Philippe Bilger : «Emmanuel Macron a tendance à faire le contraire»

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Philippe Bilger, ancien juge d'instruction, réagit à Nicolas Sarkozy qui tacle le président de la République : «Emmanuel Macron a tendance à faire le contraire».

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00:00Emmanuel Macron avait remarquablement géré Nicolas Sarkozy en lui donnant l'impression qu'il était indispensable.

00:08Mais aujourd'hui, c'est vrai, alors que Nicolas Sarkozy fait des analyses politiques très fines,

00:14et dans le Figaro, Olivier, c'était pareil, Emmanuel Macron, en effet, a tendance à faire le contraire.

00:21Mais Philippe Belger, ce n'est pas Nicolas Sarkozy qui demande à rencontrer Emmanuel Macron.

00:26Vous vous doutez bien que ce n'est pas dans ce sens-là.

00:28C'est forcément Emmanuel Macron qui demande à Nicolas Sarkozy de venir à l'Elysée.

00:34– Le président demande l'avis de beaucoup de gens.

00:36– Mais la question, c'est de savoir s'il l'écoute, c'est ça la vraie question.

00:38– Mais il devrait dissoudre, c'est-à-dire que là, plutôt, qu'est-ce qui va se passer ?

00:44Comme toujours, il est au centre de tout, il adore ça, Emmanuel Macron.

00:47Donc ça va durer deux jours, huit jours, quinze jours et tard.

00:50Là où il surprendrait tout le monde, c'est lundi prochain, c'est lundi 8 septembre ?

00:54– Lundi.

00:54– C'est la veille du 9. Le 9 septembre, c'est un grand jeu.

00:57– Je la note. – Mais hop, 9 septembre, il devrait dire, on dissout.

01:00Et dissout, c'est pas cher. On dissout.

01:02Voilà, là, il surprendrait, et c'est ça qu'il devrait faire.

01:05Parce que la dissolution est la seule chose,

01:08et je pense que ça sera un signal qui sera envoyé dans le pays,

01:11on dirait, bon, ben enfin, enfin, il comprend quelque chose à l'état du pays.

01:16Alors que les petits, vous avez Villepin qui ne veut pas la dissolution,

01:19c'est normal, ça le sert.

01:21Vous avez Attal qui ne veut pas la dissolution,

01:22et évidemment, il va perdre des électeurs,

01:25il va perdre des députés, etc.

01:27Donc voilà, c'est des petits arrangements entre amis.

01:29Mais il y a autre chose que ça, il y a la France.

01:33Mais est-ce qu'il est capable de le faire ?

01:34– Il peut craindre que la dissolution,

01:36Emmanuel Macron le mette encore plus en mauvaise posture.

01:39– Mais il ne peut pas être plus en mauvaise posture qu'il est là, pardonnez-moi.

01:43– Pascal, s'il y a une dissolution,

01:46et qu'on se retrouve avec la même assemblée qu'aujourd'hui,

01:48là, c'est sa démission qui est sur la table.

01:49– Mais justement, ça sera intéressant.

01:52– Et il le fait.

01:53– Et si, et si, et si, on s'en fiche.

01:56– Oui.

01:57– Sous-titrage ST' 501

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