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  • il y a 4 mois
Le mois de septembre s'annonce crucial pour la politique française. Le 8 septembre, le Premier ministre François Bayrou sollicitera un vote de confiance à l'Assemblée nationale. Cet événement clé marque le début d'un calendrier politique chargé, avec plusieurs rendez-vous importants pour les Français. 

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Transcription
00:00Septembre n'a pas encore débuté, pourtant le calendrier politique s'annonce déjà bien chargé.
00:06Plusieurs rendez-vous attendront les Français.
00:08Le 8 septembre, le Premier ministre François Bayrou sollicitera un vote de confiance à l'Assemblée nationale
00:14et à l'issue de celui-ci, il pourrait précipiter son départ de Matignon.
00:19Autre date, le 10 septembre, une mobilisation lancée sur les réseaux sociaux par le mouvement
00:24Bloquons-tout sans les syndicats devrait prendre forme un peu partout en France.
00:28Pour le moment, 36 blocages et rassemblements ont été annoncés.
00:32Après celle-ci, une autre mobilisation, cette fois lancée par l'intersyndicale, aura lieu.
00:37Nos organisations appellent à une journée de mobilisation sur l'ensemble du territoire
00:42le 18 septembre 2025, y compris par la grève et la manifestation.
00:48Nous vous avons interrogé et la manifestation du 10 septembre semble plus populaire.
00:52Moi j'ai vu sur les réseaux sociaux, ça fait longtemps qu'ils parlent du 10.
00:55S'il y a un combat à mener, autant que ça soit fait un seul jour.
00:57S'ils veulent vraiment faire pencher le gouvernement en leur faveur, il vaut mieux faire tous le 10.
01:03Pour ce spécialiste, trop de mobilisation à la fois pourrait réduire leurs effets.
01:07Finalement, les gens vont se mobiliser le 10 et ne se remobiliseront pas 8 jours plus tard.
01:13Ou dans l'autre sens, le fait qu'il y ait un appel syndical le 18, peut-être qu'il y aura moins de mobilisation le 10.
01:19Ça c'est l'hypothèse de la concurrence entre les deux mobilisations.
01:22Enfin, dernier rendez-vous politique, celui appelé par Jean-Luc Mélenchon, le chef de file de la France Insoumise,
01:28qui a annoncé la procédure de destitution d'Emmanuel Macron le 23 septembre prochain.
01:34Emmanuel Macron justement qui a évoqué le climat politique hier.
01:37D'abord pour prendre la défense de son Premier ministre.
01:39Il a eu raison, dit-il, de mettre en responsabilité les forces politiques face à l'endettement du pays.
01:44Quant à ceux qui appellent à sa démission, voilà la réponse qu'il leur fait.
01:46Je crois dans la démocratie. La démocratie consiste à ce que des gens votent pour un mandat donné.
01:54Le mandat qui m'a été confié par les Français et par personne d'autre est un mandat qui sera exercé jusqu'à son terme.
01:59Conformément à l'engagement que j'ai pris à l'égard des Français,
02:03n'en déplaise y compris à ceux qui ont été défaits à plusieurs reprises lors de ces mêmes élections.
02:08Jérémy Trottin, quand on connaît le tempérament d'Emmanuel Macron, c'est pas vraiment une réponse très étonnante.
02:13Non, et on peut dire qu'Emmanuel Macron a au moins un mantra depuis le début de ce deuxième mandat.
02:18C'est qu'il ira au bout de ce deuxième mandat, quoi qu'il arrive.
02:21Il veut être le garant de la stabilité, le garant de nos institutions.
02:25N'en déplaise à certains de ses opposants et notamment à Jean-Luc Mélenchon,
02:29auquel il a envoyé une pique hier à l'occasion d'une intervention devant la presse.
02:34Alors on voit qu'Emmanuel Macron est soumis à une forme de pression parce qu'il y a une très forte instabilité,
02:40un enchaînement de premiers ministres, peut-être quatrième premiers ministres pour cette année.
02:46C'est une pression qu'il a sur les épaules.
02:49Et quand on a un premier ministre faible, en réalité, de fait, vous êtes en front line
02:53et vous êtes la personne sur laquelle les opposants veulent taper, appeler à votre destitution.
02:59Il y a peu de chances que ça arrive.
03:00C'est jamais arrivé en réalité vraiment sous la Ve République, du moins récemment.
03:04Et ce qui est important aussi, c'est de noter que le chef de l'État hier a envoyé ce message
03:09aux côtés du chancelier allemand Frédéric Merckx parce que c'est aussi important de montrer
03:15que la France reste un partenaire solide en Europe ou dans le monde
03:20et que la France n'est pas l'enfant malade de l'Europe alors qu'on sent bien
03:27que certaines personnalités s'interrogent.
03:29Et d'ailleurs, le chancelier allemand l'a dit hier, et ça, ça m'a étonné.
03:33Il ne l'a pas dit devant le chef de l'État, mais à l'occasion d'une interview
03:35chez nos confrères de LCI, il est un petit peu inquiet de la situation en France
03:40et notamment pour la stabilité de la zone euro, pour l'économie européenne.
03:45C'est vous dire finalement si en fait ce risque, cette instabilité française pèse aussi en Europe
03:51avec pourtant des dossiers hyper importants.
03:53Il faut que l'Europe soit forte face notamment à Trump ou encore à Vladimir Poutine.
03:57C'est parti.
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