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  • il y a 4 mois
Fabien Roussel, Manuel Bompard, Bruno Retailleau, Jordan Bardella, Gabriel Attal et Marine Tondelier débattent sur la situation budgétaire française à la Rencontre des Entrepreneurs de France.

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Transcription
00:00Les écologistes ont toujours eu une attitude responsable, il n'y a pas de problème.
00:03Moi j'ai lu dans le Figaro le récit du début de votre événement et les déclarations des chefs d'entreprise.
00:09J'ai lu qu'un chef d'entreprise disait « on en a marre de fêter des pendaisons de crémaillère à Matignon ».
00:13La différence c'est que nous on n'est pas invités.
00:16J'ai aussi lu des chefs d'entreprise qui faisaient part, c'était assez unanime, de leur inquiétude pour le contexte économique du pays.
00:22Et je rappelle que, oui, M. Bayrou a dit que la France était donc un bateau dont la coque était percée
00:27et où les oppositions diraient « en gros, ne t'inquiète pas Simone, tout va bien se passer ».
00:32Bon, Simone est inquiète, mais les chefs d'entreprise sont inquiets aussi, nous on est inquiets aussi, tout le monde est inquiet.
00:37Et ce que ne me dit pas M. Bayrou, c'est que ce bateau, le capitaine, est Emmanuel Macron
00:42et que tout l'équipage également est macroniste.
00:45Et donc que si la solution quand ce bateau part à la dérive, c'est de laisser les mêmes aux commandes, ça ne fonctionne pas.
00:51J'ai aussi entendu M. Bompard, pas celui de la France Insoumise, celui de Carrefour, Alexandre,
00:55dire qu'il n'a pas été le seul qu'au moment de la dissolution, ça avait dévissé dans l'économie.
01:02C'est aussi le moment où ça s'est emballé sur l'écart, par exemple, dans les taux d'intérêt France-Allemagne.
01:09Ça a été un moment de rupture économique.
01:11Et ce n'est pas nous qui l'avons provoqué, c'est un président de la République qui a décidé tout seul.
01:15D'ailleurs, je crois que M. Attal a été au courant après Pascal Praud, ce qui est quand même un problème.
01:19Donc c'est sa responsabilité. Il ne faut pas rejeter la responsabilité sur les autres.
01:22Il vous répondra.
01:23Et ce que je réponds surtout, c'est que, oui, ça a dévissé au moment de la dissolution.
01:28Et ça a dévissé pendant trois mois, sur les carnets de commandes, sur les investissements.
01:32C'est vous qui le dites. Pourquoi ? Parce qu'il y a eu cette dissolution, il y a eu le temps des élections.
01:36Et puis il y a eu de l'obstruction.
01:37On va avoir le temps de revenir sur la décision que vous prenez aujourd'hui.
01:40Oui, mais attendez, ce pays a une histoire.
01:43Les choses viennent de quelque part.
01:44Quand on dit aujourd'hui qu'il y a une dette de 3 000 milliards d'euros,
01:47elle était à 2 000 milliards d'euros au début du mandat.
01:49Et ce n'est pas nous qui étions ni Président de la République, ni à Matignon, ni nulle part dans le gouvernement.
01:54Donc je veux bien qu'on explique que tout est de notre faute.
01:56Et comme l'a dit François Bayrou hier, il n'y a pas d'autre méthode possible.
01:59Ça m'a rappelé Margaret Thatcher, there is no alternative.
02:02On ne peut pas convaincre des gens en disant, bon, en fait, on n'a pas le choix, c'est comme ça.
02:06Ça ne marche pas.
02:07Et la dissolution qui a été voulue par ce Président a créé une crise économique, une crise démocratique.
02:13Surtout si c'est pour faire des élections, j'entends que Monsieur veut refaire une dissolution.
02:17Enfin, si c'est pour faire retourner tout le monde aux urnes et ne pas suivre le résultat des élections, c'est quand même compliqué.
02:21Et puis, ceux qui s'occupent de la dette savent aussi qu'organiser des élections, ça prend un peu d'argent aussi.
02:28Et on entend les patrons qui réagissent.
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