Vote de confiance, législatives… La prise de parole de Marine Le Pen et Jordan Bardella

BFM

Le Rassemblement national réunit ce lundi 1er septembre son bureau de campagne des élections législatives au siège du parti. Un rendez-vous loin d'être anodin alors que le gouvernement de François Bayrou pourrait être renversé, laissant entrevoir une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale.

Transcript

00:00Bienvenue donc à ce bureau de campagne des élections législatives que nous avons souhaité organiser un petit peu plus tôt que prévu

00:07dans le cadre de la rentrée au regard de l'actualité politique et des annonces du Premier ministre

00:14et de sa volonté de soumettre un discours de politique générale à un vote de confiance dans quelques jours

00:22et probablement d'une situation très incertaine qui va s'ouvrir à compter du 8 après-midi.

00:30On voulait avec Marine réunir ce bureau de campagne évidemment pour faire un point d'abord sur les investitures.

00:36Je vous rappelle qu'on a déjà investi 85% de nos candidats. La Commission nationale d'investiture a beaucoup travaillé ces derniers mois.

00:46Nous avons beaucoup travaillé évidemment sous la co-direction de campagne de Julien Audoul et de Thomas Ménager.

00:52Je voulais les remercier pour le travail qui a été fourni jusqu'à présent et vous redire toute notre vigilance sur ces prochains jours

01:00parce que la dissolution de l'Assemblée nationale est venue bousculer le second quinquennat d'Emmanuel Macron

01:09par notre score aux dernières élections européennes, par la façon dont sa politique a été désapprouvée dans ce scrutin

01:17et il se trouve qu'au regard de la situation dans laquelle nous sommes, on peut s'attendre et on doit s'attendre à tout

01:24y compris d'abord un retour aux urnes par une dissolution de l'Assemblée nationale

01:28et comme nous l'avons dit avec Marine, notre responsabilité c'est évidemment de nous y préparer, d'être prêts.

01:33Je crois que beaucoup de Français nous attendent et à minima tous les Français nous regardent.

01:40Nous faisons partie aujourd'hui de la première force politique française qui s'est imposée à l'Assemblée nationale

01:47avec ce premier groupe de parlementaires et nous sommes aujourd'hui au regard des différentes intentions de vote

01:54données comme la force politique qui a la responsabilité de préparer l'alternance.

02:00Si demain il devait y avoir de nouvelles dissolutions, nous l'avons dit, nous engagerons toutes nos forces dans la bataille pour l'emporter

02:08non pas d'ailleurs pour nous mais évidemment pour les Français.

02:12Je crois qu'on a à la tête du pays des gens qui ne comprennent pas ce qui se passe dans le pays, qui ne comprennent plus les Français

02:17que ce soit sur les questions de pouvoir d'achat, sur l'hyperfiscalité qui touche aujourd'hui les Français qui travaillent

02:24mais aussi nos entreprises, sur la question de la sécurité ou de l'immigration

02:27et c'est évidemment tout ce que nous rappellerons demain au Premier ministre puisque nous rencontrerons François Bayrou

02:32demain matin avec Marine en début de matinée et nous lui dirons évidemment ce que nous avons dit publiquement

02:40à savoir qu'au regard des annonces qu'il a lui-même fait dans le cadre de sa rentrée politique

02:48nous n'avons évidemment aucune confiance dans un gouvernement qui s'apprête à augmenter la fiscalité de 20 milliards d'euros supplémentaires,

02:55d'augmenter la dépense publique de 30 milliards et qui ne s'attaque pas au gaspillage d'argent public pendant qu'il fait souffrir

03:02par ses choix les Français qui travaillent, les honnêtes gens et tous ceux qui ne se reconnaissent plus dans la politique d'Emmanuel.

03:09On va faire un point dans quelques minutes sur les investitures, sur le calendrier d'une potentielle dissolution

03:16évidemment on aura l'occasion d'évoquer ces différents points, je vais laisser Marine prendre la parole

03:24en tout cas ce que je voulais vous dire c'est que notre responsabilité c'est évidemment d'être prêt

03:28et celle de nos compatriotes sera peut-être très bientôt de devoir voter et de devoir choisir

03:34et donc ayez confiance de la responsabilité que nous avons sur les épaules, elle est historique

03:42et nous devrons être évidemment à la hauteur de ce rendez-vous.

03:47Merci Jordan, donc vous avez bien vu que la rentrée s'est accélérée, ça devient une habitude

03:55non mais ça nous va plutôt bien mais chacun doit assumer sa part de responsabilité

04:01ce serait bien que le Premier ministre assume pour le coup la sienne, nous allons donc le rencontrer demain matin

04:08par courtoisie républicaine car nous n'attendons en réalité rien de ce rendez-vous

04:14après avoir écouté le Premier ministre plusieurs fois dont hier soir, on voit bien que sa pensée est totalement bloquée

04:25et qui contrairement à ce qu'il affirme il n'est absolument pas capable de remettre en cause la politique qu'il a menée

04:34mais c'est assez difficile de dire qu'il a menée parce qu'il faut quand même se souvenir qu'en l'espace de 9 mois

04:38il n'y a eu que 3 projets de loi, les 3 sur Mayotte, voilà, tout le reste en réalité émanait des parlementaires

04:49donc ça ne peut pas dire que ce gouvernement a gouverné, il s'est peut-être laissé gouverner

04:54mais en tout cas il n'a pas gouverné. Rendez-vous demain avec M. Bayrou, il y aura évidemment une réunion de groupe

05:03avant lundi 8 où aura lieu à 15h son discours réclamant la confiance

05:14juste avant moi je serai donc la veille à un moment dans le cadre de ma rentrée parlementaire

05:21c'est-à-dire dimanche et puis nous nous rejoindrons tous aux UDT

05:26alors c'est assez difficile de savoir effectivement ce qui va se passer pour une raison simple

05:29c'est qu'on peut toujours essayer de projeter mais on ne peut projeter qu'avec rationalité

05:34alors il faut bien dire qu'Emmanuel Macron est un être irrationnel

05:37et par conséquent ces décisions nous n'arrivons souvent pas à les comprendre

05:44ni même à savoir quels sont les leviers de prise de ces décisions

05:49donc dissolution ou pas dissolution, aujourd'hui ou dans 3 mois

05:55bah écoutez, comme on ne sait pas, il faut comme l'a dit Jordan

05:59évidemment être prêt dès lundi

06:02et c'est un travail qui a été effectué tout au long des mois précédents

06:08depuis en réalité les dernières élections législatives

06:12et qui vont pouvoir nous permettre d'être dans les starting blocks

06:16quelle que soit la date à laquelle Emmanuel Macron décidera de mettre fin

06:22au mandat de l'Assemblée Nationale

06:25alors, M. Bayrou, hier, je crois que c'est les 3D

06:32le déni, la déconnexion, la déresponsabilité

06:37je pense que c'est les 3D qui résument l'émission d'hier

06:42trop peu, trop tard

06:44il n'a pas compris en réalité ce que souhaitent les Français

06:49et il se refuse à mettre en oeuvre la moindre mesure

06:53qui soit à la hauteur du constat qu'il fait

06:56moi je suis frappé par le mensonge

06:59qu'il cherche à distiller en toutes circonstances

07:03consistant à dire que

07:04en réalité la confiance porterait sur le constat

07:08non mais d'abord ça n'existe pas ça

07:10je ne sais pas où ça existe

07:11dans l'esprit de M. Bayrou

07:12mais sinon ça n'existe pas

07:14on ne vote pas la confiance sur un constat

07:16constat que par ailleurs absolument tout le monde partage

07:18il faut qu'il arrête de dire

07:20qu'il est un lanceur d'alerte

07:23et que lui sait qu'il y a un problème budgétaire

07:26et que toutes les autres forces politiques

07:29n'ont rien compris et pensent que tout va bien

07:31non non personne ne pense que tout va bien

07:32il n'y a pas un Français qui pense que tout va bien

07:35tout va très mal

07:36et accessoirement en pensant autre chose

07:38c'est que c'est de leur responsabilité

07:40de la responsabilité des gouvernements qui se sont succédés

07:44mais de la responsabilité bien entendu des macronistes

07:47qui ont considérablement aggravé notre dette

07:50et peut-être de la responsabilité supérieure de M. Bayrou

07:54qui s'est félicité pendant des années

07:56d'avoir été celui qui avait fait élire Emmanuel Macron

07:59voilà

08:00donc nous savons tout cela

08:02nous sommes en désaccord de manière radicale

08:05sur les mesures qu'il propose

08:06c'est aussi simple que cela

08:08nous pensons que non seulement elles sont injustes

08:10mais qu'elles sont toxiques

08:12c'est-à-dire qu'elles vont aggraver

08:13la situation économique et budgétaire du pays

08:16donc il faut qu'il arrête de raconter partout

08:19que nous n'avons rien compris

08:21que nous ne voulons pas voir la réalité de leur désastre

08:24nous connaissons très bien la réalité de leur désastre

08:27nous n'avons eu de cesse d'ailleurs

08:28que de le répéter

08:29à chaque discours

08:31vous êtes en train de mettre en place un véritable désastre

08:35nous l'avons fait à chaque discours c'est le budget

08:37nous l'avons fait à chaque fois que la parole

08:40nous était donnée

08:42bon donc

08:44M. Bayrou pense que

08:47en prenant la parole

08:48en multipliant les prises de parole au dernier moment

08:50il va susciter chez les français

08:53une sorte de vague

08:55de message à destination des députés

08:58pour soutenir

09:00François Bayrou

09:01c'est le deuxième dé

09:05c'est la déconnexion totale

09:07c'est-à-dire qu'il ne sait pas du tout

09:08ce que les français pensent

09:10les français en réalité souhaitent son départ

09:12et on les comprend

09:14compte tenu de la situation

09:17donc nous allons

09:18voter

09:21le refus de la confiance

09:24à François Bayrou

09:25car rien ne nous permet

09:27de développer la moindre once

09:29de confiance à l'égard de son gouvernement

09:32encore une fois je ne personnalise pas le débat

09:34c'est la politique macroniste

09:36il n'a mis en oeuvre

09:38que la politique macroniste

09:40par conséquent

09:42peut-être que le futur premier ministre

09:44rompra avec le macronisme

09:46en tout cas nous l'espérons

09:48nous sommes des grands optimistes

09:50raisonnables quand même

09:53mais quoi qu'il en soit

09:57vous voyez bien que rien n'a été fait

10:00par François Bayrou

10:01qui mérite encore une fois

10:04qu'on se pose en réalité

10:05c'était simplement la question de savoir

10:07si l'on a ou si l'on n'a pas confiance

10:09c'est d'ailleurs paradoxal chez cet homme

10:11d'être capable de faire autant de catastrophisme

10:14en disant que nous sommes dans une situation

10:17absolument terrifiante

10:18que le FMI n'attend qu'une chose

10:21c'est de nous mettre sous tutelle

10:22et en même temps de proposer des mesures

10:25qui sont en même temps aussi dérisoires

10:28inefficaces

10:29je prends évidemment un exemple

10:31parmi tant d'autres

10:32c'est le cas de l'immigration

10:33pour des raisons idéologiques

10:36M. Bayrou

10:37et son gouvernement

10:39se refusent

10:41en toutes circonstances

10:42à demander

10:43le moindre effort

10:45sur ce budget de l'immigration

10:47il demande des efforts à tout le monde

10:48tout le monde

10:50mais pas

10:51sur le sujet de l'immigration

10:55c'est évidemment inadmissible

10:56en ce qui nous concerne

10:58et ça

10:58nous avons eu l'occasion

10:59de le dire à plusieurs reprises

11:00je lui ai encore rappelé

11:01dans la lettre

11:02que je lui ai envoyé

11:04qu'il n'a pas reçu

11:05ou plutôt qu'il a reçu

11:06mais tard

11:06et enfin je ne sais pas

11:07donc il n'en a pas pris connaissance

11:08fin juillet

11:10et auquel

11:12il n'a pas cru bon

11:13de me répondre

11:14donc nous sommes face

11:16à cette situation

11:17prêts

11:17tous les uns et les autres

11:19à repartir

11:20à la bataille législative

11:23qui précède

11:24nous le savons tous

11:25la bataille présidentielle

11:27car nous sommes

11:29tout à fait

11:30conscients

11:31que les français

11:33attendent

11:35une alternance

11:36et que

11:37nous sommes convaincus

11:38que nous sommes

11:39précisément

11:40cette alternance

11:41voilà mes chers amis

11:43nous allons rentrer

11:44dans le détail

11:45de

11:46cette organisation

11:47législative

11:48quand elles interviendront

11:51et sans oublier

11:53qu'il y a aussi

11:54des municipales

11:55qui arriveront en mars

11:57et sur lesquelles

11:58je crois

11:58les investitures

11:59avancent également

12:00à grands pas

12:01et sur lesquelles

12:02et sur lesquelles

12:03lesquelles

12:04lesquelles

Catégorie

Transcription

Écris le tout premier commentaire

Recommandations