Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 3 mois

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Le service est sur le site www.e.leclerc. L'énergie est notre avenir, économisons-la.
00:04C'est nul d'être un adulte.
00:06Les adultes, ils doivent travailler toute la journée.
00:10Les adultes, quand ils reçoivent du courrier, c'est que des factures.
00:13Et les factures, ça craint.
00:16C'est vrai, vrai. Mais nous, on a le permis de conduire.
00:18Être adulte, c'est aussi profiter d'émotions uniques au volant.
00:21Découvrez-les pendant la Blue Week.
00:23Testez la nouvelle Alpine A290.
00:25A290 en location longue durée sur 37 mois.
00:27A partir de 280 euros par mois, entretien compris.
00:29Offre ce mis à condition.
00:30Plus d'infos sur alpinecars.fr.
00:32Au quotidien, prenez les transports en commun.
00:34CNews et Europe 1, Punchline.
00:36Des débats, de l'analyse, du décliptage, c'est dans Punchline.
00:40On revient dans un instant.
00:48Mais où peut-on trouver un poulet fermier de loué à 5,49 euros le kilo ?
00:51Oh là là là là, du poulet rôti au four.
00:53Aux olives, du poulet aux...
00:55Aux économies.
00:56Et pour cette recette, rendez-vous du 4 au 6 septembre et profitez du poulet de loué label rouge IGP volaille du Maine à 5,49 euros le kilo.
01:04Dans vos magasins U et sur Courses U.
01:06Offre valable dans les magasins participants, équipé d'un rayon boucherie libre-service pour un retrait du 4 au 6 septembre.
01:10Or Dromcom.
01:1175% minimum de céréales, durée d'élevage, 84 jours minimum.
01:14Détenteur du label, groupement des fermiers de loué.
01:16Conditions sur magasin-u.com.
01:17On peut penser qu'un influenceur va nous aider à choisir notre voiture.
01:21Ou on peut faire confiance à plus de 800 000 conducteurs de Dacia Sandero.
01:25Dacia Sandero, la voiture la plus vendue aux particuliers depuis 9 ans en France,
01:28est à découvrir à partir de 99 euros par mois pendant les portes ouvertes du 11 au 15 septembre.
01:33Offre réservée aux particuliers, valable du 1er au 30 septembre pour Dacia Sandero, essentiel SCE 659 hors option.
01:38Premier loyer majoré, 1900 euros, à l'aile des 49 mois, 50 000 kilomètres, SCE à Cordiac.
01:42Conditions sur Dacia.fr.
01:44Source 3 à date à janvier 2025.
01:45Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo.
01:48Si vous aimez la qualité, essayez-la à prix discount.
01:51Chez Aldi, les offres spéciales week-end vous mettront en joie.
01:54Ah bah là au moins, on est sûr de passer un bon week-end.
01:56On ira le samedi et le dimanche, comme ça, ça fait une bonne nouvelle par jour.
02:00Oui, c'est uniquement ce week-end et à prix discount.
02:021,49€ le filet d'avocat et 6,59€ les 4 steaks de bœuf, origine France.
02:06Aldi, la meilleure qualité, à prix discount.
02:10Avocat vendu par 3, bœuf français, barquette de 400 grammes, soit 16,48€ le kilo.
02:14Offre valable jusqu'au dimanche 7 septembre, originez info sur aldi.fr.
02:17Peugeot.
02:18Avec la rentrée du lion, Peugeot vous donne le coup de pouce pour une rentrée sans compromis.
02:22Jusqu'au 30 septembre, profitez d'offres sans apport pour repartir au volant de votre Peugeot neuve,
02:26sans aucun versement initial, et toujours jusqu'à 8 ans de garantie offert.
02:30Alors simplifiez-vous la rentrée, zéro apport, 100% plaisir.
02:33En ce moment, le 2008 est à partir de 315€ par mois, sans apport.
02:37LLD 49 mois, 40 000 km pour un 2008 style,
02:40offre réservé aux particuliers sous conditions de reprise et acceptation crédit par
02:43garantie Peugeot Care, conditions sur Peugeot.fr.
02:45Au quotidien, prenez les transports en commun.
02:4718h42, merci de nous accueillir pour votre Punchline week-end sur Europe 1 et sur CNews.
03:06À mes côtés, Véronique Jacquet, Louis Doragnel et Olivier Benkimoun.
03:10Tic, tac, tic, tac, on parle de quoi ?
03:15Le compte à rebours, vote de confiance, vote de confiance, 3 jours, 3 jours.
03:20Ou le vote de défiance, comme disait Paul Amart.
03:22Exactement, le vote de défiance.
03:23La bombe Bayrou, comme vous voulez.
03:26Je vous laisse les termes, vous voyez, je suis dictatorial dans cette émission, je vous laisse les termes.
03:30Et surtout, ne ratez pas, François Bayrou, en tournée, non pas dans votre ville, mais dans tous les médias.
03:38Il est partout, mais vraiment partout.
03:40Il n'y a pas un jour où il ne s'exprime pas.
03:43Alors, est-ce que c'est une tournée d'adieu ou pas ?
03:45La question a été posée ce matin, il était chez nos confrères de RTL.
03:49Je propose d'écouter la réponse du Premier ministre.
03:51Et puis, je vous ferai écouter également Laurent Jacobelli,
03:54car le son de Laurent Jacobelli, tassé le rôle député RN par rapport à cette omniprésence de M. Bayrou dans les médias.
04:01D'abord, le Premier ministre.
04:03La politique, ce n'est pas du spectacle.
04:05Ce n'est pas une tournée, entre guillemets, d'adieu, comme vous dites.
04:10Je suis un responsable politique.
04:12Je l'étais avant d'être Premier ministre et je le resterai après.
04:16La question, elle est beaucoup plus simple.
04:19C'est, est-ce que notre pays a mesuré la gravité de la situation devant laquelle il se trouve ?
04:28Et la situation, elle est de deux piliers, si j'ose dire.
04:33Premier pilier, la France est un pays qui ne produit pas assez.
04:38Qui ne produit plus assez.
04:40Voilà, donc le Premier ministre.
04:43On va écouter maintenant Laurent Jacobelli, député RN, sur cette omniprésence de M. le Premier ministre dans les médias.
04:51Il faut arrêter maintenant cette propagande quasiment soviétique où vous apparaissez du matin au soir à la télévision.
04:58On l'attend d'ailleurs bientôt sur Ikidia, sur Gulli, comme s'il allait nous convaincre de sauver son poste.
05:03Mais ce n'est pas le sort d'un homme aujourd'hui qui compte.
05:05C'est le sort d'un pays, un pays surendetté, un pays en droit à une immigration massive, à une insécurité incontrôlée.
05:11Et chaque jour, l'actualité nous le montre.
05:14Et il est l'artisan de ce chaos.
05:15Soit parce qu'il a soutenu des gouvernements qui ont endetté le pays.
05:18Soit parce que lui-même, avec les rênes du gouvernement depuis neuf mois, a été incapable de prendre les bonnes décisions.
05:25Les Français sont clairs.
05:26M. Bérou, au revoir.
05:27Lundi, il faudra faire vos valises.
05:29Voilà, Laurent Jacobelli, un petit peu taquin, pour ne pas dire davantage, mon cher Louis de Ragnel.
05:34Il y a une chose sur laquelle François Bérou, honnêtement, joue avec les mots.
05:38C'est qu'en réalité, cette semaine qui est en train de s'achever était de la comédie.
05:43C'était du spectacle pendant une semaine.
05:44Parce qu'il a organisé des consultations avec des partis politiques pour feindre de trouver des solutions.
05:49En réalité, tout le monde savait.
05:51Et même les participants, les chefs de partis politiques, allaient à Matignon pour le symbole.
05:56D'ailleurs, même Olivier Faure disait, par respect républicain.
06:00Donc, c'était du spectacle.
06:01Personne n'attendait absolument rien de ces consultations.
06:03Donc, c'est un peu la partie comédie.
06:06Ensuite, ce qu'on comprend et qui commence à devenir assez clair,
06:09c'est que François Bérou est en train de poser les jalons de son programme
06:12pour la prochaine campagne présidentielle en 2027.
06:15Et il a réussi, peut-être un exploit, je dis ça un petit peu avec ironie,
06:21c'est le seul Premier ministre d'Emmanuel Macron qui a imposé son arrivée
06:26et qui a choisi sa date de sortie.
06:28Et en ce sens, c'est là où il est différent des autres Premier ministre d'Emmanuel Macron.
06:32C'est le seul aussi qui a déjà été candidat à plusieurs élections présidentielles.
06:37Et donc, je pense qu'il a cet instinct peut-être un peu différent des autres.
06:40Aujourd'hui, il est en train simplement de poser un diagnostic sur l'État au bord de la faillite,
06:45les finances publiques exsangues, parce qu'il va vouloir s'en servir pour la campagne qui commence à partir de maintenant.
06:54Il va pouvoir dire, dans six mois, en pleine campagne présidentielle,
06:58quand elle aura commencé réellement, quasiment officiellement,
07:01eh bien, tous les partis politiques qui proposent des restrictions budgétaires,
07:04qui proposent de serrer un peu la ceinture,
07:06il dira, mais que n'avez-vous fait, messieurs, madame de droite, du centre, même du centre-gauche ?
07:13Et il dira, mais moi j'ai proposé, j'ai tendu la main, les Français l'ont vu.
07:16Et c'est pour ça qu'en fait, là, il s'invite partout dans les médias
07:19pour essayer de toucher le maximum de Français possible,
07:21pour pouvoir dire, j'étais un lanceur d'alerte,
07:24j'étais un prophète qui a, le premier, qui a sonné la charge,
07:29qui a tiré la sonnette d'alarme sur la question des dépenses publiques,
07:32ce qui n'est pas tout à fait vrai, parce qu'il y a eu d'autres campagnes présidentielles.
07:35Moi, je me souviens de celle de Nicolas Sarkozy en 2012,
07:38je me souviens de celle de François Fillon ensuite, en 2017.
07:41François Fillon qui avait fait un programme vraiment ambitieux, audacieux,
07:45en matière de maîtrise des finances publiques,
07:47et je vous cite un exemple, il y avait notamment ce chiffre,
07:50il voulait réduire le nombre de fonctionnaires de 500 000.
07:53Véronique Jacqui a trop parlé, ça nuit au message, c'est bon qu'on puisse dire quand même.
07:58Je vais rebondir sur ce qu'a dit Louis de Ragonel, qui a parlé de prophète.
08:02Nul n'est prophète dans son pays, et le problème avec François Bayrou,
08:05c'est que je pense qu'il parle beaucoup, il veut toucher tous les Français,
08:08mais les Français ne l'écoutent plus.
08:10Pour une simple et bonne raison, c'est qu'on est à la fin d'un cycle politique
08:13et dans une véritable crise politique,
08:15pas une crise de régime, mais une crise politique,
08:17et qu'il n'a pas la popularité requise pour qu'on l'écoute encore.
08:23Sa cote de popularité est extrêmement basse.
08:2714%.
08:27Voilà, 14%.
08:28Il pourrait dire la même chose en étant à plus de 50%.
08:32On dirait, oui, François Bayrou a raison, là, on est sur le Titanic,
08:36on va tous sombrer et il faut se retrousser les manches.
08:39Là, à 14%, franchement, on le prend pour un enquiquineur.
08:42Cela dit, où Louis de Ragonel a raison, c'est qu'il joue le temps long,
08:46le temps très long, parce que ça fait très très longtemps qu'il attend son heure.
08:50François Bayrou, ça fait quand même 50 ans qu'il rêve d'accéder à l'Elysée.
08:54Donc lui, il se dit, j'ai le temps pour moi, entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon,
08:58je joue effectivement le lanceur d'alerte.
09:01Là, pour l'instant, ça n'imprime pas dans le cœur, dans l'esprit des Français.
09:05Mais quand on va être au bord du précipice, les Français vont se souvenir
09:09que quelqu'un qui incarne le vieux monde.
09:13Mais regardez, on a bien été capable d'élire Joe Biden aux Etats-Unis.
09:16Donc ce n'est pas son âge, ni son avancée en âge, qui va être un objet de défiance.
09:21Au contraire, pour les Français, à ce moment-là, ce sera peut-être un atout.
09:25Il va jouer un espèce de centre constructif.
09:27Cela dit, ce n'est pas gagné, parce qu'il y a quand même la droite,
09:30une partie de la droite qui va dire, oui, mais il a fait voter.
09:33Ce n'est pas ma dernière partie de carte.
09:35Olivier, j'ai hâte de vous entendre.
09:38C'est vrai qu'il s'est autonomé et il s'autodissout.
09:41Et ça, c'est vraiment une première.
09:43Et avant de s'autopropulser, sans doute en 2027...
09:47Il a été interrogé ce matin à ce martel, il a botté en touche.
09:50Non, il a botté en touche.
09:51C'est un vieil animal politique, François Béroux.
09:54La politique, il ne connaît que ça, il n'a fait que ça.
09:56Il considère qu'il fait partie de cette catégorie assez rare de grands fauves politiques
10:01qui peuvent, comme ça, continuer à faire de la politique toute leur vie.
10:07Moi, je crois qu'il n'abandonne pas.
10:08À la fin de l'entretien qu'il nous avait accordé à Sonia Mabouk,
10:12il a dit, je vais maintenant aller à la rencontre des Français.
10:16Alors, bon, à la rencontre des Français,
10:18c'est ce qu'il a fait peut-être, si vous voulez, cette semaine,
10:22sur absolument tous les médias.
10:23Il a encore quelques rendez-vous sur Brut, sur France 5.
10:26Vous allez continuer à le voir tout week-end, jusqu'à dimanche soir.
10:30Son testament politique.
10:31Son testament, mais moi, je l'ai compris autrement.
10:34Je dis, effectivement, il veut vraiment aller à la rencontre des Français.
10:37Ça s'appelle une campagne présidentielle.
10:38Ça s'appelle une campagne, exactement.
10:41Cette phrase-là, c'est, je vais être en campagne.
10:44Alors, lundi, une fois que le vote aura eu lieu,
10:47un vote de sanction, François Béroux ne sera pas parti.
10:49Attendez, il faudra nommer.
10:51Ça va prendre un petit peu de temps.
10:52Il faudra nommer.
10:53Le président accepte la démission du Premier ministre.
10:55Ça fait peu de doute, mais enfin, ça peut durer.
10:57Ça va durer peut-être un mois, deux mois.
10:59La dernière fois, ça a duré deux mois.
11:01Donc, pendant ces deux mois, il ne va pas se taire, François Béroux.
11:04Certains disent que le président serait plus rapide.
11:07À mon avis, s'il peut nuire à Emmanuel Macron,
11:12il ne va pas hésiter, François Béroux.
11:17Olivier a raison.
11:18Aujourd'hui, taper sur Emmanuel Macron, c'est un booster politique.
11:21Aujourd'hui, le soutenir, c'est vous enfoncer.
11:24De toute façon, elle écoute de popularité des deux.
11:25Emmanuel Macron est plus bas qu'au moment de la crise des gilets jaunes.
11:28C'est ce que j'en veux dire.
11:28Il y a 15%.
11:29Il y a 15%.
11:31Mais la difficulté, c'est à partir de maintenant pour Emmanuel Macron.
11:35Avec qui ?
11:35Parce qu'on entend plein de noms qui circulent.
11:38On va citer les noms, on va terminer avec ça.
11:39Pardon.
11:40Non, mais c'est pas grave.
11:40Le sujet majeur, c'est avec qui ?
11:42Avant de parler des noms, c'est quelle est l'équation politique d'Emmanuel Macron ?
11:45Avec qui il entend gouverner ou faire semblant de gouverner ?
11:49Parce que tout ça, objectivement, c'est ça qui est dévastateur en termes de crédibilité,
11:54c'est que c'est du spectacle.
11:56François Bayrou disait que la politique, c'est pas du spectacle.
11:58Malheureusement, c'est devenu du spectacle avec des gens qui sont obsédés par 2027
12:02et qui disent, moi, il n'y a que l'intérêt du pays.
12:06Dans ce cas-là, on discute avec les partis.
12:09Lui, il n'a pas discuté avant.
12:10Il a discuté après, une fois que les jeux étaient faits, quelle était la stratégie.
12:13Et personne n'a compris, effectivement, ça a été du spectacle.
12:16On a vu défiler des gens à Matignon cette semaine
12:19qui avaient des choses, sans doute, à dire à François Bayrou.
12:21On n'est pas d'accord avec vous, c'est ce qu'on le dit, c'est ce qu'on a répété.
12:23Mais c'est parce qu'on attendait.
12:25On attendait qu'ils se mettent d'accord sur quelque chose.
12:26Allez les amis, parce que...
12:27On saurait la France.
12:28C'est bientôt la rentrée des classes de notre ami Philippe de Villiers, juste après.
12:30Donc, je ne voudrais pas lui donner pour sa première.
12:32On est ponctuel.
12:32On est ponctuel.
12:33Mais quand même, vous évoquiez la liste des premiers ministrables.
12:37C'est un sondage de Doxa.
12:38Donc, on va revoir les noms qui ressortent.
12:42Les premiers ministrables de gauche, on le voit, ils sont loin derrière.
12:46Puisque, en tête, c'est Jordan Bardella qui arrive à 36%.
12:48Boudon Rotaillot à 33%.
12:50Gérald Darmanin à 29%.
12:52Christine Lagarde, tiens donc, à 27%.
12:54Et Bernard Cazeneuve, premier socialiste, à 24%.
12:58Xavier Bertrand, 22%.
13:00Je crois que juste après, il y a même François Hollande qui doit être à, lui, 19% si je m'abuse.
13:06François Barrin à 20%.
13:08Et Olivier Faure, 16%.
13:09Olivier Faure qui dit, ah, mais moi, je veux bien y aller, Olivier de Ragnel.
13:12Ce sondage aurait encore plus d'intérêt s'il y avait une dissolution.
13:18Parce qu'il y aurait peut-être une reconfiguration à l'Assemblée nationale.
13:21Mais dans la mesure où il n'y aura pas de dissolution, qu'Emmanuel Macron ne veut pas le faire, en tout cas pas tout de suite,
13:26eh bien, le risque, c'est qu'Emmanuel Macron fasse l'inverse de ce que dit ce sondage.
13:32Tente quelque chose.
13:34On entend qu'Emmanuel Macron veut aller vers la gauche.
13:36En réalité, il veut aller vers la gauche.
13:38Parce qu'il va tenter ce qu'il n'a pas encore tenté vraiment, c'est-à-dire mettre vraiment un socialiste officiel au pouvoir.
13:43Vous y croyez ?
13:44Olivier de Ragnel, vous y croyez ?
13:45Moi, je pense que tout ça est catastrophique.
13:47Enfin, tout ça, c'est du spectacle, c'est de la comédie.
13:50Et puis, ce Premier ministre, il aura Matignon, il aura les meubles de Matignon.
13:54Non, mais...
13:55Mais quelle est la réalité du pouvoir ? Il n'y a plus de pouvoir.
13:58Mais à l'Assemblée nationale, il n'y a rien.
14:00Vous n'avez que le pouvoir administratif.
14:01On dit quoi aux Français qui nous regardent ce soir, à Louis de Ragnel ?
14:04On leur dit quoi ?
14:05Moi, je me mets à la place des testés qui nous regardent.
14:07C'est désespérant.
14:08Je reconnais, je le dis, je trouve ça désespérant.
14:11Parce que là, c'est de la petite combine, ce n'est même pas de la Quatrième République.
14:15C'est des gens qui utilisent la carcasse de la Cinquième République avec toute sa force.
14:20Mais en réalité, ils pratiquent des jeux minables avec des petites combines.
14:24Et ce qui est dramatique, c'est qu'après avoir épuisé toutes les solutions politiques,
14:27et on est quasiment au bout, moi, je n'en vois pas beaucoup,
14:30eh bien, on va arriver au problème institutionnel.
14:32Et là, ça va être, est-ce que réellement, de manière directe ou indirecte,
14:36on change la Cinquième République, on change de régime, oui ou non ?
14:39Moi, je pense que ce serait catastrophique.
14:41Mais après tout, c'est Emmanuel Macron qui, en provoquant la dissolution
14:44et en faisant cette politique, a mis les institutions dans cet État.
14:48Véronique Jacquet, votre bon regard.
14:50Qu'est-ce qu'on dit aux télésplicateurs ce soir de Puntin ?
14:52Je sais que nous sommes pressés pour laisser la place à prix à Philippe Devilliers,
14:55donc je vais aller vite.
14:56Effectivement, Emmanuel Macron est un dynamiteur,
14:58parce qu'il essaiera de tout dynamiter jusqu'à la Cinquième République,
15:02c'est la seule chose qui tient à la Maison France.
15:05Et si, justement, il est en train de la dynamiter,
15:08et si on voit cette tombouille digne de la Quatrième République,
15:11c'est tout simplement parce qu'il n'y a plus d'hommes
15:13qui ont le costume assez grand
15:16pour enfiler les habits de la Cinquième République.
15:19C'est-à-dire que nous avons une basse époque,
15:21basse politique, basse époque, voilà, tout simplement.
15:23Ça sera le mot de la fin ?
15:24Olivier, vous voulez dire quelque chose ?
15:26Il ne faut évidemment pas toucher à la Cinquième République,
15:28mais il faut trouver des hommes dignes de ce nom pour l'incarner.
15:31Non, ce sondage, il y a beaucoup trop de noms.
15:33Vous avez Xavier Berrand, Jordan Bardel,
15:35il y a des gens qui s'étaient...
15:38Prenez le dernier nom à l'économie.
15:40Mais si, effectivement, Emmanuel Macron utilise ce sondage,
15:43il prend le dernier nom, il le met.
15:44C'est quoi ? C'est celui du ministre de l'Économie ?
15:47Éric Lombard.
15:47Voilà, c'est Éric Lombard.
15:49Moi, je vote...
15:50Je vote !
15:51Allez, vous avez pas voté !
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations