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  • il y a 3 mois

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00:00Europe 1, Stéphanie Demuru et vous.
00:03La rentrée approche à grands pas et pas que dans les écoles, la rentrée sociale s'annonce se mouvementer Stéphanie.
00:08Absolument, on a déjà acté que ça serait une mauvaise journée, confie hors caméra un conseiller du gouvernement
00:15et pour cause, des appels à tout bloquer en France le 10 septembre, ce profil et se multiplie surtout sur les réseaux sociaux.
00:23Après la France insoumise et les écologistes, les communistes et même le PS affichent leur soutien au mouvement.
00:31Alors à quoi doit-on s'attendre à la rentrée ? On en parle avec Jean-Christophe Gallien, politologue.
00:36Bonjour Jean-Christophe Gallien.
00:38Bonjour Stéphanie.
00:40Alors c'est vrai que là on voit les différentes universités d'été de la gauche, on attendait évidemment les insoumis là où ils se trouvent.
00:48Jean-Luc Mélenchon avait ouvert la marche en disant qu'il fallait effectivement s'agréger à ce mouvement de blocage le 10 septembre
00:56qui on le rappelle Jean-Christophe était quand même un mouvement à la base qui est né des citoyens et qui n'était pas politique.
01:05Ils ont été rejoints par les écologistes, les communistes et même maintenant le PS.
01:10Alors clairement à quoi doit-on s'attendre à la rentrée avant de rentrer davantage dans les coulisses de la politique Jean-Christophe Gallien ?
01:18Écoutez vous allez avoir quelque chose qui va se déterminer par les blocages qui ont été proposés par cette plateforme.
01:24En effet vous avez raison de le dire, la plateforme n'était pas si bien, elle n'était pas officiellement...
01:31Jean-Christophe Gallien, petit problème de liaison avec lui Jean-Christophe.
01:37Alors effectivement je vous propose... Jean-Christophe vous êtes toujours avec nous ?
01:42Oui.
01:43Voilà, vous disiez, on vous avait perdu quelques instants.
01:46Oui, c'est sûr.
01:48Donc oui, je vous disais que vous avez raison, c'était une plateforme qui était une plateforme.
01:52Alors on va vous rappeler Jean-Christophe Gallien, en attendant je vous propose d'écouter Sophie Binet, l'invité de France Inter ce matin.
02:02Clairement pour l'écologiste, l'heure est à la mobilisation.
02:07Pour la CGT les choses sont très claires, l'heure est à la mobilisation.
02:10Nous l'avons préparée tout l'été, nous avons lancé une pétition intersyndicale sur stopbudgetbaillerou.fr.
02:16J'invite d'ailleurs toutes celles et ceux qui nous écoutent à la signer.
02:18On a déjà plus de 300 000 signatures, c'est un point important pour commencer la mobilisation.
02:23Et puis la mobilisation pour nous, elle commence dès maintenant.
02:26Vous êtes bien placé pour le savoir à France Inter puisque dès lundi, Radio France sera en grève.
02:31Le lundi suivant, c'est les hôpitaux de Paris qui vont embrayer.
02:36Ensuite, le 2 septembre, les salariés de l'énergie vont enchaîner et seront en grève.
02:41Et donc le 10 ?
02:42Eh bien, nous nous félicitons de la multiplication des initiatives de mobilisation.
02:47Ça montre la volonté d'action et la grande colère sociale.
02:51Voilà pour Sophie Binet, invitée de France Inter, qui appelle évidemment à rejoindre ce mouvement et à bloquer le pays.
03:00Mathilde Panot, l'Insoumise, est sur la même ligne. Écoutez.
03:03Le 10 septembre, nous participons et nous appelons tous ceux qui sont en colère,
03:08à la fois contre la politique budgétaire injuste et dangereuse de ce gouvernement,
03:12qui sont en colère contre l'autoritarisme de ce gouvernement,
03:15qui sont en colère contre l'inaction écologique de ce gouvernement,
03:19à participer aux différentes actions qui auront lieu autour du 10 septembre.
03:22Les modes d'action seront décidés par le mouvement lui-même.
03:26Jean-Christophe Gallien, on vous a récupéré.
03:29On espère que la liaison est meilleure.
03:31On l'entend clairement, la gauche veut s'agréger à ce mouvement.
03:36Ce mouvement, ça fait un petit moment qu'on en parle sur l'antenne d'Europe 1 depuis juin, juillet.
03:43Et c'est vrai que là, ça devient un mouvement clairement politique.
03:46C'est un mouvement politique et presque préélectoral.
03:49Vous savez, on est parti politique, on est aussi opportuniste quand on a parti politique.
03:54Et là, évidemment, c'était citoyen.
03:56Mais ça n'est absolument pas un mouvement de parti politique.
04:00On voit bien qu'aujourd'hui, c'est une opportunité d'ouvrir la rentrée politique et sociale par le terrain, par la rue,
04:07par des blocages, par des actions politiques extrêmement fortes,
04:10qui n'étaient peut-être pas imaginées au départ par les partis eux-mêmes.
04:12Les partis, oui, qui veulent s'agréger, c'était une initiative, on le rappelle, je le disais en préambule,
04:21Jean-Christophe Gallien, c'est Jean-Luc Mélenchon qui a ouvert la voie,
04:25alors que ce n'était pas forcément un mouvement d'extrême-gauche à l'origine.
04:30Du tout, on pouvait certain imaginer même et décriver presque des groupes d'obédience,
04:36on va dire, plutôt de l'autre côté de l'échiquier politique.
04:39Maintenant, ce n'était pas très clair, ce n'était pas très net.
04:41On dirait que c'est un mouvement d'origine citoyenne, opportuniste,
04:44un peu comme un champignon, vous savez, qui était tracé depuis un certain temps,
04:48avec des colères sociales qui, quand même, à un moment donné, s'agrègent.
04:51Je vous en parlais tout à l'heure avec d'autres participants, notamment sur le terrain économique.
04:56C'est quelque chose qui, aujourd'hui, va se cristalliser.
04:58Donc, ce qui est intéressant, c'est la convergence, effectivement, immédiate ou quasiment immédiate
05:02des opportunistes, des partis politiques de gauche jusqu'au part socialiste,
05:06qui dit, moi, je ne veux pas aller sur le terrain, je préfère que ce soit les syndicats.
05:09Mais les autres y sont.
05:10Et les autres ont bien compris que c'était une opportunité incroyable d'entrer en matière.
05:14Dans cette année, rappelons-le, préélectorale, les municipales arriveront très vite.
05:17Et donc, c'est un moment qui, aussi, à l'Assemblée, vous en parlez régulièrement,
05:21va être un moment compliqué pour le Premier ministre.
05:23Et donc, un moment très, très, très politique où il faut faire valoir ses forces,
05:26à la fois dans la rue, sur les réseaux sociaux, vous l'avez dû,
05:29donc rue physique, rue digitale, et puis, évidemment, potentiellement à l'Assemblée en écho.
05:34Jean-Christophe Gallien, vous l'avez cité, ce parti socialiste.
05:37Alors, c'est toujours assez cocasse de regarder ce parti socialiste
05:40qui, on se souvient, a fait la rupture.
05:43C'était le 17 octobre dernier, avec la France insoumise, évidemment,
05:49après des conflits, notamment des désaccords liés aux positions divergentes,
05:53sur, notamment, le conflit israélo-palestinien,
05:56le refus de Jean-Luc Mélenchon et de son cercle de qualifier le,
06:00pardonnez-moi, le Hamas de terroriste.
06:03Et finalement, eh bien, Olivier Faure, à chaque fois, est sur la ligne,
06:07et rejoint Jean-Luc Mélenchon.
06:09Est-ce que ça augure, peut-être, d'alliances électorales futures ?
06:14Sur le terrain, elles existent en partie, déjà.
06:17Elles existent en partie, déjà.
06:19Il y a déjà des alliances qui sont concrètes au niveau local.
06:21Chacune des municipales obéit une règle, d'abord locale.
06:24Mais il y a aussi, évidemment, un regard national des partis politiques.
06:28C'est très clairement la réalité.
06:30Donc, on ne peut pas imaginer un seul instant
06:31qu'il y ait une rupture complète à l'approche des municipales.
06:35Je pense que c'est un moment où on voit bien les appels de Marine Dondelier,
06:38notamment, qui n'est pas socialiste, mais est vert,
06:40dit qu'on ne peut pas gagner si on est isolé,
06:41on doit faire une candidature commune.
06:44Si vous voulez, moi, je dis depuis maintenant quelques semaines et quelques mois,
06:47je ne crois pas beaucoup à cette idée d'une multitude de candidatures à la présidentielle,
06:51qui est quand même le grand marqueur.
06:53Et donc, on va l'avoir déjà.
06:54Alors, ça ne sera pas uniforme.
06:55Vous avez des socialistes qui partent tout seuls,
06:57vous avez des LFistes et des écologistes qui partent tout seuls dans certaines villes.
07:00Mais vous savez, la capacité de gagner est liée aujourd'hui à cette possibilité,
07:04dès le premier tour, de trouver des unions.
07:06Et je crois qu'on va le voir très concrètement dans les municipales,
07:10notamment à gauche, peut-être moins à droite,
07:11mais c'est déjà en partie le cas aussi à droite.
07:13Vous savez, c'est un rendez-vous qui va augurer de quelque chose de particulier.
07:17Ça veut dire que l'éclatement de la NUPES, vous n'y croyez pas ?
07:20Pardon ?
07:21L'éclatement de la NUPES qui a été actée, je le rappelle, le 17 octobre,
07:25vous n'y croyez pas vraiment ?
07:26Le pragmatisme, le réalisme et surtout l'électoralisme l'emporteront ?
07:30Et oui, je crois qu'on est dans un temps préélectoral et vous savez, là c'est le pragmatisme.
07:34Vous avez des événements internationaux, vous avez des événements nationaux
07:37qui permettent parfois, évidemment, d'avoir des nuances.
07:41Une association électorale n'est pas une association de gouvernement pour l'instant.
07:44Mais cette association électorale a fonctionné,
07:47ou faille fonctionner sur les législatives qui ont été législatives anticipées
07:50puisqu'il y a eu cette dissolution.
07:51Je ne crois pas et je ne vois pas comment à l'approche de rendez-vous
07:54très important comme une municipale.
07:56Et puis pour la suite, pour ce rendez-vous qui va être évidemment un phénomène de 2027,
08:01celui qui va clôturer la période Macron,
08:03vous aurez, je ne crois pas à cette multitude de candidatures.
08:06Oui, peut-être il y aura un monsieur Glucksmann ou je ne sais qui qui sortira du contexte,
08:11mais les appareils, à mon avis, sont déjà en train de préparer,
08:15que ce soit sur le terrain législatif et évidemment municipal,
08:18des capacités évidemment de conquête.
08:20Personne ne veut perdre, personne ne veut perdre.
08:22Avant les municipales, il y aura évidemment ce moment très attendu
08:27des Français et des partis politiques,
08:30ce fameux passage du budget.
08:32Est-ce que François Bayrou va-t-il être oui ou non censuré ?
08:35On en parle dans quelques instants avec vous, Jean-Christophe Gallien.
08:38Et dites-nous, vous chers auditeurs, soutenez-vous ce mouvement annoncé du 10 septembre.
08:42Allez-vous participer à cette mobilisation ?
08:4501-80-20-39-21, c'est un numéro non surtaxé.
08:48Dans la prochaine demi-heure, nous allons partir dans la commune de Plérin avec Bonjour Monsieur le Maire.
08:57C'est dans les Côtes d'Armor. Nous allons aussi parler, Stéphanie, du non-travail.
09:00Vous savez, ce sont tous ces instants où on ne travaille pas alors qu'on est au travail.
09:03On ne fait jamais de pause. Vous allez recevoir Sophie Roche, docteur en sciences de gestion.
09:08Mais tout de suite, on parle avec vous du mouvement Bloquons-Tout qui ne cesse de prendre de l'ampleur en France.
09:14Vous êtes toujours avec Jean-Christophe Gallien, politologue.
09:16Oui, on expliquait il y a quelques instants sur l'antenne d'Europe 1 que cette gauche, évidemment,
09:21elle se trouve très unie. Convergence des luttes pour tout bloquer ce 10 septembre,
09:26alors que c'était à la base, à l'origine, un appel citoyen, un mouvement citoyen.
09:31Convergence aussi d'une gauche désunie qui appelle à la censure.
09:36Alors, les insoumis, on le savait, les écologistes aussi.
09:40C'était un peu moins certain du côté du PS.
09:43Elle est toujours autant, mais écoutez, ce...
09:46Pardon, Pierre, Pierre, voilà.
09:48Et pas Louis, n'est-ce pas, qui était un acteur.
09:50Pierre Jouvet, eurodéputé PS, il était l'invité d'Europe 1 matin il y a deux jours.
09:56Écoutez ce qu'il dit.
09:57Avec le budget tel qu'il a été proposé par François Bayrou au mois de juillet,
10:01je vais être très clair avec vous, c'est censure directe et immédiate.
10:07Rien n'est bon dans cette proposition de budget et rien n'est à retenir.
10:11Nous avons en face de nous un gouvernement qui est illégitime
10:15parce qu'il n'a pas eu les suffrages populaires,
10:18qui n'a pas de majorité claire à l'Assemblée nationale,
10:21qui n'a pas de majorité dans le pays
10:22et qui veut imposer par coup de rabot et d'austérité absolument terrible
10:29pour les Français, pour les classes populaires, pour les Français qui travaillent,
10:33un budget qui va faire énormément de mal pour notre pays.
10:37Jean-Christophe Gallien, politologue, est toujours avec nous.
10:40Jean-Christophe Gallien, on avait quand même une interrogation sur ce parti socialiste.
10:45Est-ce qu'il allait, oui ou non, soutenir le gouvernement de François Bayrou ?
10:49Quand on écoute Pierre Jouvet dans Europe 1 matin il y a deux jours,
10:53on n'en est plus aussi certain, loin de là.
10:57Je crois qu'on est presque certain même qu'il n'y aura pas de soutien.
10:59C'est-à-dire qu'il y avait un doute sur une partie du PS,
11:01en tout cas une partie du PS à l'Assemblée nationale,
11:04parce qu'il y avait des tentatives, ça et là, effectivement,
11:07de trouver à travers des comptes d'apothicaires.
11:10Vous savez c'est quoi ? Il s'agit d'éviter, effectivement, d'être censuré, d'être obligé.
11:15Donc on fait des comptes, on associe certains, à l'intérieur même des partis politiques,
11:18on a des conversations individuelles.
11:20Et là, il y avait une possibilité, effectivement, pour François Bayrou et son équipe
11:24de trouver ça et là, des soutiens à partir de concessions,
11:27à partir d'une conversation autour du budget.
11:28Alors ça va prendre forme très concrètement à l'intérieur de l'Assemblée
11:32à partir de la rentrée parlementaire.
11:34Maintenant, il y a des déclarations politiques qui sont aussi importantes.
11:37Et là, cette déclaration politique, elle a l'air de dire, en tout cas,
11:40et c'est une déclaration politique avant discussion,
11:43de dire qu'effectivement, il n'y a pas de possibilité politique de soutien.
11:47Donc au contraire même, c'est une possibilité politique de sanctionner
11:49et donc d'exploiter, effectivement, la fragilité du monde.
11:52Il y a une grande fragilité de ce gouvernement,
11:55une grande fragilité au sein même de l'exécutif du pays.
11:58Pour certaines forces, c'est un moment qui peut être un moment aussi important
12:01pour essayer, là aussi, de marquer sa capacité d'opposition.
12:05Que veulent faire les partis d'opposition ?
12:06C'est de montrer aux Français qui sont les vrais partis d'opposition.
12:10C'est-à-dire, vous ne voulez plus de François Béraud,
12:11vous ne voulez plus d'Emmanuel Macron,
12:13c'est vers nous que vous devez vous tourner.
12:14Alors, on entendait Marine Tondelier, ce matin,
12:18dans une radio concurrente, un secrétaire national des écologistes,
12:21interrogé sur le fait de bloquer le pays.
12:24Alors, elle répond en substance, Marine Tondelier,
12:26ce n'est pas étonnant, ceux qui bloquent le pays,
12:28c'est le gouvernement, ils font tout pour que ça ne change pas.
12:31Mais enfin, Jean-Christophe Gallien, ce qu'il faut souligner,
12:33c'est qu'en attendant, il y aura énormément d'instabilité économique
12:38qui pèsera sur notamment les entreprises
12:41et qui aggraveront la situation.
12:43Donc, c'est vrai que, est-ce que c'est une attitude bien responsable
12:47d'un parti républicain, qui est le parti socialiste,
12:50de vouloir à tout prix s'opposer à François Bayrou,
12:53même si le budget n'est pas parfait,
12:54mais en tout cas de vouloir absolument entraver
12:57et certainement de vouloir peut-être taxer davantage les Français,
13:00parce que c'est bien ce qui les chiffonne
13:01dans ce budget.
13:04Ils ont du mal quand même, comme à chaque fois,
13:07à accepter certains peut-être sacrifices.
13:10Oui, il y a deux versions dans leur résistance,
13:12ou leur opposition.
13:13Il y a la version technique,
13:14on n'est pas d'accord avec les mesures qui sont choisies,
13:16et la version opportuniste qui est politique aussi.
13:19C'est-à-dire qu'on l'a dit,
13:20c'est un temps préélectoral,
13:22ce n'est pas l'année dernière pour le coup,
13:23on est dans un autre moment.
13:24Et donc, on doit montrer des signaux
13:26à son électorat, à sa clientèle politique,
13:28d'opposition, de capacité à dire non
13:32à un certain nombre de mesures
13:33qui sont contraires, par exemple,
13:35sur ce que les partis politiques
13:37estiment être leur clientèle politique.
13:39Je ne sais pas, par exemple,
13:39fonctionnaires, pour le part socialiste,
13:41si vous attaquez trop les fonctionnaires
13:43sur leurs revenus, sur leur retraite,
13:44sur leur capacité,
13:45vous perdez peut-être le fil aussi de votre électoral.
13:48Donc, il y a une compétition
13:49qui va se mettre en place
13:50qui est très différente de celle de l'année dernière,
13:52parce qu'il y a d'autres arrières-pensées,
13:53et en tout cas d'autres pensées politiques.
13:55Je vous le dis,
13:56on est dans un moment qui est différent.
13:57Est-ce qu'il faut être réaliste ?
13:58Est-ce qu'il faut être raisonnable ?
13:59Est-ce qu'il faut être compétiteur ?
14:01Et ainsi de suite.
14:01Ça, chaque parti va le décider,
14:02mais on a bien compris que là,
14:04pour le coup,
14:04c'est plutôt un temps de compétition.
14:06Ce n'est pas un temps de...
14:07Vous voyez,
14:07ce n'est pas un temps
14:07que vous avez dit très réaliste.
14:09Oui, il faut faire attention
14:10à ce qu'il y ait une stabilité fiscale,
14:12régulatoire pour les entreprises.
14:13Bon, pour certains partis politiques,
14:15ça n'est pas le moment.
14:16Le moment, il est celui
14:17d'une conquête politique potentielle
14:19à partir de l'année prochaine.
14:20Et donc, il faut raisonner
14:22par rapport à ça
14:22plus que par rapport au réalisme.
14:24C'est souvent le cas
14:25dans les partis politiques.
14:26Jean-Christophe Gallien,
14:27merci d'avoir été avec nous
14:28sur l'antenne d'Europe 1.
14:30Merci à vous.
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