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  • il y a 1 semaine
Le parler-vrai de Nicolas Sarkozy sur Emmanuel Macron : "Je ne lui conseille rien car, de toute façon, il fera le contraire" - VIDEO

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Transcription
00:01Bonjour Président, je ne sais pas comment il vous appelle,
00:03qu'est-ce que je dois faire ? Je suis perdu.
00:07Qu'est-ce que vous lui conseillez ?
00:09D'abord, on se prévoit, parce que je me défie de la fausse proximité.
00:18Et il n'a pas besoin de m'appeler pour me dire ça, puisqu'il l'a fait il y a quelques jours.
00:24Ah, bon, ben voilà.
00:26Et qu'est-ce que vous lui avez dit ?
00:28Je m'apportais exactement la question de John.
00:32A mon avis, ce John doit être copain avec lui.
00:34Non, non, non, non.
00:36Avec Brigitte.
00:37Il y a deux solutions.
00:40Soit il est très intelligent, soit il est copain avec moi.
00:44Je vous laisse choisir ce cas de plus.
00:47Je voudrais bien que Yann ne réponde pas à cette question, merci.
00:52Donc, bon, le Président m'a dit, j'étais jeûne avec lui,
00:56vraiment Président, dites-moi ce qu'il faudrait faire.
01:02Et je lui ai répondu, je ne vous le dirai pas parce que vous allez faire le contraire.
01:05Vous me demandez mon avis depuis huit ans, et vous faites si c'est bâtiment le contraire.
01:14Vous vous trompez sur mon caractère.
01:16Parce qu'un coach...
01:20Donc celui qui coach fait le contraire de ce qu'il dit,
01:24s'il est normal, il dit on arrête le boulot.
01:27Mais non, je vous...
01:30Alors je lui dis, bon, non, d'accord.
01:32Je vais vous dire ce que vous allez faire.
01:35Vous allez...
01:37Parce qu'il pensait que Bayou pouvait être maintenu.
01:39C'est un truc...
01:40Vraiment ?
01:42Ah oui, vous savez, la politique c'est un truc de professionnel.
01:45Donc, pour un professionnel,
01:51il vous dit tout de suite si un cheval est capable de courir le Grand Prix de Deauville,
01:55le Grand Prix de l'Arc de Triomphe,
02:00c'est simple.
02:01Je lui dis, Bayou va tomber.
02:05Et vous allez vouloir nommer un Premier ministre.
02:09Et les mêmes causes produiront les mêmes effets.
02:11Et vous allez perdre encore trois mois.
02:13Et plus vous attendez, plus la pression sur votre démission sera importante.
02:19Donc il faut faire la dissolution.
02:21Et il fera la dissolution.
02:23Parce qu'il ne pourra pas faire autrement.
02:26Quelle que soit la personne qu'il trouve.
02:30Il fera la dissolution, il y aura des élections légitatives,
02:33et le grand débat sera Front Républicain ou pas de Front Républicain.
02:36Et cette fois-ci, Front Républicain, ça ne marchera pas.
02:40Je vous dis, moi, ce qui va se passer.
02:41Ne croyez pas que je le dis par prétention.
02:44Je le dis parce que les choses se passeront comme ça.
02:48Et on a eu cette discussion.
02:49J'ai quitté l'Élysée à 15h45.
02:53Je n'en pouvais plus.
02:56Et là, il m'a dit quelque chose qui m'a beaucoup inquiété, le Président.
03:00Il m'a dit, je crois que vous avez raison.
03:02Alors là, j'étais sûr qu'il allait faire le contraire.
03:08Oui, tout ça n'est pas de très bonne augure.

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