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  • il y a 5 mois
Le Premier ministre doit annoncer son plan pour parvenir à économiser 40 milliards d'euros dans le budget 2026. Un exercice compliqué, auquel s'est ajouté la hausse importante du budget des Armées souhaitée par Emmanuel Macron

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Transcription
00:00Est-ce qu'on peut envisager des réformes du système de santé qui n'impacteront pas les patients ou les malades ?
00:06Moi je le souhaite parce que c'est aux professionnels de porter principalement pour moi les dépenses,
00:15l'effort de maintenir de dépenses, c'est aux professionnels de santé
00:20parce que ce n'est pas en augmentant la part que les patients vont porter, vont financer,
00:26qu'effectivement on ne sait pas vers ça qu'on doit aller.
00:29On doit mieux organiser aussi le financement entre l'assurance maladie et les assurances complémentaires,
00:35les mutuelles, mieux répartir les choses.
00:37Aujourd'hui on ne sait plus très bien qui finance quoi et ça n'est pas très clair.
00:40Il faudrait que les mutuelles, le système assurantiel payent la prévention
00:45et c'est très important d'insister sur la prévention, on doit faire plus de prévention.
00:48La moitié des cancers pourraient être évités si on les détectait en temps et en heure.
00:52C'est énorme, bien sûr la prévention c'est continuer la lutte contre le tabac.
00:55On a encore un tabagisme beaucoup trop important, je rappelle que c'est plus de 75 000 décès par an le tabac,
01:02première cause de mortalité et c'est un coût pour la société qui est énorme.
01:05Donc il faut qu'on continue la prévention et puis qu'on concentre sur les dépenses d'assurance maladie,
01:09le soin, le curatif, ça c'est important.
01:12Est-ce que c'est un effort nécessaire pour préserver notre modèle social ou est-ce qu'il est déjà mort ?
01:17Ah non, il n'est pas mort et il faut se battre pour effectivement le sauver.
01:21Il y a, je le redis, des économies de structure à faire qui sont importantes et qu'on a beaucoup un peu repoussé d'année en année
01:27et qu'aujourd'hui le mur du déficit fait qu'on ne peut plus repousser les choses.
01:31Effectivement, ayons le courage de dire qu'il y a peut-être trop de maternité ou trop de blocs chirurgicaux en France
01:39et qu'au nom de la proximité, c'est bien de vouloir garder la proximité,
01:42mais si on n'est pas capable d'assurer la sécurité et la prise en charge en confiance des patients,
01:46il faut se poser les questions.
01:47Or parfois, par conformisme ou par confort tout court...
01:50Ou parce que c'est impopulaire aussi, de fermer une maternité aujourd'hui c'est très mal vu.
01:53Et parce que ça ne plaît pas aux élus, on maintient une carte hospitalière qui n'est plus complètement adaptée.
01:57Donc il y a différents leviers sur lesquels jouer, mais je crois que c'est important
02:01parce qu'au cœur de ça, il y a ce pacte social auquel les Français tiennent, et ils ont raison.
02:07Et donc il faut avoir le courage à la fois de faire des économies immédiates,
02:10j'en ai donné quelques-unes, il y en a d'autres,
02:12mais surtout aussi d'attaquer des réformes de structure, c'est nécessaire.
02:14En tout cas, nous chez Horizon, c'est ce qu'on souhaite, des réformes de structure.
02:16Parce que si c'est juste passer un coup de rabot de dire, on n'augmente pas les retraites,
02:21on n'augmente pas telle et telle chose,
02:23histoire de... et repousser encore les réformes de fonds, ce ne sera pas bon.
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