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  • il y a 3 mois
François Bayrou n'a pas remporté son pari et a été largement renversé ce soir par les députés. Le Premier ministre présentera demain sa démission à Emmanuel Macron. Renaissance et Les Républicains se projettent dans l'après. Gabriel Attal demande au chef de l'État de désigner "un négociateur" pour un "accord d'intérêt général" entre "les forces républicaines".

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00:00Voici le résultat du scrutin.
00:03Nombre de votants 573, nombre de suffrages exprimés 558,
00:09majorité absolue des suffrages exprimés 280,
00:13pour l'approbation 194, contre 364.
00:18L'Assemblée nationale n'a pas approuvé la déclaration de politique générale
00:22conformément à l'article 50 de la Constitution.
00:25Le Premier ministre doit remettre au Président de la République
00:30la démission du gouvernement.
00:33La séance est levée.
00:39Le son est coupé, c'est dommage.
00:41On aurait envie de rester encore quelques instants dans cet hémicycle.
00:44On va suivre les images.
00:46On voit le banc du gouvernement au premier rang.
00:48François Bayrou renversé.
00:50C'est bien sûr officiel.
00:52C'est même assez sévère.
00:53Un 364 voix contre 194 pour.
00:57Il manque 16 voix.
00:58Ça veut dire qu'il ne fait pas le plein dans son propre camp.
01:01Bruno Jeudet.
01:01Il lui manque en théorie 16 voix dans le socle commun.
01:04Peut-être qu'il y a des liottes qu'on votait pour.
01:06Il y a peut-être un peu plus de socle commun.
01:08Ça en verra dans l'analyse du scrutin député par député.
01:12Ça va être très intéressant de voir qui a voté contre.
01:13Mais en tous les cas, c'est 16 qui manquent par rapport aux voies théoriques qu'il aurait pu avoir.
01:19Alain Domaine.
01:20Et c'est probablement les voix de députés qui savent très bien que dans leur circonscription,
01:24si jamais il y avait une dissolution, il ne faudrait surtout pas avoir voté en faveur de François Bayrou et de son projet de budget.
01:31Et donc ce sont des députés, d'une certaine manière, ceux qui auront manqué comme voix positive venant de la majorité,
01:42ce sont ceux qui ne voulaient en aucun cas être assimilés auprès des électeurs avec François Bayrou.
01:47Le discours de politique générale du Premier ministre a suscité un rejet massif.
01:54Et il ira présenter sa démission au président de la République.
01:57Dans son intervention, il n'a à aucun moment tiré les conséquences, souligné les responsabilités,
02:11la sienne, celle du président Emmanuel Macron, dans la situation financière et budgétaire grave dans laquelle se trouve le pays.
02:21Pour ce qui concerne les socialistes, nous avons d'une certaine manière exercé l'opposition
02:25comme on exerce le pouvoir avec responsabilité, prenant des risques, acceptant de rechercher le compromis
02:31pendant plusieurs semaines.
02:36Mais depuis plusieurs mois, au fond, nous n'avons reçu qu'indifférence, silence
02:44et en définitive trahison de la part de celui qui avait pu faire adopter un budget.
02:55Dans l'été, c'était le grand silence.
02:58Après avoir présenté le 15 juillet un budget dont on nous avait compris qu'il était pour l'essentiel à prendre ou à laisser.
03:04Pendant l'été, le Premier ministre ne préparait pas le budget, il préparait sa sortie.
03:12Et au fond, il l'a voulu telle qu'elle s'est déroulée aujourd'hui.
03:18Nous avons profité de ce moment d'expression dans l'hémicycle
03:21pour rappeler que, contrairement à ce que disait le Premier ministre,
03:27il existe peut-être un autre chemin,
03:30un chemin qui n'est pas indifférent à la question des déficits, de la dette,
03:36mais qui choisit d'épargner celles et ceux qui n'ont que leur travail pour vivre,
03:40de les soutenir dans leur pouvoir d'achat, là où il aurait été fait la promesse
03:45d'efforts supplémentaires, voire de sacrifices insoutenables
03:50pour celles et ceux pour lesquels la fin du mois n'est pas le 30 mais le 15.
03:56Nous avons dit que c'était aussi le moment du patriotisme économique
04:00et de la justice fiscale en mettant ta contribution plus et mieux
04:04celles et ceux qui le peuvent.
04:07Les très grands patrimoines qui ont plus que doublé en 10 ans,
04:11les multinationales qui payent moins d'impôts que les PME,
04:15et qui bénéficient de plus d'aides.
04:18Nous avons dit aussi qu'au déclin, nous choisissions la relance,
04:23avec un soutien à nos services publics, l'hôpital, l'école,
04:26un soutien à nos entreprises partout dans le territoire pour préparer l'avenir,
04:32là où le sentiment qui était le nôtre, c'est que depuis trop longtemps,
04:36le gouvernement, le président de la République, lui tournait le dos.
04:39Nous savons, comme nous avons eu l'occasion de le dire il y a déjà un an,
04:46à gauche, qu'il n'y a pas dans l'hémicycle de majorité.
04:52Encore qu'il en existe une dans le pays, la majorité des vies difficiles,
04:56la majorité des Françaises et des Français qui attendent et espèrent le changement,
05:00et que dans l'hémicycle, une majorité d'entre nous ait été élue
05:02dans l'élan de francs républicains avec la promesse de ne rien cédérer à l'extrême droite.
05:07C'est la raison pour laquelle, non seulement nous proposons un autre chemin politique,
05:12qui n'est pas celui de la politique d'Emmanuel Macron,
05:18qui nous a conduits dans cette impasse,
05:20mais que nous proposons aussi une autre méthode,
05:22de faire confiance au Parlement dans sa capacité
05:25à construire des majorités texte par texte,
05:28sur la base des propositions qui seraient les nôtres,
05:31si nous sommes appelés au gouvernement,
05:33ou si nous étions amenés à discuter.
05:34Mais nous sommes disponibles pour l'exercice des responsabilités.
05:39Parce que quand on renverse un gouvernement,
05:41quand on formule des propositions,
05:44bien évidemment nous sommes prêts à les mettre en œuvre
05:46et en rendre compte devant les Françaises et les Français.
05:50Voilà ce que nous avons dit aujourd'hui.
05:52Ce n'est pas un rendez-vous que nous avons souhaité,
05:55que nous avons espéré.
05:57Il y a quelque chose d'assez triste et d'assez grave.
06:01Mais toute notre énergie aujourd'hui doit être tournée
06:04vers les Françaises et les Français qui espèrent ce changement.
06:08Nous sommes prêts à l'incarner avec la gauche et les écologistes,
06:12dans un esprit républicain et parlementariste.
06:15Merci.
06:15Boris Vallaud, le chef de file des socialistes à l'Assemblée nationale.
06:20Drôle d'image, Alain Dommel.
06:21On a le Premier ministre dans son cortège,
06:23qui repart à Matignon, 5 minutes à peine après le résultat du vote.
06:27Et à droite, à droite de l'écran, j'entends,
06:31Boris Vallaud qui dit qu'il est prêt à prendre la place.
06:35Il est dans son rôle dans la mesure où c'est au président de chaque groupe de s'exprimer.
06:41Donc il est le président du groupe socialiste, il s'exprime.
06:43Mais enfin, il fait une telle démonstration de talent et d'énergie dans ses interventions.
06:51Ça a été le cas quand il a répondu à François Bayrou.
06:55C'est encore le cas maintenant.
06:57C'est un président qu'on voit vraiment qui cherche à démontrer
06:59à quel point il a plus de talent qu'Olivier Faure
07:02et à quel point il se sent tout aussi près que lui
07:05à entrer au gouvernement, à faire quelque chose, à prendre la tête.
07:09Et j'imagine le cas échéant à être candidat à l'élection présidentielle.
07:15Je trouve que cette démonstration de talent avec cette insistance
07:18et cette radicalité, c'est une candidature, j'allais dire, à tout.
07:24– Je vous rappelle ce chiffre, 364 voix contre le gouvernement de François Bayrou,
07:32194 pour le… c'est assez sévère, on le disait tout à l'heure,
07:37cette chute, elle est importante, elle est sévère pour François Bayrou.
07:40Est-ce qu'elle impacte également, Jean Garrigue, Emmanuel Macron par ricochet ?
07:44– Bien sûr qu'elle impacte Emmanuel Macron.
07:48On dit que la décision du vote de confiance a été mûrement réfléchie
07:53et communiquée à Emmanuel Macron, donc évidemment qu'elle l'impacte.
08:00Et au-delà de ça, si vous voulez, quand Pierre-Manès France est parti en février 1955,
08:05il est parti avec 54% de popularité.
08:08Et François Bayrou, lui, part avec une popularité minimale.
08:11C'est le Premier ministre le moins populaire de la Ve République.
08:14Donc ce départ qui se voulait une sorte de clin d'œil…
08:19– Mais Massine Pannot, la chef des insolites.
08:21– C'est pas de chance.
08:21– Le sujet de violence sociale et de cruauté a été défait.
08:26Bayrou voulait une heure de vérité, je crois qu'il l'a eue.
08:30Mais ce que montre le résultat, au-delà même du gouvernement de Bayrou,
08:35c'est l'imposture de la Macronie qui éclate au grand jour.
08:38Rendez-vous compte qu'il n'y a que un tiers de l'hémicycle
08:41qui a accordé sa confiance au Premier ministre.
08:44Ce qui veut dire que la politique macroniste pour les riches
08:47au service des riches et de guerre sociale contre le peuple
08:50a recueilli deux tiers de votes défavorables dans l'hémicycle.
08:55Elle est donc minoritaire à la fois dans l'Assemblée nationale,
08:58mais aussi dans le pays.
09:00Il est donc illégitime que Bayrou ait barnié avant lui
09:03et pu continuer la même politique coûte que coûte
09:06en ne tenant aucun compte du résultat des élections en juin et en juillet dernier.
09:11Nous disons donc, face à cette imposture qui éclate au plein jour,
09:14que nous ne voulons pas d'un énième Premier ministre
09:17qui continuerait la même politique.
09:19Et que donc la question qui est posée au pays,
09:22c'est celle du départ d'un président de la République
09:24qui refuse de respecter la souveraineté du peuple.
09:27Et je veux d'abord dire à celles et ceux qui nous écoutent
09:29que nous partageons leur soulagement de voir M. Bayrou
09:32enfin parti comme Premier ministre de ce pays
09:35après tous ses mensonges sur le scandale de Bétharam.
09:38Que nous partageons leur soulagement de voir
09:40que M. Rotaillot n'est plus ministre de l'Intérieur,
09:43lui qui parle comme l'extrême droite
09:44et même comme M. Pétain de français de papier.
09:47Que nous partageons leur soulagement
09:48de voir ce budget dont personne ne voulait dans le pays être tombé.
09:52Et surtout que ce que nous avons fait aujourd'hui,
09:55c'est-à-dire faire chuter un gouvernement
09:57dès le 8 septembre,
09:58est d'abord une victoire de la mobilisation populaire,
10:01celle qui est née auto-organisée durant l'été,
10:04celle du 10 septembre qui se tiendront dans deux jours.
10:07Le groupe parlementaire insoumis déposera demain
10:09une motion de destitution du président de la République
10:12car le problème pour le pays et le blocage pour le pays, c'est lui.
10:15Et dès le 10 septembre, nous serons partout
10:17aux côtés des Français et des Françaises
10:19qui bloqueront l'économie du pays pour dire maintenant que ça suffit.
10:23C'est la séparation avec le PS...
10:25Pannot, la chef de file des députés insoumis à l'Assemblée nationale
10:28est en écho au moment où Mathilde Pannot parlait.
10:30Jean-Luc Mélenchon, son patron, lui demande à Emmanuel Macron de partir.
10:33Autre réaction politique en direct ce soir
10:35dans cette édition spéciale sur BFM TV.
10:37Nous sommes avec le numéro 2,
10:39le vice-président du Rassemblement national.
10:41Bonsoir Sébastien Chenu.
10:42Bonsoir Monsieur.
10:43Vous êtes en direct de l'Assemblée nationale.
10:45Je ne vous demande pas ce que vous avez voté.
10:47Vous faites très probablement partie des 364.
10:49députés qui ont voté contre la confiance à François Bayrou
10:53en mêlant donc vos voix à celles de la gauche
10:56dont les insoumis qu'on vient d'entendre.
10:58Est-ce que vous assumez de plonger la France
11:00à partir d'aujourd'hui dans un brouillard assez épais
11:02et dans une phase d'incertitude politique
11:05qui peut durer un petit moment ?
11:07La présentation qui est la vôtre est un peu biaisée.
11:09Cette instabilité politique, elle est d'abord le fruit
11:11de la décision d'Emmanuel Macron,
11:13de ses équipes, Gabriel Attal en tête,
11:15de se désister lors des dernières législatives,
11:18de faire élire l'extrême-gauche,
11:20des LR qui se sont désistés,
11:22de la LFI qui se désistait.
11:24Bref, d'avoir créé cette situation intenable à l'Assemblée nationale.
11:27C'est d'abord eux qui sont les responsables
11:28de cette instabilité politique.
11:30Et puis ils sont responsables de l'instabilité économique,
11:33sociale, sécuritaire, migratoire
11:36que connaît notre pays.
11:37Et pas depuis 6 mois, pas depuis 10 mois,
11:39depuis 8 ans, depuis qu'Emmanuel Macron
11:41est arrivé au pouvoir.
11:42Donc ils sont en train de payer la triste addition
11:45qu'ils font payer aux Français chaque jour.
11:48Les Français voulaient à travers leurs représentants
11:50sur différents bancs.
11:51Il y a eu des LAR, il y a eu des LFI
11:52et il y a eu l'ensemble des députés RN et UDR d'Éric Ciotti
11:56qui ont voté contre la confiance à François Béroux.
11:58Il faut s'en féliciter parce que François Béroux,
12:01c'était zéro réforme
12:02et 20 milliards d'impôts supplémentaires
12:04sur le dos des Français.
12:05Ce qui évidemment n'aurait rien résolu,
12:08mais aggravé et obtenu des effets récessifs
12:10comme bon nombre d'économistes l'ont indiqué.
12:12Donc au revoir M. Béroux
12:13et nous l'espérons.
12:14Au revoir à cette politique délétère
12:15qui place notre pays, évidemment,
12:18chaque jour un peu plus mal.
12:19Sébastien Chonu, Marine Le Pen, tout à l'heure,
12:21devant l'hémicycle, a dit que la dissolution
12:23n'était plus une option mais une obligation
12:25pour Emmanuel Macron.
12:26S'il ne fait pas ce choix,
12:28il peut ne pas le faire.
12:30Quel serait le gouvernement
12:31à qui vous laisseriez une chance aujourd'hui ?
12:34Écoutez, la dissolution est vraiment
12:36la possibilité qu'a Emmanuel Macron
12:37de débloquer la situation,
12:39retourner vers le peuple.
12:40Il n'y a rien de honteux.
12:41C'est même d'ailleurs un geste de grandeur
12:43que redemandaient aux Français
12:44de désigner une majorité.
12:46Les Français choisiront une majorité
12:48à n'en pas douter
12:49parce qu'ils ont vu le spectacle
12:50d'une Assemblée nationale
12:51qui était sans majorité
12:52pour faire une autre politique.
12:54Le fait de désigner demain,
12:56de ne pas dissoudre
12:56et de désigner demain un Premier ministre
12:58qui poursuivrait la politique macroniste,
13:00les politiques qu'on connaît
13:01qui sont de soumission à l'Union Européenne,
13:03qui refusent de s'attaquer à l'immigration,
13:06qui sont des politiques néolibérales,
13:07de casse du service public,
13:09elles auraient les mêmes effets politiques.
13:11Il y a dans ce pays
13:12une majorité de gens
13:14qui ne veulent pas de ces politiques-là.
13:16Donc par conséquent,
13:17nommer un autre Premier ministre
13:18qui poursuivrait les mêmes choses,
13:20les mêmes politiques,
13:21aura le même résultat.
13:22Nous, nous disons à Emmanuel Macron,
13:23il faut demander aux Français
13:25ce qu'ils veulent,
13:26il faut demander aux Français
13:27de trancher.
13:28Et nous, nous sommes le gage de stabilité.
13:30Le Rassemblement national
13:31est un gage de stabilité
13:32dans cette période troublée.
13:34Nous sommes prêts à envoyer
13:34Jordan Bardella
13:35avec une majorité solide
13:37à l'Assemblée nationale.
13:38Nous sommes prêts à l'envoyer
13:39à Matignon
13:40pour changer de politique.
13:42Merci beaucoup Sébastien Chenu,
13:44vice-président du Rassemblement national.
13:45Un autre vice-président de parti
13:47est en duplex avec nous.
13:48C'est François-Xavier Bellamy
13:49du côté des Républicains.
13:51Bonsoir M. Bellamy.
13:52Vous êtes en duplex avec nous
13:55depuis Bruxelles,
13:56si je ne dis pas de bêtises.
13:57Ce score,
13:58Strasbourg,
14:00l'autre siège du Parlement européen,
14:02comment ai-je pu me tromper,
14:03364 voix contre.
14:06Le vrai siège.
14:07364 contre.
14:08Est-ce que c'est aussi
14:09une claque pour vous,
14:11les Républicains,
14:11dont je rappelle
14:12qu'il y a plusieurs ministres
14:13de votre camp en ce moment,
14:14jusqu'à il y a quelques minutes,
14:16dans l'équipe Bayrou ?
14:17Ça n'est évidemment pas
14:21une surprise.
14:22Le fait est que
14:22le choix du Premier ministre
14:24d'engager la responsabilité
14:26de son gouvernement
14:27était un choix personnel.
14:28Il a pris cette décision seul
14:30et ça n'était pas
14:31notre initiative.
14:33À partir du moment
14:34où toutes les oppositions
14:35ont décidé de refuser,
14:37de s'accorder
14:39avec cette déclaration
14:40de politique générale
14:41sur la gravité du danger
14:42que la dette représente
14:43pour notre pays,
14:44il ne faisait pas de doute
14:45que ce gouvernement
14:46allait tomber.
14:47Moi, je veux simplement dire
14:48ce soir
14:49que je pense à tous les Français,
14:51à tous ceux
14:52qui nous regardent,
14:53qui vous regardent
14:53et qui sont dépités
14:54devant le spectacle
14:55que donne notre vie démocratique,
14:57devant ce sentiment d'absurde
14:59qui finit par nous gagner
15:00lorsque nous voyons
15:01l'impuissance publique
15:02à laquelle nous semblons condamnés.
15:04Il n'y a pas de fatalité.
15:05Je crois profondément
15:06que la France peut retrouver
15:08le chemin de l'espoir
15:09à travers l'alternance,
15:11à travers la prochaine
15:11élection présidentielle
15:12et en attendant,
15:13pour nous,
15:14les Républicains,
15:14pour nous,
15:15la droite française,
15:15la ligne de conduite
15:16ne variera jamais.
15:18Ce sera celle
15:18de faire au mieux
15:19pour le pays.
15:20Nous n'avons pas,
15:21il y a un an,
15:21rejoint ce gouvernement
15:22parce que nous avions
15:24la conviction
15:24qu'il était venu
15:26le temps de tout changer,
15:28que nous avions la majorité
15:29pour pouvoir porter
15:30les changements
15:30dont le pays
15:31a profondément besoin.
15:32Nous avons rejoint
15:33ce gouvernement
15:33parce que nous voulions
15:36éviter le pire,
15:37la prise de pouvoir
15:37d'une gauche
15:38qui s'est alliée
15:38avec l'extrême gauche
15:39et que nous voulions
15:41faire rempart
15:42de cette menace
15:44majeure
15:45pour l'avenir
15:45de notre pays
15:46en essayant
15:47de garantir
15:48dans les deux ans
15:48qui viennent
15:49de faire le moins mal
15:50possible.
15:50C'est la réalité
15:51et nous continuons
15:52de faire au mieux
15:53dans cette situation
15:54difficile en attendant
15:55de préparer
15:56la véritable alternance
15:57dont le pays a besoin.
15:58François-Xavier Bellamy,
15:59Laurent Wauquiez
15:59tout à l'heure
16:00dans son discours
16:00à l'Assemblée nationale,
16:02le chef de file
16:02des députés
16:03de votre parti,
16:04a dit qu'il était nécessaire
16:05aujourd'hui
16:05de faire des compromis.
16:06Gabriel Attal
16:07du côté de Renaissance
16:08a dit,
16:09je le rappelais
16:09il y a quelques minutes,
16:10qu'il fallait aujourd'hui
16:11un accord d'intérêt général
16:12entre les forces politiques
16:14pour les 18 mois à venir.
16:16Seriez-vous prêts,
16:17oui ou non,
16:18à parler avec des personnalités
16:19politiques de l'autre rive ?
16:21Nous sommes rentrés
16:25dans ce gouvernement
16:25avec la certitude
16:27que nous ne pourrions pas
16:27y faire tout ce que nous voulions.
16:29Bruno Retailleau
16:30qui était ministre de l'Intérieur
16:31a fait tout ce qu'il pouvait
16:32pour la sécurité des Français,
16:33pour protéger nos frontières,
16:35mais il n'avait pas
16:35de majorité à l'Assemblée
16:36pour faire voter les lois
16:37qui seront indispensables
16:38pour reprendre demain
16:40la possibilité d'agir
16:42en profondeur
16:42pour répondre
16:43aux attentes des Français.
16:44Nous ne pouvons pas faire
16:45tout ce que nous voulons
16:46aujourd'hui,
16:47mais nous ne ferons pas
16:48le contraire
16:49de ce que nous savons
16:49être nécessaire au pays.
16:51Et parler avec des gens
16:53de tous bords,
16:53c'est ce que nous sommes
16:54prêts à faire,
16:55mais si c'est pour suivre
16:56la ligne que la gauche
16:57prétend imposer aujourd'hui,
16:59cette gauche socialiste,
17:00vous diffusiez
17:01il y a quelques instants
17:02le discours de Boris Vallaud
17:03qui disait
17:04qu'elle refusait
17:05de s'allier
17:05avec l'extrême droite.
17:06En attendant,
17:07elle a tout lâché
17:07à l'extrême gauche.
17:08Elle a été élue
17:09avec les voix de LFI.
17:10Et nous refusons
17:11de nous associer
17:12à une gauche,
17:13y compris à ce parti socialiste
17:15qui propose aujourd'hui
17:16l'exact contraire
17:17de ce que les Français attendent.
17:18Le Parlement est divisé,
17:19mais jamais sans doute
17:20la France n'a été aussi unie
17:21pour dire ce dont elle a besoin.
17:23Moins d'impôts,
17:24que le travail paye,
17:24rétablir nos frontières,
17:26moins d'immigration,
17:27plus de sécurité.
17:28Ce que veulent les socialistes
17:29aujourd'hui,
17:30c'est 27 milliards
17:31d'impôts nouveaux,
17:3230 milliards
17:32de dépenses publiques
17:33supplémentaires.
17:34Ce que veulent les socialistes
17:35aujourd'hui,
17:35c'est des régularisations
17:37en masse,
17:37la légalisation du cannabis
17:38et les yeux fermés,
17:40tout grand,
17:41face à la réalité
17:42de l'insécurité
17:42qui traverse notre pays.
17:44Nous ne pouvons pas
17:44nous associer
17:45à une gauche comme celle-là.
17:46Pas parce que nous serions sectaires,
17:48mais parce que nous tenons
17:48à une seule ligne de conduite
17:50qui est l'intérêt supérieur
17:51du pays.
17:51C'est parti.
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