Le Premier ministre François Bayrou a annoncé ce lundi 25 août qu'il sollicitera un vote de confiance par les députés le 8 septembre prochain, un scrutin qui pourrait acter sa fin à la tête du gouvernement.
00:00Non, pas du tout. Vous savez, François Bayrou, finalement, moi, je crois qu'hier, il a présenté sa démission.
00:05Parce que que pouvait-il, finalement, attendre de cette prise de parole ?
00:09Les socialistes, je pense, nous l'avons montré à plusieurs reprises.
00:12Nous avons fait le choix de la responsabilité, nous avons fait des propositions, nous avons voulu négocier.
00:17Nous avons proposé aussi des modalités pour le fonctionnement de nos institutions.
00:21Mais ce que nous voyons, finalement, c'est que François Bayrou, eh bien, il a menti à la représentation nationale, déjà, il devait revenir.
00:27Parce qu'il y aura un discours de politique générale le 8 septembre, pourquoi ne pas attendre de voir ce qu'il va dire ?
00:31Parce qu'il dit, c'est à prendre ou à laisser, et nous nous disons, ce n'est plus possible.
00:35Parce qu'aujourd'hui, quand on le dit, il y a un vote de confiance, eh bien, la réalité, c'est que non, il n'y a plus de confiance.
00:40Cette confiance, elle est rompue, et donc, oui, c'est évident.
00:43Tout est négociable.
00:45Il faut arrêter de croire à M. Bayrou, la confiance pour nous, elle est désormais rompue.
00:50Et donc, oui, il faut le dire, il faut un nouveau départ, un gouvernement de gauche, peut-être enfin, pour sortir ce pays de cette crise de régime.
00:56En tout cas, clairement, nous votrons contre le vote de confiance.
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