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  • il y a 3 mois

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00:00Moi j'aimerais qu'on parle juste de ce mouvement du 10 septembre, parce que bloquons tout, on a bien compris que la date choisie par François Nouveau.
00:04Il n'aura peut-être pas lieu ce mouvement.
00:05Oh si si, oh si si, croyez-moi il aura lieu.
00:07Il sera peut-être moins puissant si vous n'avez plus de Premier ministre.
00:09Oui mais justement, ils vont crier victoire, vous les avez vus là, ils crient tous victoire, on a gagné, il a eu peur de nous, il fait le vote de confiance de lui.
00:16On va juste écouter Clémence Guettet, député LFI, qui explique pourquoi ce mouvement du...
00:21Parce que c'est l'extrême gauche qui tire les ficelles sous.
00:24A la base ?
00:24A la base non, mais comme pour les Gilets jaunes, ils ont réussi à se faufiler et finalement à organiser ce mouvement.
00:30Écoutons Clémence Guettet.
00:32Il s'agit de bloquer le pays parce que le seul rapport de force que peuvent comprendre les macronistes aujourd'hui,
00:37et le président de la République en premier, c'est le rapport de force économique.
00:40Il faut leur montrer que cette inégalité du partage des richesses, ça n'est pas possible.
00:44Qui produit la richesse de ce pays ? Ce sont les travailleurs.
00:47Donc ce mercredi là, nous disons, c'est au syndicat de le faire, de convoquer évidemment leurs troupes, de leur dire de se mobiliser,
00:53mais nous leur disons, venez en appui de cette riposte populaire qui s'organise, c'est un mouvement spontané.
00:58Ce sont des gens sur les réseaux sociaux qui ont dit, il y en a assez.
01:01Voilà pour Clémence Guettet, ce 10 septembre, c'est pas rien comme organisation.
01:08Non bien sûr, je le rappelais, au départ c'est un mouvement populaire sur les réseaux sociaux,
01:13exactement d'ailleurs comme les Gilets jaunes.
01:15Et ensuite ce mouvement prend de l'ampleur médiatiquement aussi, quand il est récupéré par la France insoumise.
01:21C'est complètement opposé à la France insoumise, parce qu'à la base c'est le mouvement des Nicolas qui payent.
01:26Donc on dit, il y a beaucoup trop de pression fiscale en France, on est beaucoup trop taxé, le travail ne paie pas,
01:33il y a un peu trop d'immigration, je ne suis pas tout à fait sûr que ce soit le fondement et le programme de la France insoumise.
01:39Mais là on a bien compris, qui est à l'œuvre aujourd'hui ?
01:42C'est quand le mouvement des Gilets jaunes dont vous parliez, Périclite, c'est justement parce que les partis politiques s'en mêlent.
01:47Au bout d'un mois, un mois et demi, Jean-Luc Mélenchon et même le Rassemblement national se mêlent à cela,
01:52et c'est à ce moment-là que tout ça décline, parce qu'il y a l'arrivée de l'extrême gauche, des black blocs.
01:57Donc c'est pour ça que moi je ne crois pas tellement à ce mouvement du 10 septembre,
02:00parce qu'il est déjà un petit peu, pardonnez-moi l'expression, vérolé de l'intérieur par Jean-Luc Mélenchon.
02:03Dans ce mouvement, vous aviez aussi tous ceux qui étaient opposés aux ZFE, aux zones à faible émission.
02:10Alexandre Jardin, qu'on a reçu aussi sur cette antenne, a donné de l'écho sur ses réseaux sociaux à ce mouvement.
02:16Les ZFE, largement défendus par la France insoumise et la gauche.
02:20Donc vous voyez, c'est un peu un attrape-tout, ce mouvement.
02:23Évidemment, il est récupéré par Mélenchon, et avec la volonté de mettre le bordel.
02:27Je rappelle encore les propos confuités dans le Parisien du leader insoumis,
02:29pour mettre le bordel, on est les meilleurs, disait Jean-Luc Mélenchon, la stratégie de bordélisation.
02:34Au début, on peut quand même avoir un mouvement qui parle d'une vraie volonté des Français,
02:40des classes populaires, des classes laborieuses, d'un vrai ras-le-bol.
02:44Au début, c'est ça, et après, ça vient être récupéré par la France insoumise pour faire un grand bordel.
02:49Réaction de Jean-Luc Mélenchon, la mobilisation populaire en cours aura gagné.
02:54On fait le match avant le match, c'est trop bien.
02:55Et les insoumis seront fiers d'avoir contribué utilement.
02:58C'est incroyable, la façon dont l'histoire est réécrite.
03:00Ce qui est très, très inquiétant, c'est qu'on est dans une logique insurrectionnelle.
03:05C'est-à-dire que ça veut dire quoi, bloquer le pays ?
03:07On va bloquer l'économie, on va bloquer les transports.
03:11C'est les classes populaires qui vont être touchées principalement, ne pourront pas se rendre au travail, bloquer le pays.
03:18L'économie est fermée, on nous dit même qu'il ne faudra plus retirer de l'argent dans les banques.
03:24Et donc, c'est une logique insurrectionnelle, c'est parfaitement irresponsable.
03:27Parce qu'un blocage dans un pays qui a un tel montant de dettes, ce n'est pas acceptable.
03:31Et effectivement, c'est un parti politique des gens qui ont intérêt à ce que le pays soit dans la pagaille la plus complète.
03:40Ah mais ils veulent le chaos ? Parce qu'ils veulent instaurer la sixième, Rachel Kahn, la sixième république.
03:44On a bien compris que de toute façon, chaque respiration et chaque mot n'a qu'un objectif, c'est de mettre le chaos dans notre pays.
03:51Après, ironie du sort, enfin pas ironie du sort, mais on sent bien la ficelle qui est tirée par Jean-Luc Mélenchon,
03:59c'est qu'il propose une journée, enfin il s'investit dans cette journée de blocage, alors même que le pays est déjà bloqué.
04:06C'est-à-dire qu'on a un parlement qui n'arrive plus à adopter des droits.
04:08Et on bloque le pays.
04:09Et on bloque le pays.
04:10Donc c'est rajouté finalement du, entre guillemets, bordel au bordel qui est déjà ambiant et ça ne favorise personne.
04:17Après, je pense que la position de François Bayrou est très intelligente d'un point de vue politique, parce qu'en creux, je pense très sincèrement que politiquement, il n'est plus en face du tout avec le président de la République.
04:32Alors pourtant, le président de la République a l'air d'abonder dans le... Attendez, le président de la République abonde dans le sens de François Bayrou.
04:38Il dit, dans le JD News apparaît de mercredi, qu'il faut faire des économies, que le principe de réalité s'impose.
04:45Voilà, il y a quand même des choses très intéressantes.
04:47Deux hommes sur un bateau, Bayrou tombe à l'eau, qui reste-t-il ? Macron tout seul.
04:50Et c'est ce qui risque de se passer le 10 septembre, parce que je ne vois pas pourquoi le mouvement...
04:54Non, non, le 10 d'abord, pour la grande manifestation. Pourquoi ?
04:56Parce qu'en fait, le diagnostic réaliste de Bayrou, de toute façon, pour son successeur qui durera trois semaines, un mois, qui sera renversé de la même manière, ce sera le même.
05:08Donc en fait, le budget que repousse politiquement LFI, ce sera le même type de budget qui sera proposé, puisqu'on est dans la même situation.
05:17Moi, ce que je pense, pour prolonger ce que disait Rachel Kahn, c'est qu'en réalité, s'il n'y a plus de Bayrou le 8 septembre,
05:22et que le 10 septembre, il y a une mobilisation qui bloque le pays, qui est le seul qui reste en face de la contestation ?
05:29Un nouveau Premier ministre en deux jours compliqué, un nouveau gouvernement ? Pas possible.
05:32Eh bien, c'est Emmanuel Macron.
05:33Ah, mais ce serait une manifestation qu'on serait Emmanuel Macron ?
05:35Et c'est peut-être ça que pousse aussi l'air de rien le madré politikar François Bayrou, le centriste qui est toujours insubmersible.
05:44Et Yérick ne faudra même pas attendre le 10.
05:46S'il est censuré ou l'équivalent, s'il n'y a pas le vote de confiance, le 8 à 15h, à 16h, il y a la petite musique de la démission d'Emmanuel Macron,
05:56qui refait surface dans tous les médias.
05:57La petite musique, elle peut redonner autant que vous voulez.
06:00Il a déjà dit qu'il ne démissionnerait pas.
06:02Mais en réalité, il lui reste un an.
06:05Il lui reste un an, parce que qu'est-ce qui se passe ?
06:06L'année prochaine, on se retrouve même heure, même place, même plateau, Laurence.
06:10C'est beau, c'est du Patrick Bruel, limite, limite.
06:13On fait les rentrées politiques, on se souvient très bien comment ça se passe à chaque fois,
06:17c'est-à-dire que les rentrées politiques ont lieu l'été d'avant la présidentielle,
06:21et on voit les candidatures.
06:22Et donc Emmanuel Macron sort du jeu à l'été prochain.
06:25Il reste un an à l'année prochaine.
06:27À supposer qu'il y ait une dissolution, une nouvelle dissolution,
06:30même si c'est irresponsable, qui sortirait de ces votes ?
06:33Quelle majorité sortirait ?
06:35Est-ce qu'on en aurait ? On ne sait pas.
06:36Et donc, on a dit que la Ve République, mais de Gaulle doit se rebouger dans sa tombe.
06:41La Ve République, c'était la stabilité contre la Ve République,
06:46et on est en train de revenir à la Ve République,
06:47où les premiers ministres n'arrivent pas à tenir.
06:49Et donc, c'est l'échec, malheureusement.
06:52Cette première dissolution a été catastrophique.
06:54Quand vous utilisez les armes de la Ve dans la Ve,
06:56généralement, ça reproduit la quatrième.
06:57D'où la VIème République dont on parle.
07:00Vous voyez comment ça fonctionne ?
07:00On fonctionne par période de huit mois.
07:02Donc, il y a eu huit mois d'Atal,
07:04il y a eu le pauvre Michel Barnier qui a essuyé le plâtre.
07:06Maintenant, on a eu huit mois de Beyrouth,
07:08donc on va recommencer avec huit mois de Le Cornu,
07:10et puis après, il faudra en trouver un dernier,
07:13et on sera dans la présidentielle,
07:14et plus personne ne passera à censurer.
07:15Sauf s'il nomme un premier ministre ou un premier ministre de gauche,
07:18puisqu'à priori, certains estiment qu'il y a un premier ministre de gauche.
07:21Avec un pays à droite, il va nommer un premier ministre de gauche,
07:23ça ne manquerait pas de sel.
07:24La force politique de l'Assemblée nationale n'est pas la même que celle du pays aujourd'hui.
07:28C'est ça la difficulté.
07:28Oui, enfin, dans ce cas-là, vous avez LR qui censure,
07:30vous avez le RR, le RR, le RR national qui censure,
07:32vous avez Horizon, le parti d'Édouard Philippe qui censure.
07:35C'est soutenable.
07:36On aura tout ce qui dit, en fait.
07:37Marine Le Pen qui dit,
07:38nous voterons évidemment contre la confiance au gouvernement de François Bayrou.
07:41Seule la dissolution permettra désormais aux Français de choisir leur destin,
07:45celui de redressement avec le Rassemblement national.
07:47Pareil pour Jordan Bardella.
07:48Jamais le RN ne votera la confiance à un gouvernement
07:50dont les choix font souffrir le peuple français.
07:52On attend que le PS, en dehors du député...
07:54Arrêtez d'attendre le PS.
07:55Non, mais c'est très important pour savoir si Bérou va rester ou partir.
07:57Plus personne n'attend le PS dans ce pays, vous le dites.
07:59François Bérou, il l'attend parce que c'est son avenir.
08:00Le patron du PS, Olivier Faure, n'a pas réagi.
08:02Le patron des députés, Boris Vallaud, n'a pas réagi.
08:04Donc c'est vrai que ça peut susciter une interrogation.
08:07Mais évidemment, ils sont dans une position qui est tellement inconfortable.
08:10Ils doivent censurer.
08:11Je ne sais pas s'ils doivent censurer Gautier Lebret.
08:13Non, mais pour leur position à eux.
08:14Pour leur position à eux.
08:15On pourra aussi leur dire,
08:17c'est là toute la stratégie de Jean-Luc Mélenchon et de sa radicalité.
08:20C'est que désormais, quiconque, sauf François Bayrou,
08:24est un allié et un suppôt du macronisme.
08:26C'est aussi pour ça que le Parti Socialiste, aujourd'hui, devrait le censurer.
08:31Croyez-moi, la majorité dira aussi que le Parti Socialiste est dans le joug de la France Insoumise.
08:34Donc ça ne va pas les arranger non plus.
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