La ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, Catherine Vautrin, a annoncé ce samedi 26 juillet, les mesures d'économie pour freiner les dépenses de santé l'an prochain.
00:00Alors oui, je le prends personnellement. Ce qui est embêtant, on n'est pas du tout sûr de l'efficacité. Je veux bien entendre que ça soit déconnecté, qu'il y ait un sentiment que ça soit déconnecté de l'état réel de la maladie des Français.
00:14Mais ce qu'il faut voir aussi, il faudrait peut-être s'attaquer aux causes et pourquoi on en est arrivé là. Effectivement, il y a peut-être des arrêts qui sont trop lourds, mais on va prendre un exemple tout simple.
00:21Les troubles musculo-squelettiques. Il y a une vingtaine d'années, moi, quand je me suis installé, il y a plus de 20 ans, en fait, on avait accès à des moyens d'imagerie aux rhumatologues très rapidement.
00:32Maintenant, le problème, c'est que les délais d'imagerie sont très, très longs. Les délais d'accès aux spécialistes sont très, très longs. Et pendant ce temps-là, les patients ne peuvent pas être traités.
00:40Et donc, en fait, de facto, ça prolonge leur travail. Donc typiquement, je pense que là aussi, c'est une cause. C'est qu'en fait, il y a des causes qui sont indépendantes du médecin et que nous, on n'a pas la solution.
00:50On est bien obligé, on ne peut pas remettre les gens au travail si leur épaule ou leur coude ou leur genou n'a pas été soigné. Il y a ça qui rentre en ligne de compte.
00:59Je pense que ça, c'est un facteur très important dans l'allongement des arrêts de travail.
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