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Les Vraies Voix avec Raphaëlle Rémy-Leleu, Michael Szerman
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-08-25##
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NewsTranscription
00:00:0017h-19h, Judith Beller, Frédéric Brindel.
00:00:04Coucou les amis, c'est un grand plaisir de vous retrouver aujourd'hui pour une semaine de 17h à 19h pour ces vraies voix de pré-rentrée.
00:00:12Alors évidemment aux côtés de Frédéric Brindel. Et d'ailleurs Frédéric, c'était comment ? C'était bien les vacances ?
00:00:17Non Judith Beller, je m'aperçois que je ne peux pas faire sans vous, sans les auditeurs de Sud Radio, sans Julien Delmas, notre réalisateur,
00:00:24ni Aurore Cachéa, notre responsable réseau social, ni l'incontournable Aude au standard.
00:00:28Donc très heureux de vous retrouver.
00:00:30On les aime notre équipe. Elle est au sommaire de ces vraies voix du jour.
00:00:35Le grand débat à 17h30. Les relations diplomatiques se tendent entre Paris et Washington.
00:00:41Le Quai d'Orsay a convoqué ce lundi l'ambassadeur américain Charles Kushner, après sa lettre ouverte,
00:00:46publiée par le Wall Street Journal et adressée à Emmanuel Macron, où il reproche à la France une réaction insuffisante
00:00:51face à la recrudescence de l'antisémitisme depuis le 7 octobre 2023.
00:00:55Des critiques balayées par les autorités françaises qui rappellent leur engagement total contre ces actes.
00:01:00Le ministre des Affaires étrangères estime que ses propos enfreignent la Convention de Vienne,
00:01:04qui proscrit toute ingérence d'un représentant étranger dans les affaires internes d'un État.
00:01:09Charles Kushner n'est pas diplomate de carrière.
00:01:12En place à l'ambassade de France depuis un mois, sa référence principale pour le poste demeure le fait qu'il soit le père du gendre de Donald Trump,
00:01:20Yared Kushner. Une proximité qui renforce la portée de cette déclaration,
00:01:25possiblement téléguidée par le président américain,
00:01:28et qui s'inscrit dans un flot de critiques américaines sur la volonté d'Emmanuel Macron
00:01:31de reconnaître l'État de la Palestine à la fin de septembre prochain.
00:01:35Nous vous posons la question sur le compte X de Sud Radio,
00:01:38antisémitisme,
00:01:39« L'ambassadeur des États-Unis a-t-il raison de faire la leçon à la France ? »
00:01:44Et puis notre coup de projecteur à 18h40.
00:01:47Cet été, le rêve de l'Europe qui compte dans le monde s'est évanoui.
00:01:50Ce sont les mots de François Bayrou lors de sa conférence de presse aujourd'hui,
00:01:54pour évoquer la position de la France, tant sociale que politique,
00:01:56sans oublier bien sûr le projet de budget 2026.
00:01:59Souveraineté, indépendance, éducation et j'en passe.
00:02:02Les sujets sont vastes, la prise de parole est anxiogène.
00:02:05Une motion de censure, mouvement social annoncé pour le 10 septembre,
00:02:08sans oublier menace d'un vote de censure dès le 23.
00:02:10L'exécutif est fragilisé de toutes parts.
00:02:13Le gouvernement Bayrou peut-il tenir face à une double offensive sociale et parlementaire ?
00:02:18Le Premier ministre s'est présenté à 16h,
00:02:21avenue de Ségur, dans des locaux gouvernementaux du 7e arrondissement de Paris.
00:02:25Face à la presse et au ministre de son gouvernement,
00:02:28il a dépeint le tableau le plus sombre jamais esquissé par un chef de gouvernement sur la France.
00:02:33On a envie de se tirer une balle.
00:02:34Face à la pression populaire grandissante annoncée le 10 septembre,
00:02:38il proposera donc à l'Assemblée nationale un vote de confiance sur son gouvernement,
00:02:42deux jours plus tôt.
00:02:43Rendez-vous le 8 septembre.
00:02:44Après la clarification, nous vous posons la question.
00:02:47Sur le compte X, comme le dit François Bayrou,
00:02:49la France est-elle en danger ?
00:02:51Et vous le savez Sud Radio, c'est votre radio.
00:02:53Vous nous appelez au 0826 300 300.
00:02:55Il y a Aude qui vous attend au standard.
00:02:58Et puis nous, on vous attend aussi.
00:02:59Et puis nos éditorialistes du jour, Frédéric.
00:03:01Ah, Raphaël Rémi-Leleux, qu'on retrouve pour la première.
00:03:06Autant vous dire qu'on est heureux parce qu'elle avait déclaré forfait lors de la précédente petite blessure.
00:03:11Ça arrive aux grands sportifs, Raphaël.
00:03:12Mais j'étais revenue pendant vos vacances.
00:03:14Oui, c'est vrai.
00:03:15Mais ça ne compte pas.
00:03:16D'accord.
00:03:17Vous êtes reconfaits.
00:03:18Frédéric, tu n'es pas là ?
00:03:18Rien ne compte.
00:03:19Je note.
00:03:20Je note pour la suite.
00:03:22Moi, ce qui m'importe, c'est l'humain.
00:03:23Vous êtes conseillère de Paris, écologiste et co-autrice de Beyoncé.
00:03:26Est-elle féministe ?
00:03:27On se pose toujours la question, d'ailleurs.
00:03:29Michael Sherman, vous êtes président de l'association Engagement France Solidarité et Conseil Municipal à Charenton-le-Pont.
00:03:36Bonsoir, vous êtes un habitué maintenant.
00:03:38Ça va être la quatrième ou cinquième.
00:03:38On est content de vous avoir.
00:03:40En compte de vous, ça restera votre été, vous.
00:03:42C'est 2025.
00:03:42L'été Sud Radio.
00:03:43Alors que la France périssait, vous vous répondissiez.
00:03:46Oh, du moins, on reste.
00:03:49Alors, on vous l'a dit, 0826 300 300.
00:03:51Vous pouvez réagir à tout ce que vous entendez à l'antenne ici.
00:03:54C'est une manière de prendre le micro, vous le savez.
00:03:56Alors, on file à Toulouse, on accueille Pierre, qui nous appelle aujourd'hui.
00:04:00Bonjour, Pierre.
00:04:01Bonjour.
00:04:01Bonjour, Pierre.
00:04:02Alors, Pierre, déjà, on est bien content de vous retrouver sur Sud Radio.
00:04:06Vous savez, vous êtes notre auditeur fil rouge du jour.
00:04:08Donc, vous allez rester avec nous.
00:04:09Vous allez jouer musicalement.
00:04:11Vous allez pouvoir réagir à ce que vous entendez.
00:04:13Et alors là, votre sujet, évidemment, ça rebondit sur l'actualité.
00:04:16C'est la conférence de presse.
00:04:18Notre Premier ministre à l'instant.
00:04:19Vous avez regardé.
00:04:20Et vous, ça va, Pierre, là ?
00:04:22Vous n'allez pas lui tirer une balle comme Frédéric, quand même, j'espère.
00:04:25Écoutez, j'ai pris deux jours de congé supplémentaire.
00:04:27Pour accompagner aux deux gers fériés qui vont sauter, en fait.
00:04:31C'est ça.
00:04:32Allez, on vous écoute, Pierre.
00:04:33En fait, moi, je crois que François Bayrou confond le présent et le futur,
00:04:37puisqu'il explique que quelque part, nous risquons d'être surendettés.
00:04:41Or, nous sommes déjà surendettés depuis des années.
00:04:43Et j'en veux pour preuve qu'en 1984, le SMIC était à 600 euros.
00:04:47Aujourd'hui, il est à 1 300 euros.
00:04:49Lorsque vous achetez une voiture neuve, une 2 chevaux à l'époque, elle valait 3 000 euros.
00:04:52Aujourd'hui, la voiture la moins chère est à 12 000 euros.
00:04:55C'est-à-dire, elle vaut 4 fois le prix de celle qui se vendait en 1984.
00:04:58Or, le SMIC n'a augmenté que de 2 fois.
00:05:01Ça veut dire qu'aujourd'hui, le SMIC devrait être à 2 400 euros, vous voyez, au lieu de 1 300.
00:05:06Donc, pourquoi cette somme ?
00:05:07C'est parce qu'au fond, l'État étant surendetté,
00:05:10elle a augmenté les charges des entreprises, ne permettant pas aux entrepreneurs d'augmenter les salaires.
00:05:15Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, le SMIC est à 1 300 euros.
00:05:18Moi, je crois que le vrai problème, c'est qu'il faut absolument revenir sur toutes ces strates,
00:05:23ces couches administratives que l'on appelle, c'est-à-dire les conseils régionaux, les conseils départementaux,
00:05:30essayer de diminuer toutes ces charges, enfin, tous ces élus,
00:05:35notamment aussi au niveau des intercommunalités.
00:05:38La fonction territoriale, notamment.
00:05:40La fonction territoriale.
00:05:41Vous savez qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de présidents et de vice-présidents
00:05:44qui touchent des sommes colossales en tant qu'élus.
00:05:47Ils touchent des indemnités qui sont bien supérieures aux humains.
00:05:50Donc, je crois qu'à un moment donné, il faut quand même dire,
00:05:53si on va faire des économies, commençons par là.
00:05:55C'est-à-dire, commençons par expliquer aux élus
00:05:57qu'ils doivent, eux aussi, se serrer la ceinture.
00:06:00Et une piste, une !
00:06:02Raphaël Rémi-Leleu, ce que nous dit Pierre, c'est que le vrai problème,
00:06:06c'est les strates administratives, qu'il faut diminuer les charges,
00:06:08et puis c'est le coût des élus.
00:06:09Qu'est-ce que vous avez à répondre à ça ?
00:06:11Bonjour, Pierre.
00:06:12Bonjour.
00:06:13Déjà, j'étais très, très d'accord avec la première partie de votre propos
00:06:17sur le SMIC, et en fait, sur le pouvoir d'achat,
00:06:19sur la baisse des salaires,
00:06:21et aussi sur la baisse du positionnement social, en fait.
00:06:24On ne peut plus espérer aujourd'hui se dire qu'en ayant fait des études,
00:06:28en ayant travaillé, en ayant fait finalement tout ce qu'on nous dit
00:06:31qu'il faut faire pour mener une vie correcte, voire une vie heureuse,
00:06:35eh bien, on ne peut pas espérer avoir une meilleure situation
00:06:37que celle de ses parents.
00:06:39Et Pierre, on n'a même pas évoqué le cas du logement,
00:06:41avec les loyers, parce que là, c'est pire.
00:06:43Et on s'inquiète même légitimement pour la situation de ses enfants.
00:06:46Je lisais juste avant de venir la situation du logement étudiant à Toulouse,
00:06:50justement, et à quel point ça coûte cher.
00:06:52Donc là-dessus, je suis tout à fait d'accord avec vous,
00:06:53c'est l'un des points principaux.
00:06:55Et après, sur les strates administratives,
00:06:57et sur notamment les élus, sur le fonctionnement des collectivités,
00:07:02Pierre, je vous le dis très honnêtement, très franchement,
00:07:04mais il faudrait qu'on ait beaucoup plus de temps pour en parler,
00:07:07je pense qu'il y a aussi beaucoup de fantasmes là-dessus.
00:07:09Moi, je me souviens, une fois, c'était pas à l'antenne chez vous,
00:07:12c'était ailleurs, mais un auditeur m'avait dit
00:07:13mais vous, de toute façon, vous êtes élu,
00:07:16du coup, vous ne payez pas le logement, vous ne payez pas le train,
00:07:18c'est tout frais payé, vraiment, aux frais de la princesse.
00:07:21Ça dépend où on est, on va dire.
00:07:22– Et surtout, ce n'est pas le cas pour les élus
00:07:25dans les collectivités territoriales,
00:07:27et moi, je pense toujours à nos collègues
00:07:29qui sont élus dans des petits villages,
00:07:31qui n'ont pas de service, en fait.
00:07:32– Non, mais ce que dit Pierre,
00:07:33vous vous confirmez, c'est pas tant ce que gagnent les politiques,
00:07:38c'est la multiplication.
00:07:40C'est ça, Pierre, c'est bien ça.
00:07:42– C'est tout à fait ça.
00:07:43Et d'ailleurs, je crois que quand même,
00:07:45quand on parle intercommunalité,
00:07:46moi, je me souviens, en 2004,
00:07:47lorsqu'on a créé les intercommunalités,
00:07:49on avait dit, on va les créer pour diminuer,
00:07:52justement, le montant des dépenses,
00:07:54puisqu'on va concentrer les dépenses
00:07:56autour de plusieurs villages, par exemple.
00:07:57Or, ce n'est pas ce qui s'est passé,
00:07:59c'est-à-dire qu'on a augmenté à la fois
00:08:01le nombre d'élus, entre guillemets,
00:08:03plus en plus, tous ces élus sont obligés
00:08:05de faire quelque chose,
00:08:05donc ils dépensent encore plus.
00:08:07Et vous avez des petits villages
00:08:08qui n'ont plus un centime,
00:08:10alors que vous avez, justement,
00:08:11des cantons qui sont plus gros,
00:08:13qui, eux, ont ramassé la totalité des dépenses.
00:08:15Et ça, c'est une honte,
00:08:16parce que, justement,
00:08:17au lieu d'améliorer la situation
00:08:19de tous ces habitants,
00:08:21on l'a complètement détérioré.
00:08:22Bon, alors, réaction à votre tour,
00:08:25Mickaël Sherman,
00:08:26je rappelle que, tout comme Raphaël Rémi-Leleu,
00:08:28vous êtes donc élu
00:08:29à la municipalité de Charenton-le-Pont.
00:08:33Alors, pour assurer,
00:08:34notre auditeur, déjà, qui est formidable,
00:08:36puisqu'il a quand même établi
00:08:37un diagnostic des précédentes années,
00:08:40donc je salue toujours la qualité
00:08:41des auditeurs sur celui de la radio,
00:08:42qui toujours apporte au débat
00:08:44des chiffres et des idées.
00:08:47Alors, moi, je suis élu conseiller municipal,
00:08:49je ne reçois pas d'émoluments.
00:08:50Donc, je ne suis pas payé.
00:08:51Donc, il y a énormément de conseillers municipaux
00:08:52en France,
00:08:53et notamment la majorité
00:08:54qui ne reçoivent pas d'émoluments.
00:08:56Ce n'est pas un salaire,
00:08:56c'est un traitement,
00:08:57ça s'appelle les émoluments.
00:08:58Donc, ça, c'est vrai qu'il y a,
00:08:59et vous avez raison,
00:09:00notamment, beaucoup de fantasmes
00:09:02sur les élus.
00:09:03Là où je rejoins notre auditeur,
00:09:04c'est qu'il y a un millefeuille administratif
00:09:06si on prend, notamment,
00:09:09parmi tant d'autres,
00:09:10les champs de compétences,
00:09:11notamment, on a une élue écologiste,
00:09:13mais c'est vrai que,
00:09:13notamment, sur la compétence du vélo,
00:09:15vous avez un plan régional du vélo,
00:09:17les conseils métropolitains
00:09:18font un plan du vélo,
00:09:19les communes font un plan du vélo.
00:09:21Il y a un millefeuille administratif...
00:09:22Si on en faisait un, quoi ?
00:09:23Voilà, exactement.
00:09:24Non, parce qu'en fait,
00:09:24il faut justifier parfois...
00:09:26Il faut d'accord là-dessus, hein ?
00:09:26Parce qu'il faut justifier parfois
00:09:27sa compétence,
00:09:28et parce qu'il a raison,
00:09:29notre auditeur a raison,
00:09:30il y a un millefeuille administratif
00:09:32où chaque compétence,
00:09:33notamment les territoires,
00:09:34qui sont en charge,
00:09:40parce qu'il y a des directeurs généraux
00:09:41de ces administrations publiques.
00:09:43Donc, il a raison que...
00:09:45Et parfois, ça ne touche pas forcément
00:09:46les élus, mais des fois,
00:09:47des hauts fonctionnaires,
00:09:47qui sont largement...
00:09:49Mais ce n'est pas des élus.
00:09:50La majorité des élus en France,
00:09:51je vous assure, malgré les fantasmes,
00:09:53c'est des gens qui sont bénévoles,
00:09:54qui donnent énormément de leur temps,
00:09:55beaucoup de retraités.
00:09:56Ce qu'il faut retenir,
00:09:57c'est qu'en fait,
00:09:57moins d'élus,
00:09:59mais ça ne veut pas dire
00:09:59des élus moins payés,
00:10:00parce que pour qu'on ait de bons élus...
00:10:02Plus de qualité, moins de quantité.
00:10:03Voilà.
00:10:04Voilà, c'est Judith qui a...
00:10:05Et qui est tellement parlant de vrai ensemble.
00:10:08Comme quoi ça sert, les vacances.
00:10:09Comme quoi ça fait du bien.
00:10:10Exactement.
00:10:11Allez, Pierre, vous restez avec nous,
00:10:12surtout, parce que cette émission continue,
00:10:14vous le savez, 0800 26 300 300.
00:10:16Si vous voulez faire comme Pierre,
00:10:17vous nous appelez,
00:10:17et puis on est là, on vous écoute.
00:10:19C'est votre radio, Sud Radio,
00:10:20vous le savez.
00:10:21Dans un instant,
00:10:22ce sont les trois mots de l'actu
00:10:23de Majid D.I.M.A.T.
00:10:24et puis l'info vacances
00:10:25de notre cher Paul Vinal
00:10:27qui s'en va bientôt.
00:10:28Donc, on se régale.
00:10:29A tout de suite.
00:10:31Judith Ballert, Frédéric Brindel.
00:10:33Et il est 17h17 sur Sud Radio.
00:10:36C'est l'heure pile.
00:10:37Pile 17.
00:10:3817-17.
00:10:39Allez, c'est les trois mots
00:10:39dans l'actu de Majid D.I.M.A.T.
00:10:41Les vraies voix Sud Radio.
00:10:43Majid, vos trois mots du jour.
00:10:45Dette, rentrée et espionnage.
00:10:47Et oui, le mot dette
00:10:49à la une de l'info
00:10:49et à la une du discours
00:10:50de François Bayrou.
00:10:52Je cite une dépendance à la dette
00:10:53qui est de nu chronique,
00:10:55selon lui,
00:10:55lors de son discours de rentrée.
00:10:57Et une autre rentrée,
00:10:58celle des milliers d'enfants handicapés
00:10:59qui restent encore
00:11:00sans véritable solution scolaire.
00:11:02alerte l'UNAPEI,
00:11:04l'Union Nationale des Parents
00:11:05d'Enfants Inadaptés.
00:11:06Et enfin, et enfin,
00:11:07en Russie,
00:11:08le chercheur français
00:11:09Laurent Vinatier
00:11:10comparaît à nouveau
00:11:11pour espionnage
00:11:11avec le risque cette fois-ci
00:11:13d'allonger sa peine
00:11:14de prison à Moscou.
00:11:16Les vraies voix Sud Radio.
00:11:18Le premier mot dette,
00:11:19l'axe principal développé
00:11:20par François Bayrou
00:11:21lors de son discours, Majid.
00:11:23Et oui, l'heure est grave.
00:11:24François Bayrou l'a expliqué.
00:11:25La France traverse
00:11:26un moment préoccupant,
00:11:27un moment d'hésitation
00:11:28et de trouble
00:11:29qui impose une clarification.
00:11:31Son inquiétude
00:11:32la dette publique.
00:11:33Je cite,
00:11:34nous sommes au bord
00:11:35du surendettement,
00:11:36a-t-il prévenu.
00:11:36Et l'urgence est là.
00:11:37Chaque heure,
00:11:38la dette augmente
00:11:39de 12 millions d'euros.
00:11:40En chiffres,
00:11:41c'est vertigineux.
00:11:42Cette année,
00:11:42la charge de la dette
00:11:43va devenir le premier
00:11:44poste budgétaire de l'État,
00:11:46plus lourde encore
00:11:47que l'éducation nationale
00:11:48ou les armées.
00:11:49Pour François Bayrou,
00:11:50ce n'est pas seulement
00:11:51un problème comptable,
00:11:52c'est une faute collective.
00:11:53L'argent emprunté
00:11:54n'a pas servi
00:11:54à préparer l'avenir université,
00:11:56hôpitaux, laboratoire,
00:11:57mais à financer
00:11:58les dépenses courantes.
00:12:00Même constat justement
00:12:01pour la richesse
00:12:02créée par la France,
00:12:02dont 20% partent
00:12:04directement dans la dette,
00:12:05comme nous l'explique
00:12:06clairement le Premier ministre
00:12:07François Bayrou.
00:12:08Notre pays
00:12:09crée chaque année
00:12:10environ 50 milliards
00:12:12de richesses nouvelles
00:12:14sur 3 000 milliards.
00:12:17On produit chaque année
00:12:18plus que l'année précédente.
00:12:20Ce n'est déjà pas rien
00:12:22de l'ordre de 50 milliards.
00:12:25Et sur ces 50 milliards
00:12:27créés par les Français,
00:12:3010 milliards supplémentaires
00:12:33chaque année
00:12:33sont captés par les intérêts
00:12:36de la dette.
00:12:37Ça veut dire que c'est 20%
00:12:38du progrès de la France
00:12:39qui est capté par cette charge
00:12:42et cette menace
00:12:43qui est confisquée chaque année.
00:12:46Une spirale chronique
00:12:48accentuée par des crises,
00:12:49les subprimes, le Covid,
00:12:50les gilets jaunes,
00:12:51la guerre en Ukraine
00:12:51ou bien l'inflation.
00:12:53Autant de chocs
00:12:53qui ont fragilisé
00:12:54les finances publiques
00:12:55selon lui.
00:12:56L'avertissement du Premier ministre
00:12:58est donc clair.
00:12:58Il faut agir et vite
00:12:59pour que la France
00:13:00retrouve une trajectoire soutenable
00:13:02et redonne un cap
00:13:03à ses finances.
00:13:04On en reparlera plus en détail
00:13:05lors de notre débat
00:13:06en coup de projecteur
00:13:07à 18h40.
00:13:08Effectivement,
00:13:09on parlera de l'état
00:13:10d'esprit général.
00:13:10Mais alors sur la dette
00:13:11précisément,
00:13:12ce dont nous parle
00:13:13Majid maintenant,
00:13:15Michael Sherman,
00:13:16est-ce que finalement
00:13:18vous avez l'impression
00:13:19que les Français
00:13:19se disent
00:13:20bon ben c'est de la dette
00:13:21ou est-ce que
00:13:23c'est une préoccupation ?
00:13:24Vous qui êtes un élu de terrain ?
00:13:25Est-ce que la dette
00:13:26inquiète les Français
00:13:27autant que François Bayrou ?
00:13:30Je pense que le climat
00:13:31de peur
00:13:31et des politiques
00:13:32fait entretenir
00:13:33quelque part
00:13:34une crainte des Français
00:13:35qui prennent sur eux
00:13:37alors qu'ils travaillent
00:13:38tous les matins,
00:13:38ils se lèvent le matin,
00:13:39ils donnent tout
00:13:40pour le pays,
00:13:41ils cotisent,
00:13:42c'est la majorité
00:13:42des Français aujourd'hui.
00:13:44Mais le sentiment
00:13:45aujourd'hui
00:13:45qui revient en tout cas
00:13:47chez les Français,
00:13:48c'est que
00:13:48cette République des Copains
00:13:50protège les siens
00:13:51et fait payer les autres.
00:13:52Et en l'occurrence
00:13:53les administrés de notre pays
00:13:54et les travailleurs
00:13:55qui se lèvent tôt.
00:13:56Et c'est ça en fait le problème,
00:13:57c'est la méfiance
00:13:57entre l'autorité
00:13:58où si vous prenez
00:14:00aujourd'hui,
00:14:00vous faites un micro-trottoir,
00:14:01la majorité des Français
00:14:02vont vous dire
00:14:02mais nous on a l'impression
00:14:03que quelque part
00:14:05ils protègent
00:14:06leurs privilèges
00:14:07et c'est à nous
00:14:09de payer à chaque fois
00:14:09et de passer à la caisse.
00:14:10Et comme le disait très bien
00:14:11notre dit...
00:14:11Où va notre argent ?
00:14:12C'est un peu ça quoi.
00:14:13Mais les Français le voient
00:14:14où va notre argent ?
00:14:15On ne peut pas aujourd'hui
00:14:16avoir un discours
00:14:17vraiment honnête
00:14:18avec les Français
00:14:19et leur dire de payer
00:14:20alors qu'on voit
00:14:21autant de privilèges
00:14:22aujourd'hui,
00:14:22autant d'administrations,
00:14:24autant de...
00:14:25Je le disais juste avant,
00:14:26des privilèges.
00:14:27Il faut d'abord
00:14:28qu'il y ait des élus responsables
00:14:29et puis François Birou,
00:14:31excusez-moi si on peut revenir,
00:14:32je n'ai pas eu le temps
00:14:32de le dire au début de l'émission
00:14:33mais c'est quelqu'un
00:14:34qui vit sur le dos
00:14:35de la République
00:14:36toute sa carrière.
00:14:37Il a été certes
00:14:38serviteur de la nation
00:14:38en tant que ministre
00:14:39mais je veux dire
00:14:39il a participé à la dette.
00:14:40Il a travaillé,
00:14:41il n'a pas pris de vacances,
00:14:42tout ça.
00:14:42Il n'a pas pris de vacances
00:14:42mais après c'est la fonction
00:14:43et il a choisi cette vie
00:14:45au service de la République.
00:14:46Mais je veux dire,
00:14:46on ne peut pas aujourd'hui
00:14:47demander aux Français
00:14:48de payer la facture
00:14:49quand on a participé
00:14:50à un système
00:14:50où la dette n'a fait
00:14:51qu'augmenter
00:14:52toutes ces années.
00:14:53Raphaël Rémi Leleu,
00:14:54quand on y pense,
00:14:56le premier poste budgétaire
00:14:57de l'État
00:14:58c'est quand même
00:14:58donc la charge
00:14:59de la dette
00:15:00donc ça dépasse
00:15:01l'éducation nationale,
00:15:02ça dépasse les armées.
00:15:03J'ai envie de dire,
00:15:04moi ce que ça m'inspire
00:15:05c'est scandaleux.
00:15:07C'est-à-dire qu'on devrait
00:15:08faire passer des priorités.
00:15:09Ça devrait être
00:15:10une des priorités
00:15:11mais ça ne devrait pas
00:15:11être la première.
00:15:12En fait,
00:15:13ce qui est compliqué
00:15:13avec la question de la dette
00:15:14c'est que bien sûr
00:15:14quand on vous dit
00:15:15que c'est la première charge
00:15:16de l'État,
00:15:16c'est la première charge
00:15:17du budget,
00:15:18c'est extrêmement flippant
00:15:19parce qu'on met ça
00:15:21en regard de la manière
00:15:22dont nous,
00:15:22on se retrouve
00:15:23à gérer notre argent
00:15:24et qu'à fortiori
00:15:25la situation
00:15:26des Françaises
00:15:27et des Français
00:15:28est de plus en plus précaire
00:15:30et donc on a l'impression
00:15:30que l'État vit sans cesse
00:15:32au-dessus de ses moyens,
00:15:33que c'est mal géré
00:15:34et autres
00:15:34et c'est vrai qu'en fait
00:15:35il y a des choses
00:15:36qui n'ont pas été gérées,
00:15:37il y a des choses
00:15:37qui n'ont pas été prévues,
00:15:39il y a des choses
00:15:39qu'on aurait pu anticiper
00:15:40et qui ne sont pas uniquement
00:15:42de la réduction brutale
00:15:44des dépenses
00:15:45mais qui sont une meilleure gestion
00:15:46et même parfois
00:15:47un simple développement
00:15:49des services publics.
00:15:50Quand on voit,
00:15:50je vous prends un seul exemple,
00:15:51l'État du réseau ferroviaire,
00:15:54ça va nous coûter
00:15:54des centaines
00:15:56de millions d'euros
00:15:57de remettre en État
00:15:58notre réseau ferroviaire
00:15:59et on sait qu'on en a besoin
00:16:00pour les bassins de population
00:16:02qui sont isolés,
00:16:03pour le fret,
00:16:03parce que c'est
00:16:04une modalité de transport
00:16:05qui fait moins
00:16:07d'émissions carbone.
00:16:08Mais mal anticipée.
00:16:09Mais comme on a laissé
00:16:10le réseau ferroviaire
00:16:11être détruit
00:16:12pendant 30 ans
00:16:13autour d'illusions
00:16:14de modernité et autres,
00:16:16ça va nous coûter
00:16:16un pognon de dingue.
00:16:18Donc au bout d'un moment,
00:16:19là où je suis d'accord,
00:16:20c'est que ce sont
00:16:20les mêmes responsables
00:16:22qui nous ont conduits
00:16:22à la catastrophe,
00:16:23qui nous disent
00:16:24là, aujourd'hui,
00:16:25c'est la catastrophe
00:16:26et qui, à côté de ça,
00:16:28font des choses
00:16:28totalement délirantes.
00:16:30Le discours de responsabilité
00:16:31de François Bayrou
00:16:32sur la dette,
00:16:32quand je vois qu'il cumule
00:16:33Premier ministre
00:16:34et toujours maire de Pau
00:16:35et qu'il fuit des allers-retours
00:16:36en avion,
00:16:37je ne vois pas
00:16:38comment c'est soutenable,
00:16:39en fait.
00:16:39Bien.
00:16:40Votre deuxième homage
00:16:41de rentrer
00:16:42des enfants handicapés
00:16:43sans école
00:16:44pour cette rentrée.
00:16:45Eh oui,
00:16:45c'est une alerte lancée
00:16:46à une semaine
00:16:46de la rentrée scolaire.
00:16:47Selon l'UNAPI,
00:16:49des milliers d'enfants
00:16:50handicapés
00:16:50restent encore
00:16:51mal scolarisés
00:16:52en France.
00:16:52Certes,
00:16:53il y a eu des avancées
00:16:54avec près de 520 000 enfants
00:16:55accueillis en milieu ordinaire
00:16:56en 2024,
00:16:58mais les chiffres
00:16:59restent préoccupants.
00:17:00L'enquête menée
00:17:01par l'association
00:17:01auprès de 38 structures
00:17:03révèle que
00:17:0413% des enfants concernés
00:17:05ne bénéficient
00:17:06d'aucune heure de classe
00:17:08et que,
00:17:09pour la plupart,
00:17:09la scolarisation
00:17:10ne dépasse pas
00:17:1112 heures par semaine.
00:17:12Et surtout,
00:17:13plus de 4 000 enfants
00:17:14attendent toujours
00:17:15une place
00:17:15en institut médico-éducatif.
00:17:17Autre problème,
00:17:18à l'école,
00:17:19certains postes
00:17:19d'AESH,
00:17:21ses accompagnants
00:17:21d'élèves
00:17:22en situation
00:17:22de handicap
00:17:23restent vacants.
00:17:24Une situation
00:17:25alarmante,
00:17:26soulignée par
00:17:26Clémence Guettet,
00:17:27députée LFI
00:17:28du Val-de-Marne
00:17:28chez nos confrères
00:17:29de France TV.
00:17:30Sur le handicap,
00:17:31c'est une situation
00:17:32absolument dramatique.
00:17:33Rien que dans
00:17:33ma circonscription,
00:17:34il manque à peu près
00:17:3520% d'AESH
00:17:37pour accompagner
00:17:37les élèves
00:17:38en situation
00:17:38de handicap
00:17:39dans le Val-de-Marne
00:17:40tout à fait.
00:17:40Et rien que dans
00:17:41la ville de Choisy-le-Roi,
00:17:42il manque
00:17:4340 AESH.
00:17:45Ce sont des femmes
00:17:46qui sont mal payées,
00:17:47qui doivent jongler
00:17:48entre plusieurs écoles,
00:17:50entre plusieurs types
00:17:51de handicap
00:17:52qui nécessitent
00:17:53une formation
00:17:54rigoureuse.
00:17:55Clémence Guettet,
00:17:56députée LFI
00:17:57du Val-de-Marne
00:17:57chez nos confrères
00:17:58de France TV.
00:17:59En bref,
00:17:59malgré des progrès,
00:18:00beaucoup d'enfants
00:18:01handicapés restent encore
00:18:02laissés pour contre
00:18:03à l'école
00:18:03et cela inquiète
00:18:04à seulement une semaine
00:18:05de la rentrée.
00:18:05On aura l'occasion
00:18:06à Judith de reparler
00:18:07tout cela notamment
00:18:08dans le tour de table.
00:18:09On espère que ça va être
00:18:10justement réglé
00:18:11cette histoire.
00:18:12Troisième mot,
00:18:13Majid,
00:18:13espionnage,
00:18:14le chercheur français
00:18:15Laurent Vinatier
00:18:16de nouveau devant
00:18:17la justice.
00:18:18Mais russe,
00:18:19la justice.
00:18:20C'est vrai.
00:18:21C'est quelque chose d'autre.
00:18:23Le chercheur français
00:18:24Laurent Vinatier
00:18:24n'est pas au bout
00:18:25de ses peines
00:18:26déjà condamné
00:18:27à trois ans
00:18:28de prison en Russie
00:18:29pour ne pas s'être
00:18:29enregistré
00:18:30comme agent de l'étranger.
00:18:31Pour rappel,
00:18:32Laurent Vinatier
00:18:32est spécialiste
00:18:33de l'espace post-soviétique
00:18:34et travaillait
00:18:35pour le Centre
00:18:35pour le Dialogue Humanitaire,
00:18:37une ONG suisse.
00:18:38Il doit comparaître
00:18:39aujourd'hui justement
00:18:39devant un tribunal de Moscou
00:18:41pour de nouvelles accusations
00:18:42d'espionnage
00:18:43susceptibles de vivre
00:18:44alors jusqu'à 20 ans
00:18:44de prison.
00:18:45Une situation
00:18:46qui inquiète logiquement
00:18:48sa mère,
00:18:48Brigitte Vinatier,
00:18:49qui a témoigné
00:18:49chez nos confrères
00:18:50de France 2.
00:18:51Je n'imagine même pas
00:18:5220 ans.
00:18:53Parce que de toute façon,
00:18:55si vraiment
00:18:55Laurent était détenu
00:18:57pendant 20 ans,
00:18:58on ne le reverra plus
00:18:59de notre vie
00:19:00puisqu'on sera mort,
00:19:01c'est certain,
00:19:02vu notre âge.
00:19:03C'est inimaginable.
00:19:05L'audience se tiendra
00:19:07à huis clos
00:19:07à la prison
00:19:08de Léfortovo,
00:19:09connue pour accueillir
00:19:10des détenus
00:19:10dans des affaires politiques.
00:19:12Pour l'instant,
00:19:12il n'est pas clair
00:19:13si Laurent Vinatier
00:19:14a été inculpé
00:19:14et aucune accusation
00:19:16précise n'a été dévoilée.
00:19:17Cette nouvelle affaire
00:19:18survient alors que
00:19:19les relations franco-russes
00:19:20sont au plus bas
00:19:21depuis la guerre en Ukraine
00:19:22en 2022.
00:19:23Paris,
00:19:24de son côté,
00:19:24réclame sa libération
00:19:25dénonçant des pratiques
00:19:26visant à prendre
00:19:27des ressortissants
00:19:28occidentaux
00:19:29en otage.
00:19:29On pense fort
00:19:30à ses parents,
00:19:31à Laurent Vinatier.
00:19:32Allez,
00:19:32tout de suite,
00:19:33c'est la chronique d'été
00:19:34de Paul Vinel.
00:19:36Les vraies voix sud radio.
00:19:38La petite info
00:19:38actue
00:19:39mes façons été Paul.
00:19:41Exactement,
00:19:41aujourd'hui,
00:19:42je vais vous parler
00:19:42d'une rentrée
00:19:42sous haute tension,
00:19:44celle de la France insoumise.
00:19:45Depuis jeudi
00:19:46et jusqu'à hier,
00:19:47c'était le rendez-vous
00:19:47incontournable
00:19:48de la rentrée politique.
00:19:49Les amphi 2025
00:19:50se sont déroulés
00:19:51à Châteauneuf-sur-Isère
00:19:52près de Valence
00:19:53et en près de neuf éditions,
00:19:54jamais les amphi d'été
00:19:55de la France insoumise
00:19:56n'avaient connu
00:19:56un tel climat électrique
00:19:58et pour cause,
00:19:59le refus d'accréditer
00:20:00le journaliste du Monde,
00:20:01Olivier Perroux
00:20:01à ses universités d'été.
00:20:03Le parti de Jean-Luc Mélenchon
00:20:04reproche au journaliste
00:20:05d'avoir signé
00:20:06en compagnie de Charlotte Bélaïch
00:20:07de Libération
00:20:08la Meute
00:20:09et un livre-enquête.
00:20:10Cet ouvrage décrit
00:20:11une formation
00:20:11totalement organisée
00:20:12autour de la personnalité
00:20:13de Jean-Luc Mélenchon
00:20:14où intimidation
00:20:15et menace
00:20:16sont monnaie courante.
00:20:17Mathilde Panot
00:20:17s'est défendue aujourd'hui
00:20:18de ses accusations.
00:20:20C'était ce matin
00:20:20chez le confrère de BFM TV.
00:20:21Il existe un code
00:20:22de déontologie
00:20:23dans le journalisme.
00:20:24C'est de s'appuyer
00:20:24sur des faits,
00:20:25de faire du contradictoire
00:20:26et de respecter
00:20:28les vies privées.
00:20:29Lorsque vous avez
00:20:30un journaliste,
00:20:31nous avons dit
00:20:32à la rédaction du Monde
00:20:33qu'elle était bienvenue.
00:20:34Nous avons d'ailleurs
00:20:34accrédité
00:20:35un photoreporteur du Monde.
00:20:37Donc il n'y avait
00:20:38aucun problème
00:20:38à ce que le Monde
00:20:39puisse couvrir notre événement.
00:20:41Mais lorsque vous avez
00:20:41un journaliste
00:20:42qui nous compare
00:20:43à une secte,
00:20:44qui compare les insoumis
00:20:45à des animaux
00:20:46et qui surtout expose
00:20:48nos familles
00:20:49et nos enfants,
00:20:50c'est non.
00:20:51A noter que 70 journalistes
00:20:52ont été accrédités
00:20:53pour cet événement,
00:20:53de nombreuses sociétés
00:20:55de journalistes
00:20:55ont dénoncé
00:20:56le refus de LFI
00:20:57d'accréditer Olivier Perrou
00:20:58à ses universités d'été.
00:20:59Il s'agit d'une atteinte grave
00:21:00aux droits d'informés
00:21:01qui s'inscrit
00:21:02dans un contexte préoccupant
00:21:03de recul de la liberté
00:21:04de la presse,
00:21:05même dans les démocraties,
00:21:06défend le SDJ.
00:21:07Merci Paul,
00:21:08merci Majid.
00:21:10Allez,
00:21:10dans un instant,
00:21:11votre grand débat du jour.
00:21:12Tension diplomatique
00:21:13entre Paris et Washington,
00:21:14le Quai d'Orsay
00:21:15a convoqué
00:21:16l'ambassadeur américain
00:21:17Charles Kushner.
00:21:18Dans une lettre
00:21:19publiée dans la presse,
00:21:21celui-ci reproche
00:21:21à la France
00:21:22de ne pas agir suffisamment
00:21:23face à la montée
00:21:24de l'antisémitisme
00:21:25depuis le 7 octobre 2023.
00:21:28Des accusations
00:21:28qui sont rejetées
00:21:29par Paris
00:21:30qui dénoncent
00:21:30une ingérence contraire
00:21:31à la Convention de Vienne.
00:21:32La France montrait du doigt
00:21:34parce que théâtre
00:21:34de nombreux actes antisémites,
00:21:36mais est-elle
00:21:37la seule nation
00:21:38dans ce cas-là ?
00:21:39Un ambassadeur
00:21:40des Etats-Unis
00:21:40novice proche
00:21:41de Donald Trump
00:21:42qui outrepasse
00:21:43son champ d'action ?
00:21:44Enfin,
00:21:45Emmanuel Macron
00:21:45reconnaîtra l'état
00:21:46de Palestine
00:21:47le 23 septembre prochain.
00:21:50Ça fait beaucoup,
00:21:50d'où notre consultation
00:21:52sur le compte
00:21:52X de Sud Radio
00:21:53pour vous les auditeurs.
00:21:55Antisémitisme,
00:21:56l'ambassadeur
00:21:57des Etats-Unis,
00:21:58des USA,
00:21:59a-t-il raison
00:22:00de faire
00:22:01la leçon
00:22:02à la France ?
00:22:03Dites-nous
00:22:03ce que vous en pensez.
00:22:04Vous votez sur X
00:22:05et puis vous nous appelez
00:22:06au 0800 26 300 300
00:22:07évidemment.
00:22:08Pour en parler,
00:22:09nous sommes avec
00:22:09Jean-Claude Beaujour
00:22:10qui est avocat
00:22:11et président
00:22:11du Forum Transatlantique.
00:22:13Bonsoir,
00:22:13bienvenue Jean-Claude.
00:22:15Bonsoir.
00:22:15Bonsoir Jean-Claude.
00:22:17Alors Jean-Claude,
00:22:17question,
00:22:18on rappelle
00:22:19que M. Kuchner
00:22:19c'est le beau-père
00:22:20de la fille de Donald Trump
00:22:21donc il fait partie
00:22:22de sa famille,
00:22:22il doit être mandaté par lui
00:22:23ça nous paraît
00:22:24à peu près à tous évident.
00:22:26Selon vous,
00:22:26est-ce que c'est
00:22:27un simple incident isolé
00:22:28ou est-ce que c'est
00:22:29vraiment une fracture
00:22:29entre des alliés
00:22:31qui sont quand même
00:22:31historiques,
00:22:32la France et les Etats-Unis ?
00:22:34Non,
00:22:34je pense que c'est
00:22:35un vrai sujet
00:22:36parce que
00:22:36aussi bien
00:22:37pour des raisons
00:22:38de fond
00:22:39que pour des raisons
00:22:39de forme,
00:22:40je trouve que ce courrier
00:22:41n'est pas approprié.
00:22:43Merci,
00:22:44vous allez rester avec nous
00:22:45Jean-Claude Beaujour
00:22:45pour continuer ce débat
00:22:47avec nos vrais voix
00:22:48et puis vous,
00:22:49auditeurs de Sud Radio
00:22:50vous restez avec nous
00:22:51il est 17h29
00:22:52à tout de suite.
00:22:53Les vrais voix Sud Radio
00:22:5417h-19h
00:22:56Judith Belair
00:22:57Frédéric Brindel
00:22:58Ils sont prêts ?
00:23:00Ah bah non,
00:23:00ça c'est le retour
00:23:02de vacances Judith.
00:23:02Ça doit être ça.
00:23:03Alors qui est-ce qu'il le fait ?
00:23:04J'allais vous lancer en fait.
00:23:06Allez-y,
00:23:06parce que j'aime bien.
00:23:08J'aime bien quand vous me lancez.
00:23:10Allez-y.
00:23:11On reprend nos marques
00:23:12chers auditeurs,
00:23:13chères auditrices.
00:23:14Les vrais voix de Sud Radio
00:23:15sont toujours avec vous
00:23:16il est 17h33
00:23:17sur Sud Radio
00:23:18et on vous rappelle
00:23:19nos éditorialistes du jour
00:23:20Frédéric Brindel.
00:23:21Raphaël Rémi Leleux
00:23:22est avec nous
00:23:22conseillère de Paris
00:23:23écologiste et co-autrice
00:23:24de Beyoncé
00:23:25est-elle féministe ?
00:23:27Et puis Mickaël Sherman
00:23:28président de l'association
00:23:29Engagement France Solidarité
00:23:31et conseiller municipal
00:23:32à Charenton-Le Pont.
00:23:3417h33
00:23:34c'est le grand débat du jour.
00:23:35Les relations se crispent
00:23:40entre Paris et Washington
00:23:41pas comme entre vous et moi
00:23:43Frédéric Jandall.
00:23:43Ah bah non,
00:23:43nous ça va bien.
00:23:44Je suis vraiment content.
00:23:46Le Quai d'Orsay
00:23:47a convoqué ce lundi
00:23:48l'ambassadeur américain
00:23:49Charles Kushner
00:23:50après ses propos
00:23:50dans une lettre ouverte
00:23:51au président Macron
00:23:52et publié dans
00:23:53le Wall Street Journal
00:23:54où le diplomate dénonce
00:23:55ce qu'il estime
00:23:56être un manque d'action
00:23:58de la France
00:23:58face à la montée
00:23:59de l'antisémitisme
00:24:00depuis le 7 octobre 2023.
00:24:02Des accusations
00:24:03fermement rejetées
00:24:04par Paris qui rappellent
00:24:05que la lutte
00:24:05contre les actes antisémites
00:24:06fait l'objet
00:24:07d'une mobilisation totale.
00:24:09Le ministère
00:24:09des Affaires étrangères
00:24:11souligne que
00:24:12les déclarations
00:24:13de l'ambassadeur
00:24:13constituent une entorse
00:24:15à la convention de Vienne
00:24:16qui interdit
00:24:16à un représentant étranger
00:24:17de s'immiscer
00:24:18dans les affaires
00:24:19intérieures d'un État.
00:24:21Il est reçu
00:24:21en ce moment même.
00:24:23Il est un nouveau
00:24:25dans le poste
00:24:26d'ambassadeur
00:24:27en France.
00:24:29Il est arrivé
00:24:29au mois de juillet.
00:24:30Il n'a pas encore
00:24:31les codes.
00:24:32Mais dans une lettre
00:24:33écrite au chef
00:24:34de l'État,
00:24:34l'ambassadeur
00:24:35beau-père
00:24:35d'Yvanka Trump,
00:24:37la fille de
00:24:37qui vous savez,
00:24:38fustiche
00:24:39ces déclarations
00:24:40qui vilipendent
00:24:41Israël
00:24:42et des gestes
00:24:42comme la reconnaissance
00:24:43d'un État palestinien
00:24:45qui encourage
00:24:46les extrémistes.
00:24:47effectivement,
00:24:49la pression est mise
00:24:49sur Emmanuel Macron
00:24:50et donc nous vous mettons
00:24:51la pression,
00:24:52vous les auditeurs.
00:24:53Soyez gentils
00:24:54de répondre
00:24:54à la petite consultation
00:24:56antisémitisme.
00:24:57L'ambassadeur
00:24:58des États-Unis
00:24:59a-t-il raison
00:25:00de faire la leçon
00:25:01à la France ?
00:25:03Vous dites oui
00:25:03pour l'instant
00:25:04mais je vais vous dire
00:25:05le chiffre précisément
00:25:05parce que ça évolue.
00:25:060-826-300-300
00:25:08ou si vous pouvez nous appeler
00:25:09pour réagir au standard.
00:25:10Aude vous attend
00:25:11et pour en parler
00:25:12nous sommes avec
00:25:12Jean-Claude Beaujour
00:25:13qui est avocat
00:25:14et président du forum
00:25:14transatlantique.
00:25:15Bonsoir Jean-Claude.
00:25:17Bonsoir.
00:25:17Alors Jean-Claude,
00:25:18vous avez commencé
00:25:18à nous expliquer
00:25:19juste avant la coupure
00:25:21que selon vous
00:25:21c'était une grosse erreur
00:25:22finalement cette lettre
00:25:23en direct
00:25:24à notre président.
00:25:26Absolument.
00:25:26J'ai dit que
00:25:27cette lettre
00:25:28est inopportune
00:25:29mais préalablement
00:25:30je voudrais préciser
00:25:31que la qualité
00:25:32de père
00:25:34du gendre
00:25:35de Donald Trump
00:25:38n'a rien à voir
00:25:40avec le lien familier
00:25:41pour moi
00:25:42est sans importance
00:25:43dans cette affaire
00:25:44puisque l'ambassadeur
00:25:46a remis ses lettres
00:25:47de créance
00:25:47donc il est parfaitement
00:25:48habilité à représenter
00:25:50son gouvernement.
00:25:50Donc pour moi
00:25:51ce n'est pas le débat.
00:25:52Le débat de fond
00:25:53est le suivant
00:25:54c'est que le courrier
00:25:55effectivement
00:25:56remet en cause
00:25:57la politique française
00:25:58étrangère
00:25:59mais il savait très bien
00:26:00qu'il y a
00:26:01un article 41
00:26:03de la convention
00:26:03de 1961
00:26:05sur les relations
00:26:06diplomatiques
00:26:07qui dit formellement
00:26:08qu'un état
00:26:09ne doit pas
00:26:09s'immiscer
00:26:10dans les affaires
00:26:10intérieures
00:26:11qu'un ambassadeur
00:26:13ne peut pas
00:26:13s'immiscer
00:26:13dans les affaires
00:26:14intérieures
00:26:14du pays
00:26:16donc ce courrier
00:26:18de ce point de vue
00:26:18est effectivement
00:26:19une empie
00:26:20à la convention
00:26:22sur les relations
00:26:23diplomatiques.
00:26:25Sur le fond
00:26:26de l'affaire
00:26:27elle-même
00:26:27c'est vrai qu'en plus
00:26:28alors on peut
00:26:29et ça c'est mon deuxième
00:26:31préalable
00:26:31il peut y avoir
00:26:32des accords politiques
00:26:34entre pays partenaires
00:26:35mais pour moi
00:26:36il est important
00:26:37que deux pays
00:26:38qui en plus
00:26:38sont membres
00:26:39permanents
00:26:40du conseil de sécurité
00:26:41des Nations Unies
00:26:42respectent
00:26:43le droit international
00:26:44et puis
00:26:44sur l'opportunité
00:26:47en tout cas
00:26:47sur la question de fond
00:26:48on ne peut pas dire
00:26:49que la France
00:26:50ne travaille pas
00:26:54à juguler
00:26:55les actes
00:26:56des actes
00:26:57antisémites
00:26:58Justement Jean-Claude
00:26:59Justement Jean-Claude Beaujour
00:27:00on va décortiquer
00:27:02tout cela
00:27:02vos préambules
00:27:03on le mérite
00:27:04mais on n'est pas surpris
00:27:05c'est pour ça
00:27:05qu'on vous invite
00:27:06c'est qu'ils sont très clairs
00:27:08et qu'ils présentent
00:27:08clairement la situation
00:27:09je voudrais revenir
00:27:10sur la petite consultation
00:27:11vous les auditeurs
00:27:12de Sud Radio
00:27:13vous dites que
00:27:14l'ambassadeur des Etats-Unis
00:27:15a raison de faire
00:27:16la leçon à la France
00:27:17à 71%
00:27:18alors continuez
00:27:19de donner
00:27:19votre point de vue
00:27:21mais quand je fais
00:27:22la petite provocation
00:27:23sur le statut
00:27:24de beau-père
00:27:26du gendre
00:27:26enfin bref
00:27:27de la famille
00:27:27de machin
00:27:28l'idée c'est d'aller
00:27:29chercher derrière
00:27:30il y a une proximité
00:27:32avec Donald Trump
00:27:33et du coup
00:27:34ce n'est pas
00:27:35anodin
00:27:35comme on pourrait
00:27:38le penser
00:27:38Raphaël Rémy Leleux
00:27:39vous pensez
00:27:40que je suis mandaté
00:27:40carrément
00:27:41je suis tout à fait
00:27:42d'accord avec vous
00:27:42parce qu'en fait
00:27:43je crois surtout
00:27:43qu'il faut que nous
00:27:44arrêtions en France
00:27:45de nous étonner
00:27:46de la méthode Trump
00:27:48il fait ce qu'il annonce
00:27:49qu'il allait faire
00:27:50et rappelez-vous
00:27:51il y a quelques mois
00:27:52ça ne concernait pas la France
00:27:53mais ça concernait l'Allemagne
00:27:54et on avait
00:27:55Elon Musk
00:27:56qui allait faire
00:27:57des meetings
00:27:58avec l'AFD
00:27:58le parti néo-nazi
00:28:00qui se présente
00:28:00aux élections en Allemagne
00:28:01contre le gouvernement
00:28:03en place en Allemagne
00:28:03et c'est totalement délirant
00:28:05du point de vue diplomatique
00:28:06qu'un ministre
00:28:08en fait
00:28:08il avait un rang de ministre
00:28:09d'importance
00:28:10se permette de faire
00:28:11ce genre de choses
00:28:12et quand on parle
00:28:13des relations familiales
00:28:15du côté Kuchner
00:28:16et Trump
00:28:16je pense que c'est important
00:28:17parce que ça nous dit
00:28:18aussi tout de même
00:28:19la dérive
00:28:20du pouvoir Trump
00:28:21qui est vraiment
00:28:22en train d'assumer
00:28:23d'être une plutocratie
00:28:25avec de vraies dérives autoritaires
00:28:26et on est légitimement inquiet
00:28:29du renversement d'alliances
00:28:30qui a été annoncé
00:28:31il y a quelques mois
00:28:32et qu'on retrouve là encore
00:28:33quand ils se mettent
00:28:34à faire de l'ingérence
00:28:35vis-à-vis de l'Union Européenne
00:28:36et vis-à-vis de la France
00:28:37Michael Sherman
00:28:38cet ambassadeur américain
00:28:41il accuse Macron
00:28:43notamment
00:28:44d'alimenter le feu antisémite
00:28:46suite à la reconnaissance internationale
00:28:47qu'il veut mettre en place
00:28:48d'un état de Palestine
00:28:49en septembre
00:28:50le 23 exactement
00:28:52alors déjà
00:28:52pour revenir juste
00:28:53sur les missions officielles
00:28:55notamment de la diplomatie américaine
00:28:57la lutte contre l'antisémitisme
00:28:59d'accord
00:28:59au département américain
00:29:00chaque ambassade américaine
00:29:02dans le monde
00:29:03la lutte contre l'antisémitisme
00:29:04c'est l'une de leurs missions officielles
00:29:06donc c'est pas arrivé
00:29:07sous le mandat de Trump
00:29:08c'est dans l'histoire américaine
00:29:10chaque président des Etats-Unis
00:29:12donne une mission
00:29:15à son ambassadeur
00:29:15de faire de la lutte
00:29:16contre l'antisémitisme
00:29:18pardon
00:29:18une priorité
00:29:19est-ce qu'il ne veut pas dire
00:29:20qu'il n'y a pas d'antisémitisme
00:29:21aux Etats-Unis quand même ?
00:29:22évidemment
00:29:22mais en tout cas
00:29:23c'est le fer de l'antisémitisme
00:29:24aux Etats-Unis
00:29:25et leur rayonnement à l'étranger
00:29:26c'est leur mission
00:29:27après sur les accusations
00:29:28notamment de Charles Kushner
00:29:29Charles Kushner
00:29:30il a été désigné
00:29:31par le président Trump
00:29:32il a envie de gratter un peu
00:29:34on a envie de dire
00:29:34c'est un peu ça
00:29:35il a envie de gratter
00:29:36il vient nous gratter
00:29:36en tout cas ce qui est sûr
00:29:38c'est que le président des Etats-Unis
00:29:40qu'on veut caricaturer en Europe
00:29:42il fait des choix
00:29:43qui sont assumés
00:29:45il sait très bien
00:29:45qu'en nommant
00:29:46Charles Kushner
00:29:47qui est fils de rescapé de la Shoah
00:29:48ses parents ont échappé à la Shoah
00:29:50il s'appelait Berkowitz notamment
00:29:52ils sont arrivés
00:29:52avec deux dollars en poche
00:29:53aux Etats-Unis
00:29:54la maman de Charles Kushner
00:29:56était une enseignante
00:29:57notamment
00:29:57qui enseignait la Shoah
00:29:58donc il a une histoire personnelle
00:30:00il sait très bien
00:30:00qu'en nommant Charles Kushner
00:30:01il va faire de la lutte
00:30:03contre l'antisémitisme
00:30:03une fer de l'antisé
00:30:05il faut savoir que
00:30:05dans les premiers déplacements
00:30:06de Charles Kushner à Paris
00:30:08l'une de ses premières visites
00:30:09c'était le mémoral de la Shoah
00:30:10c'était une de ses trois visites
00:30:12et dans ses accusations
00:30:13ce qui est sûr
00:30:14pour répondre en tout cas
00:30:15c'est que le président de la République
00:30:17Emmanuel Macron
00:30:17notre président
00:30:18élu démocratiquement
00:30:19lorsqu'il parle bien plus de Gaza
00:30:22que sur la haine anti-juive
00:30:23on peut rappeler quand même
00:30:25ce qui s'est passé cet été
00:30:25il y a eu une
00:30:27mais je veux dire
00:30:27une quantité
00:30:29d'actes antisémites
00:30:30où tout l'été
00:30:31nous avons eu
00:30:31le même rabbin de Neuilly
00:30:32qui a été agressé
00:30:33deux fois une semaine
00:30:34à Deauville
00:30:35et dans sa propre ville
00:30:36à Neuilly-sur-Seine
00:30:37vous avez à Levallois-Péret
00:30:38qui est quand même une ville calme
00:30:39que je connais bien
00:30:41où une grosse communauté
00:30:41où plus de 20 000 juifs vivent
00:30:42c'est pas Emmanuel Macron
00:30:43le responsable
00:30:44non mais en tout cas
00:30:45quand vous parlez en tant que président
00:30:46plus d'un état palestinien
00:30:47et de l'urgence d'un état palestinien
00:30:49que vous n'êtes pas présent
00:30:50à la manifestation
00:30:51de la lutte contre l'antisémitisme
00:30:52et qu'on vous entend plus parler de Gaza
00:30:54que de ses propres concitoyens français
00:30:57à force de parler plus de Gaza
00:30:59vous attisez indirectement
00:31:00l'an anti-juive dans notre pays
00:31:01Jean-Claude Beaujour
00:31:02Juste Jean-Claude
00:31:05quand même
00:31:06pour aller dans le sens
00:31:07je glisse juste une petite question
00:31:09puis après vous développez évidemment
00:31:10mais c'est tendu
00:31:12entre Trump et Macron
00:31:16parce qu'on les a vus
00:31:17notamment lors du sommet
00:31:18sur l'Ukraine et la Russie
00:31:20plutôt bien s'entendre
00:31:20donc il y a pression
00:31:22sur Macron ou pas ?
00:31:24Bien sûr que c'est tendu
00:31:25et moi je ne conteste absolument pas
00:31:28et je soutiens complètement
00:31:29ce qui a été dit sur le plan factuel
00:31:31et sur le fait que ces actes
00:31:33sont complètement odieux
00:31:34donc là-dessus il n'y a pas de discussion
00:31:36le fait est que politiquement
00:31:38il peut y avoir des désaccords
00:31:39mais il y a des voies politiques pour cela
00:31:42effectivement l'ambassadeur
00:31:43aurait pu demander
00:31:44à être officiellement reçu
00:31:45par le ministre des Athéas étrangères
00:31:47pour marquer ses inquiétudes
00:31:50mais si vous voulez
00:31:51si on ne respecte plus
00:31:53et pour moi c'est vraiment important
00:31:55justement si nous ne respectons pas
00:31:57nos engagements internationaux
00:31:59et vous avez dit
00:32:00la méthode Trump
00:32:01mais ce n'est pas parce que
00:32:02c'est la méthode Trump
00:32:04qu'on ne peut pas respecter
00:32:05les accords que nous avons signés
00:32:07sinon à partir du moment
00:32:08où on ne respecte plus ces accords
00:32:10et bien ça ne sert à rien
00:32:13de dire qu'on fait des textes
00:32:14qu'on fait des lois
00:32:14y compris au plan interne
00:32:16donc attention
00:32:17ce n'est pas sur le fait
00:32:18des désaccords politiques
00:32:20et je peux entendre le désaccord
00:32:22je l'entends
00:32:22vous voyez je dis même
00:32:23j'entends ce désaccord politique
00:32:25et moi je suis respectueux
00:32:26de la position en tout cas
00:32:28de la politique américaine
00:32:30c'est la souveraineté américaine
00:32:32qui s'exprime
00:32:32en revanche
00:32:33ces désaccords doivent s'exprimer
00:32:35il y a des voies politiques pour cela
00:32:37et le fait d'avoir
00:32:39d'avoir pris une position
00:32:41qui est publiée
00:32:42dans les formes
00:32:45c'est contraire
00:32:47c'est contraire
00:32:48au principe de non-ingérence
00:32:49voilà
00:32:49c'est ce que je dis simplement
00:32:51il aurait pu être demandé
00:32:53y compris par le président de la république
00:32:55y compris par le président de la république
00:32:57je dis qu'il faut faire attention
00:32:59parce qu'après
00:33:00si on ne respecte pas
00:33:01pour des motifs
00:33:02parfois expliqués
00:33:04on ne respecte pas
00:33:05les conventions
00:33:05on vous entend
00:33:06on vous entend
00:33:07Jean-Claude
00:33:07bonjour
00:33:08si on ne respecte pas
00:33:10à ce moment là
00:33:11on ne respecte plus rien
00:33:13c'est là où je dis
00:33:13qu'il faut faire attention
00:33:140 826 300 300
00:33:16vous savez
00:33:16vous pourrez agir
00:33:17à ce que vous entendez
00:33:18à cette antenne
00:33:19nous sommes toujours
00:33:19avec notre auditeur Pierre
00:33:20Pierre vous êtes avec nous
00:33:21oui je suis là
00:33:23alors Pierre on vous écoute
00:33:23qu'est-ce que vous en pensez
00:33:24on prend une leçon ou pas ?
00:33:26pardon ?
00:33:27est-ce qu'on prend une leçon ou pas ?
00:33:29moi je crois que surtout
00:33:30le président Trump
00:33:32joue à la provocation
00:33:34parce que d'une part
00:33:35bon il ne supporte pas
00:33:36cette idée de reconnaître
00:33:37la Palestine
00:33:37et il aborde la question
00:33:39sur le versant
00:33:40de l'antisémitisme
00:33:41pour semer le tout
00:33:42non pas à l'international
00:33:44mais au niveau national
00:33:45mais au fond
00:33:46la question elle est plus
00:33:46à poser au gouvernement français
00:33:48qu'au président Macron
00:33:50puisque Macron lui
00:33:51s'occupe de l'international
00:33:52moi je crois
00:33:53qu'on n'a jamais été
00:33:54contre les israéliens
00:33:55bien au contraire
00:33:56on les a toujours soutenus
00:33:57maintenant que fait-on
00:33:58de la Palestine ?
00:33:59est-ce qu'on doit tous
00:34:00les gazer entre guillemets ?
00:34:01il faut quand même
00:34:02pour la gérer
00:34:02donc si vous voulez
00:34:04m'en donner
00:34:04il y a des positions à voir
00:34:05vous êtes un peu extrême
00:34:06dans votre prise de parole
00:34:07si je puis me permettre
00:34:08utiliser les mêmes termes
00:34:10qui ont été utilisés
00:34:11pour la Shoah
00:34:12pour parler des palestiniens
00:34:13c'est compliqué
00:34:14permettez-moi de rebondir
00:34:16s'il vous plaît
00:34:16je vous remercie Pierre
00:34:17quand on écoute
00:34:19Pierre
00:34:20Raphaël Rémi-Leleu
00:34:22on se dit
00:34:23qu'effectivement
00:34:24je pense que la majorité
00:34:25des gens sont pour
00:34:26reconnaître un état palestinien
00:34:27maintenant il faut savoir
00:34:28dans quelles conditions
00:34:29et qui on va avoir en face
00:34:31dans le gouvernement palestinien
00:34:32en question
00:34:33si c'est le Hamas
00:34:34ça pose quand même
00:34:35un sérieux problème
00:34:35non ?
00:34:36bien sûr ça pose un problème
00:34:37mais la position historique
00:34:38de la France
00:34:39et celle
00:34:39qui à mon sens
00:34:41honore notre diplomatie
00:34:42c'est celle d'une solution
00:34:43à deux états
00:34:43ce qui est détestable
00:34:45dans la situation
00:34:45qu'on a aujourd'hui
00:34:46et qui je trouve
00:34:47était très bien exposée
00:34:48par Jean-Claude Beaujour
00:34:49c'est qu'on assiste
00:34:51à une brutalisation
00:34:52de ce qui devrait être
00:34:54normalement
00:34:54notre filet de sécurité
00:34:56internationale
00:34:57si on ne peut plus
00:34:58compter sur la diplomatie
00:34:59pour créer du dialogue
00:35:00et pour trouver des solutions
00:35:02à une guerre
00:35:03qui est une guerre
00:35:04de massacre
00:35:05depuis des décennies
00:35:06maintenant
00:35:07on s'apprête juste
00:35:08à avoir un nouveau siècle
00:35:10de souffrance devant nous
00:35:11et donc cette manière
00:35:12qu'à Trump
00:35:14d'instrumentaliser
00:35:15les souffrances
00:35:16de tous côtés
00:35:16c'est extrêmement dangereux
00:35:18parce qu'en plus
00:35:18ça nous prive
00:35:19des voies de dialogue
00:35:19et personne ne remet en cause ici
00:35:23et heureusement
00:35:24parce qu'on l'entend parfois
00:35:26et c'est extrêmement inquiétant
00:35:28c'est en 2024
00:35:29on a eu plus de 1500
00:35:30dépôts de plainte
00:35:31pour des actes
00:35:31pour des violences
00:35:32pour des menaces
00:35:33des insultes antisémites
00:35:34donc oui
00:35:35570 exactement
00:35:36avec des antisémites
00:35:37trop censées en France
00:35:38en 2024
00:35:38en fait on a un problème
00:35:39d'antisémitisme en France
00:35:40comme on a un problème
00:35:41d'antisémitisme
00:35:42partout dans le monde
00:35:43dans le monde entier
00:35:43mais on n'arrivera pas
00:35:45à trouver des solutions
00:35:46en mettant de l'huile
00:35:47sur le feu
00:35:48et en détruisant
00:35:49les voies du dialogue
00:35:50alors il y a
00:35:51évidemment
00:35:52ce projet
00:35:53lancé par Emmanuel Macron
00:35:55de la reconnaissance
00:35:56de l'état palestinien
00:35:57il arrive le 23 septembre
00:35:58donc c'est la raison
00:35:59pour laquelle peut-être
00:36:00il y a dans cette volonté
00:36:03de choquer
00:36:04cette provocation
00:36:06de l'ambassadeur
00:36:07mais il y a aussi
00:36:08cette question
00:36:08de temporalité
00:36:09le 23 septembre prochain
00:36:10c'est peut-être pas forcément
00:36:11le moment
00:36:13c'est ça
00:36:13qui pose question aussi
00:36:14et c'est pas n'importe quel jour
00:36:15Michael Sherman
00:36:16en plus c'est pas n'importe quel jour
00:36:18par rapport à l'Israël
00:36:19c'est le nouvel en juif
00:36:20en plus
00:36:21exactement
00:36:22vous m'avez coupé
00:36:23je vous ai enlevé votre élan
00:36:25pardonnez-moi Michael
00:36:26mais de toute façon
00:36:28c'est ce qu'on dit
00:36:28c'est juste factuel
00:36:29juste pour revenir
00:36:30les Etats-Unis d'Amérique
00:36:32ont toujours été des vigies
00:36:33et des lanceurs d'alerte
00:36:34et parce que les Etats-Unis d'Amérique
00:36:36ont été des lanceurs d'alerte
00:36:37ils ont permis de sauver des juifs
00:36:38dans le monde entier
00:36:39notamment au Yémen
00:36:39et dans l'histoire
00:36:40des Etats-Unis d'Amérique
00:36:41heureusement que les Etats-Unis
00:36:43se permettaient
00:36:44de faire de l'ingérence
00:36:45à l'étranger
00:36:45ou du moins d'être
00:36:46dans leur bon droit
00:36:46parce que nous
00:36:47on parle de notre point de vue
00:36:48en tant que français
00:36:49en tant qu'élus locaux
00:36:50en tant qu'élus français
00:36:50mais eux ils défendent aussi
00:36:51j'ai envie de dire
00:36:53pas leur biftec
00:36:53mais leur souveraineté
00:36:55et leur légitimité à parler
00:36:56et heureusement
00:36:57que Charles Couchetard
00:36:58et vous savez
00:36:58moi je suis une famille
00:36:59de rescapés de la Shoah
00:37:00heureusement qu'il y avait
00:37:02des personnes
00:37:02et des personnalités publiques
00:37:04qui avaient une notoriété
00:37:04qui n'étaient pas incorruptibles
00:37:06ou qui avaient une liberté de parole
00:37:07notamment
00:37:07Zev Jabotinsky à l'époque
00:37:10ou des lanceurs d'alerte
00:37:11qui en Pologne
00:37:11avaient prévenu aux juifs
00:37:12de quitter
00:37:12dans les années 30
00:37:13la Pologne
00:37:14parce que des faits graves
00:37:16constituaient
00:37:18la nécessité
00:37:19la légitimité
00:37:19de lancer l'alerte
00:37:20parce que vous savez
00:37:21que dans notre pays
00:37:22nous avons quand même connu
00:37:24depuis
00:37:24DJ LMC
00:37:25Sébastien Selam
00:37:26Mireille Knoll
00:37:27Ilan Halimi
00:37:28Sarah Halimi
00:37:29l'hyper cachère
00:37:30il y a eu une succession
00:37:32de faits
00:37:32l'école aux Aratorats
00:37:33de Toulouse
00:37:33donc au bout d'un moment
00:37:35c'est juste normal
00:37:36en fait
00:37:37qu'une personne
00:37:38aussi influente
00:37:39que l'ambassadeur
00:37:39des Etats-Unis
00:37:40puisse prendre la parole
00:37:41et si
00:37:42et moi je vais vous dire
00:37:42la tristesse en fait
00:37:43c'est que des voix en France
00:37:44ne le font pas
00:37:45si aujourd'hui
00:37:46l'ambassadeur des Etats-Unis
00:37:47en France le fait
00:37:48mais c'est parce qu'aussi
00:37:49il y a eu un silence pesant
00:37:50et la nature a horreur du vide
00:37:51Raphaël Rémi Luleux
00:37:53oui si vous me permettez
00:37:54allez-y Mickaël
00:37:55en fait
00:37:56je suis d'accord avec vous
00:37:57sur le fait que
00:37:58l'indignation
00:37:59et la lutte pour les droits humains
00:38:00l'ensemble des droits humains
00:38:01doit être universel
00:38:02et qu'en plus nous avons
00:38:03une responsabilité universelle
00:38:05vis-à-vis de l'antisémitisme
00:38:06qui a gangréné
00:38:07l'ensemble des sociétés
00:38:08et de l'ensemble
00:38:09des relations diplomatiques
00:38:10depuis bien trop longtemps
00:38:11mais
00:38:12personne n'est dupe
00:38:13que cette sortie
00:38:14n'est pas uniquement
00:38:15celle
00:38:16d'une défense
00:38:17des droits humains
00:38:18par les Etats-Unis
00:38:18qui veulent
00:38:19avoir cette position
00:38:21dans le monde
00:38:21puisque au contraire
00:38:22les Etats-Unis sous Trump
00:38:23sont un peu dans une position
00:38:24de repli
00:38:25vis-à-vis de leurs interventions
00:38:26mais que ce qui est bien en jeu
00:38:28c'est la pression sur Macron
00:38:29concernant la reconnaissance
00:38:31de l'Etat de Palestine
00:38:32et qui plus est ce 23 septembre
00:38:34ce qu'on vient de rappeler
00:38:35c'est quand même fou
00:38:35enfin
00:38:36il y a 360 jours
00:38:37c'est l'ONU
00:38:37qui appelle à la reconnaissance
00:38:39le 23 septembre
00:38:40qui intègre le Canada
00:38:41qui intègre l'Australie
00:38:43etc
00:38:43et en fait
00:38:44ça aurait dû être fait
00:38:46précédemment
00:38:47quand il y avait
00:38:48la possibilité
00:38:49encore d'une négociation
00:38:50d'un cessez de feu
00:38:51de la libération des otages
00:38:53et en fait
00:38:53on est sur des décalages
00:38:55diplomatiques de négociation
00:38:56qui mettent des milliers
00:38:58de personnes en danger
00:38:59juste pour revenir
00:38:59sur le 7 octobre
00:39:00il y a toujours des otages
00:39:01et on conclut là-dessus
00:39:01dont des morts
00:39:02ça fait 690 jours
00:39:03qu'il y a des otages
00:39:04ces otages
00:39:05ils ont été kidnappés
00:39:06à Simpratora
00:39:06un Shabbat
00:39:07l'un des jours
00:39:08les plus saints du judaïsme
00:39:09qui commémore la fête
00:39:10du don de la Torah
00:39:10et en choisissant ce jour
00:39:12qui est quelque part
00:39:13une insulte au peuple juif
00:39:14de reconnaissance d'un État
00:39:15où il y a toujours des otages
00:39:16et qui sont des militants
00:39:17de la paix
00:39:18qui ont été séquestrés
00:39:19qui sont toujours
00:39:20parce que juifs
00:39:21et il y avait d'ailleurs
00:39:22notamment des non-juifs
00:39:23qui l'étaient
00:39:23mais qui étaient imaginés
00:39:24comme juifs
00:39:25ou complices de l'État juif
00:39:26et aujourd'hui
00:39:27c'est juste le calendrier
00:39:28qui est inacceptable
00:39:29et en plus sans interlocuteur
00:39:30c'est celui qui a trouvé
00:39:30cette idée du 23 septembre
00:39:32pardonnez-moi
00:39:32c'est quelqu'un à l'ONU
00:39:33voilà
00:39:34on ne sait pas qui
00:39:35mais en tout cas
00:39:36c'est la date
00:39:37c'est la date
00:39:38de la reconnaissance internationale
00:39:39par l'ONU
00:39:40de l'État palestinien
00:39:41merci beaucoup à tous les deux
00:39:43merci Pierre notre auditeur
00:39:44vous restez avec nous
00:39:45dans un instant
00:39:45Jean-Claude Beaujour aussi
00:39:46qu'on remercie
00:39:47pour son éclairage
00:39:49Jean-Claude Beaujour
00:39:50qui est avocat
00:39:51et puis président
00:39:52du forum transatlantique
00:39:53vous avez raison
00:39:54de me le rappeler
00:39:54le spécialiste
00:39:55de la relation
00:39:55américano-française
00:39:57voilà
00:39:57alors vous restez avec nous
00:39:59merci Jean-Claude
00:40:00oui du coup
00:40:00il y a du boulot
00:40:01on va se faire plaisir
00:40:04on va se détendre un peu
00:40:05c'est encore l'été
00:40:06il est 17h50
00:40:07dans un instant
00:40:08on va écouter de la musique
00:40:09pour faire un blind test
00:40:10concocté par Frédéric Bardel
00:40:13je me suis amusé
00:40:14il adore faire ça
00:40:14je pense qu'il nous a fait plaisir
00:40:15voilà
00:40:16je vous dirai
00:40:17les vrais voix sud radio
00:40:1917h19h
00:40:20Judith Belair
00:40:21Frédéric Bardel
00:40:22et alors à 17h53
00:40:24ça fait très très très plaisir
00:40:25à Frédéric Bardel
00:40:26parce que ça va être
00:40:27le quiz musical
00:40:28j'ai bien aimé le thème
00:40:30que j'ai choisi
00:40:30je ne vais pas vous le dire
00:40:31tout de suite
00:40:31mais du coup
00:40:33vous allez représenter
00:40:34un peu nos éditorialistes
00:40:35oui oui
00:40:36mesdames et messieurs
00:40:37bonsoir
00:40:37j'ai l'honneur et l'avantage
00:40:38de vous présenter
00:40:39à ma droite
00:40:40côté rouge
00:40:41Raphaël Rémi-Lelot
00:40:43côté vert
00:40:44le studio est rouge
00:40:45et co-autrice
00:40:47de Beyoncé
00:40:47telle le féministe
00:40:48à ma gauche
00:40:49côté bleu
00:40:50Michael Sherman
00:40:52président de l'association
00:40:53engagement
00:40:54France Solidarité
00:40:55et au milieu
00:40:56côté rose
00:40:58il vient de Toulouse
00:40:59Pierre
00:41:00Pierre
00:41:01vous êtes avec nous ?
00:41:02oui je suis toujours là
00:41:03vous êtes prêt à jouer
00:41:04Pierre ?
00:41:05je suis prêt
00:41:06je suis prêt à écouter
00:41:06c'est le quiz musical
00:41:08les vrais voix sud radio
00:41:10le quiz de l'actu
00:41:12et alors votre thème
00:41:13les tubes de l'été
00:41:16mais oui
00:41:16je me suis dit
00:41:17on vient de rentrer
00:41:19là on a dansé
00:41:20danse danse danse
00:41:21je rappelle peut-être
00:41:24le règlement
00:41:25parce que c'est ce qui
00:41:26m'excite le plus
00:41:27dans cette émission
00:41:27on sait que vous aimez
00:41:28bien les règles
00:41:29Pierre, Raphaël
00:41:32et Mickaël
00:41:33s'affrontent
00:41:34il y a neuf extraits
00:41:36je ne relève pas
00:41:37volontairement
00:41:37j'ai entendu
00:41:38mais je trace
00:41:40surtout je ne réponds pas
00:41:41je ne tombe pas
00:41:42dans le piège
00:41:42que vous me lancez
00:41:43alors Pierre, Raphaël
00:41:45et Mickaël
00:41:46il y a neuf extraits
00:41:48si vous donnez
00:41:49l'interprète
00:41:50vous marquez un point
00:41:52il faut être le plus rapide
00:41:53évidemment
00:41:53d'accord Pierre ?
00:41:54ok parfait
00:41:55attention vous êtes prêts
00:41:56extrait numéro 1
00:41:57Jonathan
00:42:01Jonathan
00:42:02Pierre
00:42:031-0
00:42:04est-ce que je pouvais donner
00:42:05parce que j'ai travaillé
00:42:07Judith
00:42:07oui c'est bon Judith
00:42:09mais quand est-ce que vous faites
00:42:10un karaoké
00:42:11plutôt qu'un black test
00:42:12s'il vous plaît
00:42:12parce que j'ai travaillé
00:42:14et c'est le tube
00:42:15de l'été 1975
00:42:17très important
00:42:19avec le Tour de France
00:42:21remporté par Bernard Thévenet
00:42:22je ne sais pas
00:42:23je n'étais pas encore
00:42:23sur cette terre
00:42:24excusez-moi
00:42:25allez extrait numéro 2
00:42:27je veux d'amour
00:42:28d'avoir de l'art
00:42:30en même temps
00:42:30Mickaël
00:42:31je pense que c'est Mickaël
00:42:32je ne crois pas
00:42:33je ne suis pas sûr
00:42:33Juju
00:42:34Réal
00:42:35non je lui donne mon point
00:42:37je lui donne mon point
00:42:37oh mais quelle galanterie
00:42:39on aime
00:42:40on aime les deux galants
00:42:42sur cette antenne
00:42:42non il n'y aura pas
00:42:43de demi-point
00:42:43parce que ça sera
00:42:44trop compliqué
00:42:45il lui a donné son point
00:42:46c'est bon
00:42:46c'est le calopin
00:42:47c'est pour Raphaël
00:42:49comme quoi
00:42:50ils ont beau ne pas être
00:42:52du même bord politique
00:42:53ils s'entendent tous
00:42:53entre eux
00:42:54ces politiciens
00:42:55je vais déjeuner
00:42:56je vais boire des coups
00:42:57et tout
00:42:57non alors je suis inscrit
00:42:58sans étiquette
00:42:59oui c'est vrai
00:43:00c'est vrai
00:43:01je crois qu'on n'est quand même
00:43:02pas du même bord
00:43:03oui quand même
00:43:03Mickaël
00:43:04c'est facile
00:43:05sans étiquette
00:43:05ça dépend de quel sujet
00:43:06bon alors je voulais juste
00:43:07vous dire que Zaz
00:43:08je veux etc
00:43:08c'était en 2010
00:43:10voilà
00:43:10et elle est numéro 3
00:43:12Johnny Alidé
00:43:14Raphaël
00:43:17vous y étiez aussi Pierre
00:43:20mais Raphaël a été très
00:43:22très très vite
00:43:24oui c'est sorti en 1969
00:43:26d'ailleurs une bonne année
00:43:27pardon
00:43:28on a perdu Judith
00:43:30c'était gratuit
00:43:31c'était gratuit
00:43:31Judith vous perdez la raison
00:43:34non je suis toujours avec vous
00:43:36allez
00:43:36à l'extrait numéro 4
00:43:38mais c'est là-bas
00:43:39qui t'a assassiné
00:43:40vous avez peut-être
00:43:41Mitzuko ?
00:43:41ouais
00:43:42je n'aurais pas dû donner mon point
00:43:44c'est exactement ce que Pierre
00:43:47voulait dire
00:43:48et ce que vous avez dit
00:43:49Mickaël
00:43:50fallait-il favoriser
00:43:52Raphaël Rémy
00:43:52je suis meilleure en quiz
00:43:53de citation politique
00:43:54qu'en blind test
00:43:55je vous rassure
00:43:56bon les Rita Mitzuko
00:43:57c'était 1985
00:43:58Marchiabail
00:44:00numéro 5
00:44:02c'est plus compliqué
00:44:03c'est plus compliqué
00:44:03on va se faire engueuler
00:44:09je vais me faire engueuler
00:44:10de ne pas l'avoir
00:44:11je suis désolé
00:44:12vous dites quoi Pierre ?
00:44:15mais c'est celui
00:44:16qui a lunettes noires
00:44:17c'est la coupe du monde
00:44:19aïe aïe
00:44:21j'en ai marre
00:44:21on va se faire engueuler
00:44:23Pierre
00:44:23tube de l'été 2018
00:44:26bien sûr
00:44:26la coupe du monde
00:44:27je vais dire une connerie
00:44:32mais c'est une connerie
00:44:33il y a un truc
00:44:33chez les verts
00:44:34non c'est pas Gim's
00:44:35il y a un truc
00:44:35avec les verts
00:44:36c'est le médic
00:44:37non c'est pas Gim's
00:44:38attendez
00:44:39Pierre vous dites qui ?
00:44:40je crois d'avoir peur
00:44:40maître Gim's
00:44:41non c'est pas lui
00:44:42je vais vous dire
00:44:43pourquoi je disais
00:44:44qu'il y a un truc
00:44:44avec les verts
00:44:45parce que ça s'appelle
00:44:46VG
00:44:47VG
00:44:47vous auriez pu le trouver
00:44:50Raphaël
00:44:50bon il faut foncer du coup
00:44:52parce qu'on n'est pas en avance
00:44:53là
00:44:53exprès c'est horrible
00:44:54c'est numéro 6
00:44:54je vois tes yeux
00:44:56je suis amoureux
00:44:57non
00:44:58non
00:44:58non
00:44:59Pierre
00:45:00bravo
00:45:00c'est Mickael
00:45:01moi j'aurais un point
00:45:02au moins un point
00:45:04tube de 1996
00:45:08écoutez bien
00:45:09je n'ai pas assez dormi
00:45:09ce week-end
00:45:09Raphaël
00:45:10à 3 points
00:45:12Mickael et Pierre
00:45:13et ça vous embête pas
00:45:15de faire la pub
00:45:16pour votre parti politique
00:45:17alors que j'essaye
00:45:18de m'expliquer
00:45:18allez numéro 7
00:45:19rouge et noir
00:45:21j'ai donné mon cœur
00:45:23oui
00:45:24Pierre
00:45:24tout est encore possible
00:45:27il reste 2 extraits
00:45:283, 2, 1
00:45:29tout le monde peut encore gagner
00:45:29Jean-Mas en 1986
00:45:31voilà
00:45:31alors le numéro 8
00:45:33Vanessa Paradis
00:45:36Mickael
00:45:37on est à 3, 2, 2
00:45:38attention
00:45:39la dernière
00:45:40tout peut se passer
00:45:41numéro 9
00:45:42je m'appelle
00:45:43Alizé
00:45:44Alizé
00:45:45il y a un super fanzine
00:45:48qui vient de sortir
00:45:49sur Alizé
00:45:49je vous le recommande
00:45:50c'est pas très féministe
00:45:52Alizé
00:45:52je m'appelle Lolita
00:45:54je vous conseille
00:45:57le fanzine
00:45:58parce qu'en plus
00:45:59il y a plein de choses
00:46:00sur comment on réinterprète
00:46:01c'était très intéressant
00:46:02on remercie Pierre
00:46:03on fait des cas
00:46:04c'est génial
00:46:04bravo Pierre de Toulouse
00:46:06merci Pierre
00:46:06vous restez avec nous
00:46:07il y a un petit décalage
00:46:08il y a un petit décalage
00:46:08qui fait que déjà
00:46:09on ne peut pas répondre au dessus
00:46:10merci cher Pierre
00:46:13vous nous rappelez
00:46:14vous rejouerez peut-être
00:46:15la prochaine fois
00:46:15vous allez gagner
00:46:16tout de suite
00:46:17restez avec nous
00:46:17Les Vraies Voix Sud Radio
00:46:2017h-19h
00:46:21Judith Belair
00:46:22Frédéric Brindel
00:46:24et ce soir avec nous
00:46:26deux vraies voix
00:46:27un duo très équilibré
00:46:28moi je trouve
00:46:29Mickael Sherman
00:46:30le président de l'association
00:46:32Engagement France Solidarité
00:46:33et conseiller municipal
00:46:34à Charenton-le-Pont
00:46:35vous faites le pont
00:46:36vous passez le pont
00:46:37et vous arrivez à Paris
00:46:38où vous avez
00:46:39Raphaël Rémi Leleu
00:46:40conseillère de Paris
00:46:41écologiste et co-autrice
00:46:43de Beyoncé
00:46:44est-elle féministe
00:46:45achetez ce livre
00:46:46lisez ce livre
00:46:47dégustez ce livre
00:46:48et posez-vous la question
00:46:49Beyoncé est-elle féministe ?
00:46:52allez 0826 300 300
00:46:54on file au standard
00:46:55vous le savez
00:46:56vous pouvez réagir
00:46:57sur Sud Radio
00:46:57Parlons Vrai Ensemble
00:46:59on accueille
00:47:00Laurence
00:47:01qui nous appelle
00:47:02de Saint-Martin de Londres
00:47:03c'est dans L'Hérault
00:47:04bonsoir Laurence
00:47:05bonsoir
00:47:06bonsoir à tous
00:47:07et bienvenue
00:47:07alors ma chère Laurence
00:47:10vous voulez nous parler
00:47:11de la rentrée scolaire
00:47:12et du niveau des élèves en baisse
00:47:13je crois que ça vous embête
00:47:15un peu d'ailleurs
00:47:15et si vous me permettez
00:47:17Judith et Laurence
00:47:18pour planter le décor
00:47:20écoutez ce qu'a dit
00:47:21à ce sujet
00:47:22François Bayrou
00:47:23lors de la conférence de presse
00:47:25c'est très court
00:47:25écoutez
00:47:26dans nos faiblesses
00:47:27en dépit des efforts
00:47:28considérables
00:47:30y compris de moyens
00:47:31qui ont été faits
00:47:32l'éducation nationale
00:47:33qui est dans les classements
00:47:34internationaux
00:47:35à la place
00:47:37nous ne voudrions pas le voir
00:47:3919% des jeunes au chômage
00:47:41ce chiffre a progressé
00:47:43de 2% en une année
00:47:45Ma chère Laurence
00:47:48donc un chiffre
00:47:49d'élèves
00:47:50qui progresse
00:47:51c'est un peu compliqué
00:47:52tout ça
00:47:52et vous en fait
00:47:53ça vous ennuie un petit peu
00:47:54parce que pour vous
00:47:55c'est pas vrai
00:47:56que le niveau des élèves baisse
00:47:57si c'est vrai
00:47:58le niveau des élèves
00:48:00il s'ajuste
00:48:01à ce qu'on leur enseigne
00:48:02moi ce qui m'inquiète
00:48:03ce qui m'inquiète
00:48:04c'est qu'on aime bien
00:48:05ce qui est des chaînes
00:48:05pardonnez-moi Laurence
00:48:06qu'est-ce que vous faites
00:48:07comme profession ?
00:48:08je suis enseignante
00:48:09je peux vous dire
00:48:11qu'à partir du moment
00:48:12où des programmes scolaires
00:48:13sont remplis de vides
00:48:15forcément les élèves
00:48:16en s'apprennent moins
00:48:16voilà
00:48:18donc il y a quand même
00:48:19une chose
00:48:20c'est qu'à aucun moment
00:48:21à aucun moment
00:48:22un homme politique
00:48:24ou un journaliste
00:48:25n'essaye de faire
00:48:27le rapprochement
00:48:28entre le niveau
00:48:29des élèves
00:48:29et les réformes
00:48:31l'impact des réformes
00:48:32successives
00:48:32par exemple
00:48:33cette année
00:48:34les enfants évalués
00:48:35dans PISA
00:48:36ce sont ceux
00:48:37qui ont subi
00:48:38les programmes
00:48:38de madame Najat
00:48:40Vallaud-Belkacin
00:48:41depuis le CP
00:48:42j'attends
00:48:43avec impatience
00:48:44de voir ce que ça va donner
00:48:45avec ceux
00:48:45qui les auront suivis
00:48:46depuis la maternelle
00:48:48vous voyez
00:48:48en fait vous proposez
00:48:49de suivre
00:48:50le niveau
00:48:51par rapport
00:48:52à un exercice
00:48:54d'un ministre
00:48:54et de voir
00:48:55ce que ça a donné
00:48:56c'est ça
00:48:56on pourrait s'y intéresser
00:48:57évidemment c'est systémique
00:48:58il faudrait penser
00:48:59en systémique
00:49:00parce que ce qui influence
00:49:01le niveau des élèves
00:49:02n'est pas seulement
00:49:03la formation des profs
00:49:04n'est pas seulement
00:49:05l'influence
00:49:07des méchants pédagogos
00:49:08etc
00:49:09non
00:49:09c'est la société
00:49:10en général
00:49:11donc déjà
00:49:11il faudrait penser
00:49:12en systémique
00:49:13mais ne serait-ce
00:49:13que sur ça
00:49:14personne ne rapproche
00:49:15le niveau des élèves
00:49:16des exigences
00:49:17qui sont dans les programmes
00:49:18et pire que ça
00:49:20madame Najat
00:49:20Vallaud-Belkacin
00:49:21qui porte une responsabilité
00:49:23dans les résultats
00:49:24à partir de maintenant
00:49:25de PISA
00:49:26est nommée
00:49:27à la cour des comptes
00:49:27de la même façon
00:49:28personne pour monsieur Payon
00:49:30lui aussi curieusement
00:49:31nommé à la cour des comptes
00:49:32par monsieur Moscovici
00:49:34personne ne se pose
00:49:36la question
00:49:37des dégâts causés
00:49:37par sa réforme
00:49:38des nouveaux rythmes scolaires
00:49:40puisque même le président Macron
00:49:41nous fait une espèce
00:49:42de commission
00:49:43occulte
00:49:44avec des gens tirés au sort
00:49:45pour revoir le temps
00:49:46de l'enfant
00:49:46sans avoir tiré
00:49:48les conséquences
00:49:48des dégâts
00:49:50de cette réforme
00:49:50qui s'est faite
00:49:51dans un contexte
00:49:52d'inégalité territoriale
00:49:53et qui fait que
00:49:54quand tu sous-traites
00:49:55le temps de l'enfant
00:49:56aux collectivités locales
00:49:59et à l'associatif
00:50:00selon les secteurs
00:50:01où tu n'es pas
00:50:02gâté par règne
00:50:03donc voilà
00:50:04moi je trouve ça
00:50:04assez sidérant
00:50:05que personne ne fasse
00:50:08ce rapprochement-là
00:50:08alors je sais
00:50:09que c'est technique
00:50:10oui c'est assez difficile
00:50:11à évaluer
00:50:12c'est vrai que ça fait
00:50:13enfin bon
00:50:14ça doit pouvoir se faire
00:50:15on pourrait moins avoir
00:50:15confiance
00:50:15et s'interroger
00:50:16voilà
00:50:18au moins se poser la question
00:50:20et pendant ce temps-là
00:50:21madame Borg
00:50:22le fait telle
00:50:22alors c'est fabuleux
00:50:23suivez la sur X
00:50:24ça vaut le coup
00:50:25alors elle nous parle
00:50:26de sa vie personnelle
00:50:29sur Legend
00:50:30elle nous parle
00:50:32de son régime
00:50:33à base de Carambard
00:50:34dans le Nouvel Obs
00:50:34elle se réjouit
00:50:35du Tour de France
00:50:36elle fête l'anniversaire
00:50:37des Jeux Olympiques
00:50:38par contre
00:50:39l'école inclusive
00:50:40dont vous avez parlé
00:50:41dans le journal précédemment
00:50:43elle n'a pas un mot
00:50:44d'ailleurs aucun macroniste
00:50:45n'a eu un mot dessus
00:50:46M. Attal
00:50:46il s'est servi de l'éducation
00:50:48comme levier
00:50:49avec un sujet
00:50:50qui lui plaisait
00:50:51et qui était facile
00:50:51le harcèlement
00:50:52mais l'école inclusive
00:50:54pas un macroniste
00:50:55n'en a parlé
00:50:55donc l'accueil des handicapés
00:50:57qui est désastreux
00:50:58personne n'en parle
00:50:59donc voilà
00:51:00moi j'aimerais qu'on creuse
00:51:01un peu plus loin
00:51:02avec les chiffres
00:51:02merci beaucoup Laurent
00:51:03c'est très intéressant
00:51:04Raphaël Rémi-Leleu
00:51:06moi j'entends un gros mot
00:51:07pour moi c'est un gros mot
00:51:08100% de réussite au bac
00:51:10c'est un gros mot pour moi
00:51:10et puis je trouve
00:51:12qu'on nivelle effectivement
00:51:13par le bas
00:51:13les élèves
00:51:14notamment
00:51:15alors je peux parler
00:51:16de mon expérience personnelle
00:51:16ma gamine
00:51:17qui était en primaire
00:51:18on ne lui donnait pas de devoirs
00:51:20pour pas que
00:51:20les élèves
00:51:21qui n'ont pas des parents
00:51:22qui peuvent les aider
00:51:23à la maison
00:51:23soient dévalués
00:51:24par rapport à elles
00:51:25donc en fait
00:51:26on préfère empêcher
00:51:27les enfants
00:51:27qui ont des capacités
00:51:29ou qui ont la possibilité
00:51:30de travailler chez eux
00:51:30de faire des devoirs
00:51:32pour ne pas être meilleur
00:51:33que les autres
00:51:33il y a quand même
00:51:34un petit problème là-dedans
00:51:35qu'est-ce que vous en pensez ?
00:51:36que c'est compliqué
00:51:36de l'aborder comme ça
00:51:37parce que pour le coup
00:51:38je peux aussi vous donner
00:51:39non mais on peut aussi
00:51:39prendre l'exemple
00:51:40de plein de familles
00:51:41où pour le coup
00:51:42faire des devoirs à la maison
00:51:43n'est pas possible
00:51:44pour plein d'autres raisons
00:51:45que ça soit
00:51:46la question des familles
00:51:48monoparentales
00:51:49d'avoir le niveau d'études
00:51:50bien entendu
00:51:51en tant que telle
00:51:51non mais il y a l'étude
00:51:52à l'école
00:51:52on va à l'étude
00:51:53ça peut permettre
00:51:56d'avoir des solutions
00:51:57mais par exemple
00:51:58je me souviens
00:51:58des inégalités
00:51:59criantes et cruelles
00:52:03révélées par le Covid
00:52:04et j'ai l'impression
00:52:05qu'on n'en a pas
00:52:05beaucoup tiré de leçons
00:52:06et qu'une fois que c'était fini
00:52:08on a repris
00:52:09comme si de rien n'était
00:52:10mais il y a la question
00:52:11du niveau
00:52:12il y a la question
00:52:13de la promesse républicaine
00:52:14que devrait offrir l'école
00:52:16et ce que je vois
00:52:17c'est qu'à plein d'endroits
00:52:18du parcours
00:52:19cette promesse
00:52:19n'est pas tenue
00:52:20que ça soit par
00:52:21les fermetures de classes
00:52:23et les fermetures de classes
00:52:25on les subit à Paris
00:52:26de manière extrêmement brutale
00:52:27mais on les subit aussi
00:52:28dans des petits villages
00:52:29un peu partout dans le pays
00:52:30et typiquement
00:52:32sur l'égalité territoriale
00:52:33qu'évoquait Laurence
00:52:34c'est un vrai gros problème
00:52:36et moi je la remercie
00:52:38d'avoir reparlé
00:52:39des AESH
00:52:40et de l'école inclusive
00:52:41et en fait
00:52:42de l'école tout court
00:52:43parce que l'école
00:52:44doit être accessible
00:52:44à toutes et à tous
00:52:45on sait depuis des années
00:52:47écoutez moi je suis élue
00:52:48depuis 2020
00:52:49tous les étés
00:52:49on dit la situation
00:52:50des AESH
00:52:51est critique
00:52:52parce qu'elles sont
00:52:53toujours plus précaires
00:52:54elles sont toujours plus précarisées
00:52:56elles n'ont toujours pas le statut
00:52:57et là cette année c'est pire
00:52:58les gouvernements
00:52:59nous ont promis
00:53:00on va faire une consultation
00:53:01on va faire une grande convention
00:53:02etc etc
00:53:03ça n'a jamais eu lieu
00:53:04les réponses
00:53:05elles ne sont pas très compliquées
00:53:07il y a un moment
00:53:07il va falloir leur donner un statut
00:53:08il va falloir leur donner des salaires
00:53:10les sortir de la précarité
00:53:11nous permettent d'avoir plus d'AESH
00:53:13pour accueillir tous les enfants
00:53:14ça devrait être une base
00:53:16et une réaction
00:53:17à ce qui se dit
00:53:17de Michael Sherman
00:53:18et on est un petit peu en retard
00:53:20donc assez vite
00:53:20deux sujets
00:53:21sur le modèle PISA notamment
00:53:23le programme international
00:53:24de suivi des acquis des élèves
00:53:25c'est flagrant
00:53:27en France
00:53:27on a 30% l'année dernière
00:53:29des élèves
00:53:29en CM2
00:53:30qui ne maîtrisaient pas la lecture
00:53:31donc au bout d'un moment
00:53:33sans parler des mathématiques
00:53:34et de tout le reste
00:53:34en France
00:53:35il y a un sujet de l'illettrisme
00:53:36notamment
00:53:37et des enfants
00:53:37qui ne maîtrisent même pas la lecture
00:53:38qui est grave
00:53:39donc n'allez pas vous étonner
00:53:40qu'après ils n'aient pas un emploi
00:53:41quand ils sortent du collège
00:53:42ou du lycée
00:53:43ou avec une formation continue
00:53:45sur les AESH
00:53:47les accompagnants
00:53:48des élèves
00:53:49en situation de handicap
00:53:50il y a un flou
00:53:51mais artistique
00:53:52des gouvernements successifs
00:53:53où on n'a pas de données
00:53:54on a des données par département
00:53:55mais pas nationaux
00:53:56donc à chaque fois
00:53:57et encore une fois
00:53:58un élève en France
00:53:59en situation de handicap
00:54:00qui n'a pas d'accompagnement
00:54:02scolaire
00:54:02c'est une trahison de la République
00:54:04c'est inacceptable
00:54:06que dans notre pays
00:54:06des élèves en situation de handicap
00:54:08n'aient pas d'accompagnement
00:54:09on n'ait même pas d'AVS
00:54:10j'espère avoir été assez courant
00:54:12on fera sans doute
00:54:13je pense
00:54:13cette semaine
00:54:14c'est un sujet de débat
00:54:14on va s'en faire
00:54:15on va s'en faire
00:54:16c'est clair
00:54:17allez vous restez avec nous
00:54:18parce que dans un instant
00:54:20c'est l'info
00:54:20en plus
00:54:21avec Majid Desimates
00:54:22et puis plein d'autres choses
00:54:23et merci à Laurence
00:54:24notre auditrice
00:54:25merci beaucoup Laurence
00:54:26pour ce sujet
00:54:27fort intéressant
00:54:27effectivement
00:54:28de Saint-Martin de Londres
00:54:29dans l'aéros
00:54:31vous avez fini ça y est
00:54:3218h16
00:54:33à tout de suite
00:54:34vous avez choisi Sud Radio
00:54:42et vous avez bien raison
00:54:43c'est la raison
00:54:44vous me faites perdre mes mots
00:54:46là Frédéric Brandel
00:54:47c'est la radio du parlons vrai
00:54:49je vais y arriver au bout de ma phrase
00:54:50et c'est l'heure de l'info en plus
00:54:52c'est les 18h19
00:54:53Majid Desimates
00:54:57aujourd'hui débute une marche
00:54:59entre Paris et Amiens
00:55:00pour interpeller Emmanuel Macron
00:55:02sur la pédocriminalité
00:55:04et oui à l'initiative
00:55:05Maître Lisborne
00:55:06avocate de Céline Maito
00:55:07l'une des victimes
00:55:08du procès
00:55:09Le Square Neck
00:55:10est partie ce matin
00:55:11du 18ème arrondissement
00:55:12de Paris
00:55:13avec sa cliente
00:55:14elle compte parcourir
00:55:15plus de 120 kilomètres
00:55:16jusqu'à Amiens
00:55:17ville d'enfance
00:55:17du président de la république
00:55:19on le rappelle
00:55:19Joël Le Square Neck
00:55:21l'ancien chirurgien
00:55:22qui a été condamné
00:55:23le 28 mai dernier
00:55:24à 20 ans de réclusion criminelle
00:55:26pour des agressions sexuelles
00:55:27sur 299 mineurs
00:55:29entre 1989 et 2014
00:55:31l'un des pires scandales
00:55:33de pédocriminalité en France
00:55:35l'objectif de cette marche est clair
00:55:37remettre une lettre
00:55:38ouverte à Emmanuel Macron
00:55:39pour réclamer
00:55:40un véritable plan de lutte
00:55:41contre la pédocriminalité
00:55:42parmi leurs demandes
00:55:44on y retrouve
00:55:44un protocole
00:55:45d'inhibition sexuelle
00:55:47un suivi psychologique
00:55:48obligatoire
00:55:48pour les délinquants
00:55:49et la fin de la prescription
00:55:51de 30 ans
00:55:51justement
00:55:52Maître Lisborne
00:55:53est notre invité ce soir
00:55:54sur Sud Radio
00:55:55dans les Vraies Voix
00:55:56bonsoir Maître
00:55:56bonsoir
00:55:58bonsoir et bienvenue
00:55:59bienvenue à vous
00:56:00merci
00:56:02merci beaucoup
00:56:02vous dénoncez justement
00:56:04le silence des pouvoirs publics
00:56:05depuis le procès
00:56:06de l'Oscore Neck
00:56:06et vous êtes justement
00:56:07à la marche
00:56:08dites-nous
00:56:08comment ça se déroule
00:56:09et bien sûr
00:56:10où vous êtes actuellement
00:56:11alors
00:56:13tout d'abord
00:56:15je tenais à préciser
00:56:16qu'il s'agit
00:56:16de l'initiative
00:56:17de Céline Malito
00:56:18ma cliente
00:56:20en fait moi
00:56:20je ne suis que son porte-parole
00:56:21donc je suis bien sûr
00:56:23à ses côtés
00:56:24dans cette initiative
00:56:24nous sommes actuellement
00:56:26à 10 km de Chantilly
00:56:28nous sommes partis ce matin
00:56:29aux alentours de 10h
00:56:31de Paris
00:56:32à Montmartre
00:56:34puisque c'est
00:56:34là où se trouve mon cabinet
00:56:36mais surtout
00:56:36Paris
00:56:38parce que
00:56:38c'est le lieu d'exercice
00:56:39du pouvoir
00:56:40de M. Macron
00:56:41et nous nous dirigeons
00:56:42vers Amiens
00:56:43sur un parcours
00:56:44qui va durer 4 jours
00:56:45vous passez par les petits villages
00:56:47par les villes
00:56:48vous passez par rois
00:56:49etc
00:56:50on passe par les départementales
00:56:52donc oui
00:56:52je vous confirme
00:56:53qu'effectivement
00:56:54voilà
00:56:55c'est d'ailleurs
00:56:55un petit peu périlleux
00:56:57mais ça reste
00:56:58le chemin quand même
00:56:58le plus simple
00:56:59et donc
00:57:01là ce soir
00:57:02ce sera Chantilly
00:57:03demain
00:57:04nous serons à Beauvais
00:57:05après-demain
00:57:06Breteuil
00:57:07et ensuite Amiens
00:57:07pourquoi Amiens
00:57:08parce que c'est bien sûr
00:57:09la ville natale
00:57:10de M. Macron
00:57:11là où il a grandi
00:57:12et on se dit
00:57:14que dans la mesure
00:57:14où effectivement
00:57:15l'homme n'a pas su
00:57:16peut-être
00:57:16le président de la République
00:57:17n'a pas su
00:57:18lire la lettre
00:57:19le 28 mai dernier
00:57:20lorsqu'elle a été médiatisée
00:57:22et annoncée
00:57:23cette lettre ouverte
00:57:24on espère que
00:57:25l'enfant
00:57:26qu'il a été
00:57:26pourra effectivement
00:57:29la lire avec des yeux d'enfant
00:57:30nous avons tous été ces enfants
00:57:31vous parlez
00:57:32bonsoir
00:57:33vous parlez d'un protocole
00:57:34d'inhibition sexuelle
00:57:35je voulais savoir
00:57:36si vous copiez
00:57:37sur les initiatives
00:57:38qui ont été prises
00:57:38en Italie
00:57:39puisque la castration chimique
00:57:41est dorénavant obligatoire
00:57:42pour les délinquants sexuels
00:57:44pédocriminels
00:57:45et les délinquants sexuels
00:57:46en général
00:57:47en Italie
00:57:47allez-y
00:57:49pour répondre à votre question
00:57:51non pas du tout
00:57:53pourquoi
00:57:53parce qu'en fait
00:57:54en France
00:57:55nous sommes tout de même
00:57:56dans un état de droit
00:57:56très respectueux
00:57:57à juste titre
00:57:58des droits de l'homme
00:58:00des libertés publiques
00:58:01de toutes les façons
00:58:03scientifiquement
00:58:03le protocole
00:58:04d'inhibition sexuelle
00:58:05ne peut pas fonctionner
00:58:06sans l'aval
00:58:07de l'intéressé
00:58:08donc bien évidemment
00:58:09que la volonté
00:58:10et surtout l'accord
00:58:11de l'intéressé
00:58:12doit être recueilli
00:58:13c'est très important
00:58:14contrairement à d'autres initiatives
00:58:16que nos voisins européens
00:58:17en revanche
00:58:18je tiens à préciser
00:58:19que lorsque
00:58:20au jour d'aujourd'hui
00:58:21en France
00:58:21les délinquants sexuels
00:58:23demandent justement
00:58:24à pouvoir bénéficier
00:58:26de ce protocole
00:58:27d'inhibition sexuelle
00:58:27alors qu'ils sont détenus
00:58:29il faut savoir
00:58:30qu'en France
00:58:30ce protocole
00:58:31on ne leur accorde pas
00:58:32c'est à dire qu'en fait
00:58:33dans les faits
00:58:35il y a injonction de soi
00:58:36on leur dit
00:58:37écoutez
00:58:37vous allez
00:58:38effectivement
00:58:38on vous impose
00:58:39d'être suivi psychologiquement
00:58:41si vous le souhaitez
00:58:43avec votre accord
00:58:43il y aura
00:58:44protocole d'inhibition sexuelle
00:58:45sauf que dans la réalité
00:58:47faute de moyens
00:58:47dans l'administration pénitentiaire
00:58:49non seulement
00:58:50il n'y a quasiment pas
00:58:51de suivi psychologique
00:58:52mais en plus
00:58:53ce protocole
00:58:53il l'aurait administré
00:58:55à la fin
00:58:56de leurs années de détention
00:58:57heureusement
00:58:58nous sommes dans un état de droit
00:58:59donc les délinquants sexuels
00:59:00ont vocation à ressortir
00:59:02sauf qu'en fait
00:59:03lorsqu'ils sortent
00:59:04on leur donne
00:59:05ce protocole
00:59:06à la fin de la détention
00:59:07autrement dit
00:59:08il faut deux mois
00:59:08pour qu'il soit efficace
00:59:10donc ils sortent
00:59:11comme défaut
00:59:12on ne va pas se mentir
00:59:13sans soin
00:59:14sans rien
00:59:14et donc le protocole
00:59:16devient efficace
00:59:17au bout de deux mois
00:59:18sachant que
00:59:19le taux de récidive
00:59:20est le plus important
00:59:21dans les quelques jours
00:59:22qui suivent
00:59:23la sortie de prison
00:59:25vous imaginez bien
00:59:25qu'on se moque du monde
00:59:26en fait
00:59:27pour bien comprendre
00:59:29aujourd'hui
00:59:30pour mettre
00:59:31hors d'état
00:59:32de nuire
00:59:33quelqu'un
00:59:33qui est pédophile
00:59:35c'est une construction
00:59:36pédocriminelle
00:59:38c'est une construction
00:59:39psychologique
00:59:40on a tous
00:59:41chacun
00:59:42une attirance
00:59:43imaginez-vous
00:59:44de vous enlever
00:59:45cette attirance
00:59:46on ne l'imagine pas
00:59:47celle-ci
00:59:47c'est criminel
00:59:49comment peut-on
00:59:50enlever cette déviance
00:59:51criminelle
00:59:52sachant qu'elle est
00:59:53construite
00:59:53dans la psychologie
00:59:54hormis la démarche chimique
00:59:56je ne vois pas comment
00:59:57même le meilleur
00:59:58des psychiatres
00:59:59n'y arrivera pas
00:59:59alors justement
01:00:01dans l'efficacité
01:00:03réelle
01:00:04dans l'efficacité
01:00:05qui a été démontrée
01:00:06il faut
01:00:07le protocole
01:00:08tout d'abord
01:00:08il faut évidemment
01:00:09une injonction
01:00:09de soins psychologiques
01:00:10c'est fondamental
01:00:11si vous ne traitez pas
01:00:11le problème de fond
01:00:12la réalité
01:00:13c'est qu'après
01:00:14qu'on leur retire
01:00:16des pulsions
01:00:16c'est une chose
01:00:17d'ordre physique
01:00:17mais dès lors
01:00:19qu'il n'y a plus
01:00:19ce protocole
01:00:20s'il n'y a pas eu
01:00:21de traitement de fond
01:00:22avec un suivi psychologique
01:00:24bien évidemment
01:00:24que les pulsions reviennent
01:00:25donc c'est pour ça
01:00:26qu'il faut
01:00:27un, l'accord de l'intéressé
01:00:28deux, un suivi psychologique
01:00:31mais attention
01:00:31très assidu
01:00:32c'est à dire
01:00:33pardon je vais mettre
01:00:35le protocole
01:00:36en plus avec l'accord
01:00:37de l'intéressé
01:00:38on va faire réagir
01:00:39nos vrais voix
01:00:39pardonnez-moi maître
01:00:40parce qu'il nous reste
01:00:40assez peu de temps
01:00:41sur ce sujet
01:00:41on a quand même envie
01:00:42d'avoir leurs opinions
01:00:43Rémi Leleux
01:00:45quand on entend
01:00:47maître Lisbonne
01:00:48qui dit qu'il faut demander
01:00:49effectivement on est dans
01:00:49un état de droit
01:00:50on ne va pas dire le contraire
01:00:51qu'il faut demander
01:00:52au pédocriminel
01:00:53s'il veut bien
01:00:53se faire castrer
01:00:55chimiquement
01:00:55ou whatever
01:00:56j'ai envie de dire
01:00:57c'est quand même
01:00:58enfin moi ça me paraît
01:00:59être un non-sens
01:01:01mais peut-être pas pour vous
01:01:02je voulais remercier
01:01:04vous remercier maître
01:01:06et remercier votre cliente
01:01:07moi je ne comprends pas
01:01:08pourquoi
01:01:08dans ce pays
01:01:09ce cas de pédocriminalité
01:01:11majeur et massif
01:01:12n'a pas beaucoup plus
01:01:14créé une véritable
01:01:15onde de choc
01:01:16parce que bien sûr
01:01:17il y a l'aspect chimique
01:01:18bien sûr il y a la psychologie
01:01:19intime
01:01:19mais il y a aussi
01:01:20le niveau de l'impunité
01:01:22et la structure sociale
01:01:24qui sexualise
01:01:25des enfants très jeunes
01:01:26et qui nourrit tout cela
01:01:27et en fait on doit
01:01:28collectivement avancer là-dessus
01:01:30et je pense aussi
01:01:31à deux autres voies
01:01:31de politique publique
01:01:32c'est l'imprescriptibilité
01:01:34des crimes
01:01:35d'agression sexuelle
01:01:36de viols commis sur mineurs
01:01:37qui est une revendication
01:01:38du mouvement des droits
01:01:40des enfants
01:01:40et des mouvements féministes
01:01:41depuis longtemps
01:01:41et une dernière chose
01:01:43je vous donne mon exemple
01:01:44personnel
01:01:44j'ai été victime
01:01:45de violences conjugales
01:01:46mon agresseur
01:01:47a eu une obligation
01:01:48de soins
01:01:48qui ne lui a été
01:01:49jamais notifiée
01:01:50on n'avancera pas
01:01:52si la justice
01:01:53n'a pas les moyens
01:01:54de faire respecter
01:01:55les injonctions de soins
01:01:56en premier lieu
01:01:56Michael Sherman
01:01:57écoutez
01:01:58il y a plus de 165 000
01:02:00enfants victimes
01:02:01de violences sexuelles
01:02:01qui incluent l'inceste
01:02:03évidemment les viols
01:02:05et agressions
01:02:06mais ce ne sont que
01:02:07les chiffres
01:02:08attestés
01:02:09et officiels
01:02:10le problème
01:02:11c'est que ça touche
01:02:12bien souvent
01:02:12dans des familles
01:02:14où le silence
01:02:14est pesant
01:02:15et ça
01:02:16le rôle de la république
01:02:17et de l'état
01:02:17c'est le rôle
01:02:18des conseils départementaux
01:02:19on le disait tout à l'heure
01:02:20la protection de l'enfance
01:02:21c'est une compétence
01:02:22des conseils départementaux
01:02:23et notamment
01:02:23l'aide sociale à l'enfance
01:02:24déjà qu'il y ait en France
01:02:26une réelle politique
01:02:27de prévention
01:02:28aujourd'hui
01:02:29il faut que des
01:02:29instagrammeuses
01:02:30ou des tiktokeuses
01:02:30fassent des chansons
01:02:31protéger vos parties intimes
01:02:34dans toutes les langues
01:02:34pour que la société
01:02:37prenne quelque part
01:02:39cette cause
01:02:40comme une cause nationale
01:02:41et il y a aussi
01:02:42les réseaux
01:02:43avec des gens
01:02:43qui ont beaucoup de pouvoir
01:02:44et qui en abusent
01:02:46ça existe
01:02:46et de temps en temps
01:02:47les réseaux sautent
01:02:48on en a eu aux Etats-Unis
01:02:49et le problème
01:02:50c'est que
01:02:50ça engendre aussi
01:02:52les thèses complotistes
01:02:53parce que quand l'état
01:02:54ne fait pas
01:02:54les citoyens
01:02:55se posent des questions
01:02:56et en premier lieu
01:02:57les victimes
01:02:58vous le disiez
01:02:58en fait on ne parle
01:02:59jamais des victimes
01:03:00on parle souvent
01:03:01dans la presse
01:03:01le nom des bourreaux
01:03:03et on ne parle jamais
01:03:04des victimes
01:03:05et je pense qu'il faut
01:03:06recentrer le débat
01:03:06sur les victimes
01:03:07écouter les victimes
01:03:08il y a eu des assises
01:03:10de lutte contre l'antisémitisme
01:03:11j'attends moi
01:03:12les assises de lutte
01:03:12contre la pédocriminalité
01:03:13qui est un fléau
01:03:14dans notre société
01:03:15merci beaucoup
01:03:16pour ce sujet
01:03:17Majid Dehimat
01:03:18merci aussi
01:03:18bonne marche
01:03:20merci beaucoup
01:03:23merci beaucoup
01:03:24maître Lisborne
01:03:25d'être intervenu
01:03:28sur notre antenne
01:03:29aujourd'hui
01:03:2918h27
01:03:30vous restez avec nous
01:03:31dans un instant
01:03:31c'est le tour de table
01:03:32des vrais voix
01:03:32merci Majid
01:03:33les vrais voix sud radio
01:03:3517h-19h
01:03:37Judith Belair
01:03:38Frédéric Brindel
01:03:39nos vrais voix
01:03:40ce soir
01:03:40Raphaël Rémy Leleux
01:03:41conseillère de Paris
01:03:42écologiste
01:03:43et co-autrice de Beyoncé
01:03:44est-elle féministe
01:03:46Mickaël Sherman
01:03:47président de l'association
01:03:48engagement
01:03:49France Solidarité
01:03:50et conseiller municipal
01:03:51à Charenton-le-Pont
01:03:52ils sont là
01:03:53pour
01:03:54pour le tour de table
01:03:56des vrais voix
01:03:56c'est ça
01:03:56buenas tardes Amigo
01:03:58mais maniez-vous le tronc
01:03:59on va bientôt se mettre à table
01:04:00vous connaissez l'histoire
01:04:01de la femme qui va acheter
01:04:02un meuble chez Ikea
01:04:02non t'aisez-vous
01:04:03t'aisez-vous
01:04:03t'aisez-vous
01:04:04parce que là ça
01:04:04le tour de table
01:04:06je sais pas quand c'est
01:04:07un mois de parler
01:04:08après
01:04:08allez ça vous du coup
01:04:10Raphaël Rémy Leleux
01:04:11vous allez nous parler
01:04:12du coup de la rentrée
01:04:12universitaire pour les étudiants
01:04:14et les étudiantes
01:04:14alors je devais vous parler
01:04:15de ça mais si vous me permettez
01:04:16j'ai changé d'avis
01:04:18et vous savez que
01:04:19j'adore ce jingle
01:04:20notamment la citation
01:04:21de Kaamelott
01:04:23où on entend
01:04:23t'aisez-vous
01:04:25t'aisez-vous
01:04:25vraiment j'en peux plus
01:04:26et ça m'a un peu fait
01:04:28à cet effet là
01:04:28quand en route vers le studio
01:04:30j'ai écouté François Bayrou
01:04:30déjà parce que c'était long
01:04:32parce que c'était un peu pénible
01:04:34et puis surtout
01:04:35il y a un moment
01:04:35qui m'a
01:04:36où j'ai connu
01:04:38un malaise extrême
01:04:39et ensuite
01:04:39une très grande colère
01:04:40c'est le passage
01:04:40sur les enfants
01:04:41le passage sur les enfants
01:04:43où François Bayrou
01:04:43reprend le truc
01:04:45un peu éculé
01:04:46de la dette
01:04:47c'est terrible
01:04:48c'est ce qu'on laisse
01:04:48à nos enfants
01:04:49il faut agir
01:04:50en responsabilité
01:04:51il a cette phrase
01:04:52il faut agir
01:04:53en responsabilité
01:04:55face aux enfants
01:04:56et pardonnez-moi ce mot
01:04:58il faut agir
01:04:59de manière affectueuse
01:05:00je veux dire
01:05:01non en fait
01:05:02non je pardonne pas
01:05:03l'usage de cette phrase
01:05:04quand on a vécu
01:05:05la séquence qu'on a vécue
01:05:06avant l'été
01:05:07au début de l'été
01:05:08sur François Bayrou
01:05:09et Bétarame
01:05:10on évite
01:05:11en fait
01:05:11on évite
01:05:12il faut réussir
01:05:13à prendre ses responsabilités
01:05:14nous on exige
01:05:15un devoir de vérité
01:05:16sur ce qui s'est passé
01:05:17à Bétarame
01:05:17sur les défaillances
01:05:19de l'état
01:05:19sur la défaillance
01:05:20de signalement
01:05:21sur la défaillance
01:05:22d'accompagnement
01:05:23on parlait de pédocriminalité
01:05:24il y a quelques instants
01:05:25c'est symptomatique
01:05:27de ça
01:05:28et on a un premier ministre
01:05:29qui s'en lave les mains
01:05:30alors que sa responsabilité personnelle
01:05:32était mise en cause
01:05:34et qui ensuite
01:05:35fait des petits jeux de mots
01:05:36sur pardonnez-moi
01:05:37les enfants
01:05:37il faut les traiter
01:05:38avec affection
01:05:38c'est plus qu'un malaise politique
01:05:40il faudrait apprendre
01:05:41à faire autrement
01:05:43de la politique
01:05:43à respecter les enfants
01:05:44à respecter la lutte
01:05:45contre la pédocriminalité
01:05:46et à agir enfin
01:05:47l'affaire de Bétarame
01:05:50effectivement
01:05:51il ne l'a pas très bien gérée
01:05:53François Bayrou
01:05:54d'une manière générale
01:05:56la communication
01:05:57il ne la gère pas très bien
01:05:59et quand on a
01:06:00cette conférence de presse
01:06:01où on s'endort
01:06:02au bout de deux minutes
01:06:03on se dit quand même
01:06:04que
01:06:05quelles que soient ses qualités
01:06:06cet homme-là
01:06:07a un problème
01:06:07avec la communication
01:06:09il a un problème
01:06:10avec la communication
01:06:11oui
01:06:11après là
01:06:12on est bien au-delà
01:06:13de la communication
01:06:13on est sur une affaire d'état
01:06:15où un premier ministre
01:06:17est impliqué
01:06:18de près ou de loin
01:06:19et je pense que
01:06:20c'est plus que des maladresses
01:06:22il y a
01:06:23évidemment
01:06:25et le témoignage
01:06:26des enfants
01:06:26devenus maintenant adultes
01:06:28qui sont marqués à vie
01:06:29et on parlait
01:06:29de la pédocriminalité
01:06:30avant
01:06:31des enfants
01:06:32qui ont été victimes
01:06:33de violences
01:06:34qu'elles soient
01:06:35morales ou sexuelles
01:06:37et on n'est plus
01:06:38autant de la maladresse
01:06:39ou des lacunes
01:06:41de communicants
01:06:42c'est un scandale d'état
01:06:44et bien vous avez la parole
01:06:46Michael Sherman
01:06:47vous allez la garder
01:06:47vous allez nous parler
01:06:48du message de soutien
01:06:49à Isabelle Piboulot
01:06:50qui est suite à son témoignage
01:06:52à elle
01:06:52un poignant
01:06:52après l'agression
01:06:53de son compagnon
01:06:54à la sortie du tramway
01:06:55dans le 14ème
01:06:56pour rappel
01:06:57c'est une de nos confrères
01:06:58de chez CNews
01:06:58exactement
01:06:59écoutez
01:07:00j'ai été je pense
01:07:01comme
01:07:01consoeur
01:07:02exactement
01:07:03comme de nombreux citoyens
01:07:05de notre pays
01:07:05touchés
01:07:06par son témoignage poignant
01:07:08ce matin
01:07:08que j'ai entendu
01:07:09il m'arrive
01:07:10je ne la connais pas personnellement
01:07:11il m'arrive
01:07:11de la croiser en plateau
01:07:12le dimanche soir
01:07:14sur une autre chaîne
01:07:15et en fait
01:07:16c'est juste la réalité
01:07:17de ce que vivent nos français
01:07:18qui prennent les transports en commun
01:07:19son compagnon
01:07:21on peut saluer
01:07:22je l'ai eu très brièvement
01:07:23par message
01:07:24et je lui envoie
01:07:25mes affectueuses pensées
01:07:26il a été chevaleresse
01:07:28qui a été un peu un héros
01:07:30sa compagne
01:07:31au retour de vacances
01:07:32après un été merveilleux
01:07:34il est rentré de vacances
01:07:34comme tous les français le font
01:07:35et dans les transports
01:07:37sa compagne
01:07:38a été menacée de mort
01:07:40peut-être de violence sexuelle
01:07:42ou sexiste
01:07:43ou du moins d'attouchement
01:07:44on ne sait pas
01:07:44elle avait déjà été victime
01:07:45elle l'a dit dans son témoignage poignant
01:07:47et puis c'est un peu le reflet
01:07:48de notre société
01:07:48de la violence
01:07:49il y a plus de 10 000 agressions
01:07:50au couteau par an
01:07:50dans notre pays
01:07:51et puis il n'y a pas de répression
01:07:52il semblerait un multirécidiviste
01:07:55à vérifier
01:07:58s'il avait le droit ou non
01:07:59d'être sur le territoire français
01:08:01et du moins en tout cas
01:08:02il aurait une origine étrangère
01:08:04et voilà
01:08:05c'est la violence de notre société
01:08:06et puis ça touche aujourd'hui
01:08:07quelqu'un de
01:08:08pas de connu
01:08:09mais du moins
01:08:09qui a un écho
01:08:10donc on en parle
01:08:11et elle l'a très bien dit
01:08:13ça reflète
01:08:14le cas de toutes les autres
01:08:15victimes en France
01:08:16qui eux n'ont pas
01:08:17un écho national
01:08:18et l'acte héroïque
01:08:19de celui qui intervient
01:08:20pour sauver une personne
01:08:22malheureusement
01:08:23il arrive que
01:08:24les sauveurs
01:08:25se mettent en grand danger
01:08:26aussi
01:08:26une réaction
01:08:27Raphaël-Rémi Leleu
01:08:28même si tout a
01:08:29finalement été dit
01:08:30une réaction
01:08:32déjà de soutien
01:08:33bien entendu
01:08:34vis-à-vis de cette
01:08:35consoeur
01:08:36et vis-à-vis de son compagnon
01:08:37une réaction aussi
01:08:38d'empathie profonde
01:08:40puisque ça m'est arrivé
01:08:41trop régulièrement
01:08:42à mon goût
01:08:43la situation
01:08:44d'agression
01:08:44de menaces
01:08:45ou d'insultes
01:08:46dans les transports
01:08:47en commun
01:08:47en Ile-de-France
01:08:48d'ailleurs
01:08:48il y a une enquête
01:08:48de victimologie
01:08:49qui avait été menée
01:08:50par le Haut Conseil
01:08:51à l'égalité
01:08:52de mémoire
01:08:53et 100%
01:08:54des femmes
01:08:54prenant les transports
01:08:55en commun
01:08:55en Ile-de-France
01:08:56disaient avoir
01:08:57déjà subi
01:08:58une situation
01:08:59de violence
01:08:59qu'elle soit
01:09:00morale ou physique
01:09:01et
01:09:02vous disiez
01:09:03la personne
01:09:04qui serait
01:09:04d'origine étrangère
01:09:05moi aussi
01:09:06je suis d'origine
01:09:06étrangère
01:09:07mais surtout
01:09:08c'est 100%
01:09:09des hommes
01:09:09qui sont des agresseurs
01:09:10dans cette situation
01:09:11et on a un vrai problème
01:09:12sur
01:09:13l'agression
01:09:14l'agressivité
01:09:15vis-à-vis des femmes
01:09:16dans les transports
01:09:17en commun
01:09:17parce que c'est aussi
01:09:18un vrai reniement
01:09:18de liberté
01:09:19en fait on a un problème
01:09:21d'agression
01:09:21en général aussi
01:09:22puisque là
01:09:22il s'agit d'un homme
01:09:23c'est important
01:09:24de le dire aussi
01:09:24mais qui s'étend
01:09:25interposé en plus
01:09:26allez merci beaucoup
01:09:29à tous les deux
01:09:30vous restez avec nous
01:09:30chers auditeurs
01:09:31pour le grand débat
01:09:32du jour
01:09:32dans un instant
01:09:33non c'est le coup
01:09:34de projecteur
01:09:34François Bayrou
01:09:35a fait aujourd'hui
01:09:35une conférence de presse
01:09:36pour présenter
01:09:37vous le savez
01:09:37les priorités de la rentrée
01:09:38dont ce fameux projet
01:09:40de budget 2026
01:09:41mais le gouvernement
01:09:42est déjà fragilisé
01:09:43entre la menace
01:09:45d'un blocage massif
01:09:46le 10 septembre
01:09:46celle d'une motion
01:09:47de censure
01:09:48dès le 23
01:09:48certains proches
01:09:49du premier ministre
01:09:50doutent un climat explosif
01:09:52et parlent
01:09:52parlons vrai
01:09:53d'un début de bordel
01:09:54pourquoi une telle conférence
01:09:56de presse de rentrée
01:09:57et bien François Bayrou
01:09:58a voulu clarifier
01:09:59la situation de la France
01:10:01avant de proposer
01:10:02un vote de confiance
01:10:03de son gouvernement
01:10:04à l'Assemblée
01:10:04le 8 septembre prochain
01:10:07la France serait
01:10:08à l'arrêt
01:10:08le 10 septembre
01:10:09ou encore une motion
01:10:10de censure
01:10:11à l'Assemblée nationale
01:10:12était prévue
01:10:13dès octobre
01:10:13il a donc anticipé
01:10:15son tableau
01:10:16tracé de la France
01:10:17est cataclysmique
01:10:18alors posons-nous
01:10:19la question
01:10:20et nous vous la posons
01:10:21sur le compte X
01:10:22de Sud Radio
01:10:22comme le dit
01:10:23François Bayrou
01:10:25la France
01:10:26est-elle en danger ?
01:10:28Et pour en parler
01:10:28nous sommes avec
01:10:29Andréa Cotarac
01:10:30qui est porte-parole
01:10:31du Rassemblement National
01:10:32bonsoir Andréa
01:10:33bonsoir
01:10:34bonsoir
01:10:35alors Andréa
01:10:35question
01:10:36parlons vrai
01:10:37sur Sud Radio
01:10:38comme le disent
01:10:39certains proches
01:10:39du Premier Ministre
01:10:40est-ce que c'est
01:10:40le début du bordel ?
01:10:42si le bordel
01:10:43c'est la fin du macronisme
01:10:45alors pour nous
01:10:45c'est plutôt un espoir
01:10:46et un nouveau souffle
01:10:47pour l'avenir du pays
01:10:48et bien merci
01:10:50pour cette réponse
01:10:50vous restez avec nous
01:10:51Andréa Cotarac
01:10:52et puis avec nos vrais voix
01:10:53et puis vous les auditeurs
01:10:55vous pouvez appeler
01:10:55au 0826 300 300
01:10:57pour donner votre avis
01:10:58dans un instant
01:10:58c'est le coup de projecteur
01:10:59des vrais voix
01:11:00il est 18h38
01:11:01à tout de suite
01:11:02Sud Radio
01:11:02les vrais voix Sud Radio
01:11:0417h-19h
01:11:06Judith Belair
01:11:07Frédéric Brindel
01:11:08et le retour
01:11:09des nos vrais voix
01:11:10Frédéric Brindel
01:11:11Raphaël Rémy Leleux
01:11:13est avec nous
01:11:13Mickaël Sherman
01:11:14ils sont prêts
01:11:15pour le fameux
01:11:16coup de projecteur
01:11:17c'est parti pour le coup de projecteur
01:11:18les vrais voix Sud Radio
01:11:20le coup de projecteur
01:11:21des vrais voix
01:11:22cet été
01:11:23le rêve de l'Europe
01:11:24qui compte dans le monde
01:11:25s'est évanoui
01:11:26ce sont les mots
01:11:27de François Bayrou
01:11:28lors de sa conférence de presse
01:11:29aujourd'hui
01:11:30pour évoquer
01:11:30la position de la France
01:11:31en Europe
01:11:32mais évidemment
01:11:32sa position aussi sociale
01:11:34politique
01:11:34intérieure au pays
01:11:36sans oublier
01:11:36le projet de budget
01:11:372026
01:11:38qui est en difficulté
01:11:39comme nous le savons
01:11:39souveraineté
01:11:40indépendance
01:11:41éducation
01:11:41et j'en passe
01:11:42les sujets sont vastes
01:11:43et la prise de parole
01:11:43inquiétante
01:11:44motion de censure
01:11:45mouvement social
01:11:46annoncé pour le 10 septembre
01:11:48sans oublier
01:11:48menace d'un vote de censure
01:11:49dès le 23
01:11:49l'exécutif est très fragilisé
01:11:51face à cette double offensive
01:11:53sociale et politique
01:11:54il joue une partie décisive
01:11:55mais y aura-t-il un gagnant ?
01:11:57là est la question
01:11:57le 8 septembre
01:11:59donc il y aura
01:12:00le 49-1
01:12:01celui qui met
01:12:02le vote de confiance
01:12:04à l'Assemblée nationale
01:12:05du gouvernement
01:12:05toutes les heures
01:12:06la France écope
01:12:07de 12 millions d'euros
01:12:08de dettes supplémentaires
01:12:09engluées dans la déferlante
01:12:11de notre déficit
01:12:12toujours plus délirant
01:12:13François Bayrou
01:12:14nous a tracé
01:12:15un tableau
01:12:16d'une noirceur
01:12:16glaçante
01:12:17au secours
01:12:18il faut dépenser moins
01:12:19et produire plus
01:12:20nous vous posons la question
01:12:21et c'est très intéressant
01:12:23sur le compte X
01:12:24de Sud Radio
01:12:24comme le dit
01:12:25François Bayrou
01:12:26la France est-elle en danger ?
01:12:28vous dites oui
01:12:28mais à 57%
01:12:30non à 43%
01:12:32comme s'il y avait
01:12:33une volonté
01:12:33de relativiser
01:12:34la noirceur
01:12:35du Premier Ministre
01:12:36et nous sommes avec
01:12:37Andréa Cotarac
01:12:38porte-parole du RN
01:12:39Andréa
01:12:39bon rebonsoir
01:12:40juste avant la coupure
01:12:42vous avez commencé
01:12:43à nous expliquer
01:12:43que finalement
01:12:44pour rappel
01:12:46certains proches
01:12:46du Premier Ministre
01:12:47disent que c'est le début
01:12:48du bordel
01:12:48parlons vrai
01:12:49et pour vous finalement
01:12:50c'est le début du bordel
01:12:51c'est la fin du gouvernement
01:12:52Bayrou
01:12:52c'est une bonne nouvelle
01:12:53c'est ça que vous nous disiez
01:12:54mais écoutez
01:12:55c'est assez étonnant
01:12:56parce qu'en fait
01:12:56M. Bayrou
01:12:57nous a fait une conférence
01:12:58de presse
01:12:58pour nous dire
01:12:59il faut répondre
01:13:00à la question
01:13:01la France a-t-elle
01:13:02un déficit astronomique
01:13:05une dette
01:13:06qui est lourde
01:13:07ou pas ?
01:13:08bon je pense
01:13:08que toutes les forces
01:13:09politiques françaises
01:13:09sont au courant
01:13:10la question
01:13:11c'est de savoir
01:13:12comment on y parvient
01:13:13et là
01:13:14il ne répond rien
01:13:14ou en tout cas
01:13:15quelques idées
01:13:16on s'en doute
01:13:17sur les jours fériés
01:13:18sur un tas d'autres choses
01:13:18mais le vote de confiance
01:13:21c'est faire confiance
01:13:22aux macronistes
01:13:23au Rassemblement National
01:13:25on ne sait pas
01:13:25de chèque en blanc
01:13:26voilà des gens
01:13:27qui sont là
01:13:27depuis 2017
01:13:28qui ont creusé
01:13:29la dette
01:13:30de plus de 1300 milliards
01:13:32d'euros
01:13:32et qui vont encore
01:13:34demander aux français
01:13:35des efforts
01:13:36aux entreprises
01:13:37aux ouvriers
01:13:38sur un tas d'autres sujets
01:13:40qui leur proposent même
01:13:41de travailler gratuitement
01:13:43durant deux jours
01:13:44on ne peut pas continuer
01:13:44comme ça
01:13:45nous on veut
01:13:46des réformes structurelles
01:13:47Andréa Cotarac
01:13:48écoutons ce moment
01:13:50qui est le moment
01:13:51on va dire
01:13:52un peu clé
01:13:52de la conférence de presse
01:13:54où le Premier ministre
01:13:55donne rendez-vous
01:13:56pour une consultation exceptionnelle
01:14:00aux députés
01:14:01le 8 septembre
01:14:01cette discussion
01:14:02elle ne peut venir
01:14:04qu'après
01:14:04se recentrer
01:14:06sur la question essentielle
01:14:07voilà la clarification
01:14:08et cette clarification
01:14:10pour moi
01:14:11elle est urgente
01:14:12et il y a un lieu
01:14:13pour cette clarification
01:14:14une institution
01:14:15c'est le Parlement
01:14:16dans un débat ordonné
01:14:18suivi d'un vote
01:14:19et non pas
01:14:21dans le désordre
01:14:22des affrontements
01:14:23de rue
01:14:23et des injures
01:14:24c'est la raison
01:14:25pour laquelle
01:14:25j'ai demandé
01:14:26au Président de la République
01:14:27qu'il a accepté
01:14:28de convoquer le Parlement
01:14:30en session extraordinaire
01:14:31le lundi 8 septembre
01:14:33dans 15 jours
01:14:34j'engagerai ce jour-là
01:14:35la responsabilité
01:14:36du gouvernement
01:14:37cette déclaration
01:14:38de politique générale
01:14:39aura pour objet
01:14:40savoir s'il y a bien
01:14:42gravité
01:14:43du danger
01:14:44pour la nation
01:14:45s'il y a urgence
01:14:46ou pas
01:14:47et choisir la route
01:14:49qui permettra
01:14:50d'échapper
01:14:50à cette malédiction
01:14:52en retrouvant
01:14:52la maîtrise
01:14:53de nos finances
01:14:53donc en choisissant
01:14:55de réduire
01:14:55nos déficits
01:14:56et en produisant plus
01:14:57voilà
01:14:58le Premier ministre
01:14:59tout à l'heure
01:14:59lors de sa conférence
01:15:00de presse
01:15:02rendez-vous
01:15:03le 8 septembre
01:15:04que diront
01:15:05les écologistes
01:15:06Raphaël-Rémi Leleux
01:15:07nous voterons
01:15:07contre la confiance
01:15:09à ce gouvernement
01:15:10de manière très très claire
01:15:11c'est quand même
01:15:12savoureux de voir
01:15:13que ça y est
01:15:13la Macronie
01:15:14se découvre
01:15:15parlementariste
01:15:17et puis la mauvaise foi
01:15:19et la malhonnêteté
01:15:20intellectuelle
01:15:21de François Bayrou
01:15:22sont pour moi
01:15:23assez choquantes
01:15:23puisqu'il dit
01:15:24est-ce que
01:15:24les gens vont se prononcer
01:15:26sur la gravité
01:15:28de la situation
01:15:28mais comme s'il n'y avait
01:15:29qu'une seule solution
01:15:30celle qu'il propose
01:15:32et nous nous pensons
01:15:33qu'il y a d'autres solutions
01:15:34possibles
01:15:34et que cette manière
01:15:35d'enfermer le débat
01:15:36n'est pas acceptable
01:15:37et que de toute façon
01:15:38la manière dont
01:15:40François Bayrou
01:15:40a conduit les affaires
01:15:41n'est pas acceptable
01:15:42Alors Michael Sherman
01:15:44il y a quand même
01:15:44le 10 septembre
01:15:45ce gros mouvement
01:15:46on bloque tout
01:15:47qui arrive
01:15:47il y a effectivement
01:15:48les Verts
01:15:49qui disent
01:15:50qu'ils vont se prononcer
01:15:51contre ce vote de confiance
01:15:52il y a Jordan Bardella
01:15:53aussi
01:15:54je vais le citer
01:15:54qui dit que
01:15:55jamais le RN
01:15:56ne votera la confiance
01:15:56à un gouvernement
01:15:57dont les choix
01:15:57font souffrir
01:15:58le peuple français
01:15:58vous vous dites quoi ?
01:16:00Moi je pense
01:16:01que ce gouvernement
01:16:02sans cap
01:16:02et sans vision
01:16:03à la fin
01:16:04si on pose
01:16:05et on demande
01:16:06l'avis aux français
01:16:06je pense que les français
01:16:08ne veulent pas
01:16:09signer un chèque en blanc
01:16:10dans un gouvernement
01:16:11qui ne fait qu'improviser
01:16:12François Bayrou
01:16:13le Premier ministre
01:16:14rêve d'Europe
01:16:15mais il ne fait plus rêver
01:16:17les français
01:16:17et aujourd'hui
01:16:18le problème des français
01:16:19c'est qu'ils n'espèrent plus
01:16:20et la notion d'espérance
01:16:22dans le pays
01:16:23qui était si cher
01:16:23dans le pays
01:16:24aujourd'hui
01:16:25n'existe plus
01:16:25s'il y a ces mobilisations
01:16:27le gouvernement
01:16:28a toujours utilisé
01:16:29la peur au premier mandat
01:16:30en caricaturant
01:16:31les gilets jaunes
01:16:32le président de la république
01:16:33parlait quand même
01:16:34de minorités bruyantes
01:16:34combien de semaines
01:16:36les commerçants
01:16:37pas seulement à Paris
01:16:38mais surtout
01:16:39les ronds-points de France
01:16:40où les commerces
01:16:41ont été
01:16:42quelque part
01:16:43détruits
01:16:44abîmés
01:16:44où des travailleurs
01:16:46ont fait grève
01:16:48se sont privés de salaire
01:16:48et pas seulement
01:16:49les syndicats
01:16:50il y a des personnes
01:16:50qui se sont privées
01:16:51de salaire
01:16:52pour manifester
01:16:53parce qu'ils n'en pouvaient plus
01:16:54les manifestations
01:16:56qui vont arriver
01:16:56le 10 septembre
01:16:57c'est pas seulement
01:16:58des complotistes
01:16:59et des gilets jaunes
01:16:59qu'on a voulu caricaturer
01:17:00c'est des gens
01:17:01qui aujourd'hui
01:17:02vont se priver de vacances
01:17:03qui se lèvent tous les matins
01:17:04pour travailler
01:17:05et qui aujourd'hui
01:17:05n'arrivent plus à remplir
01:17:06leur frigo
01:17:06c'est ça le problème
01:17:07alors n'hésitez pas
01:17:09vous les auditeurs
01:17:09de Sud Radio
01:17:100826 300 300
01:17:12dites nous ce que vous en pensez
01:17:13est-ce que finalement
01:17:14le premier ministre
01:17:15noircit le terrain
01:17:16Judith Bélair le rappelait
01:17:18Jordan Bardella a dit non
01:17:20Marine Le Pen souhaite
01:17:21une dissolution
01:17:22et confirme que le RN
01:17:24votera contre la confiance
01:17:25Andréa Cotarac
01:17:26ça y est
01:17:27c'est le moment
01:17:27c'est le moment
01:17:30c'est le moment
01:17:30si vous voulez
01:17:30ça fait quand même
01:17:31un certain temps
01:17:31qu'on explique
01:17:32que les macronistes
01:17:33font fausses routes
01:17:35ça fait un certain temps
01:17:36qu'on explique
01:17:37que ce bilan budgétaire
01:17:39social
01:17:40économique
01:17:40est aussi la conséquence
01:17:41non pas que du macronisme
01:17:42mais aussi
01:17:43des gouvernements
01:17:44PS Europe Écologie Les Verts
01:17:46ou François Hollande
01:17:47mais aussi des gouvernements
01:17:48de l'UMP
01:17:49on demande au Rassemblement National
01:17:50signer un chèque en blanc
01:17:52laissez-nous faire
01:17:53pour réparer nos erreurs
01:17:53bah c'est non
01:17:54nous on n'est pas comptable
01:17:55de tout ça
01:17:56et nous on a proposé
01:17:57un contre-budget
01:17:58on sait très bien
01:17:59quand un parti
01:18:00le seul parti
01:18:01le plus grand parti de France
01:18:02le premier Rassemblement National
01:18:03propose un contre-budget
01:18:05c'est qu'on est parfaitement
01:18:06conscients
01:18:06on a parfaitement conscience
01:18:09de la situation budgétaire
01:18:11absolument catastrophique
01:18:12mais voyez ce gouvernement
01:18:13son gros problème
01:18:14ce pourquoi on lui fait pas confiance
01:18:16c'est qu'il nous explique
01:18:17que la situation budgétaire
01:18:18est catastrophique
01:18:20et dans le même temps
01:18:21propose
01:18:22de baisser l'augmentation
01:18:24de la France
01:18:25à l'Union Européenne
01:18:26c'est-à-dire de continuer
01:18:27d'augmenter
01:18:28notre contribution
01:18:29à l'Union Européenne
01:18:30c'est un gouvernement
01:18:31qui parle de production
01:18:32mais qui applaudit
01:18:33Madame von der Leyen
01:18:34qui n'a même pas engagé
01:18:36un rapport de force
01:18:36avec Donald Trump
01:18:37voilà un gouvernement
01:18:39qui va demander
01:18:40aux travailleurs
01:18:41aux ouvriers
01:18:42aux employés
01:18:42de cotiser
01:18:43pour avoir un système social
01:18:45d'ailleurs que l'on défend
01:18:46mais sans s'attaquer
01:18:47aux fraudes
01:18:47aux fraudes sociales
01:18:4930 milliards d'euros
01:18:50selon la Cour des Comptes
01:18:51plus de 100 milliards
01:18:52pour la fraude fiscale
01:18:53donc que ce gouvernement
01:18:54s'attaque aux forts
01:18:55et c'est de faire
01:18:56soutenir les les Français
01:18:57Michael Sherman
01:18:59il faut en parler
01:19:01et en reparler
01:19:02il y a cette année blanche
01:19:04fiscale
01:19:04qui est proposée
01:19:05par le Premier Ministre
01:19:06aussi
01:19:07avec un gel
01:19:08de certaines prestations sociales
01:19:09et puis il y a
01:19:10cette suppression
01:19:10des deux jours fériés
01:19:12qui est je pense
01:19:13un des sujets
01:19:13qui hérissent le plus
01:19:14le poil des Français
01:19:15qu'est-ce que vous en pensez vous ?
01:19:16Je pense que s'il y a
01:19:17une déconnexion aussi
01:19:18du réel
01:19:18et que tous ces politiques
01:19:19qui ont fait de leur carrière
01:19:21il faut le dire
01:19:22et pourtant je ne suis pas
01:19:22pour stigmatiser les élus
01:19:23j'en suis un
01:19:24je suis bénévole
01:19:25dans ma fonction
01:19:25mais aujourd'hui je pense
01:19:26qu'il y a des politiques
01:19:28aujourd'hui
01:19:28qui gouvernent la France
01:19:30qui ne sont pas
01:19:31assez descendus dans la rue
01:19:32et ne savent pas
01:19:33qu'en touchant aux jours fériés
01:19:34ils touchent aux travailleurs
01:19:35et ils touchent vraiment
01:19:36à ceux qui manquent
01:19:37d'argent
01:19:38juste pour subvenir
01:19:39à leurs besoins
01:19:41et je pense que
01:19:41cette déconnexion du réel
01:19:42fait aujourd'hui
01:19:43qu'il y a évidemment
01:19:44des Français
01:19:45qui ne vont plus voter
01:19:46il y a une absence
01:19:47des bureaux de vote
01:19:47et il y a aujourd'hui
01:19:48une abstention grandissante
01:19:49pourquoi ?
01:19:50Parce qu'il y a une méfiance
01:19:51de nos administrés
01:19:52des citoyens français
01:19:53envers ceux qui nous gouvernent
01:19:55et ça
01:19:55cette cassure
01:19:56et quelque part
01:19:57ce fossé qui s'est créé
01:19:58au fil des générations
01:19:58on va mettre des années
01:20:00à la réparer
01:20:00et donc sur le fait avéré
01:20:02que vous revenez
01:20:03pour moi
01:20:04c'est s'attaquer aux Français
01:20:05mais aux travailleurs
01:20:06et à ceux qui font vivre
01:20:07le pays
01:20:08Raphaël Rémi-Leleu
01:20:09il y aura le 8 septembre
01:20:10et il a
01:20:11alors si on comprend bien
01:20:12ce que le Premier ministre
01:20:13a voulu dire
01:20:13c'est-à-dire que
01:20:14le temps de la clarification
01:20:15c'est maintenant
01:20:16jusqu'au 8 septembre
01:20:17où il offre
01:20:19la possibilité
01:20:20de discuter
01:20:20est-ce que c'est encore
01:20:22une situation
01:20:24sauvable
01:20:25pour le gouvernement
01:20:27pour le gouvernement
01:20:28l'État
01:20:28non je ne crois pas
01:20:29mais parce que
01:20:30le gouvernement
01:20:31et j'étais d'accord
01:20:32avec votre propos
01:20:32le gouvernement
01:20:33est totalement déconnecté
01:20:34et le cas
01:20:36des jours fériés
01:20:36c'est un peu
01:20:37ce qu'on a agité
01:20:38parmi tout le paquet
01:20:39de mesures proposées
01:20:40parce que c'est
01:20:41terriblement choquant
01:20:42vis-à-vis du rapport
01:20:43au travail
01:20:43vis-à-vis du rapport
01:20:44au repos
01:20:45au besoin d'avoir
01:20:46du temps
01:20:46pour se retrouver
01:20:47en famille
01:20:48ou avec ses proches
01:20:49même vis-à-vis
01:20:50de la victoire
01:20:51contre le fascisme
01:20:52durant la seconde guerre mondiale
01:20:53rien n'allait dans cette histoire
01:20:54mais de manière générale
01:20:56rien ne va
01:20:57dans la politique
01:20:58de François Bayrou
01:20:58quand on voit
01:20:59les gens
01:20:59qui ont galéré
01:21:00tout l'été
01:21:01pour réussir
01:21:02à partir en vacances
01:21:03pour réussir
01:21:03à accéder aux soins
01:21:04et que François Bayrou
01:21:06met dos à dos
01:21:08finalement
01:21:09les politiques
01:21:11et les discours
01:21:11racistes
01:21:12d'un côté
01:21:13et les politiques
01:21:14et les discours
01:21:15qui demandent
01:21:16un peu plus
01:21:16de justice fiscale
01:21:17de l'autre
01:21:17ne sont plus des œillères
01:21:19à ce niveau-là
01:21:20ce sont des angles morts
01:21:21qui sont dangereux
01:21:21pour le pays
01:21:22donc je pense
01:21:23et j'espère
01:21:23que ce gouvernement
01:21:24va tomber
01:21:24le 8 septembre
01:21:25André Akotara
01:21:26qu'on aura compris
01:21:27je rappelle
01:21:28que vous êtes
01:21:28porte-parole du URN
01:21:29vous aussi
01:21:29vous attendez
01:21:30que ce gouvernement
01:21:31tombe
01:21:32oui parce qu'en réalité
01:21:34c'est une situation
01:21:34absolument inédite
01:21:36on a un gouvernement
01:21:37qui est minoritaire
01:21:38c'est-à-dire
01:21:39que ce sont les perdants
01:21:40des élections législatives
01:21:41qui aujourd'hui
01:21:42gouvernent le pays
01:21:42c'est quand même
01:21:43assez fort de café
01:21:44mais si on est
01:21:45dans cette situation
01:21:46c'est aussi parce qu'il y a eu
01:21:49ce front prétendu
01:21:50vraiment prétendument
01:21:51républicain
01:21:52dont l'extrême gauche
01:21:53a fait partie
01:21:54je rappelle quand même
01:21:55que c'est la France insoumise
01:21:56qui a réélu
01:21:57Madame Borne
01:21:58Monsieur Darmanin
01:21:59et toutes ces personnes
01:22:00qui aujourd'hui
01:22:01nous gouvernent
01:22:01par conséquent
01:22:02ce que j'espère moi
01:22:03c'est un nouveau souffle
01:22:04c'est faire en sorte
01:22:05qu'on prenne à bras-le-corps
01:22:05les problèmes du pays
01:22:07s'attaquer à l'Union Européenne
01:22:09s'attaquer au problème
01:22:10de l'immigration
01:22:11qu'on chiffre
01:22:12à 11 milliards d'euros
01:22:13d'argent public
01:22:14s'attaquer aux transactions financières
01:22:17augmenter les transactions financières
01:22:18c'est-à-dire
01:22:19taxer un peu
01:22:20les plus puissants
01:22:21de ce pays
01:22:21qu'il faut mettre aussi
01:22:22à contribution
01:22:23s'attaquer
01:22:24si vous voulez
01:22:25au fort
01:22:26aujourd'hui
01:22:27le gouvernement
01:22:28s'attaque
01:22:29aux faibles
01:22:29d'accord
01:22:30mais ça veut dire
01:22:31que vous
01:22:31le Rassemblement National
01:22:32vous êtes prêt
01:22:33vous êtes prêt
01:22:36à arriver à Matignon
01:22:37malgré
01:22:38l'impossibilité
01:22:39pour Marine Le Pen
01:22:40vous êtes prêt
01:22:41à prendre la place
01:22:42à Matignon
01:22:42le Rassemblement National
01:22:43bien sûr
01:22:45s'ils ne sont pas capables
01:22:47de gouverner
01:22:47bien sûr que nous
01:22:48nous serions capables
01:22:49avec Jordan Bardella
01:22:51à Matignon
01:22:51et demain
01:22:52nous l'espérons
01:22:53si la démocratie
01:22:53est encore respectée
01:22:54dans ce pays
01:22:55Marine Le Pen
01:22:56à l'Elysée
01:22:56parce qu'on considère
01:22:57qu'il faut un choix
01:22:57de rupture maintenant
01:22:58avec ceux qui nous ont gouvernés
01:23:00depuis maintenant
01:23:01plusieurs décennies
01:23:02et c'est-à-dire
01:23:03tout le monde
01:23:03sauf nous
01:23:03Merci beaucoup
01:23:04Andréa Cotarac
01:23:05on rappelle que vous êtes
01:23:06porte-parole du RN
01:23:07et puis aujourd'hui
01:23:08nous étions
01:23:09avec Raphaël Rémi-Leleu
01:23:10vous êtes conseillère
01:23:11de Paris écologiste
01:23:12et puis je conseille
01:23:13votre livre
01:23:13Beyoncé
01:23:14est à l'air féministe
01:23:15nous étions également
01:23:17avec Mickaël Sherman
01:23:18vous êtes président
01:23:18de l'association
01:23:19Engagement France Solidarité
01:23:20conseiller municipal
01:23:21à Charenton-le-Pont
01:23:22merci beaucoup
01:23:23Merci à vous
01:23:23A bientôt
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