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  • il y a 3 mois
Patrick Stefanini, représentant spécial du ministre de l'Intérieur, revient sur l’attaque au couteau par Abdelkader D. : «La politique de l’immigration a besoin d’être reconstruite». 

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Transcription
00:00C'est devenu la première nationalité.
00:03Pourquoi ?
00:04Non, non, la première nationalité, c'est le Maroc.
00:08Mais pourquoi ?
00:08La deuxième, c'est l'Algérie.
00:09Et la troisième, c'est la Tunisie.
00:10Et pourquoi ?
00:11Parce qu'on a signé, là aussi, la réponse est claire,
00:14on a signé en 2008, on a renégocié l'accord qui nous liait à la Tunisie.
00:19Ce qu'on devrait faire avec l'Algérie.
00:21Et à cette occasion, on a mis en œuvre une politique qui s'appelle
00:25la politique d'immigration choisie, portée par Nicolas Sarkozy,
00:28qui, je vous le rappelle, avait deux objectifs.
00:32Contenir l'immigration familiale et, en revanche, encourager l'immigration.
00:36C'était en 2008 et les choses ont peut-être un peu changé.
00:38Est-ce qu'il va y avoir une réponse du gouvernement français
00:40par rapport à ces déclarations-là ?
00:42Est-ce qu'on va fermer, pourquoi pas, les frontières à la Tunisie ?
00:47Je n'en sais rien.
00:48Je pense que, de toute façon, tout le monde est d'accord pour dire
00:50qu'il faut quand même limiter l'immigration, voire l'arrêter.
00:53Alors, le chiffre de 500 000 est régulièrement donné.
00:56Ça explose partout, tout ça n'a pas de sens.
00:58Il y a évidemment un lien entre immigration et délinquance,
01:01et immigration et criminalité.
01:03Personne ne peut le contester.
01:04Là aussi, il y a un exemple chimiquement pur.
01:06J'ai été un des premiers à le dire.
01:08Oui, mais d'autres l'ont dit.
01:11D'autres l'ont dit dans les années 80, si vous me permettez.
01:14D'autres l'ont dit, mais c'était des fascistes.
01:17Donc, on ne les écoutait pas.
01:18Monsieur Pro, on ne refera pas le monde en un jour.
01:20La politique d'immigration, elle a besoin d'être très largement reconstruite.
01:26Bruno Retailleau s'y est attelé.
01:28On commence à obtenir des résultats.
01:30Bien sûr, mais il faut du temps.
01:32Je suis bien d'accord avec toi.
01:33Qui débouche sur les titres de séjour, baisse des régularisations, augmentation des éloignements.
01:39Voilà ce qu'est le bilan de Bruno Retailleau, après un an de présence au ministère de l'Intérieur.
01:43J'entends bien, en plus, Bruno Retailleau, il n'a pas les mains libres, il n'a pas de majorité.
01:46Tout cela est vrai.
01:47Je suis bien d'accord avec vous.
01:48Il fait tout ça sans pouvoir modifier.
01:50Il fait ce qu'il peut, mais il ne sera plus là dans huit jours, peut-être.
01:53Je n'en sais rien.
01:55Visiblement, on va avoir un Premier ministre socialiste.
01:57Ça, ça sera la cerise sur le gâteau.
01:59Un Premier ministre socialiste.
02:01Comme ça, Emmanuel Macron retrouvera ses origines, puisqu'il vient de là.
02:05Ça va être formidable.
02:06La France va être magnifique.
02:07Pendant deux ans, on va avoir un Premier ministre socialiste.
02:10Vraiment, c'est.
02:11Sous-titrage Société Radio-Canada
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