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[#Déclaration] Alain Claude Bilie-By-Nze face à la presse

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00:00acharnée et d'une manipulation des masses.
00:06Tout comme depuis l'absolu du coup d'État jusqu'à la conduite de la transition,
00:16ce pouvoir n'a été marqué dans sa conduite, dans son exercice, que par des incohérences.
00:22Incohérence à prétendre mettre un terme à un système tout en mettant en place l'essence
00:34même de ce système.
00:37Incohérence à prétendre réformer les institutions tout en gardant la même architecture institutionnelle
00:45sans rien changer au fonctionnement de ces institutions.
00:50En définitive, il convient de constater que lorsque ce pouvoir prétend agir dans un
00:59sens, c'est plutôt dans le sens contraire que se situe son action.
01:06Pour en venir à la traditionnelle à l'obligation du 17 août, on y a magnifié l'indépendance.
01:17On y a magnifié la souveraineté.
01:23On a rendu hommage au père fondateur.
01:28Mais, mais, rien n'a été dit sur l'île bannée.
01:34Comment peut-on célébrer l'indépendance en fanfare, sans rien dire sur la situation exacte
01:45à ce jour de l'île bannée après la décision de la Cour internationale de justice ?
01:56A-t-on définitivement perdu cette île ?
01:59Il faut qu'on nous dise.
02:03Et qu'en est-il des territoires, des localités situées non loin de Mbomo,
02:13Mbomo et Mbemeyin, dont on nous avait dit avec séanphalisme qu'elles allaient maintenant
02:27entrer au Gabon ? Où en sommes-nous aujourd'hui ?
02:32Où en est-on avec la fameuse commission dédiée au suivi de ce dossier ?
02:38Le peuple gabronais veut savoir, le silence dans ce domaine n'effacera pas la blessure
02:46profonde que constitue pour notre pays et son peuple la perte d'un bannier.
02:54Mesdames et Messieurs, de tout à chaque, on nous annonce la fin de l'agent politique,
03:03car elle n'aurait pas atteint son objectif.
03:10Il s'agit là d'une condamnation costume de Mbomo Ndimbay,
03:15dont une grande partie du lègue politique se trouve ainsi jetée aux offies par quelqu'un
03:23qui revendique être son fils spirituel.
03:25Cette déclaration est d'autant plus surprenante qu'elle semble opposer géopolitique et compétence.
03:34Est-ce à dire que ceux qui ont été nommés sur la base de la géopolitique n'étaient pas ou ne sont pas compétents ?
03:48Faut-il penser que la géopolitique n'a promu et ne promeut que des incompétents noutoires ?
03:58La décision de mettre fin à la géopolitique semble aller de pair avec celle concernant la remise en cause de l'autochromie.
04:10Dans ce cas, sur quelle base ont été nommés les délégués spéciaux des différentes communes du Gabon,
04:20si ce n'est sur la base de la géopolitique ?
04:24Quelle cohérence y a-t-il à avoir nommé les généraux Rappochongo, Rizogo, Bibaye, Mbadinga,
04:36respectivement à la commune de Libreville, de Port-Gentil, de Lambaréné, de Tchibanga,
04:46dont ils se trouvent être tous originaires ?
04:51On me répondra que ces nominations ont eu lieu avant la déclaration du 17 août, soit.
04:59Mais alors pourquoi avoir procédé aux investitures des candidats des deux partis du président,
05:07ces deux partis que sont l'UDB et le PDG ?
05:11Ces investitures ont tenu compte de quoi ?
05:14Si ce n'est de la géopolitique, de l'origine ethnique et spatiale de chaque candidat.
05:21Si l'heure est vraiment à la fin de la géopolitique, il aurait fallu monter l'exemple.
05:30En investissant par exemple à Bitam, une tête de liste originaire de France-Ville, pour la mairie de Bitam.
05:42En investissant à Oconja, un pur originaire de Yem, là on aurait su qu'il s'agit effectivement de remplacer la cave.
05:56Mais ici comme ailleurs, les faits contredisent la parole.
06:01Les réformes, mes chers compatriotes, notre pays en a besoin.
06:06Et elles ne peuvent se réduire à quelques discours populistes et démagogiques.
06:13Je ne suis pas un partisan de la géopolitique, loin s'en faut.
06:18Cependant, il me semble utile de rappeler que les changements dont notre pays a besoin doivent s'opérer dans la concertation et dans l'implication de toutes les parties prenantes.
06:32S'agissant particulièrement du cas de libre-vue, il nous faut nous poser la question de savoir si la capitale de notre pays est une commune au même titre que les autres communes du Gabon.
06:49Si la réponse est oui, alors respectons le principe d'autochtonie qui prévaut dans les autres villes du Gabon.
06:59Si la réponse est non, alors accordons un statut particulier à libre-vue, lié notamment à sa position de ville cosmopolite, de ville capitale.
07:13Ce statut particulier devrait également poser la question des autres villes cosmopolites de notre pays, tels que Port-Gentil, Mouanda, Lambarénée et même Doune.
07:27Si l'on doit donc considérer que l'autochtonie n'a plus sa place en République, comment justifier alors qu'au mois de juin dernier,
07:40tout ce soit arrêté à Libreville, au Vendo et à Kanda, pour permettre à une communauté de Libreville d'honorer ses traditions et sa culture ?
07:52Est-ce que la République à ce moment-là n'existait pas ? Est-ce que la République avait oublié à ce moment-là qu'elle ne peut pas se soumettre aux règles de l'autochtonisme ?
08:02En aimant, déterminant au préalable le statut des villes cosmopolites, accordant à Libreville un statut particulier avant de décider du mode de désignation des maires et infilés de la place des Autochtones ?
08:21Chercher à balayer d'un revers de la main des problématiques aussi profondes et complexes serait une erreur ?
08:30Dans la même allocation, nous découvrons qu'il est désormais question de relancer l'économie par le biais d'un plan appelé plan de développement communautaire.
08:42Sans revenir sur les différents programmes et les plans annoncés depuis le début de la transition, mais jamais sans bilan,
08:51cet énoncé pose un problème de concordance à ce que prévoit la Constitution.
08:57En effet, la vie gabonaise est une et indivisible. Elle ne reconnaît que le citoyen et le peuple souverain comme notions essentielles pour consacrer son développement.
09:12Notre organisation administrative, quant à elle, consacre le territoire et la collectivité comme entités à partir desquelles se conçoit le développement.
09:27Vouloir donc engager le développement à travers les communautés, notion mal définie et potentiellement inflammable lorsqu'elle renvoie au communautarisme, constitue un grave danger pour l'équilibre de notre nation.
09:46La seule fois et l'unique fois où la Constitution fait référence à la notion de communauté, c'est lorsqu'elle parle des communautés religieuses.
09:57Il n'y a pas dans la Constitution gabonaise de communautés ethniques. Il n'y a pas dans la Constitution d'énoncer clair de ce qu'est l'ethnie gabonaise. Il n'y a qu'une liste gabonaise des ethnies dans la Constitution.
10:13On aurait pu donc s'attendre à ce qu'un bilan nous soit présenté des 7 milliards de francs CFA alloués à chaque province du Gabon, mais on a peine à voir le moins de développement à partir de cette enveloppe budgétaire, au lieu de quoi on nous sert un firme plan.
10:33L'objectif économique d'atteindre 10% de taux de croissance sans en fixer ni le cas, ni l'horizon, ni les mécanismes, cet objectif interroge également.
10:48Car il se situe à rebours des prévisions de toutes les institutions financières internationales.
10:55Comment et par quel miracle va-t-on passer de 2,5% de croissance aujourd'hui à 10% de taux de croissance lorsque les capacités d'investissement de l'État sont plombées par une dette publique dont le poids est de plus en plus important ?
11:13Et que dans le même temps, la trajectoire des finances publiques manque de lisibilité et de prévisibilité.
11:20Comment attirer les investisseurs lorsque le ministre de l'Économie se trouve depuis 100 jours empêté dans un conflit d'intérêts jamais vu nul par ailleurs,
11:33ministre de l'Économie, PDG de BGFI, président du conseil d'administration de la BVMAC, et que par ailleurs il peut affirmer que le ministre n'est qu'un CDD ?
11:45Que fait-il encore au gouvernement ? Comment attirer les investisseurs lorsque plus de 95% des marchés publics sont accordés de gré à gré en violation de la loi et au mépris des principes de gouvernance et d'éthique propre à la lutte contre la corruption ?
12:04Il y a incohérence au plan social lorsque l'on s'étonne du peu d'engouement des jeunes pour l'entrepreneuriat,
12:13alors même que ces jeunes n'ont reçu aucune formation dans ce domaine et que l'accès au financement reste encore problématique.
12:20Comment s'en étonner lorsque 105 000 dossiers ont été récupérés et traînent dans les tiroirs de la fonction publique ?
12:27Comment s'en étonner lorsque tout concours dans lieu aujourd'hui à des contestations car magouille à la base ?
12:33Comment s'en étonner lorsque l'on parvient à réduire l'enveloppe alliée aux bourses d'études et que dans le même temps on ne pourra plus envoyer les enfants à prendre en France, au Canada et aux États-Unis ?
12:47Comment s'étonner alors que les jeunes Gabonais se sentent abandonnés ?
12:52Comment, alors que l'on prétend prendre en compte la jeunesse,
12:56comment mettre en termes, rompre avec la tradition léguée par Léomba de financer les études à l'étranger,
13:04tradition maintenue par Romain Bongo et Ali Bongo ?
13:07Comment le comprendre lorsque, dans le même temps, un discours démagogique avait établi les bourses au secondaire sans calculer l'impact sur le budget de l'État ?
13:17Mesdames et Messieurs, comment passer sous silence les difficultés sociales auxquelles se trouvent confrontées nos populations,
13:27dans le domaine de l'emploi, de la santé et du pouvoir d'achat ?
13:33Je rappelle que la proposition d'ensemble pour le Gabon est d'instaurer des minima sociaux et nous réitérons ici cette proposition.
13:43Le Gabon se doit d'accompagner sa jeunesse, ses diplômés sans envoi, les personnes du troisième âge, les personnes en situation de difficulté sociale.
13:52Nous demandons en outre la revalorisation des salaires et des pensions de retraite et leur indexation à l'inflation.
14:02Quant à la démocratie qui a été évoquée comme un remplissage du discours,
14:07C'est un dernier point de l'intervention ce matin.
14:10Elle ne saurait être invocieux.
14:13Il n'y a pas de démocratie sans liberté d'expression.
14:16Or, il est manifeste que la liberté accordée à certains aujourd'hui, c'est celle d'invectiver et d'injurier les opposants,
14:25quitte à être rémunérés en contrepartie.
14:28Quant aux journalistes et aux activistes qui osent remettre en cause la gouvernance actuelle,
14:34ils sont traqués et menacés lorsqu'ils ne sont pas simplement jetés en prison.
14:39Certains activistes ont vu leurs adresses dévoilées sur les réseaux sociaux.
14:43Certains ont reçu des menaces.
14:45Cela n'est pas acceptable et nous le dénonçons public commun.
14:49Comment parler de démocratie lorsque la justice n'est pas indépendante et qu'elle se trouve systématiquement instrumentalisée ?
14:57Les témoignages de la famille Yadibongo, comme ceux de Blas, montrent bien que de temps à autre et de temps à autre,
15:05la justice est instrumentalisée dans le silence total du ministère de la Justice et du Pouvoir.
15:11Comment parler de démocratie lorsque les partis politiques et les candidats de l'opposition ne bénéficient d'aucun financement public ?
15:19Mes chers compatriotes,
15:22Alors que les centres meilleurs jours de l'exécutif sont marqués par les célébrations qui masquent les défectures sociales des populations.
15:32Alors que l'autosatisfaction s'empare des dirigeants au point d'imaginer des solutions périlleuses pour les clés de la nation.
15:40J'appelle au ressaisissement et je formule quatre propositions.
15:46La première, qu'un groupe de travail soit mis en place et des consultations populaires engagées
15:54afin de déterminer le statut de libre-ville et des villes cosmopolites comme préalable à la remise en cause de l'autochtones.
16:04Naturellement, la mise en place de ce groupe de travail et les consultations nécessaires, j'insiste sur les consultations nécessaires,
16:14peuvent amener à revoir la date des élections si et seulement si l'exécutif veut véritablement résoudre ce problème de manière durable et responsable.
16:28Deuxièmement, qu'il soit mis en place des minimaux sociaux afin de soutenir les populations en difficulté au regard de l'érosion accélérée du pouvoir d'achat des ménages.
16:46Ces deux dernières années, les prix sur le marché ont augmenté en moyenne de 30 à 50 %.
16:53Pour certaines denrées alimentaires, nous en sommes à 300 % du prix de départ.
16:57Il n'est plus possible de fermer les yeux.
17:00Il s'agit donc de penser à augmenter les salaires et les pensions de retraite en même temps qu'il faut instaurer une prime rentrée scolaire pour tous les enfants et familles défavorisées.
17:11En troisième lieu, pour compenser l'arrêt du financement de bourses à l'extranger et notamment dans les pays occidentaux,
17:21je propose et je demande que soit construite une extension de l'Université Marbongo en PPP sur le site actuel de Plein-Noriti derrière l'Assemblée nationale et derrière la RTG.
17:37Puisqu'il a été dit que c'est pour intérêt public qu'on ne laisse pas les Libanais conçus à cet endroit et qu'on fasse une extension de l'UOP et que cette extension permette d'avoir sur le territoire national des formations que les enfants avaient à l'étranger avec les anciens qualifiés d'universités aux dimensions internationales.
17:57Qu'il soit enfin, si je suis un financement clair de la démocratie, oui, mesdames et messieurs, la démocratie a un goût.
18:07Il n'est pas possible de ne financer que les partis du président, car personne ne peut me convaincre de ce qu'un parti n'est il y a un mois à publier les cautions de 143 candidats à la libération,
18:17si ce n'est finalement public ou des fonds publics.
18:21Nous remettons cela en cause et nous demandons que tous les partis politiques et que tous les candidats soient financés par l'État.
18:28C'est la seule condition pour que l'on vienne demander aux candidats de déposer leur compte de campagne.
18:36Ensemble pour le Gabon, le parti politique de l'opposition entend se tenir aux côtés des populations gabonaises face aux dérives du pouvoir.
18:44Notre vigilance sera de tous les instants et sur tous les sujets.
18:47Merci de votre émeuble attention.
18:57C'est une confusion, on va penser que ce sont les journalistes qui applaudissent.
19:05Merci d'avoir écouté cette déclaration.
19:09Si vous avez quelques demandes d'éclaircissement, je vais répondre à quelques questions.
19:17Monsieur le Président, bonjour.
19:29Bonjour.
19:30Il y a quelques semaines, vous avez déposé un recours à la conventionnelle concernant l'Europe de l'élection.
19:36Vous avez dit, en même temps, vos institutions sur les listes électorales,
19:40qu'au début des candidatures pour les élections legislatives et les cannes.
19:44Je dois d'abord expliquer que le dépôt de ce recours a eu comme origine le constat fait
19:57de ce qu'il y avait une superposition et un conflit entre, d'une part, la date de renouvellement de la liste électorale,
20:09avec les inscriptions qui se poursuivaient jusqu'au 12 octobre, au 14 août, je pense.
20:15Le 12 août est l'arrêt des dépôts de candidatures initialement prévus le 7 août.
20:26Sachant que la constitution et la loi électorale indiquent que pour être électeur, il faut être âgé de 18 ans et plus,
20:36et que pour être candidat, il faut être électeur, et que de nombreuses personnes vont cette année voter pour la première fois
20:47et peuvent porter des ambitions de candidature.
20:50Or, si ces personnes ne figurent pas encore de manière définitive sur la liste électorale,
20:56elles ne peuvent pas se porter candidat.
20:57Dans le même temps, de nombreux compatriotes ont changé de lieu de vote.
21:03À la présidentielle, ils ont peut-être voté à Makoku,
21:07et aux législatives, aux locales, ils ont un intérêt à voter à Viproville,
21:12ou peut-être un parent candidat, ou même son candidat,
21:15et que tant que cette liste de candidatures, plutôt, la liste électorale n'est pas définitive,
21:20ces personnes ne sont pas certaines de pouvoir être plus en compte dans les circonstructions.
21:24C'est ce qui a motivé ce recours fondé sur la Constitution, sur la loi électorale,
21:31et mettant en cause le décret du ministre.
21:35La Cour constitutionnelle, à ce jour, n'a pas répondu.
21:39Vous savez, par le passé, beaucoup se sont plaints,
21:44et ils ont considéré que la Cour, c'était la tour de Pise, qui ne penchait que d'un côté.
21:51J'aime lui dire, au moins, elle penchait, et s'exprimait, et disait des choses.
21:57La Cour actuelle, c'est le sarcophage, c'est la momie, c'est le cimetière.
22:02Il n'y a pas de réponse, il n'y a pas de réaction.
22:05Vous écrivez, zéro réaction.
22:07Ils enterrent tout, et puis le temps passe,
22:11et les candidatures ont été déposées,
22:13et le gouvernement poursuit tranquillement sa mise en œuvre,
22:15sans tenir compte des récumérations, des saisines,
22:19aussi bien par les citoyens que par les partis politiques.
22:22Et donc, oui, nous sommes passés de la tour de Pise,
22:25aux sarcophages, à la momie, aux cimetière.
22:29Nous n'avons pas répondu.
22:32Bonjour, M. le président.
22:35Lorsque nous sommes arrivés à cette déclaration,
22:37on pensait que nous allions aborder le sujet des législatives et des locales,
22:41notamment à la présentation des candidats de votre parti Ensemble pour le Gabon.
22:47Est-ce que, finalement, votre parti politique représente les candidats à ces élections ?
22:51Le parti politique Ensemble pour le Gabon a soucié le particulier
22:54qu'il a déposé le 30 mai 2025,
22:5916 instruments de déclaration.
23:02Ensemble pour le Gabon est né, conformément à la loi japonaise,
23:05de la fusion entre deux partis politiques illégalement reconnus.
23:11Et donc, ça ne devait faire l'objet d'aucune contestation.
23:14Dans ce cas-là, c'est dans les 15 jours que le ministère vous délivre le récépissé.
23:20Nous avons reçu le récépissé de déclaration de reconnaissance d'Ensemble pour le Gabon
23:24à deux jours de la fin du débat des candidatures,
23:27ça veut dire le 5 août 2025, deux jours avant.
23:31Mais malgré cela, nous avons procédé à l'investiture de nos candidats.
23:39Leur présentation se fera une fois que le ministère pourra officiellement valider
23:43les candidatures parce qu'on attend encore leur validation
23:46et nous ferons une présentation officielle des candidats.
23:49Pour le moment, nous avons investi une vingtaine de candidatures législatives
23:54et à peu près une quinzaine de listes au local,
23:57à peu près sur l'ensemble du territoire et une province
24:00où on n'a pas pu investir le candidat pour des questions administratives.
24:04Vous m'exprimez le candidat ?
24:05Non.
24:07Je ne me suis pas, je vous explique pourquoi.
24:10Je ne me suis pas engagé en politique et dans nos conditions actuelles
24:13pour chercher un poste.
24:14Ça fait déjà plusieurs fois que je le dis et que je l'explique.
24:17Je trouve que ce n'est pas cohérent d'avoir été il y a quatre mois
24:24en position de chercher à diriger ce pays, à être président
24:29et se retrouver quatre mois après à chercher un poste à l'Assemblée.
24:33Ce n'est pas cohérent d'une part.
24:35D'autre part, je m'étais engagé en 2023 à Makuku auprès des miennes
24:40que cela serait ma dernière candidature à une élection au plan local
24:44parce que j'estime qu'il faut pouvoir passer la main.
24:48J'ai été plusieurs fois député à Makuku, j'ai été conseiller municipal plusieurs fois.
24:53Je pense qu'il faut que d'autres énergies arrivent
24:55et ne faisons pas en sorte d'éteindre les énergies.
25:00Plus longtemps vous restez en fonction
25:02et plus longtemps vous empêchez que de jeunes énergies prennent le relais.
25:07Et donc j'ai choisi de ne pas être candidat.
25:09Monsieur le Président, vous m'avez évoqué tout à l'heure
25:15la situation qui s'apparente aujourd'hui
25:17comme une saga judiciaire autour de la famille à Libongo,
25:23Sylvia et Olivier Libongo.
25:25Je souhaiterais que vous vous approfondissez
25:29votre réflexion.
25:31Vous savez, on ne me fera pas le reproche du silence sur ces sujets-là.
25:57Je crois que de tous les compatriotes
26:02qui ont pu servir auprès d'A Libongo ou à ses côtés,
26:06j'ai assumé publiquement d'avoir travaillé à ses côtés.
26:10J'ai assumé d'être allé lui rendre visite à son domicile
26:12et je l'ai assumé sans me cacher
26:15parce que j'estime qu'il y a la loyauté
26:18mais à côté de la loyauté, il y a ma personnalité.
26:21Et ma personnalité, j'assume mon passé,
26:23j'assume mon parcours, mais j'ai tiré les leçons des erreurs commises
26:27pour améliorer mon avenir et notre avenir collectif.
26:31Nous avons là-dessus des contradictions flagrantes.
26:35On a le président Ali Libongo
26:37dont l'exécutif actuel nous a martelé
26:40qu'aucune charge ne pèse contre lui
26:42et qu'il pouvait sortir à tout moment.
26:45Il est sorti et on a l'exécutif qui porte plein contre lui.
26:49Pourquoi on n'a pas porté plein contre lui au Gabon ?
26:51Pourquoi attendre qu'il soit l'étranger ?
26:52C'est une première contradiction.
26:53La deuxième contradiction, c'est que l'exécutif nous a dit
26:57qu'il y aurait un jugement.
26:59Madame Sylvia Bongo et M. Nolin Bongo s'étaient jugés.
27:04Les puissants sortis du Gabon s'en conduisent pour qu'elles sont sortis.
27:07Ils sont sortis sur une puissance étrangère
27:09qui nous annonce leur sortie.
27:11Nous sommes restés interrogatifs, nous,
27:13et l'ensemble du peuple abonné.
27:15Et sur ces deux sujets, l'exécutif n'a rien dit.
27:19Silence.
27:19C'est une méthode de gouvernance chez eux.
27:22Quand un sujet embarrasse, personne ne parle.
27:25Il se taisent officiellement.
27:28Mais derrière, ils activent les réseaux avec quelques reprises de justice
27:32qui passent à la télévision, qui sont devenus des témoins de vertu.
27:36Ils s'appuient sur quelques activistes qui, tout à coup,
27:40ont découvert qu'ils peuvent encore parler
27:42et qui sont rémunérés fortement pour insulter les uns et les autres.
27:46Vous voyez, lorsque nous disons ici qu'il faut pouvoir mettre en place des minimas sociaux,
27:50nous l'avions dit pendant la campagne présidentielle,
27:53nous avons dit qu'il faut que chaque Gabonais puisse recevoir
27:55150 000 francs CFA par mois.
27:57On nous a dit non, mais vous trouvez cet argent où ?
27:59Et qu'il n'y a pas d'argent dans le pays.
28:01Vous avez quelqu'un qui a affirmé publiquement qu'il était payé à 4 millions par mois.
28:054 millions par mois, ça fait 26 Gabonais
28:07à qui on trouve 150 000 francs CFA par mois.
28:10Vous avez certains qui ont 15 millions par mois.
28:1315 millions par mois, c'est 100 Gabonais
28:15à qui on trouve 150 000 francs CFA par mois.
28:17Voilà comment le pays est géré aujourd'hui.
28:19Et nous, nous disons qu'il faut stopper ces dérives-là.
28:23Moi, j'ai été toujours favorable à ce que dans notre pays,
28:26on mette en place la Commission vérité, justice et réconciliation,
28:30afin que nous sachions ce qui s'est passé dans le pays.
28:33Que s'est-il passé, si on veut,
28:34depuis 2009 jusqu'à présent,
28:37mais surtout, qu'est-ce qui s'est passé après l'AVC du Président ?
28:41Moi, j'ai été aux responsabilités à la place qui était la mienne.
28:44Mais il y a des gens qui ont été aux responsabilités
28:45à des places plus proches que celles que j'occupais,
28:48mais à qui on ne demande rien,
28:50et qui, eux, se parlent à nous.
28:52C'est-à-dire qu'à moi, on peut faire des reproches,
28:54parce que moi, aujourd'hui, j'ose me mettre debout
28:55pour dire que je ne suis pas d'accord,
28:57mais tous ceux qui étaient là et qui ont rejoint l'exécutif actuel,
29:00eux, ils ont été blanchis.
29:01Et donc, vous avez des opérations de recyclage,
29:05de blanchiment des uns des autres,
29:06et puis certains sont seulement condamnés pour leur nom.
29:09Et c'est ça qu'il faut refuser.
29:10Et je le dis aussi bien pour la famille Bungola
29:13que pour ceux qui sont encore en détention aujourd'hui
29:15ou pour ceux qui l'ont été de manière arbitraire.
29:18Et là, vous avez un exécutif qui se blanchit lui-même,
29:21qui prend une loi d'amnistie,
29:22même plus une loi, une ordonnance pour s'amnistier.
29:24Mais regardez la Constitution.
29:27L'ordonnance, c'est pour les sujets
29:30qui sont des questions d'urgence
29:33pour la mise en oeuvre du programme politique,
29:36du programme économique.
29:37Est-ce qu'on peut considérer que l'amnistie,
29:39c'est la mise en oeuvre d'urgence du programme économique ?
29:43Non.
29:43Et donc, si on avait même voulu faire l'amnistie,
29:46il fallait attendre qu'il y ait un Parlement élu,
29:48que ce Parlement soit rentré en fonction,
29:50et qu'il y ait un vrai débat sur cette question d'amnistie.
29:52« Ça concerne qui ? »
29:54À ce jour, personne ne sait qui est le CETERI.
29:57C'est qui les membres du CETERI concernés par ces événements-là ?
30:00Et on dit que c'est à la fois des militaires,
30:02mais aussi des civils.
30:04Bon, les militaires, on a vu 11 généraux,
30:05mais les civils, c'est qui ?
30:07Il faut quand même que l'opinion sache de qui il s'agit.
30:09On ne peut pas effacer comme cela des crimes
30:11juste parce que quelqu'un est au pouvoir et il le décide.
30:14Et c'est ça que nous contestons.
30:16Donc oui, il faut que la justice soit indépendante.
30:19Oui, il faut qu'elle soit libre.
30:20Non, elle ne doit pas être instrumentalisée.
30:23Et cette question d'instrumentalisation aujourd'hui,
30:26on écoute ceux qui ont été en prison,
30:27soit dit Bongo, notamment Blas et compagnie,
30:30ils disent que la justice a été instrumentalisée.
30:33On écoute M. Nourine Bongo qui a publié des vidéos,
30:36comme il a filmé la justice.
30:38Ils ont dit que la justice était instrumentalisée.
30:39Donc il y a une constante.
30:41C'est qu'au Gabon, la justice n'est pas indépendante,
30:44elle est instrumentalisée.
30:45Donc si demain, vous entendez que je suis en prison,
30:47peut-être parce que j'ai dit des choses.
30:48Et c'est cela qui devient le problème.
30:50C'est que les Gabonais croient de moins en moins à leur justice.
30:53Elle est de plus en plus instrumentalisée
30:55au profit de celui qui est au pouvoir
30:57et qui, pour vous dire, à réunion publique,
31:00il vous dit, c'est moi qui nomme les juges.
31:01L'État ne peut plus être condamné.
31:03Bon, donc à partir de cet instant,
31:06toutes les questions se posent.
31:07Il y a d'autres sujets, parce que le micro
31:09est d'autres sujets d'actualité.
31:10On vous a vu, justement,
31:13à son groupe,
31:13c'est l'année dernièrement,
31:15c'est les cartes de Pédo-Réty.
31:17L'année dernière, la semaine dernière,
31:19il y a eu le partage des propres épauchements,
31:23une réaction.
31:28Moi, je n'ai pas voté pour M. Olig.
31:30Et j'ai mené campagne contre lui.
31:37Mais j'ai lu son projet de société
31:38et j'ai écouté ses déclarations.
31:44Et dans ses déclarations,
31:45dans son projet de société,
31:48rien n'était prévu sur ce site-là.
31:51Il est parti en campagne
31:52et la première action d'interview
31:55qu'il a posée,
31:56c'est l'idée de détruire les maisons de Gabonais.
31:58On parle là de 2 000 personnes concernées.
32:04Et puis,
32:06on nous dit qu'ils ont relogé.
32:08La première chose,
32:09c'est qu'un ministre est passé la décision.
32:12Et il a dit qu'il y avait la liste
32:13des personnes qui avaient été indemnisées
32:16deux, trois fois.
32:18Et les Gabonais ont demandé à voir la liste.
32:21Je ne sais pas si vous,
32:21vous qui êtes journaliste,
32:22vous avez eu accès à cette liste-là.
32:24Il n'y a pas de liste.
32:26Et donc, le gouvernement
32:28a menti.
32:29L'État a menti.
32:31Et un état qui ment,
32:32ça pose problème.
32:34Ce site sur lequel on a relongé,
32:37on fait croire aux Gabonais
32:38qu'ils ont construit des maisons
32:39pour ceux de plein de l'étit.
32:40Non.
32:41Il s'agit d'un site
32:43destiné à un autre projet.
32:45C'est un site de relogement
32:47pour les populations
32:48impactées par les projets
32:49de bassin versant.
32:51Terre nouvelle,
32:52Guéguet et autres.
32:54Dans les 1070 logements
32:55qui ont été construits là-bas
32:57avec le soutien de la PESC,
32:58c'est pour loger
32:59les populations impactées.
33:01Là, on vient déjà
33:02d'amputer
33:02presque 300 maisons
33:04de ce projet.
33:06Et donc,
33:06lorsqu'on va construire
33:07les bassins versant,
33:09que deviendront donc
33:10les populations impactées ?
33:11C'est la deuxième chose.
33:13La troisième chose,
33:14c'est que,
33:14oui, j'ai été sur le terrain,
33:15j'ai maintenu
33:16les relations
33:17avec certaines populations.
33:19Comment il est capable
33:20de appeler des gens
33:21à 3 heures du matin ?
33:23À 2 heures du matin ?
33:24À 3 heures du matin ?
33:25Individuellement ?
33:27On dit,
33:27bon, vous,
33:28il ne faut pas dire aux autres,
33:29retrouvez-vous
33:30sur le site de Gabon 1er,
33:32il y aura un bus
33:32qui va vous prendre.
33:34Les gens sont levés
33:34à 4 heures du matin.
33:36Il faut aller attendre
33:36des bus.
33:37Ils sont partis
33:38de là à 6 heures du matin.
33:39Et le président est élevé
33:41sur le site à 16 heures.
33:43Donc, il y en a
33:44qui ont passé là
33:4510 heures de temps
33:45sans un verre d'eau,
33:47sans un morceau de sucre.
33:49Il y en a qui ont eu
33:50des malaises.
33:52Il faut qu'on leur prend
33:52lise des clés
33:53et qu'on leur demande
33:54si quelqu'un a passé
33:55la nuit après ces clés-là.
33:56Est-ce qu'il y a
33:57rentré là-bas ?
33:57Non.
33:58On leur a montré les clés.
33:59On leur a dit,
33:59bon, les clés sont là.
34:01Mais venez à partir
34:02de mardi,
34:03on va remonter les contrats.
34:05Donc, à l'heure où nous parlons,
34:06nous ne savons pas
34:06quelles sont les conditions
34:07d'accès à ce site-là.
34:08Et puis, vous avez vu
34:09comme tout le monde,
34:10entendu comme tout le monde,
34:11il y a des gens
34:12qui ne sont pas
34:12de plénorité,
34:13qui ont été impartés
34:14et qui ont eu des maisons.
34:15Il y a certaines familles
34:16impartées
34:17qui ont eu cinq maisons.
34:18Chaque membre de la famille
34:19a eu une maison.
34:20Il y en a d'autres
34:21qui ont été impartées
34:22et qui n'ont rien eu.
34:23Et donc, tout ça reste
34:23encore très flou.
34:26Il faut se féliciter,
34:28non pas se féliciter,
34:29il faut être soulagé
34:30que quand même
34:32certaines familles
34:32vont pouvoir trouver un droit
34:34pour être soulagé de ça.
34:37Mais il faut regretter
34:38qu'encore une fois,
34:38cette opération ait été menée
34:40sans études,
34:42sans réflexion,
34:44sans humanité,
34:45de manière brutale
34:46et irréfléchie.
34:48Et ce gouvernement,
34:49c'est l'action
34:50avant la réflexion.
34:53Il faut inverser.
34:54Réfléchissons avant
34:55et agissons ensuite.
34:56Je ne suis pas hostile au pays.
35:26Je suis hostile à la gouvernance
35:28du pouvoir.
35:32Je dis encore une fois,
35:33on a des questions de fond.
35:36Ces questions de fond,
35:37aujourd'hui,
35:39nous amènent à nous interroger.
35:42Lorsque je suis en tournée politique
35:45et que Amin Zik,
35:48devant le procureur de la République,
35:51devant les gendarmes,
35:53devant les agents
35:54des services de l'enseignement,
35:55les populations viennent
35:57face caméra
35:58pour dire,
35:59M. Billy,
36:00vous n'êtes pas d'ici,
36:01vous n'êtes pas de MUNZIC.
36:02Le pouvoir s'est dû
36:03sur ça.
36:04Il n'a rien dit.
36:06Il a même encouragé ça.
36:08Bien.
36:09J'ai porté plainte.
36:11Ça fait plus de six mois.
36:13À ce jour,
36:14il n'y a aucune suite
36:14à cette plainte.
36:16Pour les gens qui sont visibles,
36:17que chacun connaît,
36:18on sait où ils habitent,
36:19il n'y a aucune suite.
36:20parce que le pouvoir
36:21a protégé cela.
36:22Ils ont ouvert.
36:24Lorsque nous nous déplacons
36:25dans le pays,
36:26si vous êtes de Tchibanga,
36:30si vous êtes ressortissant
36:31du département,
36:33si vous voulez être candidat
36:34à la mairie
36:35dans la ville de Tchibanga,
36:37on vous dit
36:37vous n'êtes pas d'ici,
36:39allez là-bas,
36:40département.
36:41Vous l'avez déjà vécu ou pas ?
36:43On l'a vécu.
36:44Récemment,
36:45il y a eu des premiers apports
36:46gentils
36:46parce qu'il y a un membre
36:47du gouvernement
36:48à parler de l'Autochtone.
36:50Et donc,
36:50oui,
36:51nous sommes en République.
36:53Oui,
36:53la sociologie
36:54de l'estuaire a changé
36:55avec l'arrivée récente
36:57des populations
36:58et des autres provinces
36:59qui sont enseignées
36:59dans l'estuaire
37:00qui participent
37:02à la vie économique,
37:03sociale,
37:04culturelle
37:04de Libreville,
37:05notamment,
37:06et d'un tour.
37:07Si on doit décider
37:08que pour être maire
37:10de Libreville,
37:11on n'a plus besoin
37:12d'être originaire
37:13de l'estuaire
37:13ou de Libreville,
37:14ce que moi,
37:15je crois également
37:16mais dans ces conditions-là,
37:18interrogeons-nous
37:19sur le statut
37:20de Libreville
37:20parce qu'on ne peut pas
37:22appliquer à Libreville
37:24qui aujourd'hui
37:25est une commune
37:25comme une autre,
37:26ce qu'on n'applique
37:27pas ailleurs.
37:29Donc,
37:29si on veut demain
37:30que tout Gabonais
37:32soit candidat
37:33ou il veut,
37:34faisons la réforme.
37:35Et là,
37:36vous voyez bien
37:36que le dialogue
37:37politique
37:39dit inclusif
37:39est passé
37:40à côté
37:41des vrais sujets
37:42parce que son but
37:43était en réalité
37:44de blanchir
37:45le coup d'État.
37:46Mais les vrais sujets
37:47qui arrivent sur la table
37:47aujourd'hui,
37:49où était le dialogue
37:49pour les aborder ?
37:50Donc,
37:50je dis,
37:51mettons en place
37:51un groupe de travail.
37:53Il y a dans l'estuaire
37:54une notabilité qui existe.
37:56Il y a dans le pays
37:57des gens qui ont d'expérience
37:58qui existent.
37:59Et il y a une population
38:00réfléchie,
38:01intellectuelle,
38:02politique,
38:02société,
38:03civiles.
38:03Ce qui en reste encore,
38:05c'est mettre en place
38:06un groupe de travail
38:07et ensuite,
38:08consultation populaire.
38:10Ça peut être
38:11un référendum,
38:12qui sait ?
38:13Ça peut être
38:13une consultation simple,
38:14qui sait ?
38:14Mais ne faisons pas
38:16comme s'il n'y avait
38:17pas de réalité.
38:19On a vu
38:20le chef de l'État
38:21sortir tout le blanc
38:22vêtu,
38:22pieds nus au palais
38:23pour se mettre debout
38:25au passage
38:26d'une communauté
38:27qui célébrait
38:28cette tradition.
38:30Ce jour-là,
38:31personne n'a s'écrit
38:31dans Libreville
38:32parce que ce jour-là,
38:34on a indiqué
38:35que c'est chez eux ici,
38:37ils ont une cérémonie.
38:38Tout le monde
38:38a respecté cela.
38:39même le congrès
38:41du parti naissant
38:42a été repoussé
38:43par rapport à cela.
38:45Mais c'est l'autochtonie
38:46qu'on a célébré
38:46ce jour-là.
38:47Pourquoi ça disparaît
38:48maintenant ?
38:49Donc, faisons attention.
38:50Oui, moi, je suis prêt
38:51à participer.
38:52Je suis appelé.
38:52Ça, c'est le vrai sujet
38:53pour lequel je suis prêt
38:55à participer
38:55avec Ensemble pour le Gabon
38:57et ceux qui seront
38:57particulièrement.
38:59Mais allez m'assurer
39:00une invitation
39:00juste pour servir
39:02le décor,
39:02ça, ça ne m'intéresse pas.
39:03Merci d'avoir été présents
39:09à cette déclaration.
39:11Je rappelle que
39:12les problèmes
39:14dont nous parlons
39:15sont des problèmes sérieux.
39:18On ne peut pas
39:19jouer avec des concepts.
39:23Le développement communautaire,
39:25c'est le renvoi
39:26de chacun à son ethnie.
39:28C'est le renvoi
39:29de chacun à son ethnie.
39:31Et donc, ça veut dire
39:31que l'État va décider
39:32le financier et l'ethnique.
39:34On parle de quoi exactement ?
39:35Donc, tant que ce n'est pas défini,
39:37ça a été dit,
39:38mais il faut le définir.
39:39Et je rappelle simplement
39:40que la Constitution
39:41gabonaise ne connaît pas
39:43les communautés ethniques.
39:45Elle connaît le citoyen gabonais,
39:46elle connaît le peuple gabonais,
39:48la Constitution.
39:49Et lorsqu'on parle
39:50de communautés dans la Constitution,
39:51ce sont des communautés religieuses.
39:53Ça veut dire que chacun de nous,
39:54indépendant de son ethnie,
39:55de son origine,
39:56se retrouve dans une communauté religieuse.
39:59Mais ne renvoyons pas
40:00les Gabonais
40:01à ceux qui, demain,
40:02peuvent poser problème.
40:04Voilà ce que je voulais dire.
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