- il y a 6 semaines
Vendredi 29 août 2025, retrouvez Philippe Le Grand (Président, InfraNum), Philippe Le Grand (président, Infranum), Doris Bikhofer (Présidente, Siemens France et Europe), Benjamin Revcolevschi (Directeur Général, OVHCloud) et Julie Huguet (Directrice, Mission French Tech) dans SMART TECH, une émission présentée par Delphine Sabattier.
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00:00Retrouvez Bsmart sur l'AREF avec Diociassi, leader européen du conseil et du courtage d'assurance dédié aux entreprises.
00:16Bonjour à tous, très heureuse de vous retrouver pour une nouvelle saison de Smartech, un Smartech spécial aujourd'hui puisque nous sommes sur l'AREF délocalisé.
00:24Vous allez découvrir toute une série d'interviews, notamment une interview assez exceptionnelle de Julie Huguet qui a fait des annonces importantes ici.
00:32On va aussi parler de sécurité industrielle avec Siemens qui était présent, mais également de télécom et de stratégie en Europe et d'Ukraine.
00:41Je vous propose de démarrer tout de suite.
00:47Très heureuse d'être avec vous Jean-Luc Brossard, vous êtes vice-président de Stellantis, le président du CCFA,
00:53le comité des constructeurs français d'automobiles et puis le co-président de la commission numérique innovation du MEDEF.
01:00J'imagine que vous êtes très satisfait de l'ambiance générale sur cet événement cette année.
01:05Tout à fait.
01:06Il y a beaucoup de monde.
01:07Un événement avec un taux de remplissage et un taux de présence très important, une diversité des acteurs, une diversité des discours et des discours liés à l'innovation.
01:17On a un masterclass sur l'intelligence artificielle aujourd'hui par exemple qui était très intéressant.
01:22Donc il y a énormément de choses, beaucoup d'innovants et beaucoup d'entrepreneurs qui sont prêts à se lancer justement pour avoir plus de compétitivité,
01:31pour avoir un monde nouveau qui soit un peu plus attrayant parce qu'on a plutôt des positions actuelles où on est plutôt dans du pessimisme latent.
01:40Il faut se donner une vision, se donner l'avenir en fait, une vision d'avenir qui soit suffisamment attrayante et suffisamment bonne pour toutes nos entreprises.
01:50C'est ça qu'on aime bien aussi dans l'innovation, c'est que ça ouvre des perspectives.
01:53Puisque vous êtes un spécialiste de l'automobile, comment vous voyez les choses pour la mobilité demain, l'automobile et l'innovation ?
01:59Qu'est-ce que ça peut donner ?
02:00Est-ce qu'on parle beaucoup de la fin, d'un changement de paradigme ?
02:04Vous voyez ça comment ?
02:04Oui et non. C'est vrai qu'on ne parle plus d'automobile seule, on parle automobile et mobilité.
02:10Mais néanmoins la mobilité individuelle reste quelque chose d'important pour l'ensemble des clients que nous sommes
02:16parce que c'est quelque chose qui nous donne une certaine liberté de mouvement, une certaine capacité d'aller où on veut, quand on veut, comme on veut.
02:25Et donc c'est important.
02:26Par contre l'automobile a subi la plus grande transition et transformation qu'elle a subi depuis plus de 30 ans.
02:32Une transition qui était d'abord écologique et énergétique, avec en particulier quand on dit qu'on a comme objectif en 2050 d'être net zéro, entre guillemets, en contribution carbone.
02:45Ça veut dire qu'il va falloir passer probablement à une forte électrification de la mobilité individuelle.
02:51Et c'est quelque chose sur lequel on travaille énormément et sur lequel on a déjà investi et sur lequel on continue à investir.
02:58Alors le problème c'est qu'il faut y aller vite au réchauffement climatique.
03:01Maintenant il n'y a plus beaucoup de gens qui disent que c'est une fausse, une fake news et qu'ils sont négationnistes.
03:07C'est une réalité, on le vit tous les jours et donc il faut réellement diminuer notre production de gaz à effet de serre.
03:12Mais est-ce que ça veut dire qu'on encourage quand même à adopter des nouvelles technologies comme l'intelligence artificielle dans ce secteur ?
03:18Oui bien sûr.
03:20Vous engagez les industriels à adopter l'IA ?
03:22L'IA c'est fondamental sous deux axes.
03:25Un c'est fondamental en termes de compétitivité, ça peut permettre en fait dans des marchés qui ne sont pas saturés à gagner des parts de marché parce qu'on est plus efficient.
03:35Et le deuxième intérêt sur des marchés saturés, même si on ne gagnera pas plus de parts de marché, ça permet de simplifier des tâches et d'aller beaucoup plus vite sur des tâches simples.
03:44Et de concentrer son énergie sur de la décision et pas sur de la captation.
03:49Donc en fait l'intelligence artificielle elle est utile dans le monde de l'automobile, elle est utile dans tous les secteurs.
03:53Ça peut être dans les secteurs de production, ça peut être dans les secteurs de conception.
03:57On voit que quand on dessine une nouvelle voiture comme un nouvel avion, on a besoin de conception assistée par ordinateur.
04:06Et cette conception assistée maintenant avec l'IA devient fondamentale.
04:09On a accès à des pièces, à des dessins, à des spécifications.
04:13Donc ça fait partie des messages j'imagine de ce que vous essayez d'évangéliser ici sur l'AREF.
04:18Et sur l'AREF ce qui est important c'est que les entrepreneurs en fait aient vraiment envie de se lancer dans l'intelligence artificielle.
04:25Si on regarde le taux d'acceptabilité entre guillemets aujourd'hui en France, il est quand même plus faible que dans d'autres pays.
04:30On parle, les chiffres sont toujours critiquables, on disait une trentaine de pourcents de gens disent prêts à aller vers l'intelligence artificielle dans son entreprise.
04:40Alors que dans d'autres pays comme aux Etats-Unis ou en Chine, on parle de 60% en fait.
04:44Donc on a un retard d'application.
04:46Et donc le rôle du MEDEF est important dans ce cas-là pour sensibiliser les entrepreneurs à la valeur ajoutée en fait de cette nouvelle technologie,
04:56et de cette nouvelle technologie, à les sensibiliser aux risques parce qu'il y a énormément de risques sur la crédibilité et la vérité de l'information.
05:03Il y a du risque sur la cybersécurité, donc des risques sur la propriété intellectuelle.
05:10Donc il y a plein de risques, il faut les sensibiliser.
05:12Donc on a lancé des formations avec l'Institut politique de Paris et des choses comme ça pour former les managers en fait.
05:19Parce que malheureusement souvent il y a deux classes de managers.
05:22Il y a des managers qui sont entrepreneurs très jeunes, qui font des start-up et autres.
05:26Et puis il y a des managers qui sont...
05:27Vous les éveillez au risque mais aussi pour les engager à une adoption responsable.
05:31Oui, on fait parler d'autres entreprises parce qu'il y a des expériences positives et que les expériences positives profitent aux autres entre guillemets.
05:41Et donc on a réalisé, je ne sais pas si vous le savez l'année dernière, le Tour de France de l'intelligence artificielle.
05:45On en a parlé.
05:46Et donc dans le Tour de France de l'intelligence artificielle qui s'est terminé au World Summit en février.
05:53Donc à Paris c'était le 4 février, le Summit était le 11 février 2025.
05:58On a absolument fait une sensibilisation forte.
06:01Merci beaucoup Jean-Luc Broussard.
06:02Merci.
06:02Philippe Legrand, c'est un plaisir de vous retrouver sur La Rêve.
06:10Je rappelle que vous êtes le fondateur président de Teleos qui est un opérateur de services télécom IT pour les entreprises et les collectivités.
06:17Vous êtes un petit peu au milieu de vos clients là ici Philippe.
06:19Absolument.
06:20Vous êtes aussi le vice-président de la fédération Infranum qui représente les infrastructures numériques françaises.
06:26A la mi-juillet, vous avez annoncé un projet d'investissement de Teleos pour participer à la reconstruction des infrastructures numériques en Ukraine.
06:35Alors quel est le montant de cet investissement ?
06:37Qu'est-ce que vous êtes fixé comme objectif et échéance ?
06:39Le montant de l'investissement que nous envisageons de réaliser en Ukraine est de 40 millions d'euros.
06:44L'objectif c'est de réussir à boucler le tour de table d'ici la fin de l'année et de lancer les déploiements dès le début de l'année prochaine.
06:49Déploiement de quoi ? De fibre optique ?
06:51On déploiera 500 000 prises en fibre optique pour couvrir tout un oblast ukrainien qui est situé à l'ouest de Kiev.
06:58Et alors comment est-ce que vous allez travailler ? Parce qu'on est là sur un terrain de guerre.
07:02Je ne sais pas, on a une expertise très certaine en matière d'infrastructures.
07:06Mais poser des infrastructures comme la fibre optique, ce n'est quand même pas simple dans un pays en guerre.
07:10Comment vous allez procéder ?
07:12Et bien justement au palais Farnese, à l'ambassade de France à Rome, je signais un mémorandum of understanding avec un opérateur ukrainien.
07:18Et c'est avec cet opérateur que nous allons déployer la fibre en nous appuyant sur les compétences locales, mais bien entendu en capitalisant sur le savoir-faire de la filière et l'excellence du savoir-faire de la filière française.
07:28D'accord. Et elle est comment la filière ukrainienne ?
07:31Elle est un peu éclatée. Il y a un millier d'opérateurs, il y a des difficultés pour les petites entreprises à préserver leurs salariés qui bien souvent sont mobilisés sur le front.
07:40Donc il y a une prime à la taille, mais il reste encore des compétences et puis on a une capacité à transposer notre savoir-faire vers les salariés ukrainiens.
07:48Alors justement je me posais la question, est-ce que le modèle français est exportable, transposable ?
07:54C'est exactement celui que je vais exporter avec un modèle d'opérateur d'infrastructures d'une part, qui va ouvrir ses infrastructures à tous les opérateurs ukrainiens.
08:02Et un modèle d'opérateur commercial d'autre part pour stimuler l'intensité concurrentielle et développer les services localement.
08:09Vous avez été reçu par l'Elysée pour préparer le conseil présidentiel au commerce extérieur.
08:15On en est où du développement de la filière française à l'international ?
08:18La filière française exporte beaucoup, la filière française des infrastructures numériques, c'est 32 milliards à l'export.
08:23C'est quand même beaucoup, ça n'est pas rien.
08:26Et je crois qu'au niveau de l'Elysée, on a bien conscience de cet enjeu-là.
08:29Il y a un export concile, un peu comme aux Etats-Unis, qui est en train de se monter.
08:34Et c'est à ce titre que nous essayons de faire valoir notre savoir-faire et l'exportation de la filière.
08:38Mais vous en attendez quoi ?
08:39On attend trois choses.
08:41D'abord on attend que les outils financiers que la France met à disposition soient mieux agrégés.
08:45Que nous puissions rivaliser davantage avec les puissances asiatiques américaines.
08:49On attend que la lisibilité des aides françaises soit améliorée.
08:53Et on attend enfin qu'il y ait un effet d'entraînement, que les grands groupes entraînent les PME à l'export.
08:58On a vu aussi au niveau européen un projet enterré, celui d'un fair share, où on engagerait, on devait engager peut-être,
09:09en tout cas c'était imaginer les big tech dans le financement, la participation au financement d'infrastructures en Europe.
09:16Vous recevez comment cette nouvelle ?
09:18Alors je le regrette, je le déplore, moi je suis un fervent supporter du fair share,
09:23qui permet à l'économie des télécoms françaises quand même d'être mieux alimenté par ceux qui bénéficient de nos infrastructures,
09:29c'est-à-dire les grands acteurs du numérique, les GAFAM.
09:33Et là l'abandon du fair share sur l'hôtel des droits de douane est une très mauvaise nouvelle.
09:38Il ne faut pas laisser passer, je trouve que sans commenter ce qui s'est passé sur les droits de douane,
09:43il ne faut pas laisser passer l'abandon du fair share, il faut revenir, c'est une bonne mesure, il faut la soutenir.
09:48Ah donc vous dites que ce n'est pas enterré ?
09:49Je souhaite que ça ne le soit pas, pour l'instant ça l'est.
09:51Ok, et sur les droits de douane, il y a un impact direct sur l'économie des infrastructures ?
09:56Alors oui, les opérateurs du fait de se faire faire cher sont quand même bien victimes de cela.
10:01Après, sur l'économie des télécoms elles-mêmes, je serai plus nuancé.
10:06On importe beaucoup de produits américains plus qu'on en exporte,
10:10donc cette balance commerciale est déficitaire,
10:12mais je ne suis plus nuancé mais j'insiste vraiment sur le fair share.
10:16Ok, c'est cette parole que vous venez porter là sur l'AREF ?
10:18C'est exactement ça.
10:19Auprès de qui ?
10:20Auprès du gouvernement, j'ai vu quelques ministres et quelques grands chefs d'entreprise également
10:24pour défendre notamment cet export council et cet effet d'entraînement,
10:29la responsabilité qu'ont les grandes entreprises à emmener de leur sillage des PME,
10:33de la filière des infrastructures numériques.
10:35Et ça j'y attache une grande importance, mais les autres éléments que j'ai évoqués également,
10:38c'est l'occasion de se retrouver pour cette phase de rentrée.
10:41Merci beaucoup Philippe Legrand.
10:42Merci Delphine.
10:47Julie Huguet est avec nous sur l'AREF.
10:50Bonjour Julie, merci beaucoup d'être dans Smartech.
10:52Vous êtes, je le rappelle, la directrice de la mission French Tech.
10:55Vous avez fait une annonce importante aujourd'hui sur l'AREF.
10:58Expliquez-nous ce qui se passe.
11:00Bonjour, merci de m'accueillir.
11:01Alors effectivement, on a une grande nouvelle.
11:02On a le groupe BNP Paribas qui nous rejoint dans le cadre du programme Je choisis la French Tech
11:08et donc qui s'engage à dépenser, à adopter les solutions des startups françaises.
11:15Donc un grand groupe du CAC 40, de plus j'ai envie de dire,
11:19qui vraiment s'engage auprès de l'écosystème tech français.
11:22Comment on fait justement pour rapprocher ces startups des grands groupes ?
11:25Comment vous arrivez à créer un petit peu de rencontres, de mixité sur cet événement ?
11:31Alors effectivement, l'enjeu numéro un des startups et des entreprises,
11:35d'une manière générale, c'est effectivement de se déployer,
11:37de faire du business, de vendre des solutions.
11:39Et donc on a tout un panel de startups innovantes parmi les meilleures françaises
11:45qu'on expose d'ailleurs sur ce salon de l'AREF pendant deux jours
11:49et qui propose des solutions qui sont adoptables, implémentables pour innover dans les entreprises.
11:54Et donc les CAC 40, comme les TPE, comme les PME et les ETI,
11:58eh bien viennent à la rencontre de ces entreprises pour une raison,
12:01qui est qu'elles ont besoin d'innover, d'avoir des solutions au niveau des leaders internationaux.
12:06Et c'est ce qu'on propose.
12:07Donc par exemple, on va avoir Pigment qui peut remplacer la solution Excel dans les entreprises.
12:13On va avoir Mistral qui peut remplacer OpenAI ou encore Malte qui va remplacer Upwork.
12:19Et donc l'enjeu, c'est de rapprocher les grands comptes, les entreprises au travers du programme
12:23« Je choisis la French Tech », de ces solutions.
12:26Et donc ça passe par des mises en relation comme ici à l'AREF
12:29et par d'autres actions pour mieux comprendre les deux mondes et les manières de faire du business.
12:34En plus, vous êtes super bien situé là.
12:35Vous êtes en plein dans l'allée centrale.
12:38Juste en face, on peut découvrir le stand avec ces super startups.
12:40Comment il se porte l'écosystème tech français en cette rentrée 2025 ?
12:44C'est une rentrée qui est très studieuse déjà ici à l'AREF
12:47puisqu'on a 20 grands comptes qui se sont mobilisés
12:49et qui ont réalisé en deux jours 80 rendez-vous avec nos startups françaises
12:53qui sont sur le stand.
12:55Donc je pense que c'est une rentrée très studieuse qui est concentrée sur le business
12:58parce que dans des périodes comme on traverse,
13:00ce qui est important pour les entreprises, c'est se déployer,
13:03acquérir de nouveaux marchés.
13:05Et voilà ce qu'elles font, voilà ce que les entrepreneurs nous disent être leur priorité.
13:09Et c'est plutôt des bonnes nouvelles en ce moment
13:10parce qu'au sein de l'AREF, là, on s'inquiète beaucoup
13:13de la situation de l'instabilité politique, la situation économique.
13:17On a l'impression qu'en matière de numérique, d'innovation,
13:19c'est un peu le soleil dans cet événement, non ?
13:22Alors c'est ce qu'on nous dit depuis deux jours, effectivement,
13:23quand on passe sur le stand et que les entreprises,
13:27les personnalités politiques, les décideurs viennent à la rencontre
13:30de ces entrepreneurs.
13:31Et effectivement, ils nous disent tous, c'est rafraîchissant,
13:34on a des bonnes nouvelles, les levées de fonds continuent,
13:36même si évidemment elles sont ralenties.
13:38Elles continuent malgré tout.
13:40Les entreprises signent et font de beaux partenariats avec les startups.
13:45Donc ce sont plutôt des bonnes nouvelles,
13:47même si évidemment les entrepreneurs réclament une stabilité politique
13:50puisqu'une stabilité politique amène une stabilité économique
13:53et c'est essentiel.
13:54Et il y a le sujet de la souveraineté aussi,
13:56qui occupe beaucoup la souveraineté numérique.
13:58Qu'est-ce qu'on peut mener comme action au sein de la mission French Tech pour ça ?
14:01Alors nous, c'est notre enjeu numéro un au travers du programme
14:03« Je choisis la French Tech » dont je parlais tout à l'heure.
14:05L'enjeu numéro un, c'est vraiment d'accompagner ces startups
14:08pour qu'elles aient plus de business, de business en France,
14:10mais aussi de business à l'international,
14:12au travers des filières de groupes français par exemple.
14:15Et donc on les accompagne au travers de mises en relation.
14:18Plus de 12 000 mises en relation ont été faites depuis un an dans le cadre du programme.
14:23On les accompagne dans des rencontres qualitatives avec les grands comptes.
14:26On communique beaucoup sur les use cases,
14:29sur le fonctionnement et les solutions proposées par les startups
14:32pour que ça inspire aussi d'autres entreprises à découvrir ces solutions dont elles ont besoin.
14:37Je pense à l'intelligence artificielle, à la cybersécurité.
14:40Ce sont leurs enjeux numéro un.
14:42Et donc voilà, on rapproche ces deux mondes pour que ce soit gagnant-gagnant.
14:47C'est finalement très concret.
14:48C'est une manière d'aborder le sujet de la souveraineté numérique.
14:51De manière la plus concrète, c'est sans doute la plus efficace,
14:53de permettre d'ouvrir les carnets de commandes.
14:54Merci beaucoup Julie Huguet.
14:56On croise des pépites françaises ici sur l'AREF.
15:05Benjamin Rikolewski, bonjour.
15:06Merci beaucoup d'être avec nous.
15:08Vous êtes le nouveau directeur général d'OVHK.
15:10Vous avez fêté pratiquement vos un an à la tête de cette pépite nationale.
15:15Quelle stratégie vous avez eu envie d'impulser ?
15:18Alors effectivement, un an, ça passe très vite.
15:20On est fait un secteur qui bouge tout le temps.
15:22Et il faut beaucoup d'énergie pour arriver à mobiliser en fait,
15:27parce qu'on a une responsabilité forte.
15:28On est aujourd'hui le champion européen du cloud.
15:31On franchit le cap d'un milliard de chiffres d'affaires,
15:34ce qui est une fierté pour les collaborateurs, entreprises cotées.
15:38Et il y a ce thème de la souveraineté qui est à l'agenda maintenant des comex,
15:43des dirigeants, encore plus fort depuis six mois.
15:45Ça, c'est une bonne nouvelle pour vous ?
15:46C'est une bonne nouvelle et nous, ça fait 20 ans qu'on y croit.
15:48Et là, l'histoire nous donne raison.
15:49Donc ça nous porte depuis un an.
15:51D'accord. Mais alors, comment on s'y prend ?
15:53Quelle stratégie on met en place ?
15:55Ok, tout le monde parle de souveraineté numérique,
15:56mais le passage à l'action n'est pas si évident.
15:59Tout le monde ne s'est pas retourné vers OVH Cloud en se disant
16:01« Ah, ben tiens, on a un super hébergeur français ».
16:03Comment est-ce qu'on fait face aux hyperscalers, même encore aujourd'hui ?
16:06Ce n'est pas forcément si simple.
16:08Vous savez, d'abord, il faut fournir des solutions performantes.
16:11Ce que les gens veulent d'abord, c'est
16:12« Est-ce que vous avez les bonnes solutions ? Est-ce qu'elles sont performantes ?
16:15Est-ce qu'elles me permettent d'avoir des services qui tournent tout le temps ?
16:18Est-ce que mes données sont protégées ? »
16:19Donc, c'est ça qu'on a développé activement toutes ces années.
16:23Et on continue à sortir des offres majeures tous les mois, en fait,
16:26chez OVH, justement, pour répondre à ce premier besoin.
16:28Mais le deuxième, c'est que les gens ont besoin de protection.
16:31Ils veulent que leurs données soient protégées.
16:32Donc, c'est cette fameuse souveraineté.
16:34Ils veulent d'abord une souveraineté des données.
16:35Ils veulent qu'elles soient protégées contre les risques cyber.
16:38Ils veulent qu'elles soient protégées contre toutes les ingérences,
16:40les fameuses lois étrangères, extra-européennes.
16:42Et ça, c'est nouveau, ce risque.
16:44Parce que c'est un peu cette perception.
16:46Vous savez, le club, c'est un peu comme un robinet d'eau.
16:48Et en fait, et si on coupait ?
16:49Et si des acteurs coupaient ?
16:51Les gens parlent de shutdown.
16:52Et si on coupait mon service,
16:54mais comment je pourrais encore fonctionner ?
16:55Donc, c'est ça, le premier axe qui est aujourd'hui et qui est nouveau.
16:58Donc là, on profite de ça.
17:01On explique, on fait beaucoup de pédagogie.
17:04Parce que les gens nous disent,
17:04mais c'est quoi mon enjeu à moi de souveraineté ?
17:07Est-ce que localiser mes données en France ou en Allemagne, ça suffit ?
17:10On dit non, ça ne suffit pas aujourd'hui.
17:11Il faut protéger vos données, cyber,
17:13protéger contre les lois extraterritoriales.
17:15Il faut aussi une souveraineté technologique.
17:17Il faut aussi que qui a la maîtrise,
17:18c'est quoi votre dépendance techno ?
17:20Et nous, on a la chance chez OVH
17:21de fabriquer nos serveurs informatiques,
17:23d'avoir nos data centers qu'on opère avec nos équipes.
17:26Et donc, tout ça, c'est les garanties
17:27qu'aujourd'hui, nos clients, quand ils sont chez nous,
17:30ils ont ce qu'il leur faut.
17:31Il faut aussi se faire une place aux côtés des hyperscalers,
17:34ce sujet de la souveraineté.
17:36Ou il faut aussi essayer de se positionner
17:37un peu différemment, même en matière d'offres technologiques ?
17:42Vous savez, il y a 10 acteurs dans le cloud au niveau mondial.
17:45Il y a un seul Européen aujourd'hui,
17:47dans le top 10 mondial, et c'est OVH Cloud.
17:49Donc déjà, on est là.
17:50On est là, on a grandi, on a doublé de taille en 5 ans.
17:53Pour se différencier, d'abord, il faut avoir les solutions.
17:55Le must, il faut avoir des solutions performantes.
17:56Et qui répondent, c'est pour ça qu'on adresse.
17:58Je suis content d'être à l'arrêt, parce que j'ai vu,
18:00depuis hier, des dizaines d'entretiens,
18:03enfin plus d'une dizaine d'entretiens,
18:04avec des dirigeants de groupes du CAC 40,
18:06avec des fédérations, avec des politiques.
18:09Et je vois qu'il y a ce besoin, qu'il est haut à l'agenda.
18:12Ils y sont sensibles.
18:13Et maintenant, la question, c'est de passer à l'action, en fait.
18:16C'est de faire l'effort de...
18:17Et je vois que les gens bougent,
18:20et nous, on accompagne ce mouvement.
18:21Et vous pensez qu'on peut renverser la tendance
18:23dans le cloud, en Europe,
18:24quand on voit la part de marché, aujourd'hui, des Américains ?
18:28Mais pour nous, c'est évident.
18:29La guerre, elle n'est pas perdue.
18:31On n'entend pas toujours ce discours-là.
18:33Ici, on est en langage.
18:33Je pense...
18:34Il faut monter au filet, là.
18:36Nous, on monte au filet.
18:38Il faut que les dirigeants montent au filet,
18:39qu'ils montrent l'exemple,
18:40qu'ils passent.
18:41Effectivement, ça veut dire faire l'effort
18:43d'utiliser les technologies des champions européens.
18:46Ça veut dire...
18:47Les dirigeants, ça veut dire les équipes opérationnelles aussi,
18:49parce qu'il faut les convaincre.
18:50Elles ont l'habitude de travailler à certaines technologies.
18:51Mais on fait cet effort, nous aussi,
18:53de former les équipes aux technologies OVH Cloud,
18:55parce qu'il faut que les gens aient envie,
18:57soient confortables pour les utiliser.
18:59Et alors là, vous dites,
18:59vous avez eu beaucoup de rendez-vous business.
19:01OK, on a des grandes entreprises qui sont présentes ici.
19:04Il y a aussi des politiques.
19:05Il y a aussi des élus.
19:07Vous échangez avec eux ?
19:08Vous attendez des choses importantes pour la suite ?
19:11Bien sûr, parce que...
19:12Vous attendez d'eux, finalement ?
19:13Derrière les politiques.
19:14Il y a plusieurs choses.
19:15Il y a eu tellement de réglementations,
19:17tellement d'intentions.
19:19La stratégie cloud de confiance,
19:20ça suffit, ça ne suffit pas ?
19:22Qu'est-ce que vous vous attendez d'autre ?
19:23La première chose, c'est qu'il y a la commande publique.
19:25D'accord ?
19:25Donc, un entrepreneur,
19:26il prépare toujours de la subvention.
19:28On l'attend, on la pousse.
19:29À la lieu, on est aujourd'hui le plus gros fournisseur
19:32au niveau de l'UGAP,
19:33donc en France,
19:34sur les marchés UGAP de l'État,
19:35donc sur le cloud.
19:37Mais ce qui est important,
19:37c'est que ça aille encore plus loin,
19:39en fait, sur la commande publique.
19:40En France, en Europe,
19:41et nos politiques ont aussi un rôle
19:43au niveau européen,
19:44pour faire bouger les choses,
19:45pour que cette commande,
19:45elle aille vers les champions européens.
19:47Ce n'est pas une commande
19:48pour aller aider des entreprises fragiles.
19:50On est une entreprise forte aujourd'hui.
19:51On est le plus gros européen.
19:52On pèse un milliard.
19:53Mais par contre,
19:54c'est qu'aujourd'hui,
19:54pour accélérer nos développements,
19:55il y a besoin que cette commande
19:56soit dirigée encore plus
19:57vers les champions européens.
19:58Et puis après, il y a la régulation.
20:00Donc, il y a des régulations
20:01qui sont utiles pour favoriser,
20:03pour que cette commande publique
20:05soit plus...
20:06qu'il y ait des critères
20:07qui favorisent justement
20:08l'hébergement de données
20:10qui protègent
20:10contre les lois extra-européennes.
20:12Donc, il y a des actions,
20:12il y a des lois qui arrivent
20:13aujourd'hui autour du cloud,
20:14autour de la cyber,
20:16qui permettent de favoriser cela.
20:18On a eu une audition
20:19assez récemment, on va dire,
20:21de Stéphanie Combes
20:22sur le S-Data Hub
20:23devant les sénateurs
20:25qui a justement parlé de l'UGAP,
20:26qui aurait mis visiblement en avant
20:28uniquement les solutions de Microsoft
20:30pour l'hébergement du S-Data Hub.
20:31Est-ce qu'on a un problème
20:33à ce niveau-là,
20:33justement sur les critères
20:34aujourd'hui,
20:36que l'État s'impose ou non
20:37pour choisir ses fournisseurs ?
20:39L'État a décréé une doctrine
20:41de cloud au centre en France,
20:42donc pousse effectivement
20:44les administrations
20:45à aller dans cette direction.
20:46Après, on voit
20:47qu'il y a des difficultés
20:47pour y aller.
20:48Je pense que c'est aussi
20:49des changements de mentalité.
20:52Et le premier driver,
20:53c'est est-ce que les solutions existent ?
20:56Est-ce qu'il y a des solutions
20:57performantes vers lesquelles
20:58je peux aller ?
20:58Ce qu'on entend dans l'audition
20:59Stéphanie Combs, c'est qu'elles n'existaient pas,
21:01les solutions.
21:02Alors, est-ce qu'elles existent aujourd'hui ?
21:03Moi, je vais parler d'aujourd'hui.
21:04Je vais parler d'aujourd'hui.
21:05On a beaucoup développé
21:06et les solutions aujourd'hui,
21:07elles existent.
21:07Elles existent pour répondre aux besoins.
21:08On a des acteurs publics,
21:10français, allemands.
21:12Sur la plateforme des données de santé,
21:13vous attendez un appel d'offres ?
21:14Vous avez des informations ?
21:16Vous pensez que ça va bouger ?
21:17Il y a un appel d'offres
21:18qui est sorti il y a quelques semaines.
21:20Donc, on re-rend dans une nouvelle démarche.
21:23On est dedans.
21:25Et après, il y a différents volets.
21:26Je pense que c'est une dynamique qui a cours.
21:29Mais c'est bien que ça aille dans cette direction.
21:30Vous savez, c'est chacun d'entre nous
21:32qui peut avoir une action.
21:34Il ne faut pas se réfugier derrière
21:36les politiques, les régulations.
21:38En fait, c'est chacun d'entre nous.
21:39Parce que chacun a un rôle
21:40quand on est dirigeant d'entreprise,
21:42quand on est acheteur,
21:43quand on est influenceur.
21:44En fait, on a un rôle pour dire
21:45mais c'est le moment de passer à l'action.
21:47Voilà, je disais,
21:47on sort du fond de cours
21:48et on monte au filet.
21:49Très bien.
21:50Merci beaucoup, Benjamin Rekolewski.
21:52J'espère que je le prononce correctement
21:54d'avoir été avec nous dans Smartech.
22:01Doris Birkofer,
22:03très heureuse de vous recevoir ici
22:04à Roland-Garros.
22:05Vous êtes la présidente
22:06de la filiale française
22:07du conglomérat technologique allemand Siemens.
22:10Il y a des technologies Siemens
22:11ici à Roland-Garros ?
22:12Absolument.
22:13Bonjour.
22:13Ravie de vous rencontrer.
22:15En fait, on fait l'automatisme
22:18du toit automatique
22:19qui se trouve sur le cours central
22:22et on fait le suivi
22:23de la consommation énergétique.
22:26Donc, on est actifs
22:27dans les domaines de l'industrie,
22:28des automatismes,
22:29mais aussi dans tous les sujets
22:31autour de l'efficacité énergétique
22:33du bâtiment,
22:33des infrastructures.
22:34Ok, super.
22:35Et pas seulement à Roland-Garros,
22:36mais un peu partout en France.
22:37Là, c'est parce qu'on y est.
22:38Voilà, exactement.
22:39Et ça depuis 175 ans.
22:41Alors, quel regard vous portez
22:42sur l'industrie
22:43et son adoption des technologies
22:45ici en France,
22:46mais même plus largement en Europe ?
22:49Alors, en fait...
22:50On parle beaucoup de retard.
22:51Absolument.
22:52La compétitivité de l'industrie,
22:54c'est le sujet clé
22:55qui nous occupe actuellement.
22:57Et pour cela,
22:59les technologies,
23:00l'innovation
23:01sont absolument cruciales.
23:03Et aujourd'hui,
23:04Siemens,
23:05comme je l'ai dit,
23:06est en France
23:07depuis 75 ans.
23:08On a accompagné
23:09toutes les révolutions industrielles
23:10depuis l'électrification.
23:12Et maintenant,
23:12on est entre la quatrième
23:13et la cinquième révolution industrielle.
23:15La quatrième,
23:16c'est l'industrie du futur,
23:17l'usine digitale automatisée.
23:19C'est comme l'industrie 4.0 ?
23:21Voilà.
23:21Et maintenant,
23:22on va plus loin
23:23grâce, entre autres,
23:24à l'intelligence artificielle
23:26et tous les nouveaux outils
23:27comme les jumeaux numériques,
23:29les simulations.
23:30Et c'est là
23:31où Siemens accompagne
23:33nos clients.
23:34Une usine sur deux
23:34est équipée
23:35avec nos technologies.
23:37Et nous pensons
23:38qu'adopter ces technologies
23:39va être crucial
23:41pour garantir
23:42la compétitivité
23:43de notre industrie
23:44française et européenne.
23:46Alors, vous avez cité
23:47les jumeaux numériques,
23:48l'intelligence artificielle.
23:49Pour vous,
23:49ce sont les deux technologies
23:51vraiment déterminantes
23:52dans cette transformation.
23:54Il y a la 5G peut-être aussi,
23:56j'imagine ?
23:56Oui, la 5G,
23:59les simulations,
24:00les jumeaux numériques,
24:01et l'IA.
24:01Et tout ça,
24:02ça joue ensemble.
24:03Et pourquoi vous pensez
24:03que c'est déterminant
24:04pour cette révolution industrielle ?
24:05Parce que ça va nous...
24:06Il y a plusieurs raisons.
24:07Ça va nous permettre
24:08de dégager
24:10des productivités énormes.
24:12Je vous donne un exemple.
24:13Aujourd'hui,
24:14pour programmer
24:15un panneau simple
24:17de machines,
24:18un ingénieur,
24:19il lui faut une heure
24:20avec l'IA industrielle.
24:21Et nous avons des solutions
24:22pour ça.
24:23Vous pouvez le faire
24:24en quelques secondes.
24:25OK.
24:25Deuxième raison,
24:26c'est vraiment
24:26une pénurie
24:28de ressources,
24:29de compétences.
24:30On pense que,
24:31voilà,
24:32ça va détruire des emplois,
24:33peut-être certains,
24:34mais de l'autre côté,
24:35il nous manque
24:35de personnel qualifié.
24:37Et l'IA va vraiment
24:39accompagner l'humain
24:40dans cette transition
24:42technologique
24:43et va permettre
24:44à des opérateurs
24:45de machines,
24:45par exemple,
24:46maintenant,
24:46à interagir
24:47de façon beaucoup
24:48plus facile
24:49avec la machine
24:50pour réparer des pannes,
24:51pour les éviter.
24:52Donc,
24:52tout ça va contribuer
24:53à la compétitivité.
24:55Et on est qu'au début
24:55de la découverte
24:56des cas d'usage.
24:57Et les jumeaux numériques ?
24:58Les jumeaux numériques
24:59sont très importants,
25:01par exemple,
25:01pour la conception...
25:02Parce que c'est un investissement
25:03très important aussi
25:04de concevoir
25:06un jumeau numérique
25:07dans une usine.
25:08Voilà,
25:08vous le faites
25:09pour vos produits,
25:10pour vos lignes de production
25:11ou pour l'usine entière.
25:13Mais si vous faites ça,
25:15vous pouvez accélérer
25:16énormément
25:17le temps de développement.
25:18On peut optimiser,
25:20par exemple,
25:21l'utilisation de matériaux,
25:22ce qui est très important
25:23pour le développement durable.
25:25On peut éviter des fautes.
25:27Donc,
25:27nous pensons
25:28que tous ces outils
25:29vont être un levier
25:30important de compétitivité.
25:32Et Siemens est le leader
25:33dans le domaine
25:35de l'industrie
25:35du logiciel industriel
25:38parce qu'on offre
25:39toutes ces composantes
25:40à nos clients.
25:42Et alors,
25:42comment on le prend,
25:43ce virage ?
25:43Parce qu'on constate
25:44que tout le monde
25:45connaît cette technologie.
25:46Je pense qu'aujourd'hui,
25:47on en parle suffisamment.
25:49Pourtant,
25:50on a du mal
25:50à les adopter.
25:51Est-ce que c'est un problème
25:52d'investissement ?
25:53Un problème de cas d'usage
25:54qu'on a du mal à trouver ?
25:55Moi, je me souviens,
25:56quand on parlait
25:57de la mission 5G,
25:59on disait
25:59qu'il faut montrer
26:00à quoi ça sert.
26:01Est-ce qu'on en est encore là ?
26:03Que sur les freins ?
26:04Oui, alors, il y a plusieurs enjeux.
26:06En fait,
26:07les grands groupes,
26:08ils ont les moyens financiers
26:10mais aussi de personnel
26:11pour adopter.
26:12Et déjà là,
26:13on est encore au début.
26:14Mais je pense
26:15que le prix mondial,
26:16c'est d'accompagner
26:17les PME,
26:18les outils
26:18qui sont la colonne vertébrale
26:20de notre industrie.
26:22Et eux,
26:22on parlait de l'industrie
26:23du futur 4.0,
26:25beaucoup d'entre elles
26:26n'y sont même pas encore.
26:28Donc, il faut vraiment
26:29adopter ces nouvelles technologies,
26:31leur permettre
26:32de mettre en place
26:33des petits bouts
26:34et vraiment quelque chose
26:36qui est facile
26:37à implémenter
26:38sans avoir besoin
26:39d'énormément de consultants
26:40ou d'experts
26:42pour le faire.
26:43Et nous,
26:43on essaie de leur offrir
26:44ces packages
26:45facilement implémentables
26:47afin qu'ils...
26:48C'est-à-dire facilement ?
26:49C'est-à-dire qu'on n'est pas obligé
26:50de changer les machines ?
26:51On n'est pas obligé
26:52de changer les process ?
26:53Ça dépend des cas d'usage.
26:54On a par exemple
26:55un outil qui s'appelle
26:56Inspecto
26:57qui va permettre maintenant
26:59grâce à l'intelligence artificielle
27:00de faire du contrôle
27:02qualité automatisé.
27:04Dans le passé,
27:04ce n'était pas possible
27:06de le faire.
27:07Il fallait des personnes
27:08pour le faire.
27:09Maintenant,
27:09l'IA peut vous aider
27:10à le faire.
27:11Et ça ne vous oblige pas
27:13d'échanger
27:13toutes les machines
27:14dans votre entreprise.
27:16Donc,
27:16identifier des petites briques,
27:18les implémenter
27:18au fur et à mesure
27:19et comme ça
27:20contribuer à la compétitivité.
27:22Est-ce que c'est compatible
27:23avec l'objectif aussi
27:24d'une industrie
27:25plus durable,
27:27plus responsable
27:28sur son impact environnemental ?
27:32Moi,
27:32je pense que oui
27:33parce que,
27:33comme je l'ai dit,
27:34l'IA
27:34ou les outils
27:36de simulation
27:36vont permettre
27:37d'optimiser
27:38la consommation énergétique,
27:40optimiser l'utilisation
27:41des matériaux.
27:43Après,
27:43bien évidemment,
27:44le digital,
27:45l'IA,
27:46consomment aussi
27:46beaucoup d'énergie.
27:48Donc,
27:48il y avait énormément
27:49de progrès
27:50qui ont été faits
27:51pour optimiser
27:52la consommation énergétique
27:53des data centers.
27:55Nous,
27:55on travaille aussi
27:55sur ces sujets,
27:56par exemple.
27:57Et après,
27:57c'est toujours un bilan,
27:58en fait.
27:59Il faut qu'on s'assure
28:00que le bilan soit positif.
28:02Et puis,
28:03il y a ce sujet aussi
28:04de la souveraineté
28:04dont on parle beaucoup
28:05ici à la REF.
28:07C'est un grand sujet
28:08important aussi
28:08pour l'industrie,
28:09ça ?
28:10La souveraineté,
28:11elle est importante,
28:12mais je dirais
28:13qu'il nous faut
28:13une souveraineté
28:14ou une indépendance
28:16choisie.
28:17Parce qu'on ne peut pas,
28:18c'est un rêve de dire
28:19qu'on veut tout d'un coup
28:20être souverain.
28:21Déjà,
28:21on n'a pas actuellement
28:22toutes les technologies,
28:24les masses critiques
28:25disponibles
28:25pour switcher
28:26100% européens
28:27ou français.
28:29Et je pense
28:29qu'il faut plutôt choisir
28:30dans quel domaine
28:31on veut avoir
28:32cette souveraineté
28:32pour protéger
28:33des données critiques,
28:35dans des marchés
28:35très sensibles
28:37comme la défense,
28:38la santé,
28:39et dans d'autres domaines.
28:40On peut se permettre
28:41d'être plus libéral,
28:43mais il faut quand même
28:43qu'il y ait des règles
28:44et que tout le monde
28:45respecte ces règles.
28:46Ça, c'est l'enjeu
28:48que nous avons actuellement.
28:49Merci beaucoup.
28:50Merci.
28:51Retrouvez Bsmart
28:52sur la REF
28:53avec Diociassi,
28:55leader européen
28:56du conseil
28:56et du courtage d'assurance
28:57dédié aux entreprises.
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