56:42sur le résultat du vote
00:56:44au terme de l'article 49.1
00:56:45de la Constitution
00:56:47et donc
00:56:47Emmanuel Macron
00:56:48accepterait
00:56:49la démission
00:56:50de François Bayrou
00:56:51Ce dernier
00:56:52devra donc
00:56:52lors des prochains jours
00:56:54expédier
00:56:54les affaires courantes
00:56:55en attendant
00:56:56à la nomination
00:56:57de son successeur
00:56:59Emmanuel Macron
00:57:00revient donc
00:57:00au centre
00:57:01du jeu politique
00:57:02car il doit nommer
00:57:04le nouveau Premier ministre
00:57:05dans les jours
00:57:06qui viennent
00:57:06mais la course à Matignon
00:57:08vous l'avez vu
00:57:09Jean-Marc a bel et bien
00:57:10commencé
00:57:11et les noms
00:57:12n'arrêtent pas
00:57:12de circuler
00:57:13Effectivement
00:57:14merci beaucoup
00:57:15Dounia
00:57:15pour ces précisions
00:57:16donc vous nous l'avez
00:57:17annoncé a priori
00:57:18ce sera 13h30
00:57:19maintenant Thomas Bonnet
00:57:20c'est étonnant quand même
00:57:21ces horaires fluctuants
00:57:228h
00:57:23midi
00:57:2413h30
00:57:24je pense qu'il n'a pas envie
00:57:25de la déposer
00:57:26sa démission
00:57:26c'est le dernier déjeuner
00:57:27du condamné
00:57:29peut-être
00:57:29donc là
00:57:29et après
00:57:30il va remettre
00:57:30sa démission
00:57:31mais de toute façon
00:57:32c'est une question
00:57:33évidemment de minutes
00:57:33moi la question
00:57:34qui m'intéresse maintenant
00:57:35c'est quand on va avoir
00:57:35un remplaçant
00:57:36à François Bayrou
00:57:37parce que le Président
00:57:38a dit dans les tout prochains jours
00:57:39ça va tout et rien dire
00:57:40mais ça implique quand même
00:57:42une forme de rapidité
00:57:43dans la nomination
00:57:44ce qui serait du jamais vu
00:57:45parce que le Président
00:57:46de la République
00:57:46il a plutôt l'habitude
00:57:47de traîner en longueur
00:57:48pour choisir un Premier ministre
00:57:49s'il le nomme
00:57:50avant la fin de la semaine
00:57:51je serai le premier surpris
00:57:52bon alors il y a
00:57:53plusieurs personnes
00:57:54qui se disent prêtes
00:57:55à aller en tout cas
00:57:56au poste de Matignon
00:57:58alors Yael Brunpivet
00:57:59ce matin
00:58:00alors ça c'est formidable
00:58:00alors ça aussi
00:58:01honnêtement
00:58:02je pense que c'est tout
00:58:02ce que les gens détestent
00:58:04aujourd'hui dans la politique
00:58:05c'est je ne suis pas candidate
00:58:06mais je suis prêt à y aller
00:58:07si on m'appelle
00:58:08je serai disponible
00:58:09écoutez c'était ce matin
00:58:10sur RTL
00:58:11je suis capable évidemment
00:58:13et je l'ai montré
00:58:14dans toute ma courte
00:58:15carrière politique
00:58:16que je prenais des risques
00:58:17donc si d'aventure
00:58:18il fallait assumer
00:58:20cette mission là
00:58:21évidemment je ne rechignerai
00:58:23pas mais c'est le choix
00:58:23du président de la république
00:58:24en attendant
00:58:25j'assume pleinement
00:58:26ma responsabilité
00:58:28de président de l'assemblée nationale
00:58:29en mettant tout le monde
00:58:30autour de la table
00:58:30tous les groupes politiques
00:58:31présents à l'assemblée
00:58:33moi quelle que soit
00:58:34la place qui est la mienne
00:58:35je serai toujours là
00:58:36pour oeuvrer
00:58:37pour la stabilité
00:58:38pour l'intérêt des français
00:58:39c'est ça
00:58:40c'est comme ça
00:58:40que je vois mon engagement politique
00:58:42mais j'entends aussi
00:58:42que vous nous dites
00:58:42que ce matin
00:58:43vous êtes candidate
00:58:43au poste de première ministre
00:58:44je ne suis pas candidate
00:58:45je ne suis pas candidate du tout
00:58:46en revanche
00:58:48je suis disponible
00:58:50pour oeuvrer
00:58:50dans l'intérêt de mon pays
00:58:52il n'y a que ça
00:58:53qui m'intéresse
00:58:53à la place
00:58:54qu'il faudra
00:58:55Chulte-Rès
00:58:56ils ne peuvent pas parler
00:58:57normalement
00:58:58dire la vérité
00:58:59ces gens-là
00:59:00honnêtement
00:59:00la vérité
00:59:01je rêve d'être
00:59:02premier ministre
00:59:03et s'ils m'appellent
00:59:03je cours
00:59:04je résume
00:59:05personne n'a jamais
00:59:06refusé Matignon
00:59:07donc c'est pas
00:59:08qu'elle n'est pas candidate
00:59:09c'est que oui
00:59:10elle est disponible
00:59:10en réalité
00:59:11elle fait acte de candidature
00:59:12elle a beaucoup de qualité
00:59:14entre guillemets
00:59:14je ne dis pas
00:59:15que c'est un mauvais choix
00:59:15c'est le discours
00:59:17c'est à dire que
00:59:18c'est une femme
00:59:18qui est plutôt à gauche
00:59:19mais qui ne heurte pas
00:59:20la droite
00:59:21donc elle pourrait
00:59:22évidemment être
00:59:23première ministrable
00:59:24le sujet
00:59:24c'est pour quelle politique
00:59:26je pense que les français
00:59:27ont rejeté massivement
00:59:27cette politique
00:59:28depuis un moment
00:59:29on l'a vu aux législatives
00:59:30il y a 20 millions de français
00:59:31qui ont voté
00:59:31contre le bloc central
00:59:33donc là c'est la question
00:59:34c'est est-ce qu'on peut
00:59:35encore gouverner un pays
00:59:36sans la France insoumise
00:59:38qui représente
00:59:38beaucoup d'électeurs
00:59:39et sans le Rassemblement
00:59:40qui représente
00:59:40beaucoup d'électeurs
00:59:41ça c'est la question
00:59:41et puis ensuite
00:59:42c'est très bien
00:59:43on va faire un budget
00:59:44mais est-ce qu'on va faire
00:59:45avancer le pays
00:59:46parce que moi
00:59:46j'entends bien
00:59:47depuis hier
00:59:48on parle que du budget
00:59:48mais il y a d'autres sujets
00:59:49dans le pays
00:59:50il y a nos hôpitaux
00:59:51qui sont délabrés
00:59:51on a une rentrée scolaire
00:59:54qui se passe extrêmement mal
00:59:54on a des sujets migratoires
00:59:56qui sont extrêmement importants
00:59:57ça ce sont les vraies questions
00:59:58que vous abordez
00:59:58qui sont au coeur
01:00:00du quotidien des français
01:00:01donc évidemment
01:00:02que la dette c'est important
01:00:03que la question du budget
01:00:03c'est important
01:00:04mais c'est pas le seul sujet
01:00:05pour les français
01:00:06Julien Oudoul
01:00:06bonne idée
01:00:07Yael Brunpivet
01:00:08peut-être qu'elle veut
01:00:10faire garder ses poules
01:00:11dans les jardins de Matignon
01:00:12là vous faites référence
01:00:13à un écho
01:00:15qu'il y avait eu
01:00:15qui disait qu'elle avait demandé
01:00:16à certains policiers
01:00:17de s'occuper de ses poules
01:00:18pendant ses vacances
01:00:19je précise que les gens comprennent
01:00:20mais très clairement
01:00:21c'est pas le casting
01:00:23qui importe
01:00:24on se manque
01:00:24que ce soit
01:00:25Mme Brunpivet
01:00:26que ce soit M. Lecornu
01:00:27M. Lombard
01:00:28ou Goldorak
01:00:30l'essentiel
01:00:31c'est que la politique
01:00:32soit en adéquation
01:00:33soit en adéquation
01:00:34avec ce que veulent
01:00:36les français
01:00:36si c'est la reproduction
01:00:38de ce qui a conduit
01:00:39dans le mur
01:00:39M. Bayrou
01:00:40M. Barnier
01:00:41ça changera rien
01:00:41il y aura une dissolution
01:00:43à la suite
01:00:43d'une motion de censure
01:00:44et le gouvernement
01:00:45tombera
01:00:45ce qu'il faut
01:00:46c'est un changement
01:00:47radical de politique
01:00:48avec la fin du matraquage fiscal
01:00:50avec la fin
01:00:51de l'immigration
01:00:51de guichet social
01:00:52avec des mesures
01:00:53d'économie de bon sens
01:00:54qui sont pas portées
01:00:56sur le dos des français
01:00:57qui travaillent notamment
01:00:58mais je crois
01:00:58que la Macronie
01:00:59en est incapable
01:01:00et ce que M. Macron souhaite
01:01:02c'est gagner
01:01:02un petit peu de temps
01:01:03avec l'un de son camp
01:01:05qui va dans trois semaines
01:01:06dans un mois ou deux mois
01:01:07mais est-ce qu'on fait pas
01:01:07les choses à l'envers
01:01:08parce qu'on commence
01:01:09par choisir une personne
01:01:10et après on se dit
01:01:12qu'est-ce qu'elle va faire
01:01:12peut-être définir
01:01:14ce qu'on veut
01:01:14comme politique
01:01:15et ensuite trouver quelqu'un
01:01:16mais on sait pas faire ça
01:01:17Jean-Marc
01:01:18c'est ce qu'ils font
01:01:18par exemple en Allemagne
01:01:19vous êtes obligés
01:01:20de trouver une majorité
01:01:20et un consensus
01:01:21pour nommer un chancelier
01:01:23pour le coup
01:01:24en France on sait pas lui faire
01:01:25on a pas du tout
01:01:25la culture du compromis
01:01:26et on l'a bien vu
01:01:27ces derniers mois
01:01:27vous avez tout à fait raison
01:01:30Jean-Marc
01:01:30vous pouvez le répéter
01:01:32vous avez tout à fait raison
01:01:36et là c'est que de la raison
01:01:37que vous dites
01:01:38et vous êtes comme les français
01:01:39on fait comment
01:01:41quand on veut acheter
01:01:42un menu familial
01:01:45on fait comment
01:01:46on doit se mettre d'accord
01:01:46avant
01:01:47est-ce qu'on achète du poulet
01:01:49est-ce qu'on achète de la viande
01:01:50est-ce qu'on achète ceci
01:01:51on doit faire ça
01:01:52et après on a le menu
01:01:52d'abord on passe un accord
01:01:53ça c'est possible
01:01:55quand vous avez
01:01:55des forces politiques
01:01:56qui sont dans un périmètre
01:01:58assez restreint
01:01:58aujourd'hui vous avez quand même
01:01:59beaucoup d'électeurs
01:02:00qui ont voté soit pour LFI
01:02:01soit pour le Rassemblement National
01:02:02quel accord vous allez trouver
01:02:03sur le programme
01:02:04entre LFI et le Rassemblement National
01:02:05le centre ne le veut pas
01:02:06moi au contraire
01:02:06je pense que justement
01:02:07parce que c'était la promesse
01:02:08d'Emmanuel Macron
01:02:09le fameux en même temps
01:02:09on va prendre un peu
01:02:10du meilleur soit disant
01:02:11de la droite
01:02:12et du meilleur soit disant
01:02:12de la gauche
01:02:13on voit le résultat
01:02:14c'est catastrophique
01:02:15moi je pense au contraire
01:02:16qu'il faut une politique claire
01:02:18un souffle clair
01:02:18dans un sens ou dans l'autre
01:02:20mais c'est aux français de trancher
01:02:21c'est pour ça que la dissolution
01:02:22à mon avis
01:02:22est incontournable
01:02:23alors il y a eu une proposition
01:02:24de Gabriel Attal
01:02:25que vous aimez bien
01:02:26Rachida Kahout
01:02:27Gabriel Attal
01:02:27il y a eu une proposition
01:02:28qu'il a faite
01:02:29sur les réseaux sociaux
01:02:30alors lui
01:02:30il ne veut pas faire appel
01:02:32au GIGN
01:02:32mais on n'est pas loin
01:02:33parce qu'il est un négociateur
01:02:34carrément
01:02:34écoutez Gabriel Attal
01:02:37depuis un an
01:02:40et depuis la dissolution
01:02:41qui a eu un impact terrible
01:02:42pour notre pays
01:02:43tout a été fait à l'envers
01:02:44les premiers ministres
01:02:45ont été nommés
01:02:46sans savoir
01:02:46s'ils pourraient avoir
01:02:47un soutien au Parlement
01:02:49je propose aujourd'hui
01:02:50de renverser la méthode
01:02:51commençons par parler du quoi
01:02:53avant de parler du qui
01:02:54le président de la république
01:02:55devrait désigner
01:02:57un négociateur
01:02:58qui mettrait autour
01:02:59de la même table
01:02:59les chefs de partis politiques
01:03:01pour regarder
01:03:01ce qui nous rassemble
01:03:02et quel socle minimal
01:03:04de budget
01:03:04pourrait nous convenir
01:03:05à tous
01:03:06et à ce moment là
01:03:07ensuite un premier ministre
01:03:08serait nommé
01:03:09avec un gouvernement
01:03:10pour garantir
01:03:11que ce budget
01:03:11puisse être adopté
01:03:13Rachida Kahout
01:03:14vous êtes d'accord
01:03:15avec Gabriel Attal
01:03:16je suppose que oui
01:03:16je pense qu'aujourd'hui
01:03:17oui l'heure est tellement grave
01:03:19qu'il va falloir vraiment
01:03:20trouver une solution
01:03:22un négociateur
01:03:23c'est la bonne idée
01:03:24nommé un négociateur
01:03:24il faut arriver à construire
01:03:25une coalition en fait
01:03:26pour ma part
01:03:27jusqu'à la gauche
01:03:29et puis avancer
01:03:30pour pouvoir justement
01:03:31débloquer cette assemblée nationale
01:03:33qui aujourd'hui
01:03:33ne nous permet plus
01:03:34de valider
01:03:35ou bien
01:03:36de tout simplement
01:03:37rejeter
01:03:38tout ce qui va
01:03:39à l'encontre
01:03:39de nos valeurs
01:03:40et puis surtout
01:03:40de la politique
01:03:41qu'on a présentée
01:03:42pour les françaises
01:03:43mais alors
01:03:43mais ça va juste
01:03:44expliquez-moi
01:03:45la coalition
01:03:45ça serait quoi
01:03:45ça serait le LR
01:03:47les macronistes
01:03:48et quoi
01:03:48le PS
01:03:49c'est ça
01:03:50ça serait le bloc républicain
01:03:51jusqu'à la gauche
01:03:52ça va où la gauche
01:03:55ça s'arrête à LFI
01:03:58moi quand j'entends LFI
01:03:59qui appelle à la démission
01:04:00d'Emmanuel Macron
01:04:00évidemment que
01:04:01qu'est-ce que vous voulez
01:04:02construire avec un parti
01:04:03qu'est-ce que vous voulez
01:04:04construire avec un parti
01:04:04justement est là pour détruire
01:04:06les communistes oui
01:04:07ça rentre dedans
01:04:07ah non moi je vous dis
01:04:09ça s'arrête à LFI
01:04:10pour moi les communistes
01:04:12ça rentre dedans
01:04:12d'accord
01:04:13et les écolos
01:04:14les écolos aussi
01:04:15d'accord
01:04:16donc en fait c'est le PS
01:04:16tout le monde
01:04:17non non mais je vous dis
01:04:18c'est le PS
01:04:18c'est vraiment une coalition
01:04:19c'est les républicains
01:04:20le parti de Macron
01:04:21le bloc républicain
01:04:22jusqu'aux socialistes
01:04:24je pense que
01:04:24l'intelligence aujourd'hui
01:04:25est d'arriver à trouver
01:04:26une personne
01:04:27qui peut mettre
01:04:28toutes ces partitions
01:04:30d'accord
01:04:30et qu'on construise
01:04:31finalement
01:04:32et bien c'est ce dernier
01:04:33petit bout de chemin
01:04:33qui nous reste à faire
01:04:34et écoutez Marine Le Pen
01:04:35qui réagit à la proposition
01:04:36de Gabriel Attal
01:04:36c'est absolument n'importe quoi
01:04:39enfin je veux dire
01:04:40il faut arrêter
01:04:40on n'est pas dans une
01:04:41on n'est pas dans une cellule
01:04:42psychologique quoi
01:04:43vous voyez
01:04:44il faut voilà
01:04:46c'est soit
01:04:47il y a un premier ministre
01:04:49qui est capable
01:04:50de trouver une voie
01:04:52pour ne pas être censuré
01:04:54quand il présentera son budget
01:04:55soit ce premier ministre
01:04:57n'est pas capable
01:04:58de trouver une voie
01:04:59et dans ces cas là
01:05:01et bien on reposera
01:05:03évidemment sur la table
01:05:05la question de la dissolution
01:05:06mais pas pour le plaisir
01:05:08pas par caprice
01:05:09juste parce que c'est
01:05:10le seul moyen
01:05:11en réalité
01:05:12et le meilleur moyen
01:05:14de notre constitution
01:05:15pour pouvoir sortir
01:05:17d'une crise politique
01:05:19qui pourrait au fur et à mesure
01:05:21du temps
01:05:21se transformer en crise
01:05:22de régime
01:05:24Jules Torres
01:05:24la dissolution
01:05:25ça semble la seule solution
01:05:26je ne sais pas
01:05:28parce qu'on n'est pas sûr
01:05:28qu'il y aurait
01:05:29une majorité
01:05:30qui soit différente
01:05:31peut-être que ça pourrait arriver
01:05:32peut-être que non
01:05:33ça c'est les français
01:05:34qui décident
01:05:34mais en tout cas
01:05:35c'est une des solutions
01:05:36qu'Emmanuel Macron
01:05:37a évidemment
01:05:38il a plusieurs cordes
01:05:40à son arc
01:05:40il y a aussi
01:05:40une autre initiative
01:05:42qu'on pourrait voir
01:05:43et qui n'a pour l'instant
01:05:44pas trop été développée
01:05:46c'est l'idée
01:05:47d'un gouvernement
01:05:47technique
01:05:48ou faussement technique
01:05:49pour traiter ce budget
01:05:51parce qu'en réalité
01:05:51tout ça est terminé
01:05:52dans un an
01:05:53la présidentielle
01:05:53elle commence
01:05:54en septembre 2026
01:05:56donc les sujets
01:05:57ce n'est pas 20 mois
01:05:58à tenir
01:05:58c'est 12 mois
01:05:59à tenir
01:06:00et donc un gouvernement
01:06:01technique
01:06:01pourrait faire passer
01:06:02un budget
01:06:02peut-être moins ambitieux
01:06:04si je puis dire
01:06:04que François Bayrou
01:06:05et en revanche
01:06:06pour ne pas aggraver
01:06:07la fracture démocratique
01:06:08vous pouvez faire appel
01:06:09à des référendums
01:06:10c'est-à-dire qu'on a
01:06:11par exemple
01:06:11Philippe Devilliers
01:06:12qui a lancé
01:06:12une grande pétition
01:06:13pour obtenir
01:06:14un référendum
01:06:15sur l'immigration
01:06:15il y a déjà
01:06:16400 000 signataires
01:06:17en seulement deux jours
01:06:18bon ben je pense
01:06:18que c'est un sujet
01:06:19les français ont envie
01:06:20d'aller aux urnes
01:06:21ils ont envie
01:06:22d'avoir un retour au peuple
01:06:23donc si ça ne passe pas
01:06:24par une dissolution
01:06:25parce qu'on ne sait pas
01:06:26si en effet
01:06:27on n'aurait plus
01:06:27trois couloirs de nage
01:06:28ça peut aussi passer
01:06:29par des référendums
01:06:29Emmanuel Macron
01:06:30souvenez-vous
01:06:31le 31 décembre
01:06:32avait promis
01:06:32des référendums
01:06:33pour l'instant
01:06:34on n'en a pas vu
01:06:35la couleur
01:06:35alors il évoquait
01:06:36quelque chose
01:06:36sur la fin de vie
01:06:37peut-être sur l'école
01:06:38bon c'est des sujets
01:06:39extrêmement concernants
01:06:40mais je pense que les français
01:06:40ont envie
01:06:41de revenir aux urnes
01:06:42sur des sujets
01:06:43sur lesquels
01:06:43ils n'ont jamais été consultés
01:06:45et en effet
01:06:45le sujet de l'immigration
01:06:46je pense
01:06:46est le plus consensuel
01:06:48aujourd'hui
01:06:48il y a 70% des français
01:06:49qui veulent une politique
01:06:50davantage de fermeté
01:06:51et surtout
01:06:52au-delà de ça
01:06:53on fête cette année
01:06:53le 20ème anniversaire
01:06:54du référendum
01:06:56bafoué de 2005
01:06:57c'est peut-être le moment
01:06:58de refaire un référendum
01:06:59alors en tout cas
01:06:59il y en a un qui rêve
01:07:00de sa meilleure vie
01:07:00c'est Olivier Faure
01:07:01le socialiste
01:07:02lui qui se rêve
01:07:03premier ministre
01:07:04il était hier soir
01:07:05sur TF1
01:07:05écoutez
01:07:05je pense qu'il est temps
01:07:07pour la gauche
01:07:08de gouverner à nouveau
01:07:09ce pays
01:07:09et de faire en sorte
01:07:11que nous puissions
01:07:11rompre avec la politique
01:07:13qui a été menée
01:07:14pendant 8 ans
01:07:15et donc faire en sorte
01:07:16que nous puissions avancer
01:07:17je veux un gouvernement
01:07:18de la gauche
01:07:19et des écologistes
01:07:19qui viennent proposer
01:07:21au parlement
01:07:21sa norme de solutions
01:07:22et ensuite
01:07:23ce sera au parlement
01:07:24de disposer
01:07:25et donc nous verrons
01:07:26à ce moment-là
01:07:26si nous trouvons
01:07:27des majorités
01:07:28ou pas
01:07:28mais accepter
01:07:29le jeu de la démocratie
01:07:30ce qui manque
01:07:31terriblement
01:07:31depuis en fait
01:07:33un an
01:07:33et même plus
01:07:34c'est la démocratie
01:07:35donc je veux
01:07:35la démocratie parlementaire
01:07:36je veux
01:07:38je veux
01:07:38il faut quand même rappeler
01:07:39que monsieur Faure
01:07:40est le représentant
01:07:42d'un parti
01:07:42qui a fait
01:07:431,75%
01:07:44à la présidentielle
01:07:45et il se dit
01:07:46représentatif
01:07:47il fait partie
01:07:48des formations politiques
01:07:50les plus rejetées
01:07:51dans le pays
01:07:52pas forcément
01:07:52à l'Assemblée nationale
01:07:53puisqu'il y a eu
01:07:53des accords
01:07:54avec LFI
01:07:55et cette grande tambouille
01:07:57de la gauche
01:07:57et de l'extrême gauche
01:07:58mais le socialisme
01:07:59qui a fait tant de mal
01:08:00à notre pays
01:08:01qui peut se résumer
01:08:02en trois mots
01:08:03taxer
01:08:04taxer
01:08:04taxer
01:08:05c'est ça le socialisme
01:08:06ça a fait
01:08:07un peu
01:08:07il y croit
01:08:08vous l'entendez
01:08:08j'y crois encore
01:08:10aujourd'hui tout est possible
01:08:11même Marine Tondelier
01:08:13elle peut y rêver
01:08:14Michel Barnier
01:08:14et François Bayrou
01:08:15étaient respectivement
01:08:16LR et Modem
01:08:17ce sont des groupes
01:08:18qui ont moins de députés
01:08:18que le Parti Socialiste
01:08:19donc on a créé des précédents
01:08:21maintenant tout le monde
01:08:22peut prétendre
01:08:22même Liot
01:08:23même Charles de Courson
01:08:25qui était ce matin
01:08:26sur notre antenne
01:08:26peut prétendre
01:08:27à 23 députés
01:08:28lui au moins
01:08:29c'est un grand homme d'état
01:08:31qui ça ?
01:08:32Charles de Courson
01:08:32je croyais Olivier Faure
01:08:34on n'est pas passé aux grosses têtes
01:08:37je parle de lui
01:08:39et d'une grande probité
01:08:40et élu indéfiniment
01:08:42par sa population
01:08:43parce que lui
01:08:44il prend à bras de colle
01:08:45les problèmes des français
01:08:47mais vous qui êtes de gauche
01:08:48quand vous entendez Olivier Faure
01:08:49qu'est-ce que vous vous dites ?
01:08:50ça n'a pas de sens ?
01:08:51ça ne va pas marcher
01:08:52et moi je pense qu'il faut
01:08:54un homme d'état de gauche
01:08:56et pas socialiste
01:08:57ni LF
01:08:58ni communiste
01:08:59il faut quelqu'un
01:09:00de la société civile
01:09:01pas Lucie Castel
01:09:02mais il y a des
01:09:04grandes personnalités
01:09:06de la société civile
01:09:08comme a eu
01:09:08en son temps
01:09:09d'autres hommes
01:09:10et femmes politiques
01:09:10qui ont contribué
01:09:12à l'histoire de la gauche
01:09:13qui peuvent prétendre
01:09:13au perchoir
01:09:14mais juste
01:09:15Lucie Castel
01:09:16c'est intéressant
01:09:16parce que plus personne n'en parle
01:09:17c'était le coup d'avant
01:09:19mais cette fois
01:09:20plus personne n'en parle
01:09:21c'est pas mal d'ailleurs
01:09:21c'est vrai
01:09:23mais tout à coup
01:09:23elle a disparu
01:09:24c'était une étoile filante
01:09:26Lucie Castel
01:09:26et encore étoile
01:09:27il faut le dire vite
01:09:28elle n'existait
01:09:29sous le NFP
01:09:30le NFP cherchait
01:09:31une manière commune
01:09:32c'était Lucie Castel
01:09:33bon bah c'est terminé
01:09:34de toute manière
01:09:34le NFP actuellement
01:09:35n'existe plus
01:09:36on a eu une éclipse
01:09:36avec l'étoile filante
01:09:37Rachida Kahout
01:09:38Olivier Faure
01:09:39Olivier Faure
01:09:41oui bah Olivier Faure
01:09:42il a le droit
01:09:43de poser sa candidature
01:09:44pour être
01:09:45ça n'a pas de sens
01:09:45je suis d'accord
01:09:46mais après
01:09:47qu'est-ce que je vous dise
01:09:48si ça a un sens
01:09:49non
01:09:50je sais pas
01:09:51vous n'osez pas le dire
01:09:52non non mais c'est pas ça
01:09:53c'est que
01:09:53dites-le
01:09:54ça se voit sur votre visage
01:09:55merci de nous avoir suivis
01:10:01dans un instant
01:10:01ce n'est pas bon
01:10:02vous allez continuer
01:10:02à vivre cette journée
01:10:03exceptionnelle
01:10:04sur CNews
01:10:0513h30 normalement
01:10:05François Bayrou
01:10:06on se retrouve demain
01:10:07en direct à 10h35
01:10:07et d'ici là
01:10:08c'est un peu d'eau
01:10:09c'est un peu d'eau
01:10:10c'est un peu d'eau
01:10:11c'est un peu d'eau
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