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  • il y a 18 heures
Regardez RTL Midi avec Amandine Bégot du 18 novembre 2025.

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00:00La parole RTL midi en direct du salon des maires porte de Versailles à Paris.
00:05A 4 mois maintenant des élections municipales, on a en effet choisi d'aller à la rencontre de vos élus,
00:10au plus près de vos préoccupations, que vous soyez maire, élu municipal ou citoyen.
00:15On vous attend comme chaque jour au 3210, appelez-nous, prenez la parole.
00:19Vous pouvez aussi nous contacter via l'application RTL, vous cliquez sur l'onglet réagir.
00:24A la une aujourd'hui justement, la lutte contre le narcotrafic,
00:27c'est désormais l'une des priorités des électeurs.
00:30Une réunion de crise vient de s'achever à l'Elysée,
00:33après la mort la semaine dernière d'un jeune homme de 20 ans, tué par balle à Marseille.
00:37Un crime d'intimidation, dit à l'instant le ministre de l'Intérieur.
00:41Ses obsèques auront lieu cet après-midi à 15h, nous irons sur place.
00:45Dans ce journal également, une presque centenaire,
00:47contrainte de patienter 64 heures sur un brancard aux urgences.
00:52Une décision ultra attendue dans l'affaire Perrier,
00:54le coup d'envoi de la campagne d'hiver des Restos du Coeur.
00:57Le nouveau président des Restos sera d'ailleurs notre invité.
00:59Et puis ce froid qui s'installe.
01:01Bonjour Peggy Broch.
01:02Bonjour Amandine, bonjour à tous.
01:04On va avoir du mal à passer la barre des 10 degrés cet après-midi sur une grosse moitié nord.
01:08Exactement, et on sera tout juste sur les 10, 11 degrés dans le sud-ouest et près de la Manche.
01:13Et ça reste doux près de la Méditerranée jusqu'à 19 degrés,
01:16sous un ciel bien ensoleillé sur la majeure partie du pays,
01:19sauf près de la Manche avec quelques faibles pluies.
01:21Merci beaucoup Peggy.
01:22Météo complète à la fin du journal.
01:25Amandine Bégaud, RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
01:30Et d'abord, voilà donc une nouvelle illustration de la crise que traversent nos hôpitaux.
01:35Une femme âgée de 99 ans a passé 64 heures sur un brancard aux urgences du CHU de Rens.
01:4264 heures, vous avez bien entendu, c'est deux jours et deux et demi
01:45avant de pouvoir être hospitalisée dans un vrai lit.
01:48Frédéric Veil, vous avez rencontré sa petite fille pour RTL.
01:52Oui, cette vieille femme qui souffrait d'un œdème aigu du poumon est arrivée le vendredi soir
01:57et est restée sur son brancard jusqu'au lundi midi,
02:00où là, elle a enfin pu être hospitalisée dans des conditions normales.
02:05Mais Aline, sa petite fille, elle-même infirmière, ne décolère pas.
02:09Ce que j'ai ressenti pendant ces trois jours, en fait, c'est le désarroi des soignants.
02:13Il y a même une cadre qui s'est excusée, même des soignants, des infirmières, des aides-soignantes,
02:18qui faisaient ce qu'elles pouvaient et qui étaient désolées, en fait.
02:20Enfin voilà, on les revoyait les lendemains et nous voyait encore là.
02:23Les couloirs étaient remplis.
02:24Du coup, il n'y a pas d'intimité, que ce soit pour les patients dans les couloirs,
02:27que ce soit pour les patients dans les box.
02:28Ce n'est pas possible et il faut que ça change.
02:30Il faut que, je ne sais pas, l'ARS, le ministère de la Santé,
02:32il faut qu'ils viennent voir, en fait, qu'ils viennent dans ces services
02:35pour se rendre compte de la difficulté que les soignants ont.
02:38Aujourd'hui, comment va votre grand-mère ?
02:40Elle est extrêmement fatiguée.
02:42Voilà, elle se remet doucement.
02:43Le CHU a présenté ses excuses à la famille de la vieille dame.
02:46Le CHU qui explique que la situation était exceptionnellement tendue ce week-end-là aux urgences.
02:53Les syndicats, eux, demandent plus de moyens et plus de personnel pour prendre en charge les patients.
02:58Frédéric Veil à Rouen pour RTL.
03:01RTL midi.
03:03Les auditeurs ont la parole.
03:06Direction à présent Marseille.
03:07Et c'est donc cet après-midi à 15h qu'auront lieu les obsèques de Mehdi Kessassi,
03:11ce jeune homme de 20 ans tué par balle la semaine dernière en plein jour.
03:15Un assassinat d'avertissement, dit à l'instant le ministre de l'Intérieur.
03:19Avertissement à son grand-fère, Amine, qui milite depuis des années contre le narcotrafic.
03:25Étienne Baudu, bonjour.
03:26Bonjour.
03:27Vous êtes retourné ce matin sur les lieux du drame, là où Mehdi Kessassi a été abattu jeudi.
03:32Oui, de nombreuses fleurs blanches sont accrochées sur le feu rouge au pied duquel Mehdi est tombé sous les balles des tueurs.
03:38Des gerbes également sont posées au sol.
03:40Sur un ruban, on peut lire pour Mehdi, tout simplement, ou bien notre affaire à tous.
03:44Sur un autre, c'est le nom d'un parti politique, en l'occurrence les écologistes, le parti auquel adhère Amine, le grand frère de Mehdi.
03:51Christine est une institutrice à la retraite, elle est venue avec une rose blanche, c'était important pour elle.
03:56La fleur c'est poétique et il faut mettre de la poésie, un peu, dans cette vie si rude.
04:01Et puis je ne pouvais pas rester toute seule comme ça, sans rien faire.
04:05Donc je m'associe par ce geste à la peine de la famille.
04:08Je connais en partie Amine pour le combat qu'il mène et auquel j'adhère complètement.
04:15Salim, lui, habite le quartier, il passe en coup de vent, il va faire ses courses, il jette un coup d'œil sur toutes ses fleurs.
04:20Il croisait souvent Mehdi dans le quartier.
04:22Le petit Mehdi qui est mort là.
04:23J'aimerais bien voir un enfant comme lui, je vous dis la vérité.
04:26Je n'ai jamais vu un jeune Ediki comme lui dans le quartier.
04:29Trop respectueux, c'est un cycle, ça m'a fait trop de la peine.
04:33Bien sûr, j'ai la colère moi, j'ai la colère.
04:35On est tous en combat de ce truc-là, mais on ne peut pas arriver avec eux.
04:39Voilà, et à peine à un kilomètre à vol d'oiseau de là, ces jours de marché cité Frévalon à deux pas de la mosquée
04:43où se tiendra la prière cet après-midi sur la chaussée devant le principal point d'île, les vestiges d'une barricade.
04:49Pour l'instant, aucune force de l'ordre, il y en aura sans doute beaucoup plus tout à l'heure vers 15h.
04:54Etienne Baudu en direct de Marseille pour RTL.
04:57Cet assassinat relance une fois encore le débat autour de la lutte contre le narcotrafic.
05:01Réunion de crise ce matin à l'Elysée autour d'Emmanuel Macron.
05:05Arthur Bélier, bonjour, vous êtes sur place pour RTL.
05:08Cette réunion, elle vient de s'achever.
05:10Oui, et après deux heures de réunion, c'est le ministre de l'Intérieur qui, dans la cour de l'Elysée,
05:15est venu montrer que l'État n'était pas débordé, pas dépassé par le narco-banditisme.
05:20Laurent Nouniez, qui a d'abord constaté que l'assassinat de Médic et Sassi était un tournant.
05:25C'était manifestement un crime d'intimidation, un crime d'intimidation.
05:30Et d'ailleurs, plusieurs personnes autour de la table ont évoqué le fait qu'il y avait ici un point de bascule.
05:36Ce meurtre préparé est totalement inédit.
05:38Donc c'était un véritable point de bascule.
05:41Intimider ceux qui s'élèvent contre le narcotrafic, ce qui n'empêchera pas Martel Laurent Nouniez à l'État
05:47de poursuivre et d'intensifier la lutte contre ces organisations criminelles.
05:51On voit bien que l'action qu'on mène fait mal aux trafiquants et que forcément, il y a une riposte.
05:56Et on continuera à mener cette action extrêmement déterminée.
05:59C'est ce que nous a demandé le président de la République.
06:01Le président de la République a demandé à tous les acteurs de poursuivre la lutte qui est la nôtre,
06:04de l'amplifier, notamment au travers des nouveaux outils qui sont les nôtres dans le cadre de la loi narcotrafic.
06:09Des effectifs de police en plus pour occuper la voie publique et des démantèlements de réseaux plus importants.
06:15Mais Laurent Nouniez, sinon, n'a pas été un plus précis sur les mesures.
06:17Le ministre de l'Intérieur qui se rendra jeudi à Marseille avec celui de la justice Gérald Darmanin.
06:24Le président Emmanuel Macron s'y rendra lui mi-décembre.
06:27Merci beaucoup Arthur Bélier en direct de l'Élysée pour RTL.
06:30La lutte contre le narcotrafic qui fait, et c'est une nouveauté en partie,
06:34des principales préoccupations des Français à quatre mois maintenant des élections municipales.
06:39C'est le résultat d'une grande enquête qui a été publiée dimanche dans le journal La Tribune.
06:43Un combat contre lequel les maires se sentent souvent démunis, comme l'expliquait ce matin sur RTL.
06:49Fabien Roussel, le maire communiste de Saint-Amand-les-Eaux.
06:52La drogue, c'est un fléau.
06:54350 à 400 assassinats par an dans notre pays.
06:58Dans chaque barrette de shit, dans chaque gramme de coq, il y a du sang.
07:02Celui d'un maître qui s'assit, celui de tous ceux qui se prennent aussi des balles perdues.
07:05Si on n'y met pas les moyens des enquêteurs, des douaniers aux frontières, dans les aéroports, dans les ports,
07:13nous avons estimé, nous, à 60 000 fonctionnaires de police, des gendarmes, des douaniers supplémentaires
07:20à mettre aux frontières et dans les villes.
07:21Il en manque 60 000 aujourd'hui pour lutter efficacement contre le truc.
07:24Oui, parce que les maires, les maires comme moi, les maires des communes, nous sommes démunis des armées.
07:30Ce n'est pas aux maires de lutter contre des points de ville.
07:32Il n'y a plus de sous.
07:32Alors là, il faut arrêter de verser des larmes de crocodile à chaque fois qu'un de nos enfants meurt.
07:38Fabien Roussel, ce matin sur RTL, il était l'invité de Thomas Soto.
07:42Plus largement, c'est la question de la sécurité qui arrive en tête des préoccupations des Français
07:46dans le cadre de ces municipales.
07:48Et c'est même la première préoccupation des électeurs.
07:52Thomas Despré, vous avez rencontré deux maires, celui de Châteaudun en Eureloir
07:56et celui de Franconville dans le Val d'Oise.
07:58Tous deux ont trouvé une solution, la vidéosurveillance.
08:02S'il y a bien une chose dont Fabien Verdier est particulièrement fier...
08:05Ici, c'est route de tour.
08:07...ce sont ces caméras installées un peu partout dans sa ville.
08:09Nous avons 75 caméras actives, 115 vues et 126 vues simultanées.
08:1475 caméras pour quelques 13 000 habitants et des résultats très concrets,
08:18si l'on en croit Arnaud Cabé, le chef de la police municipale à Châteaudun.
08:21Une nuit, un individu lambda s'est amusé à taguer quelques habitations
08:25et étant passé dans le carrefour, la caméra a permis de donner des éléments à la gendarmerie
08:29pour identifier l'auteur.
08:30Une efficacité qui rassure, voilà pourquoi M. le maire a d'ores et déjà annoncé
08:3417 nouvelles caméras dans sa ville.
08:36Ça aide à l'élucidation des enquêtes, ça aide à la prévention et ça aide à la sécurité.
08:40C'est ce que nous demandent les gens.
08:4180% des gens ne demandent plus de caméras, il faut leur donner de la sécurité.
08:44Un constat partagé par Xavier Melqui, lui, est maire de Franconville à côté de Paris.
08:48Sa ville a plusieurs fois été sacrée parmi les plus sûres de la région.
08:51Au début, on passait pour des ayatollahs de la surveillance
08:54que les gens ne voulaient pas être contrôlés, ne voulaient pas être fliqués.
08:56Aujourd'hui, c'est l'inverse.
08:58C'est-à-dire que quand on n'a pas de caméras ou quand il n'y en a pas assez,
09:01on nous demande d'en rajouter.
09:03Être surveillé 24 heures sur 24 pour Josepha, préparatrice en pharmacie,
09:07en effet, ce n'est pas vraiment un problème.
09:08De toute façon, on est pisté partout avec notre téléphone et tout.
09:12Donc, si on n'a rien à se reprocher...
09:15À Franconville, l'an dernier, sur 900 interpellations,
09:1820% étaient liés à la vidéoprotection.
09:20Le reportage de Thomas Després pour RTL, RTL midi,
09:25qui est en direct aujourd'hui du Salon des maires Portes de Versailles à Paris,
09:29à quatre mois des élections municipales.
09:30On a choisi d'aller à la rencontre de vos élus,
09:33évoquer les préoccupations des électeurs à 16 semaines du premier tour.
09:38Que vous soyez maire, élu, municipal ou citoyen, appelez-nous.
09:42On peut parler de ces questions de sécurité, notamment.
09:46Qu'en pensez-vous ?
09:47Faut-il installer plus de caméras ou toute autre solution ?
09:50J'attends vos appels.
09:51Vos témoignages au 3210.
09:53Pour l'heure, il est 12h39 dans un instant sur RTL.
09:57Les bouteilles de Perrier, peut-être bientôt retirées des rayons.
10:00A tout de suite.
10:01Votre avis nous intéresse.
10:03Appelez le 3210.
10:0550 centimes la minute.
10:09Amandine Bégaud, RTL midi, les auditeurs ont la parole.
10:13Bientôt 12h43 sur RTL.
10:15RTL midi, toujours en direct du Salon des maires Portes de Versailles à Paris.
10:20On saura cet après-midi si les bouteilles de Perrier doivent ou non être retirées des rayons.
10:24Le tribunal judiciaire de Nanterre doit rendre sa décision cet après-midi.
10:28Bonjour Johanna Chabas.
10:29C'est l'UFC Cochoisir qui a choisi de saisir la justice.
10:35Oui, car l'association ne veut pas que Perrier continue de se vendre avec l'appellation eau minérale naturelle.
10:42Plusieurs enquêtes dans la presse ont démontré que Nestlé, propriétaire de Perrier,
10:46utilisait un système de filtration et des traitements UV,
10:49des traitements totalement interdits pour les eaux naturelles qui ne doivent pas être modifiées par définition.
10:54Un enjeu important car l'appellation eau minérale naturelle permet aux bouteilles d'être vendues 200 fois plus cher que l'eau du robinet.
11:02Pour Marie-Amandine Stévenin, présidente de l'UFC Cochoisir, c'est une pratique commerciale trompeuse.
11:07S'il y a eu des filtrations, forcément c'est contradictoire avec l'étiquette eau minérale naturelle.
11:13Elle est là la pratique commerciale trompeuse.
11:15La décision qui va être rendue aujourd'hui, elle pourrait permettre de dire de façon forte et marquée
11:20que les pratiques commerciales trompeuses c'est fini et que même si on est une grande entreprise multinationale,
11:28on n'est pas au-dessus des lois et qu'il faut protéger le consommateur.
11:31Nestlé, de son côté, dit avoir toujours agi avec l'accord des autorités.
11:36Il a depuis changé son système de filtration.
11:38A voir si ça suffit, la décision sera rendue par le tribunal à 15h.
11:43Et on suivra bien sûr ça.
11:44Merci à vous, Johanna Chabas.
11:46Dans le Rhône, une fillette de 4 ans a été retrouvée morte hier soir à Montrottier,
11:51victime visiblement d'un infanticide.
11:53La mère de la victime présente sur les lieux et l'auteur des faits a été arrêtée,
11:57placée en garde à vue avant d'être transférée vers un hôpital psychiatrique lyonnais.
12:02Et puis au lendemain de la visite en France de Volodymyr Zelensky et l'annonce d'une commande de 100 rafales,
12:07la Russie accuse la France d'alimenter la guerre en Ukraine.
12:11Paris, je cite, ne contribue en aucun cas à la paix,
12:14mais alimente au contraire les sentiments militaristes et pro-guerre.
12:17Voilà ce qu'a déclaré tout à l'heure le porte-parole du Kremlin.
12:21Vous l'avez sans doute constaté tout à l'heure en sortant de chez vous,
12:24ça y est, le froid est bel et bien de retour.
12:27Moins de 2 degrés par exemple tout à l'heure à Metz, Dimitri Ramelot.
12:30Et certains d'ailleurs se sont fait surprendre.
12:33Oui, quartier Sablon, au pied de l'église,
12:35Jonathan sort ses outils de paysagiste de la camionnette.
12:38Ça pique un peu, ouais.
12:39Parce que la semaine dernière, comme on a eu 17 degrés,
12:41du coup, on ne s'attendait pas à aussi froid.
12:44Gants, veste, bonnet, damel chaude, café chaud.
12:49Et Mickaël, qui doit monter sur le toit de l'église, a aussi été pris au dépourvu.
12:53Pas le temps de s'habiller chaudement.
12:55Un simple bonnet sur la tête.
12:56Les moins 5, je ne les ai pas vus arriver ce matin.
12:58Vous êtes sur une nacelle, vous, toute la journée ?
13:00Oui.
13:00Ça caille encore plus en hauteur ?
13:02Oh oui.
13:03Ah bah, imaginez, exemple, il fait 10 degrés en bas.
13:07En haut, vous descendez de 4-5 degrés.
13:09Donc là, il fait 0 en bas ?
13:10Moins 2, moins 3 là-haut.
13:11Et dans son petit carré de terre occupé à ramasser les feuilles,
13:14Laurent tente de tenir le rythme.
13:16Dès qu'on ne bouge pas, on a tout de suite froid.
13:19Entre midi, on est dans la camionnette, donc avec le chauffage.
13:23Si les températures remontent un peu en fin de semaine,
13:26mardi et mercredi prochains pourraient être encore plus froids,
13:29entre moins 2 et moins 4 degrés.
13:32Dimitri Ramelot à Metz pour RTL.
13:34On part à présent pour l'Allemagne avec cet accouchement hors norme.
13:38La naissance de quintuplé, deux filles, trois garçons.
13:41C'était fin septembre, mais pour la première fois,
13:43l'hôpital qui les a pris en charge a pris la parole ce matin.
13:46Gauthier Delon-Bugard, il a fallu mobiliser pas moins de 25 soignants.
13:50Oui, une naissance de quintuplé concerne une grossesse sur 50 millions.
13:54C'est un événement rarissime et aussi un défi logistique majeur,
13:57raconte le chef du service de gynécologie de l'hôpital de la Charité de Berlin.
14:01L'équipe médicale est colossale.
14:03Obstétricien, anesthésiste, sage-femme, infirmière,
14:0625 soignants sont mobilisés pour pratiquer une césarienne et accueillir les cinq bébés.
14:10L'accouchement se déroule comme prévu.
14:12Les nouveaux-nés grands prématurés sont envoyés directement dans le service de néonatologie en soins intensifs.
14:18Les naissances multiples prématurées nécessitent une attention particulière.
14:22Nous surveillons de très près la respiration,
14:24la circulation sanguine et la température, précise le chef de ce service.
14:28Un mois plus tard, les deux filles et les trois garçons vont bien.
14:31Leurs poids de naissance ont doublé, mais ils ne sont pas assez forts pour sortir, précise l'hôpital.
14:36Sur une photo diffusée par l'établissement, les parents apparaissent très souriants dans leur chambre.
14:40Le papa est assis dans un fauteuil, trois bébés couchés sur le torse.
14:44Nous sommes si heureux de pouvoir serrer nos cinq enfants.
14:47Sains et saufs dans nos bras se réjouissent les parents dans un communiqué diffusé par l'hôpital.
14:52Et on les embrasse bien sûr bien fort.
14:54Merci à vous Gauthier Delon-Bugard.
14:56Et puis voilà une chanson que les enfants du monde entier adorent.
15:01Baby Shark, ça fait même bouger ici les gens au Salon des Mères Porto de Versailles.
15:1116 milliards de vues sur YouTube, c'est simple.
15:15C'est la vidéo la plus regardée au monde.
15:17Pourquoi je vous en parle ?
15:19Eh bien parce que le studio sud-coréen qui l'a produite a fait hier son entrée en bourse.
15:23Une première réussie puisque l'action a pris 17% à l'issue de cette première journée.
15:28Peggy Broch, on va la voir en tête toute la journée.
15:37En tout cas, ça nous réchauffe.
15:38Ah oui, ça c'est vrai, on en a bien besoin parce qu'on a eu des gelées généralisées ce matin sur une grogne moitié nord du pays,
15:45excepté sur les côtes de Manche, mais c'est descendu jusqu'à moins 5 voire moins 6 degrés par endroit.
15:49Cet après-midi, on sera souvent sous les 10 degrés au nord, pas plus de 5 à Nevers,
15:546 à Mulhouse comme à Bourges, 7 à Lille et Nancy, 8 à Orléans, Rouen et Lyon, 9 à Paris, Dijon et Cognac,
15:5910 à Toulouse comme à Rennes, 11 à Bordeaux et Brest, 12 à Nîmes et Biarritz, 13 à Marseille, 14 à Perpignan,
16:06ça reste doux près de la Méditerranée, 15 à Montpellier, 19 à Toulon et Nice.
16:11Le tout sous un beau soleil sur la plupart des régions.
16:14On a quelques grisailles persistantes vers le Massif Central et les Alpes.
16:17Et il n'y a que sur les bords de Manche, où le temps reste gris avec de faibles pluies,
16:21près de la Manche jusqu'aux Ardennes.
16:23Merci beaucoup Peggy, la suite du programme de la semaine dans quelques toutes petites minutes sur RTL, il est 12h49.
16:28Amandine Bégaud, RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
16:31Aujourd'hui, on n'a plus le droit d'avoir faim ni d'avoir froid.
16:38Et voilà une autre musique qu'on connaît tous, l'hymne des Restos du Coeur, des Restos, plus que jamais,
16:44mais indispensable, la 41e campagne d'hiver débute aujourd'hui.
16:48Bonjour Jean-Michel Richard.
16:50Bonjour Lynn Mégot.
16:51Et merci beaucoup d'être avec nous ici au Salon des Mères Porte de Versailles à Paris.
16:55Vous êtes le tout nouveau patron des Restos du Coeur.
16:58Un Français sur six vit aujourd'hui sous le seuil de pauvreté, près de 10 millions de personnes.
17:03C'est du jamais vu depuis des années et des années dans notre pays.
17:07J'imagine que vous le constatez, vous, tous les jours dans les antennes des Restos du Coeur.
17:11On le constate effectivement tous les jours dans les antennes des Restos, et ce depuis déjà trois années.
17:17Autant dans la période pré-Covid, nous étions sur des rythmes de croisière, si l'on peut dire,
17:22de 135 à 140 millions de repas distribués gratuitement.
17:26Là, nous sommes allègrement, malheureusement, au-delà de 160 millions.
17:30Et sur la campagne qui s'annonce, nous pressentons que, effectivement, nous serons encore au-dessus.
17:35On pourra consolider nos chiffres et le savoir vraiment en fin d'année, mais c'est déjà un sentiment que l'on a fortement.
17:42161 millions de repas qui ont été distribués sur l'an dernier à 1,3 million de personnes.
17:49Vous dites que ce sera sans doute plus.
17:51Vous avez les moyens de faire face aujourd'hui ?
17:53Alors aujourd'hui, on est en limite de nos moyens.
17:56On est en limite de nos moyens financiers, de nos moyens humains et de nos moyens opérationnels.
18:01Nos équipes sont formidablement bien engagées, ils portent l'activité au jour le jour, mais vraiment, on est à la limite.
18:11Et le message qu'on veut faire passer aujourd'hui, c'est qu'on prend largement notre part.
18:15Les associations, comme les nôtres, le font également.
18:19Mais là, il faut également que les pouvoirs publics prennent leur part, parce que, comme vous l'avez évoqué,
18:23les chiffres en lycée sont terribles, et nous, on le constate tous les jours.
18:27Ce que je peux juste évoquer par rapport à ça, c'est qu'aujourd'hui, au resto, 77% des gens vivent avec moins de la moitié du seuil de pauvreté.
18:3742% une fois les loyers et les charges locatives retirées n'ont plus rien pour vivre.
18:42Donc on s'enfonce dans cette précarité.
18:44On s'enfonce et certains s'y installent pendant de nombreuses années.
18:49Vous disiez, on atteint la limite.
18:51Il y a un certain nombre d'associations qui se sont inquiétées ces dernières semaines des restrictions budgétaires.
18:56On sait que le débat, le budget, pardon, est toujours en débat à l'Assemblée.
19:00Pour la première fois de son histoire, par exemple, le Secours catholique a même annoncé 130 suppressions de postes.
19:06Est-ce que vous aussi, vous redoutez, tout simplement, de ne pas pouvoir faire face ?
19:10Est-ce que vous appelez, comme ça a été le cas parfois, à la générosité, plus encore des Français, des grands groupes français aussi ?
19:18Mais nous appelons la générosité de façon habituelle et encore plus aujourd'hui.
19:22Il faut savoir qu'au resto, tous les ans, et ce n'est pas une nouveauté, nous refusons du monde.
19:27Vous refusez des gens ?
19:27On refuse du monde.
19:29Donc des gens qui ne vont pas se nourrir ?
19:31Des personnes qu'on ne peut pas nourrir parce que nous n'en avons pas les moyens.
19:36L'an passé, nous avons refusé 60 000 personnes.
19:39Et donc nous voudrions bien évidemment faire plus.
19:42C'est un crève-cœur quotidien.
19:44Mais aujourd'hui, on ne peut pas faire plus.
19:46Et comme les autres associations de solidarité,
19:50oui, nous sommes méfiants, vigilants par rapport au débat budgétaire.
19:55Vous dites quoi au gouvernement, aux députés, aux sénateurs qui vont aussi s'emparer de ce budget ?
20:00On leur dit, prenez la mesure de la situation des précaires et des gens pauvres
20:05qui s'enfoncent dans cette précarité et aidez-nous, aidez-les.
20:10Parce qu'aujourd'hui, on ne peut pas s'habituer à ces chiffres.
20:13On ne doit pas s'en s'habituer.
20:15Moi, il y a un chiffre qui m'a glacé, Jean-Michel Richard.
20:19C'est que la moitié des bénéficiaires ont aujourd'hui moins de 25 ans, 40% au moins de 18 ans.
20:25Il y a de tous jeunes enfants qui viennent au resto.
20:28Il y a de tous jeunes enfants qui viennent au resto.
20:31Nous avons beaucoup de familles monoparentales,
20:33donc souvent des mamans avec leurs enfants.
20:35Et donc ça, c'est 50%, c'est franchement intolérable.
20:40Nous avons une désespérance de la jeunesse.
20:43Dans le cadre de notre observatoire,
20:44nous avons également un chiffre qui nous fait peur aujourd'hui par rapport à l'isolement.
20:49Il y a une vraie épidémie de solitude, surtout chez les jeunes.
20:52Aujourd'hui, dans le cadre de cette étude, on relève que 64% des personnes que nous accueillons
20:59ont fait un épisode dépressif au cours des 12 derniers mois.
21:02C'est trois fois plus que la population.
21:0533% nous disent, à part les restos, je n'ai pas de contact dans la semaine.
21:08C'est terrifiant.
21:10Et pourtant, le gouvernement avait promis que cette année,
21:13ce serait l'année de la santé mentale, une priorité qui était censée être donnée.
21:17Quand on entend ce que vous nous dites, franchement, on n'est pas à la hauteur.
21:21Quand je dis on, c'est tout.
21:22Toute la société, les politiques, tout le monde.
21:24Enfin, vous, vous faites le job, pardon, mais mis à part vous, il n'y en a pas beaucoup.
21:27Il y a une vraie problématique sociétale, ça c'est clair.
21:30On sent bien que les fossés s'accroissent
21:32et que les personnes qui sont de plus en plus précaires,
21:35oui, elles sont de plus en plus nombreuses.
21:37Quand vous en évoquez les 40 ans de Coluche,
21:39entre 8 millions de repas et maintenant, c'est 20 fois plus.
21:42Donc, le constat est terrible.
21:44Comment on peut faire pour vous aider,
21:46tous les auditeurs qui nous écoutent et qui voudraient aider ?
21:48Bien sûr, on peut faire des dons sur le site des Restos du Coeur,
21:50mais est-ce que vous avez besoin de bénévoles ?
21:54Alors, nous avons besoin de tout.
21:55Nous avons besoin de dons, bien évidemment,
21:57et je peux vous assurer que les Français sont en rendez-vous.
22:00Ils sont fidèles aux restos et ça, on salue vraiment cette fidélité.
22:04Par contre, bien évidemment, nous avons besoin de bénévoles.
22:08Venez nous rejoindre parce que j'aimerais bien en terminer d'ailleurs
22:11sur cette idée un peu positive que l'engagement fait du bien.
22:17En France, le tissu associatif, c'est 20 millions de bénévoles.
22:20Ça permet d'assurer la cohésion sociale.
22:23C'est un ciment sociétal.
22:25Et nos 78 000 bénévoles, lorsqu'ils viennent au resto,
22:28eh bien, ils font du bien, mais ils en retirent aussi également beaucoup de bien.
22:32Et ça, c'est très positif. Il faut agir. Rejoignez-nous.
22:36Juste un mot, un dernier mot.
22:37On a appris que le centre des restos, un centre des restos, pardon, à Nîmes,
22:42avait été détruit par un incendie dans la nuit de dimanche à lundi.
22:45Le centre du quartier de Val-de-Gour, qui vient en être, je crois, à 1 300 personnes.
22:49C'est un incendie volontaire ?
22:50Aujourd'hui, on n'est pas en capacité de le dire.
22:52On ne sait pas si c'est un acte malveillant.
22:54Nous, ce qu'on a voulu faire très vite, c'est pouvoir s'occuper de ces 1 300 personnes.
22:59Donc, on les a réorientés vers deux autres centres de Nîmes.
23:03Et puis, également, la solidarité inter-associative a joué.
23:06Donc, on a une autre association qui nous met à disposition des locaux
23:09pour qu'il n'y ait pas de rupture dans le cadre de la distribution alimentaire.
23:12Merci mille fois, Jean-Michel Richard, d'être venu ici, au Salon des maires, sur RTL.
23:19Les restos du cœur ont besoin de vous.
23:21Vous l'avez entendu, si vous souhaitez vous engager,
23:23vous retrouverez toutes les adresses sur le site.
23:26Et vous pouvez, bien sûr, y faire un don.
23:28Et on vous accompagnera, c'est promis, tout au long de cette campagne d'hiver.
23:33Vous restez avec nous sur RTL.
23:34Dans un tout petit instant, on se retrouve en direct du Salon des maires.
23:36à quatre mois, maintenant, des municipales.
23:39On a choisi d'aller au plus près de vos élus, au plus près aussi de vos préoccupations.
23:44Et parmi les préoccupations en tête, cette année, la sécurité.
23:49Les maires ont-ils les moyens de gérer ces problèmes d'insécurité ?
23:53On va en débattre dans un tout petit instant.
23:55J'attends vos appels au 3210.
23:56A tout de suite.
23:57Amandine Bégaud, RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
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