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  • il y a 21 heures
Mardi 14 octobre 2025, retrouvez Djamila Müller Villela (représentante, Aurum), Dimitri de Pasquale (country manager France, Shua Fitness), Éric Le Quellenec (Avocat, Cabinet Flichy Grangé), Erwan Benech (Responsable de l'offre Sportech & AI for sport, Devoteam) et Maya Fink (représentante France, Triform) dans SMART TECH, une émission présentée par Delphine Sabattier.

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Transcription
00:00Bonjour à tous, bienvenue dans cette édition spéciale de Smartech.
00:11On est au FITEC, ce qui est un grand événement dédié au fitness et à la santé connectée.
00:16Ça va être l'occasion de voir ce qui se passe un peu en matière de technologie,
00:19notamment dans les salles de fitness, mais on va aussi parler du corps,
00:22augmenté, analysé, scanné par les intelligences artificielles.
00:27On va s'intéresser aussi à des petits produits geeks comme les bandes muscu connectées.
00:31Tout ça, ça va être notre sujet à la une avec des démonstrations en plateau.
00:36On va aussi s'interroger, s'interroger sur le sport connecté et toutes ces données finalement
00:40que l'on confie aux applications et aux objets avec les réponses d'un avocat spécialisé.
00:45Mais d'abord, interview d'un ancien athlète qui est expert aujourd'hui en matière de performance
00:52avec l'intelligence artificielle.
00:54On parle donc de sport, de santé et d'innovation tout de suite dans Smartech.
01:02Bonjour Erwann Benek, merci beaucoup d'être avec nous sur ce plateau un peu particulier.
01:07Vous avez un profil, vous aussi, vous-même très spécifique.
01:10Vous êtes un ancien athlète de haut niveau, ancien membre de l'équipe de France d'athlétisme.
01:14Vous êtes passé par l'INSEP et aujourd'hui, vous êtes responsable de l'offre Sportech et AI for Sport chez DevoTeam.
01:21Alors, dans l'entreprise, on a l'habitude de dire que l'intelligence artificielle, ça permet d'être vraiment une aide à la décision au plus haut niveau des comités de direction.
01:30Dans le sport, c'est perçu, me semble-t-il, comme un moyen d'optimiser les performances des sportifs, des athlètes, des équipes.
01:37Est-ce que c'est aussi votre perception ?
01:39Bonjour Delphine.
01:40Effectivement, c'est ma perception. Je pense qu'aujourd'hui, il y a énormément de choses qui sont explorées dans le cadre de l'IA pour augmenter la performance des athlètes.
01:52Néanmoins, c'est vrai qu'on reprend un petit peu les termes du monde de l'entreprise dans le sens où aujourd'hui, l'IA dans le sport, c'est finalement toujours un outil d'aide à la décision.
02:03Ça reste un outil d'aide à la décision, que ce soit pour l'athlète ou pour son entraîneur. J'ai entendu aussi que parfois, on transformait trop les compétitions professionnelles, finalement, à cause de la data.
02:15On faisait de la gestion algorithmique. J'ai entendu notamment se reproche au moment où on était en compétition en rugby avec l'équipe de France, qui était très managée par la data.
02:27Est-ce que ça a ses limites d'utiliser l'intelligence artificielle pour le sport de haut niveau ?
02:33C'est un très bon exemple, l'exemple du rugby, puisque finalement, je pense qu'aujourd'hui, c'est l'un des sports et l'une des fédérations, en tout cas en France, les plus avancées sur des sujets qui traitent de l'IA et de la data.
02:45C'est deux sujets différents, évidemment, mais la data, c'est le socle pour faire de la bonne intelligence artificielle.
02:50Néanmoins, il y a un discours que j'entends très souvent dans le monde du rugby, c'est que ce qui fait l'essence et ce qui fait la performance des joueurs, c'est pas tant la donnée sur le terrain, c'est plutôt ce qu'on va appeler le French Flair.
03:03C'est un terme qui est très utilisé dans le rugby.
03:06Et au-delà de ça, je pense qu'il faut rester vigilant par rapport à l'utilisation de la data et de l'IA, dans le sens où demain, si je mets des trackers sur des joueurs de rugby ou de foot,
03:18peut-être que ça va biaiser leur performance et ils vont se dire, ah c'est intéressant, je suis traqué, j'ai plutôt une moyenne de 9 km où je cours par match, je vais essayer de passer à 10.
03:30Donc la statistique va être intéressante parce qu'il y aura bien une progression. Néanmoins, est-ce que ça veut dire que c'est une performance qui est pertinente ?
03:38Donc vous trouvez que ces attaques peuvent être justes, c'est une question de dosage. Quelle est la bonne façon d'utiliser l'IA aujourd'hui dans le sport pour le coaching ?
03:48Pour l'entraînement, mais du côté de l'entraîneur, mais aussi du côté de l'athlète lui-même. Qu'est-ce que vous donneriez comme conseil ?
03:57Je pense qu'avant de se lancer dans l'IA, il faut déjà avoir une confiance aveugle en sa donnée. Il faut avoir un socle technique, technologique et une ingestion de la donnée qui est vraiment irréprochable.
04:09Déjà, ça nécessite d'avoir une très grande maturité. Le deuxième point, c'est que finalement, il faut aussi sensibiliser les athlètes et les coachs sur ce que signifie
04:18un KPI, ce que signifie la transformation de cette donnée-là. Et aussi savoir qui est-ce qu'a développé l'intelligence artificielle derrière.
04:27Parce qu'évidemment, ce sera biaisé. Le développeur qui code finalement l'IA, qui va gérer la donnée, qui va décider de telle ou telle donnée,
04:35qui va collecter, finalement c'est un humain et c'est un humain qui a des biais.
04:39Et où est-ce qu'elle est forte, l'IA dans le sport aujourd'hui ?
04:45C'est une très bonne question. Je pense qu'aujourd'hui, l'IA dans la performance, dans le sport, elle est très bien située, en tout cas très performante,
04:56sur tout ce qui va être lié à la prédiction. Donc prédiction de victoire, de défaite. Puisque là, finalement, sur du prédictif,
05:04nous, on va se baser sur de l'historique de données. Ça, c'est super pour les paris sportifs, alors.
05:10Alors, j'ai déjà essayé. Non, je n'ai pas essayé. Il faudrait que je l'essaye, c'est une bonne idée. Peut-être que je démissionnerai.
05:18Mais oui, dans la prédiction, je pense qu'on peut être très bon parce que c'est assez facile de collecter de la data et d'avoir 10, 15, 20 ans, 30 ans d'historique
05:24et de voir des patterns qui reviennent de façon assez récurrente en fonction du style de jeu dans un match de foot, en fonction de la typologie de joueur, de la météo.
05:32Il y a énormément de choses à faire. Il y a une différence entre l'adoption qu'en font les athlètes et les coachs et peut-être sur l'intérêt perçu ?
05:42Il y a une grande différence et paradoxalement, si je me base sur mon expérience à l'INSEP, l'INSEP, c'était à côté. J'ai eu la chance d'y passer quelques années.
05:51Les athlètes ne sont pas toujours les plus friands. Je remarque que ça intéresse plus les coachs parce que dans le binôme coach-athlète,
05:58finalement, le coach, c'est un peu la tête pensante et l'athlète, lui, ne veut pas se soucier nécessairement du plan d'entraînement, de son état physique.
06:07Ça se discute, ça dépend des athlètes. Mais les athlètes aiment prendre de la distance avec ça parce que je vais vous prendre un exemple très concret.
06:14Si demain, moi, je participe aux Jeux Olympiques et que j'ai eu l'habitude pendant les 12 derniers mois de monitorer mon état de fatigue, mon sommeil, etc.
06:22et que la veille de ma finale du 100 mètres, je me rends compte que ma qualité de sommeil est moins bonne et que ma Garmin, elle indique que j'ai un état de forme qui est moins bon,
06:30forcément, je vais cogiter et ça va impacter la confiance que je peux avoir en moi.
06:34Ça, c'est intéressant parce que je me disais que vous pourriez peut-être nous partager des conseils, pas uniquement pour les athlètes de haut niveau,
06:39mais aussi tous les sportifs amateurs qui se surequipent d'objets connectés et de monitoring de leur santé, de leur performance.
06:47Quel est le premier conseil à leur donner ?
06:51Alors, moi, le premier conseil que je donnerais, c'est ça ne sert à rien de se lancer là-dedans au début quand on n'est pas expérimenté
06:58parce que là où la data et l'IA vont être intéressantes, c'est quand on va pouvoir coupler ça à la connaissance de notre propre corps.
07:07Si demain, je m'entraîne avec une application pour préparer le marathon de Paris et que l'application me dit
07:13« Tiens, tu vas faire 30 km par semaine », l'application, elle n'est pas dans mon corps, elle ne va pas savoir que j'ai peut-être un début d'inflammation
07:20parce que j'ai couru sur du béton, parce que j'ai couru sur tapis et du coup, là, je vais peut-être avoir une tendinite ou quoi que ce soit.
07:27Donc, mon meilleur conseil, c'est d'aller juste courir, faites ça déjà pendant un an, passez l'hiver.
07:31Et si la passion est toujours là, dans ce cas-là, allez investir dans du matériel.
07:37Donc d'abord, on s'écoute.
07:39Merci beaucoup Erwann Benek d'avoir été avec nous pour ouvrir cette édition spéciale de Smartech.
07:44Je rappelle que vous êtes le responsable de l'offre Sportech et AI for Sport chez Devoteam.
07:49À suivre, c'est l'heure de la découverte de nouveautés geek dans le sport.
07:52Et oui, les technologies, l'innovation, l'intelligence artificielle, tout ça, ça a envahi complètement le sport.
08:02Donc, on va parler à tous ces geeks très sportifs aujourd'hui dans cette édition spéciale de Smartech tournée sur le Phitex.
08:10Avec nous, Maya Fink, représentante de Triforme en France.
08:15Vous êtes un magasin et concepteur de produits sportifs italiens.
08:22Merci d'être avec nous.
08:23Votre nouveauté dont on va parler tout à l'heure, c'est un banc de musculation connecté.
08:27Vous allez nous en dire plus.
08:29Avec nous également, Jamila Muller-Villera.
08:30Vous êtes représentante d'Aurum.
08:33Vous avez une machine très spécifique, isocynétique.
08:37Vous allez nous expliquer ce que ça veut dire exactement.
08:39à mesure de force en temps réel et qui ajuste comme ça, dynamiquement, en fait, la charge.
08:45On va expliquer tout ça tout à l'heure.
08:47Et puis, Dimitri de Pascual est également avec nous.
08:49Bonjour.
08:49Bonjour.
08:50Vous êtes country manager franche chez Chua Fitness, un fabricant et fournisseur d'équipements de fitness
08:54pour le cardio training, la musculation qui compte, je crois, parmi les leaders mondiaux.
09:00La tendance aujourd'hui, quand je dis qu'il y a de la tech partout dans le fitness, vous confirmez ?
09:06Exactement.
09:06C'est un gros marché, la France ?
09:08Oui, exactement.
09:10La France, c'est un des marchés leaders mondiaux et un des marchés cibles pour Chua Fitness.
09:16Pourquoi ? Parce que beaucoup de sportifs geeks ici ? Comment vous expliquez ça ?
09:20Oui, ça, on a un marché qui est assez important.
09:22On a un taux de pénétration qui est de 10-11% actuellement.
09:26Donc, il représente un des pays les plus fournis.
09:31Voilà, donc c'est pour ça que c'est un des pays européens.
09:34On arrive aussi en Europe, en Espagne, en Allemagne, en Pologne.
09:38Et la France est un des pays majeurs.
09:41Après la Chine, vous êtes une entreprise cotée à Shanghai ?
09:43Exactement. On est leader en Chine.
09:45Oui.
09:46Et très, très implantée en Asie.
09:49Et justement, la stratégie et la volonté et le développement international.
09:54Donc, c'est pour ça qu'on est là aujourd'hui.
09:57On arrive depuis un an en Europe, fortement, avec des filiales en direct pour pénétrer le marché européen.
10:05Vous confirmez ?
10:07Pareil, vous êtes une entreprise italienne, mais vous êtes ici à Paris pour représenter Triforme.
10:12Vous confirmez que c'est un marché important, la France ?
10:15Oui, oui, oui, absolument.
10:16C'est connecté ?
10:17Oui, on essaie vraiment de pousser sur le marché français, parce que pour l'instant, on est numéro 1 en Italie.
10:25On est producteur complètement, on est produit complètement en Italie, que c'est rare.
10:30Et alors, du coup, on essaie vraiment d'ouvrir un peu plus le marché dans le marché français.
10:35Alors, on a des images de votre banc de musculation connecté.
10:41Expliquez-nous ce qu'il a d'intéressant, de nouveau.
10:45En quoi il peut être utile ?
10:46Parce que des images que j'ai vues, il est couplé à une application.
10:51Oui, exactement.
10:52C'est un peu ça, sa spécificité ?
10:54Oui, oui.
10:55Alors, nous, on est connus pour la partie fonctionnelle.
11:00On fait des projections des parties fonctionnelles des gyms.
11:02Mais le banc, c'est juste un des accessoires qu'on a, en fait.
11:07Et c'est connecté à une application où on peut avoir des formations.
11:10Alors, tu es connecté à un type de membership où tu as tous les vidéos, tous les mois,
11:18de voir comment utiliser le banc dans des façons différentes.
11:21Après, on a aussi des applications que ça connecte à la personne.
11:25Et dans les cours courts, tu peux voir, en fait, tous les personnes,
11:28tous les parties un peu plus personnelles, comme le cœur, le battre du cœur,
11:32dans un court court, c'est pas mal pour avoir un peu de compétition.
11:36Alors ça, c'est hyper nouveau aussi.
11:39Ça met de la compétition et puis ça évite que ce soit la sangle.
11:41Parce que s'il y a des choses différentes à faire sur un banc, c'est plus intéressant.
11:46Il y a vraiment un enjeu de garder les gens captifs,
11:50de leur fixer des nouveaux objectifs.
11:51C'est un peu la même chose avec votre machine ?
11:55Alors, notre machine...
11:56Un sujet de motivation aussi ?
11:58Tout à fait.
11:58Notre machine met l'utilisateur en compétition avec la moyenne de ses derniers entraînements.
12:04Et on voit tout de suite à l'écran, en fait, la majoration ou la péjoration de la performance.
12:09Alors, expliquez-nous comment elle fonctionne, votre machine, chez AORUM.
12:12Alors, notre machine permet de faire six exercices.
12:15On appelle ça le Big Six.
12:16Il travaille toutes les différentes parties du corps.
12:19Une barre vient de tomber.
12:20Voilà, exactement.
12:22Et puis, le client va...
12:25Sur la machine, le logiciel va calculer la force du client.
12:29Et il va adapter la charge en temps réel, tout le temps.
12:32Donc, on peut défier les muscles à 100% au tendance concentrique et au mouvement excentrique,
12:38de manière vraiment optimale.
12:39Mais comment est-ce qu'on s'assure qu'il n'y ait pas de risque de blessure ?
12:43Alors, elle est isocynétique.
12:44Ça, c'est une technologie qui a beaucoup été utilisée dans la...
12:47Expliquez-nous ça.
12:47Oui, la rééducation.
12:49Qu'en fait, la vitesse d'exécution du mouvement est extrêmement longue et est contrôlée par la machine.
12:55Donc, il n'y a pas de coups.
12:56Il n'y a aussi pas de poids.
12:58Donc, on ne peut pas laisser tomber un poids ou se retrouver avec une charge qui est tout un coup trop lourd.
13:02Donc, là, ce qu'on vient d'entendre, le bruit de la barre qui tombe, ça ne peut pas...
13:04Chez nous, il n'y a pas de barre qui tombe.
13:07Voilà.
13:08D'accord.
13:09Donc, c'est ça, aujourd'hui, le risque.
13:11Enfin, en tout cas, vous dites qu'il y a un risque zéro de blessure parce qu'aujourd'hui, il n'y a pas de choses qui risquent de tomber.
13:16Le poids est adapté en permanence à notre capacité.
13:20Tout à fait.
13:20Donc, si tout d'un coup, vous ne pouvez pas donner autant, on est fort, en fait, la charge, elle s'adapte tout de suite.
13:26Et vous arrêtez...
13:27Vous arrêtez, vous voulez arrêter l'exercice, elle arrête de pousser la machine.
13:31D'accord.
13:32Du côté de Chua, vous avez aussi des nouveautés ?
13:35Oui, exactement.
13:36Des nouvelles machines que vous présentez ici ?
13:38C'est ça.
13:38Après, pour parler de technologie, on a deux niveaux.
13:40On a sur le cardio training, on a les tapis qui sont très technologiques à plusieurs niveaux.
13:45On va avoir l'analyse de la foulée, donc pied droit, pied gauche, l'analyse de l'impact.
13:51Donc, ensuite, le feedback est donné directement sur le tapis à la fin de la course ou alors il est envoyé sur un cloud où les adhérents, les membres pourront le récupérer.
14:01Et ils ont besoin, les sportifs amateurs, d'avoir ce niveau de précision ?
14:05Non, en fait, c'est plutôt ludique de voir si on a un déséquilibre.
14:09Premièrement, ensuite, ça peut être aussi dans le contexte médical.
14:12Ça permet d'avoir un appui plus fort, un impact plus fort à droite, à gauche, un déséquilibre qui peut emmener voir un kiné, un podologue, etc.
14:19Donc, aujourd'hui, le fitness est quand même assez corrélé avec le marché du médical.
14:25Donc, on fournit aussi les kinés, les centres de rééducation, etc.
14:29Donc, c'est une approche aussi hybride entre la pratique classique dans la salle de sport et la partie médicale.
14:36Ensuite, on va avoir sur le tapis aussi la possibilité maintenant de faire le screen mirror,
14:43donc d'envoyer son téléphone directement sur l'écran du tapis, aller sur les applis très connues pour pas les citer Netflix, Spotify, etc.
14:53où on retrouve directement sur le tapis.
14:54Ensuite, on va avoir ce qu'on appelle l'adaptatif desk, toujours sur un tapis de course,
14:59où en fait, on vient changer, lors de la course, la dureté de la surface,
15:04qui vient reproduire la piste d'athlétisme, une surface plus confort comme l'herbe, une surface standard.
15:12Donc, ça, c'est en 10 secondes, on arrive à changer la dureté.
15:14Donc, ça, c'est pareil, c'est des dernières technologies qu'on vient prouver sur des tapis à des prix imbattables.
15:20Donc, voilà, aujourd'hui, la Chine a un précurseur sur ces technologies-là.
15:25Et après, sur la partie musculation, une des nouveautés qu'on n'a pas pu encore proposer ici,
15:30mais parce qu'elle arrive à la fin d'année, c'est une gamme partie musculation qui s'appelle BioFit.
15:37Bon, là, on est sur des appareils de musculation avec une résistance à moteur.
15:42Donc, on n'a plus soit des plaques, soit des disques.
15:45On est sur une résistance moteur avec un écran et on vient justement retrouver un petit peu les mêmes choses
15:51avec de l'isocynétique, de l'excentrique, du concentrique, de l'explosivité,
15:57avec tout un écosystème d'application, de cloud, etc.,
16:02où on vient pousser les programmes d'entraînement et tout ça.
16:05Oui, vous voulez y réagir ?
16:06Je veux juste rebondir sur ce que mon collègue-là vient de dire,
16:10ce qu'il vient de dire.
16:10Ce qui est chouette avec ce genre de technologie adaptative,
16:15c'est que ça peut autant défier quelqu'un qui est déjà extrêmement fort, très musclé, etc.,
16:20à l'aise même dans un fitness,
16:21mais c'est aussi de plus en plus en se souci de la longévité, du bien-être à long terme.
16:27Et pour ça, il faut une bonne masse musculaire, il faut la maintenir.
16:29Ça veut dire que même des personnes qui ne sont pas à l'aise dans un fitness
16:32ont besoin de faire de la renforcement musculaire.
16:34Notre machine, elle ne ressemble pas du tout à un fitness,
16:36elle est assez chic, en bois, etc.
16:39Et donc, ça s'adapte autant à une dame de 75 ans qui n'a jamais fait de muscule,
16:44parce que c'est adaptatif à un grand sportif qui veut plus d'explosivité.
16:48Et sur la question de où est-ce qu'on pratique davantage son sport,
16:52il y a la fréquentation des salles de sport qui a l'air d'être quand même en explosion
16:55avec les nouvelles grandes salles qui deviennent vraiment des complexes,
17:00mais on voit aussi beaucoup de sport à la maison.
17:03Comment est-ce que vous voyez la tendance là pour les prochaines années ?
17:08Par exemple, le banc connecté, aujourd'hui, c'est pour faire du sport à la maison ?
17:12Oui, tu peux aussi l'utiliser à la maison.
17:14Après, sans les matériaux, sans les accessoires, c'est assez facile de bouger.
17:21C'est 40 kilos, c'est rien de tout.
17:23Alors, oui, c'est possible de faire à la maison,
17:26mais aussi pour la question qu'on a vue avant,
17:28je crois que maintenant, les personnes veulent savoir beaucoup sur leur entraînement,
17:33et c'est pour ça que la technologie, elle rentre beaucoup dans le sport.
17:37On le voit même avec les bagues qu'il met,
17:41tout le monde en met les bagues pour voir tous les parties un peu plus particulières.
17:46Alors, oui, je crois que maintenant, pour la santé,
17:48les personnes, elles prennent plus de responsabilités, c'est sûr.
17:52Ça, c'est du côté des utilisateurs.
17:54Après, je ne sais pas, est-ce que ça suit vraiment ?
17:56Par exemple, vous avez évoqué les kinés.
17:58Est-ce que ça suit du côté du corps médical ?
18:00Est-ce qu'on utilise maintenant plus facilement ce type de données ?
18:05Voilà, justement, depuis quelques années,
18:07le matériel permet de traquer, tracer plus facilement toute la data.
18:13Ça permet de le faire, mais est-ce que c'est vraiment utilisé dans les parcours de rééducation ?
18:18C'est vraiment utilisé parce que les données, la data est très précise,
18:21et ça permet une rééducation plus précise, plus adéquate, plus performante.
18:27Après, pour revenir à la consommation, je pense que depuis le Covid,
18:32on a un petit peu changé.
18:33On a une partie salle de sport, on a une partie home gym.
18:36On a beaucoup de demandes sur les home gym maintenant qu'on n'avait pas avant.
18:38Et une partie avec les wearables en extérieur.
18:44Donc, c'est vrai que ça permet de mixer un petit peu tout ça.
18:46Donc, on le voit, nous, la conso qui change.
18:48On a le socle de base qui est clé.
18:49Vous la voyez changer comment, justement ?
18:52Justement, en fait, on...
18:53Avec quelque chose, un circuit beaucoup plus en boucle, c'est ça ?
18:57Entre le sport que je pratique moi-même tout seul à la maison,
19:01celui que je vais pratiquer en salle, et le suivi avec un médecin ?
19:05Exactement.
19:06En fait, le médecin vient un peu fermer la boucle.
19:10Mais en fait, justement, la data permet de l'emporter avec soi partout.
19:14Qu'on aille en salle de sport, qu'on aille courir d'or avec les wearables,
19:17qu'on revienne chez le kiné, chez le médecin, etc.
19:21C'est une data santé, fitness, bien-être, par la digitalisation,
19:25qui est bien plus simple à extraire, et à proposer, et à suivre.
19:30Donc, aujourd'hui, on est avec l'ère de l'IA, justement.
19:32On en arrive, nous, avec les machines biofit connectées,
19:35à mettre en place tout ça bien plus facilement qu'avant,
19:40où on ne pouvait pas forcément le faire.
19:41Et automatiquement...
19:41Mais j'ai l'impression que c'est quand même le début.
19:45Pour avoir testé très récemment une rééducation,
19:50pour l'instant, la donnée, moi, je ne l'ai pas vue exploiter,
19:53je ne l'ai pas entendue, même, ce mot.
19:55Moi, je pense que ces données vont de plus en plus être utilisées,
19:58surtout avec l'IA, et puis que les gens vont aussi avoir accès
20:03à des outils qui leur permettent de les interpréter aussi eux-mêmes,
20:06pas toujours avec le corps médical,
20:07même si on aimerait bien voir ça se développer encore beaucoup plus.
20:10En plus, c'est, je crois, aussi plus pragmatique.
20:14On n'a pas le temps qu'on avait peut-être avant,
20:17et on veut faire les choses bien,
20:19on veut être en bonne santé,
20:20et on veut être précise.
20:22Je crois que c'est ça la différence qu'avant.
20:25On n'a pas le temps de jouer avec trop,
20:27de tester,
20:29on a juste envie de faire
20:30dans la façon meilleure,
20:32dans le plus vite possible.
20:33Une recherche d'efficacité, en fait.
20:35Exactement, oui.
20:36Mais alors, c'était la troisième question, justement,
20:39que j'avais pour vous trois, pardon,
20:40ma dernière question pour vous trois,
20:42c'était le niveau de facilité de rentrer dans ces applications,
20:45de les utiliser,
20:46que ce soit pour les utilisateurs,
20:48pour les salles de fitness,
20:49pour les médecins.
20:50Ça demande quand même un peu d'apprentissage, non ?
20:54De découvrir toute cette façon
20:56de récupérer de la data
20:57à travers les applications
20:58et les objets connectés de santé,
21:01de sport santé.
21:02Alors, je vais me permettre d'aller en première,
21:05parce que c'est hyper facile, bien.
21:07C'est un peu différent,
21:08c'est pas attaché aux bandes, par exemple,
21:10c'est juste deux choses séparées
21:12qui sont mises ensemble,
21:13en utilisage ensemble.
21:16On a la bande qui va sur le bras,
21:19et ça, ça va permettre d'avoir le data,
21:23mais c'est pas le banc, en fait, qui fait le data.
21:25Alors, c'est comme la bague,
21:26mais dans un courco.
21:29D'accord.
21:29C'est ça, c'est un peu plus facile.
21:30Et ensuite, à côté, si je veux,
21:31j'ai l'application qui peut me faire les données.
21:35Ah, ben, pour tout, en fait, l'application...
21:37C'est un enjeu, ça ne peut pas complexifier
21:38l'usage de ces machines aussi.
21:39Tout à fait, non.
21:40Elle est très simple d'utilisation
21:41pour suivre ces données, sa performance.
21:43Après, notre société Argonaut Technologies,
21:46un API qui est développé
21:48pour pouvoir l'intégrer dans, par exemple,
21:51un centre de fitness
21:51ou une application de santé
21:53qui aimerait intégrer ces données.
21:55Très rapidement,
21:56est-ce qu'on arrive à la fin de ce tour ?
21:57Exactement. C'est un petit peu pareil, en fait.
21:58Il y a une application,
21:59un choix fitness, un cloud
22:01que l'adhérent peut télécharger,
22:03un back-office accessible
22:05pour les clubs, pour les coachs.
22:07Après, la partie santé,
22:08c'est plus délicat avec le RGPD.
22:10On rentre chez les médecins,
22:11c'est plus compliqué.
22:12Donc là, on est vraiment sur le côté fitness.
22:15Bien-être, c'est ça.
22:16Bien-être, rééducation, et voilà.
22:18Bon, ça tombe bien.
22:19Est-ce qu'on va s'interroger, justement,
22:20sur ce qui est une donnée de santé,
22:21juste après ?
22:23On termine cette édition
22:27avec Maître Le Kellenek.
22:29Eric Le Kellenek,
22:30merci beaucoup d'être avec nous.
22:31Vous êtes un avocat spécialiste
22:33des questions du numérique.
22:34Et je voulais vraiment vous inviter
22:35pour terminer cette édition,
22:36parce qu'ici, on parle beaucoup
22:37de sports connectés,
22:38de nouveaux objets
22:39qui récupèrent des tas d'informations,
22:43on va dire,
22:43au sens général du terme,
22:45sur nous, notre corps,
22:46notre état de santé,
22:47notre sommeil.
22:49Est-ce qu'on peut appeler ça
22:49des données de santé ?
22:50Qu'est-ce que, véritablement,
22:51une donnée de santé ?
22:53Bonjour Delphine,
22:54merci de l'invitation.
22:55C'est une question, en effet,
22:56extrêmement sensible,
22:58puisque la donnée de santé,
22:59quand on prend les textes,
23:00normalement, c'est celle
23:01qui révèle l'état de santé physique
23:05ou psychologique d'une personne.
23:07Mais en réalité,
23:09la plupart des fabricants,
23:11éditeurs d'applications dans le domaine,
23:14considèrent qu'on est juste
23:15sur du quantified self,
23:17autrement dit,
23:17de la mesure de données
23:19propres à une activité.
23:21Et donc, ça ne serait pas
23:22des données de santé.
23:23Ça reste, de mon point de vue,
23:24strictement juridique,
23:26un peu débattable.
23:28Mais est-ce que ça veut dire
23:29que les fabricants
23:30d'objets connectés
23:31ou d'applications,
23:32les concepteurs d'applications,
23:33ils ont des obligations spécifiques
23:34sur le type de données
23:35qu'ils collectent ?
23:37Alors, évidemment,
23:38si les données ont une destination
23:40qui serait celle
23:41de pouvoir être utilisées
23:42par des professionnels médicaux,
23:44à ce moment-là,
23:45ces fabricants, éditeurs
23:47vont mettre en place
23:49des garanties
23:49pour considérer
23:50qu'ils sont au même niveau
23:51que pour des vraies données de santé.
23:53Mais la plupart des fabricants
23:56de produits connectés
23:57ou de logiciels ou applications
24:00considèrent qu'ils n'ont pas
24:01à respecter ce niveau de sécurité
24:04et on reste sur, finalement,
24:06des produits et solutions
24:07grand public
24:08qui relèvent peut-être du RGPD,
24:10mais pas spécialement des textes
24:12du Code de la santé publique,
24:13en l'occurrence.
24:13Donc, on parle quand même
24:15de données personnelles ?
24:16Ça, on est d'accord ?
24:17Dans tous les cas, absolument.
24:18Dans tous les cas.
24:19Ça veut dire qu'il faut être
24:20quand même aussi très vigilant
24:21sur ce qu'on partage,
24:22qu'on accepte tout le monde
24:23de partager avec ces applications ?
24:25Et oui.
24:26Et on se souvient tous
24:27du scandale
24:28qui avait concerné
24:28l'application Strava.
24:30Alors, ce n'était pas lié
24:30à l'application en elle-même,
24:32mais à l'usage
24:33qui en était fait
24:33par des personnels
24:35de sécurité
24:36autour de hautes personnalités
24:38et le fait de publier
24:39ces informations
24:40sur son parcours de course,
24:43la vitesse,
24:44la cadence
24:44à laquelle on avance,
24:46toutes ces données,
24:47qu'on le veuille ou non,
24:48peuvent vous mettre en danger.
24:49Alors, non seulement
24:50vous-même personnellement,
24:52mais les hackers
24:52s'intéressent tout particulièrement
24:53à ces données
24:54qui peuvent révéler
24:55en effet un état de santé
24:56et peuvent servir
24:57à du chantage,
24:58à de la fraude
24:59aux assurances
25:00et aux mutuelles
25:01de toutes les manières.
25:01Vous conseilleriez plutôt
25:04d'être très prudent
25:05avec ces applications
25:06sur la manière
25:08dont ces données
25:09sont protégées.
25:10Est-ce que vous êtes
25:11plutôt rassuré ?
25:13Est-ce que vous constatez
25:14qu'il y a très peu d'affaires
25:15finalement
25:15qui arrivent au tribunal
25:17sur une mauvaise utilisation
25:18de ces données personnelles
25:20ou au contraire,
25:21c'est un sujet
25:22de préoccupation et montant ?
25:23Alors, c'est un sujet
25:24de préoccupation
25:25évidemment de plus en plus
25:27important
25:28que ces applications
25:29sont toutes elles-mêmes
25:30reliées
25:31et en tant qu'utilisateurs
25:32je le sais très bien
25:33à des réseaux sociaux
25:34et que ce faisant
25:36c'est la porte ouverte
25:37effectivement
25:37à la publication
25:38de ces données
25:39qui encore une fois
25:40peuvent révéler
25:41un état de santé
25:41d'en être d'autant
25:42plus sensibles.
25:44Est-ce que pour autant
25:45on le voit
25:46il y a eu des affaires
25:47portées contre
25:48ces éditeurs d'applications ?
25:50Pas forcément
25:50parce que c'est d'abord
25:51de la responsabilité
25:52de l'utilisateur
25:53et c'est d'ailleurs
25:54en ce sens
25:55que la CNIL
25:56rappelle régulièrement
25:57qu'il faut changer
25:58son mot de passe,
25:59qu'il faut limiter
26:00le plus possible
26:01ces publications
26:02en ligne
26:03et avoir finalement
26:04un usage responsable
26:05de ces données
26:06d'autant plus
26:07évidemment
26:08que l'IA aussi
26:09s'intéresse à ces données
26:10et par déduction
26:11croisement
26:12ou tout simplement
26:13retraitement
26:14de l'information
26:15peut déduire
26:16énormément de choses
26:17sur ces informations
26:18brutes.
26:19On a un règlement
26:20de l'Union Européenne
26:21sur les données
26:22qui s'appelle
26:22le Data Act
26:23et qui s'applique
26:24depuis peu finalement
26:25le mois de septembre
26:26je crois.
26:27Et bien oui
26:27il y a quelques dizaines
26:28de jours absolument.
26:29Voilà dans tous
26:30les États membres
26:30est-ce que ça change
26:31quelque chose ça ?
26:33Oui ça change
26:34énormément de choses
26:34en termes de partage
26:37de l'information
26:37nativement
26:39tous les objets
26:40connectés
26:40et les applications
26:41qui leur sont liées
26:42doivent permettre
26:44donc à l'utilisateur
26:45lui-même
26:46de savoir
26:46quelles données
26:47précisément
26:48ont été récupérées
26:50par l'outil
26:51lui-même
26:52les exploiter
26:53par lui-même
26:54et alors ce qui va
26:55ouvrir beaucoup
26:55de perspectives
26:56sur ce marché
26:57du numérique
26:57Parce que ça veut dire
26:57que cette transparence
26:58elle n'existe pas
26:59en l'état
27:00vous pouvez très bien
27:00avoir une montre
27:01connectée
27:02et n'accéder peut-être
27:02qu'au tiers
27:03des données
27:04qui sont en réalité
27:05récupérées
27:06par cet objet
27:08connecté
27:08et finalement
27:09c'est un peu
27:10la face cachée
27:10de l'iceberg
27:11on ne sait pas très bien
27:12ce que les autres données
27:12vont pouvoir
27:13en tous les cas
27:14permettre de faire
27:15que ce soit par
27:17l'éditeur lui-même
27:18du produit
27:18et ses partenaires
27:19vous êtes parfois surpris
27:21c'est plusieurs centaines
27:22de partenaires
27:22Autre point important
27:24c'est que tout
27:25l'écosystème
27:26et sur le salon
27:27FITEX
27:27très important
27:28va pouvoir bénéficier
27:29désormais
27:30des données
27:31de ces objets
27:31connectés
27:32pour proposer
27:33d'autres services
27:34donc on ne sera plus
27:35dans un environnement
27:36captif
27:36mais au contraire
27:37ouvert
27:37Donc ça c'est le sujet
27:39de l'interopérabilité
27:40c'est ça ?
27:41De l'interopérabilité
27:42et de la réexploitation
27:44des données
27:45ce qui normalement
27:46devra être des leviers
27:47de croissance
27:47pour beaucoup d'acteurs
27:49dans tous les domaines
27:50et en particulier
27:51dans le sport
27:51et le coaching sportif
27:52Mais anonymiser
27:54parce que moi
27:55quand vous me dites ça
27:55je me dis
27:56que ce n'est pas une bonne nouvelle
27:57c'est plus une mauvaise nouvelle
27:58c'est-à-dire que j'accepte
27:58de donner mes données
27:59à une application
28:00à laquelle j'ai confiance
28:01et elle va peut-être
28:02se retrouver
28:02cette information ailleurs
28:04utilisée par d'autres
28:04Absolument
28:05Mais est-ce que c'est anonymisé
28:06ou est-ce qu'on reste
28:07ou est-ce qu'on reste sur de la donnée
28:08ou est-ce qu'on reste sur de la donnée personnelle ?
28:09Alors on reste sur la donnée
28:10qui est plutôt pseudonymisée
28:12c'est-à-dire qu'on a remplacé le nom, prénom ou l'identifiant
28:16de l'utilisateur par un code
28:18ce qui permet de sécuriser déjà la donnée
28:20mais en réalité pour leur réexploitation au terme du Data Act
28:24qui va de pair d'ailleurs avec le Data Governance Act
28:27vous aurez des tiers chargés de s'assurer
28:30donc des plateformes
28:31que justement la donnée n'est pas réidentifiable
28:33mais en tout état de cause
28:35et en fonction aussi des liens contractuels
28:37qui peuvent exister
28:38il convient d'être très prudent
28:40parce qu'on le voit
28:41et à fortiori avec l'IA
28:42de la donnée anonyme
28:43ça devient de plus en plus rare
28:44et de plus en plus fragile
28:45Bon en même temps
28:46c'est la première fois que j'entends
28:47qu'un règlement européen
28:48va favoriser la croissance d'un marché
28:50donc
28:50On peut s'en réjouir
28:52Voilà on peut se dire
28:53c'est bien ça progresse aussi
28:54pour la partie business
28:56Merci beaucoup Eric Miquelenech
28:58de nous avoir apporté votre éclairage
28:59sur cette information cruciale
29:01qui concerne nos données
29:02que l'on confie à tous ces objets connectés
29:04quand bien même on les appelle de santé
29:06C'était Smartech
29:07Merci à vous de nous avoir suivis
29:09On était dans une édition spéciale
29:10vous l'aurez remarqué
29:11en tournage au cœur du Phitex
29:14qui est un salon événement
29:16dédié au sport connecté
29:17et à la santé connectée
29:19On se retrouve très bientôt
29:21ça nous a quand même permis
29:22de découvrir des nouveautés geeks
29:24un peu marrantes dans le sport
29:26mais aussi de s'interroger
29:27sur ces questions importantes
29:28de nos datas
29:29Merci à vous
29:31Merci à vous
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