Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • il y a 2 mois
DB - 25-07-2025

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Sous-titrage MFP.
00:30Sous-titrage MFP.
01:00Sous-titrage MFP.
01:29Sous-titrage MFP.
02:00En 1888, les deux peintres sont à Pontaven, en compagnie d'Émile Bernard, la théorie de la synthèse.
02:06Gouguin peint une admirable vision après le serment que refuse le vicaire d'une chapelle à qui il voulait en faire don.
02:14Humiliation, déception, rares moments de découragement vite surmontés.
02:22Heureusement, il y a la Bretagne, la douceur de Madeleine Bernard, soeur du peintre, l'admiration des amis,
02:30et la bonne aubergiste Jeanne Glohanec, qui comprend si bien ses pensionnaires, leurs soucis matériels et leurs extravagances.
02:40Sous-titrage MFP.
02:50Vous voulez pas ça, hein ?
02:55Vous voyez ces arbres ? Ils sont jaunes.
03:15Alors mets-t-il du jaune ?
03:18Bien.
03:18Cette ombre est plutôt bleue, peignez-la avec de l'outre-mer pure
03:23Et pour ces fougères rouges, des vermillions
03:27Comme le dira plus tard Maurice Denis
03:31Ce tableau nous révéla le concept inoubliable de la surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblé
03:39Ainsi nous connûmes que toute œuvre d'art est une transposition, une caricature, l'équivalent passionné d'une sensation reçue
03:46Jamais plus Sérugier ne retournera chez les académiques
03:50Il s'intégrera au contraire au groupe Saint-Et-Amis de Gauguin
04:07Vous pourrez pas la fermer un peu les pompiers du système ?
04:10Ah mais ces messieurs arrosent leur échelle des valeurs
04:12Ils l'ont reçu ce matin de l'académie
04:14Demain ils auront la gueule de bois
04:15Ah je les connais
04:16Si elles pouvaient la rester de bois
04:18Ils pouvaient plus d'heures de conneries
04:20Vous vous rendez compte ?
04:21Charles
04:21Oh pardon ma tête
04:23Je ne vous connaissais pas des talents de musiciens Paul
04:28Vous jouez du piano aussi ?
04:30Je joue comme ça d'instinct
04:31La musique me boulevère
04:34J'aimerais habiter une tour pour y écouter du handel
04:38Au sommet de cette tour je passerai mes nuits à écouter tourbillonner les étoiles
04:45Et voilà j'ai gagné je suis domino
04:48Combien ?
04:497, 4
04:5012 j'ai perdu
04:51Allez une tournée de prise et la revanche
04:53Jeanne
04:54Alors on va la voir de près cette nuit où tourbillonnent les astres fous ?
04:59Oui
05:00Bon cette petite a changé
05:02C'est le dernier qui va perdre
05:04Une neutre
05:05Bah si j'avais gagné
05:06Un coup de peau que Chamaïa ait perdu
05:08Et un coup qui peut payer
05:09J'essaie de pénétrer le caractère des gens et des pénisages
05:14Je me sens en accord avec cette terre grave et mélancolique
05:19Depuis que je suis ici
05:22J'ai la certitude qu'il faut toujours chercher
05:26Oui ?
05:28Chercher quelque chose de plus
05:29Et au bout de cela Paul ?
05:33Aborder un coin encore inconnu de moi même
05:37Qu'importe si je m'éloigne des autres
05:41Pour la masse je serai une énigme
05:44Pour quelques-uns un poète
05:46Et tout ou tard le bon prendra sa place
05:49Regardez Paul, les étoiles
05:54Comme si un jour, bien longtemps avant que nous naissions
05:58Quelqu'un avait jeté au ciel une poignée de sel
06:02Comme si les choses devaient rester telles qu'elles pendant des milliards d'années
06:08Et nous, nous sommes si peu de choses
06:12Nous mourons si vite
06:15Vous me plaisiez petite sœur ?
06:19Quand j'étais enfant, la nuit, je m'allongeais sous la véranda de notre maison
06:25Et je m'imaginais que je me promenais au milieu des étoiles
06:29Et que ça pouvait durer une éternité
06:32Oh Paul
06:39Il y a rien pour moi ?
06:47Non
06:47Une lettre de Van Gogh
06:49Qu'est-ce qu'il dit ?
06:50Ben attends mon vieux
06:51Il ne supporte pas d'être seul
06:53Il me demande d'aller le rejoindre à Arles
06:55Ça fait au moins la quatrième fois qu'est-ce qu'on fait
06:58Il pourrait venir ici
07:00Écoute un peu
07:01Laisse ta dette en plan et tes tableaux en gage
07:04Et si les gens n'acceptent pas
07:06Laisse ta dette en plan sans tableau en gage
07:09Et Jeanne, on a une lettre pour vous
07:13Jeanne
07:13Ils sont de plus en plus nombreux ces messieurs
07:25Le coin devient la mode
07:27Oui, et ça m'emmerde
07:29Dis donc
07:31Vous êtes rentré très tard hier soir Madeleine et toi
07:34En tout bien tout honneur
07:36Mets bien ça dans ta tête de barbouilleur jaloux mon petit vieux
07:40En tout bien tout honneur
07:42Elle m'a dit que tu avais l'intention de faire son portrait
07:46Et alors ?
07:48Écoute Charles
07:51Madeleine, que tu veux de plus ?
07:53Tu vas faire quoi à propos de Van Gogh ?
07:56Bon, il n'y a pas 36 solutions
07:58Où je reste ici et j'arrive à travailler librement
08:01Où je demande à Théo de me vendre quelques toiles
08:05Je paie mes dettes
08:07Et j'accepte l'invitation de Vincent
08:08Tout le monde aimerait aller avec toi
08:10Cérusier
08:12Chamaillard
08:13Moi aussi j'aimerais vous rejoindre à Arles
08:17Tu lui as envoyé ton auto-portrait à Vincent ?
08:23Oui
08:33C'est je crois une de mes meilleures choses
08:35Absolument incompréhensible tellement il est abstrait
08:38Les yeux, la bouche, le nez sont comme des fleurs de tapis persins
08:42La couleur est une couleur loin de la nature
08:45Un vague souvenir de la poiterie tordue par le grand feu
08:48Comme une fournaise rayonnante aux yeux
08:50Siège des luttes de la pensée du peintre
08:54Le bois d'amour en aura vu de toutes les couleurs
08:58Cessez vos plaisanteries idiote, petite sœur
09:01L'artiste a besoin de se concentrer
09:04Pourquoi l'appelle-t-on bois d'amour ?
09:09Je ne sais pas
09:11Mon frère dit que dans le temps on y pratiquait des cérémonies magiques
09:15Possible
09:17En tout cas il s'appelle bois d'amour
09:20Soyez amoureuse et vous serez heureuse
09:24Parfois j'ai du mal à vous suivre Paul
09:27Vous avez un tour d'esprit, comment dire, sarcastique
09:32Nous dépendons d'un monde à qui nous sacrifions tout et qui nous rendrait mal
09:37Il faut donc demeurer sur ses gardes
09:40Ne pas être esclaves de toutes les vanités
09:43Restez libres, vu ?
09:45Vous parlez en homme ?
09:47Sachez, petite sœur, puisque vous êtes encore demoiselles
09:51Que le jour où la poupée aura disparu
09:54Pour faire place à l'être vivant
09:55Le jour où la femme ne placera plus son honneur au-dessous du nombré
10:00Elle sera libre, tout comme l'homme
10:02Et sans doute aussi mieux portante
10:05Pourquoi essayez-vous de me choquer ?
10:08Loin de moi cette idée
10:09Vous savez bien que je vous aime
10:21Et il est difficile d'aimer toujours en silence
10:24Je suis toujours en silence
10:35300 francs
10:38Chapelet a vendu mes poteries
10:39C'est gentil d'avoir sacrifié des sommeils pour me dire au revoir, petite sœur
10:52Au revoir, Paul
10:54J'aurais bien voulu connaître votre ami Van Gogh
10:57Venez avec moi ?
10:59Ce n'est pas possible
11:01Je sais, vous allez épouser Charles
11:03Je vous souhaite beaucoup de bonheur
11:04Merci de tout ce que vous avez fait pour nous
11:12Petite sœur
11:14Au revoir, Paul
11:34Une paille du café, s'il vous plaît
11:49Hum
11:53La casquette, la casquette
11:59La... tu... la...
12:01Une paille du café, s'il vous plaît
12:04La... tu... la... casquette, la casquette
12:11La... tu... la... casquette
12:14Qu'est-ce que tu veux faire ?
12:20Lâche-moi, troupion ! Lâche-moi ! T'as pas vu ça !
12:24Lâche-moi ! Mais lâche-moi !
12:26Oh, mais vous, vous ne savez pas !
12:28Où tu te crois ? Tu peux pas aller faire ça à la caserne, hein ?
12:31Allez, allez, fous-moi le faire ! Allez, fous-moi le faire !
12:33Allez !
12:34Lâche-moi !
12:35Dors ! Ne dors-moi plus, hein !
12:38C'est pas malheureux, non ?
12:40Ah, le tonquin, ça nous a pas arrangé !
12:42Lâche-moi, qu'elle fait mal ! Lâche-moi !
12:45Lâche-la, puisqu'elle te dit lâche-moi !
12:52Regarde le claraque faire sortir comme un malpropre !
12:54Attention, il y en a un autre !
12:56Vous vous rendez compte ?
13:10Travailler avec des clients, pareil !
13:12Je vous jure que je m'en passerai, hein !
13:15Bon appétit quand même, hein ! Merci !
13:17Merci !
13:21Merci, Monsieur !
13:23Remarquez, faut pas trop leur en vouloir !
13:26L'armée est plus ce qu'elle était, quoi !
13:30Je m'appelle Gabi !
13:33Est-ce que vous voulez ? Les temps sont durs !
13:35Les oeufs en garnison comme clientèle, c'est bon !
13:37Enfin !
13:38C'est la vie !
13:39Vous venez de loin ?
13:42Je vois bien que vous êtes pas du coup, hein !
13:44Vous seriez pas plus tôt !
13:47Mon premier amour, il avait fait le tour du monde !
13:50Java, Valparaiso, le Cap de Bonne Espérance...
13:55C'était un marin grand et beau !
13:57Un bâtard dans votre genre, tiens !
13:59Rien que d'y penser, j'en ai des frissons !
14:02Alors, depuis, les voyageurs...
14:04C'est pour ça qu'on vous trouve toujours autour des gares !
14:06Oh ! Dans ce bled !
14:08Les traits qui s'arrêtent !
14:09Faut pas confondre les voyageurs avec les ploucs !
14:12Ni les marins avec les oives !
14:14C'est ça !
14:15Ni les marins avec les oives !
14:18Ne méprisez pas trop les ploucs !
14:20La campagne peut encore rendre de grands services !
14:23Les deux mamelles de la France ?
14:25C'est ça, non ?
14:27Exact !
14:29Vous avez eu de l'instruction, Gabi ?
14:31Vous êtes allé à l'école, vous ?
14:32Un peu que je suis allé à l'école !
14:34Chez les bonnes sœurs de Notre-Dame du Rosaire, à Nevers !
14:37Alors, vous voyez ?
14:39Même que...
14:41Excusez-moi, monsieur, mais depuis que vous êtes entré, là, je vous regarde...
14:45Vous auriez pas un ami peintre ?
14:47Un rouquin, un peu bizarre ?
14:49Bien gentil quand même, mais remarquez !
14:51Dis donc, Charlo !
14:52Tu pourrais pas t'occuper de ta cantine !
14:53C'est rigolo, hein !
14:55Mais j'ai vraiment l'impression de vous avoir vu quelque part !
14:57Ça m'étonnerait !
15:00Tu vois pas qu'on est avec monsieur Charlo ?
15:03Ah ben ça y est, j'ai trouvé !
15:05Hé hé !
15:06Votre collègue vous promène sous son bras !
15:08Hé !
15:09Je dois combien ?
15:10Ah non, non, non, non, dites, laissez-moi ça, je vous en prie, tout le plaisir est pour moi, hein !
15:15Hé hé !
15:16Et remarquez que, quand je dis qu'il vous promène sous son bras, je veux parler de votre portrait !
15:20C'est la moitié du pays qui vous connaît ! Hé hé !
15:22Je me trompe pas, hein !
15:25Et... vous êtes monsieur...
15:27Gauguin !
15:28Paul Gauguin !
15:29Mes respects !
15:35Et à vous revoir !
15:38Paul !
15:40Oui ?
15:42Si vous êtes l'ami de Vincent, alors embrasse-moi !
15:45Ha ha ha !
15:48Tu connais Van Gogh ?
15:50Vincent ?
15:51C'est mon hollandais volant !
15:54Passez tous les deux un soir, on arrosera ton arrivée !
15:58D'accord !
16:00À bientôt, Paul !
16:02Pour la chambre où tu logeras, fais une décoration, le jardin d'un poète.
16:11Et j'eusse voulu peindre ce jardin de telle façon que l'on penserait à la fois au vieux poète d'ici, Petrarch et Paul Gauguin.
16:19Je désirerais te faire une place très large dans cette croyance que nous allons réussir à fonder une chose de durée.
16:25Je crois que si dès maintenant tu commences à te sentir le chef de cet atelier, je crois qu'alors tu te sentiras relativement consolé des malheurs présents de gênes et de maladies,
16:35en considérant que probablement nous donnons nos vies pour une génération de peintres qui durera encore longtemps.
16:40Il a l'air malade sur son portrait torturé. Un prisonnier. Pas une ombre de gaieté.
16:57Cela ne durera pas et ce sera très curieux de comparer ce portrait-ci à celui qu'il refera de lui-même avant six mois.
17:03Paul !
17:28Attends.
17:29Eh oui.
17:30Entre.
17:33Débarrasse-toi.
17:38Donne-moi ton attirail.
17:39Voilà.
17:44Viens, je vais te montrer ta chambre.
17:45Oui.
17:49Tu as fait un bon voyage ?
17:51Oui. Une bonne journée de repos et puis ça ira.
17:56Voilà.
17:59Tu te souviens ?
18:00Hein ?
18:01Tu as lu ma lettre ?
18:02Bien sûr.
18:11Qu'est-ce que tu en penses ? C'est maladroit, non ? Tu penses qu'il y a quand même des choses intéressantes ?
18:16J'ai peint tout l'été, chauffé à blanc. J'ai peint dans les champs, sur la place du Forum, en plein soleil, en plein vent. La nuit, au bord du Rhône, partout. Chauffé à blanc, j'ai peint comme un fou.
18:30Je pensais à toi. Qu'est-ce qu'il fait ? Qu'est-ce qu'il pense ? Est-ce qu'il va se décider à venir ? Enfin, tu es là et je ne suis plus tout seul. On va pouvoir travailler.
18:43Je suis heureux, tu sais. Heureux parce qu'il m'arrive d'avoir peur. Peur de craquer. Je me dis à ce que mes nerfs vont tenir. Heureusement, il y a la bouffe, sa soutien. Et puis il y a les filles en aide.
18:58Tu as entendu parler d'Hugo Van Der Guss, un peintre flamand du 15e, halluciné, visionnaire. Il est mort fou, au rouge cloîtré. Quand je pense à lui la nuit, je sais ce qu'il me reste à faire. Je pose le pinceau et je cours chez les filles.
19:17Gabi. Tu connais Gabi ? Elle faisait partie du comité d'accueil ce matin à la gare. Vain Dieu, faut qu'on arrose ça. C'est exactement ce qu'elle a dit.
19:26Voilà ce que je propose. Vie monastique, mais le bordel une fois par semaine. Programme admirable. Je suis content que tu sois là. Viens, on va voir un coup.
19:40J'aimerais réaliser toute une série de soleil sur soleil, en plein soleil.
19:56Incroyable, hein ?
19:57Tu as déjà vu un Marseillais manger sa bouillabaisse ? J'ai la même voracité.
20:03Il faut te discipliner, mon vieux. Tu pars dans la confusion. Mets de l'ordre dans ta tête.
20:08Le soleil me guide. Le soleil m'emmène. Tu devrais me comprendre, toi, l'Inca.
20:15Et qu'est-ce que tu sais sur le soleil, toi ?
20:17Qu'il m'a fait souffrir les yeux.
20:18Je veux dire, le soleil n'est pas la couleur.
20:21Le soleil tue la couleur.
20:23Il la dissout.
20:24C'est en Bretagne que j'ai compris que le meilleur prisme était une atmosphère humide.
20:29Arles est un pays de soleil. On peut dire que c'est tout le contraire d'un pays de couleur.
20:32Le soleil est le signe de la vie.
20:34Et moi, je veux peindre en hommage à la vie.
20:36La vie dans le soleil est une vie funèbre.
20:39Ex-heure espagnole.
20:40Un heure funèbre.
20:41Si tu regardes le soleil, tu ne peindras que cendre et poussière.
20:48Des gris, des verres délavés, des jaunes refoulés ou à la couleur.
20:53Je la crée.
20:54Le soleil dont je parle, c'est celui qui est à l'intérieur de ma tête.
20:58Il me brûle, mais il pousse ma main.
21:01La couleur naît de la propre combustion par le soleil.
21:04C'est un risque à prendre, mais il faut le prendre.
21:08Qu'est-ce que je cherche ?
21:09Un absolu, le rythme unique, le bonheur.
21:18Alors, on vient chercher l'hommage, ça ?
21:20Le rêve, on vient chercher ma cocotte, le rêve.
21:27Ernest de la Sainte.
21:29Bonjour, Paul.
21:33Salut, Clara.
21:37Monsieur Paul.
21:39Salut.
21:57Pas trop, mon cœur.
21:59Tu seras encore bon à rien.
22:01Logan m'a dit de me soigner à l'absinthe.
22:04Il paraît que ça efface les douleurs dans la tête.
22:07Tu ferais mieux de faire confiance à l'amour.
22:12Madame, ne confondons pas l'amour avec la cavalerie.
22:19Les promenades nocturnes ont un but hygiénique.
22:22Je ne vous ai jamais proposé le mariage, que je sache.
22:26Mon pauvre petit hollandais.
22:28Tu m'auras brisé le cœur.
22:29Paul, tu ne me quitteras jamais.
22:35Voilà.
22:37Tu m'en veux parce que je t'ai dit que je n'aimais pas de gars.
22:39Mais qu'est-ce que ça peut me foutre que tu aimes d'Aubigny, j'aime et je ne sais qui.
22:44A chacun ses admirations, mon vieux.
22:45Tu sais, des copains ?
22:47Mais pourquoi vous ne les amenez pas ?
22:49Ma chère Gabi, tes bonnes sœurs de Notre-Dame-du-Rosaire n'ont pas mené jusqu'au bout ton éducation.
22:54Ça dit pas mal de messagerie.
22:55S'il y en a une qui leur a donné du fil à retort, c'est bien moi.
22:58Paul, j'ai peur.
23:00Si tu pars, Hugo van der Gogh se reviendra.
23:02Mais qui c'est encore celui-là ?
23:04Un fou comme lui, comme moi, vivant dans un monde de fous.
23:07On est tous fous.
23:09Monsieur Paul, comment trouvez-vous mon bougero ?
23:12Vous qui êtes connaisseurs, la naissance de Vénus.
23:16Je l'ai acheté hier.
23:18C'est pas une petite merveille, une vraie reproduction.
23:22Vous connaissez admirablement votre métier, monsieur Louis.
23:27La Vénus.
23:29Vous avez tout de suite compris qu'il fallait lui ouvrir votre porte.
23:33Monsieur Bougro est le fournisseur idéal pour Maison Clos.
23:37Je ne saisis pas très bien ce que vous voulez dire.
23:39Je dis que les arts sont comme les femmes, ils ont besoin d'être protégés.
23:41Or, vous êtes un splendide macro.
23:44Donc, je vous félicite.
23:46Allons, allons.
23:47Arrêtez tout ça, monsieur Paul.
23:49On voit ce que c'est.
23:50On a le cafard, hein ?
23:53Josette, occupe-toi de monsieur.
23:57C'est la maison qui offre.
24:00Alors, on a le cafard, mon beau cochon ?
24:03Allez, tire-toi, grenouille.
24:04J'ai dit, tire-toi !
24:05Non, ça va, je ne suis pas sourde.
24:08Sauvage.
24:11Elle a raison.
24:13La Vénus de bourreau.
24:15Paul, pourquoi vous ne l'empêchez pas de voir ?
24:21Il se démolit à toute vitesse.
24:22Je ne suis pas son tuteur.
24:24Trop aimant.
24:26Vous êtes marié ?
24:27Oui.
24:28Alors, vous devriez savoir ce que c'est d'être gentil avec une femme, non ?
24:31Tu me dis vous, toi, maintenant ?
24:36Allez, viens.
24:46Abonnez-vous !
25:16Paul. Paul. Paul !
25:38Quoi ?
25:39Viens. Viens, suis-moi.
25:41Et qu'est-ce qu'il y a ?
25:42Vincent.
25:46Qu'est-ce que je t'aime ?
26:08Je veux des enfants, qu'est-ce qu'il y a ?
26:12Viens avec moi, quai !
26:15Vincent !
26:17Souvenir des charbonnières, le grisou.
26:24Tu diras que je rentre ?
26:25Ne pars pas, Paul. C'est ton ami.
26:28Il est en bonne main.
26:29Qu'est-ce que t'en sais ? On est des putes, tu oublies ?
26:31Alors, emmène-moi.
26:32T'es fou !
26:33Je fais ton métier de pute, qu'est-ce que t'attends ?
26:36Viens.
27:03Tiens, regarde cette toile.
27:07Bonjour, M. Courbet.
27:10J'ai l'envie furieuse d'en prendre le contre-pied.
27:15Oui.
27:17Décidément, la couleur doit être loin de la nature.
27:21Au lieu de travailler autour de l'œil, nous devons chercher au centre mystérieux de la pensée.
27:27Dans un tableau, je voudrais dire quelque chose de consolant comme une musique.
27:34Je voudrais peindre des hommes et des femmes avec ce je-ne-sais-quoi d'éternel,
27:38dont autrefois le nimb était le symbole,
27:41et que nous cherchons par la vibration de nos colorations.
27:45À force de triturer la couleur dans la fournaise de ta tête,
27:48tu tombes dans d'énormes reliefs de pâtes.
27:51Une vraie cuisine.
27:53Je crois au hasard de la pâte.
27:55Je m'y noie parce que je le veux.
27:59C'est du tripotage.
28:01T'as qu'à voir ta palette.
28:03Ce qui me passionne, c'est de chercher par la couleur.
28:06La couleur, par elle-même, exprime quelque chose.
28:09Je te dis pas le contraire.
28:11Je veux continuer à regarder avec mes propres yeux.
28:16Et selon une façon de concevoir qui est la mienne.
28:19Mais encore une fois, détache-toi toujours plus du modèle.
28:22Pain de mémoire.
28:25T'en es encore au pittoresque, hein ?
28:40Au pathétique.
28:42Ah, tu es bien du pays de Rembrandt.
28:44C'est faux, le trompe-l'œil réaliste ne m'intéresse pas.
28:48Tu crois pouvoir tout définir, tout comprendre.
28:51En fait, tu es sourd et aveugle à tout ce qui n'est pas toi.
28:53Ça ne te gêne pas, tu juges, tu imposes, tu professes.
28:56Tu es fan.
28:56Et toi, tu m'énerves quand tu veux tout conduire avec les rênes de ta logique.
29:02Maintenant, grâce à toi, j'en suis sûr.
29:04En tout sauvage, il y a un actuel qui sommeille.
29:06Au lieu de rire bêtement, tu ferais mieux de réfléchir à ce que je te dis.
29:11Tu patauses dans les flaques avec ton pinceau saccadé.
29:14Tu t'ébroues, tu t'écorches.
29:16Sois lucide, bon Dieu.
29:19Les violences de couleur ne sont que des bulles qui remontent à la surface.
29:23Hein ?
29:24Tu es un passionné, un fouilleux.
29:27Mais toute cette débauche d'énergie se noie dans l'imprécision et la confusion.
29:31Quelle tristesse.
29:32J'ai essayé de peindre comme toi.
29:35Qu'est-ce que ça a donné ?
29:37Mon jardin hollandais.
29:39Impossible, non, ton art n'est pas le mien.
29:41Tu vis sur ta montagne et moi sur la mienne.
29:42D'accord, mais alors qu'est-ce qu'on fait ensemble, bon Dieu ?
29:46On est amis, non ?
29:51Et après ?
29:56Après ?
29:58Ben, un matin, il lavait le pont.
30:00D'un coup, il enjambe le bastingage.
30:04Histoire de se cavaler comme ça.
30:06Il tombe à l'eau avec son balai.
30:08Deux jours à la dérive.
30:11Un gosse de 15 ans accroché à un balai en plein Pacifique.
30:14Tu vois le travail ?
30:16Un navire passe et le ramasse.
30:18Quelques jours après,
30:20le navire aborde une île.
30:22Un vrai paradis.
30:24Le gosse va se promener littéralement ébloui.
30:27Quand il revient à la côte, le bateau est parti.
30:28Par les indigènes, le recueil.
30:33Ils lui font fête.
30:34Et le voilà installé à ne rien faire.
30:36Un vrai petit dieu.
30:37Nourri, logé, chatouillé sous toutes les coutures.
30:41Son piscelage chaude, c'est le bonheur.
30:42Et ça dure comme ça pendant deux ans.
30:44Et puis un jour,
30:47un autre bateau accoste qui avait fait le tour du monde.
30:49Mais tu vas rentrer en France.
30:50Le gosse pense au pays et l'embarque.
30:56Et après ?
30:57Après ?
31:00Ah, bon Dieu que c'était bête qu'il me disait.
31:04Oui.
31:07Me voilà le lieutenant maintenant.
31:10Obligé de bourlinguer.
31:11J'étais si heureux chez les sauvages.
31:18Ah, si c'était à refaire.
31:22Voilà.
31:25Tu m'as raconté tout ça.
31:28Aujourd'hui seulement, je comprends ce qu'il voulait dire.
31:30Tu penses toujours à partir, hein ?
31:36Arrête-toi.
31:39Finalement, tu n'aimes pas Arles.
31:41Arles.
32:00Il a encore bourré.
32:02Tu le fais trop boire, je l'ai déjà dit.
32:04Si on bouffait un peu mieux, c'est portrait à la limonade.
32:06Tu veux que j'aille voir en douce à la cuisine ?
32:07Non, je te remercie, on n'est pas des bêtes.
32:10Allez, vends le goût.
32:11Allez, bouge-toi de la merde.
32:13On a assez rigolé.
32:20Quel bruit de ce Gauguin.
32:30C'est gentil d'avoir fait la cuisine à ma place.
32:54Ça sent bon.
32:57Alors, on mange.
33:00On le mange.
33:05Une petite absinthe, avant ?
33:07Non !
33:09C'est étonnant, Gauguin,
33:12que tu sois aussi intelligent,
33:15avec un front si petit.
33:17Signe d'imbécilité, indiscutablement.
33:21Mais je ne discute pas.
33:30T'arrache-con !
33:34La casquette du beurre de nez !
33:36C'est pas mauvais.
33:59Il est mort.
34:05Il est mort.
34:06Ici même, il y a deux ans.
34:09Le prince de la couleur.
34:10Le maître de la Provence.
34:12Un dieu sur qui tout le monde a craché.
34:15Qu'on a piétiné, assassiné, lassement.
34:18De qui parles-tu ?
34:22Monticelli.
34:24Tu connais pas Monticelli ?
34:26Que si je connais ?
34:27Il est mort fou.
34:30Le monde l'a tué.
34:31Tu comprends ?
34:32C'était un peintre.
34:34Il faisait pas de la merde, Monticelli.
34:36Qu'est-ce que j'en ai à foutre de Monticelli ?
34:53Et tout le reste d'on.
34:59Est-ce qu'il est mauvais sans ratin ?
35:02Où vas-tu ?
35:06Peindre les étoiles qui tombent dans le Rhône.
35:36Qu'est-ce qu'il y a ?
35:48Qu'est-ce que tu veux ?
35:49Merci beaucoup.
35:55Merci beaucoup.
36:19Si t'as voulu me faire peur, c'est réussi.
36:31Il est mort fou.
36:48Le monde l'a tué, tu comprends ?
36:50C'était un peintre.
36:51Il faisait pas de la merde, Monticelli.
36:53Dors bien, vieux.
37:02Vincent !
37:11Vincent !
37:13Vincent !
37:15Écoute ce que me crie Chouffe.
37:16Ce qui me stupéfie, c'est la fécondité et l'abondance de ta production.
37:21Pauvre malheureux que je suis, moi qui lime une petite toit des mois entiers.
37:24Chacun fait ce qu'il peut, c'est vrai, mais toi, où iras-tu ?
37:28Degas est un colosse et toi, tu es un géant.
37:31Ce qui t'attend, ce n'est pas seulement le succès, c'est la gloire à côté des Rembrandt et de la Croix et tu auras souffert comme eux.
37:40Tu te rends compte ?
37:42C'est bien moi.
37:46C'est tout à fait moi.
37:49Je suis devenu fou.
38:01Paul, est-ce que je peux te raser ?
38:06Pardon ?
38:08Est-ce que je peux te raser ?
38:11Oh, God, you know.
38:12Oh, God, you know.
38:41Paul, tu veux toujours partir.
38:46Il en est question.
38:48Alors c'est fini.
38:50Qu'est-ce qui est fini ?
38:52Ce que tu cherches, si tu ne trouves pas ici, tu ne trouveras nulle part ailleurs.
38:57Et si tu as la paix ?
38:59Réfléchis.
39:01Refais tes calculs.
39:04Allez, bois un coup, va.
39:05Et là, bois un coup, va.
39:35Tu es malade, tu souffres, tu as besoin de moi, et pourtant je dois te laisser seul.
40:05Nous aurons eu ensemble des moments qu'elle n'oublierait pas.
40:24Nous avons été parfois en pleine magie, mais je ne peux m'arrêter en chemin.
40:40Je dois continuer, aller plus loin.
40:46Il dort en ce moment ? Oui, il est tombé comme une masse.
40:53Pauvre petit curé.
40:56Pourquoi tu dis ça ?
40:58Il ne t'a jamais raconté quand il était missionnaire ?
41:01Là-bas, dans une mine, dans le Nord ? Comment il a sauvé la vie à un homme ?
41:06Si, si.
41:08Vincent est un saint, mais la vie avec un saint, c'est l'enfer.
41:11Il ne peut pas se passer de toi.
41:13Justement, je ne vis plus, moi.
41:15Un six jours, il me fera la peau, ou alors c'est moi qui l'étranglerai.
41:18Ah, c'est gai tout ça.
41:20Tu ne vas pas t'y mettre, toi aussi.
41:22Je n'aime pas voir mes hommes dans le marasme.
41:24Bon, allez, arrête.
41:26Tiens.
41:27Si Vincent était là, je ferais ça au béguin.
41:31Ce n'est pas un bon maître contre les idées noires.
41:33Je n'arrive pas. Les sentiments, c'est les sentiments.
41:37On te verra avant que tu partes.
41:42Possible.
41:44Vincent dit que tu viens de loin et que tu iras loin.
41:49Il doit bien exister un coin où les hommes vivent au soleil et aiment sans souffrir.
41:57Ce coup-ci, tu vas vraiment me faire chialer.
42:02Bon, je vais me coucher.
42:06Pensez à moi.
42:19Pauvre chose qui suis de service.
42:23Dieu débile.
42:25Dieu débile.
42:26Joyeux Noël.
42:27Joyeux Noël.
42:28C'est parti.
42:41C'est parti.
42:43C'est parti.
43:13J'ai été là, sans doute.
43:24J'aurais dû être armée pour essayer de l'apaiser.
43:43J'ai été là, sans doute.
44:13J'ai été là, sans doute.
44:44Il est vivant.
44:46Vivant ?
44:47Un médecin, une voiture, vite !
44:49Et faites circuler devant la porte.
44:52C'est le commissaire.
44:54S'il demande après moi, dites que je suis rentré à Paris.
44:58Il vaut mieux qu'il ne me voie pas quand il reviendra à lui.
45:00Mais nagez-le, il a beaucoup souffert.
45:04Sous-titrage Société Radio-Canada
45:09Sous-titrage Société Radio-Canada
45:14...
45:15...
45:19...
45:29...
47:00J'apprends que l'initiative individuelle vient d'essayer ce que l'imbécillité administrative a jamais incurable, n'aurait jamais consenti à accomplir.
47:11Un petit groupe d'artistes indépendants a réussi à forcer les portes-points du Palais des Beaux-Arts, mais de l'exposition, et a créé une minuscule concurrence à l'exhibition officielle.
47:27Oh, l'installation est un peu primitive, fort bizarre, et ainsi qu'on dira sans doute, bohème.
47:36Mais que voulez-vous ? Si ces braves diables avaient eu à leur disposition un Palais, ils n'auraient certes points accrocher leur toile au mur d'un café.
47:46Monsieur, c'est la gloire !
47:56Mais Paul, qu'est-ce qu'il lui prend ?
47:59Oh, je ne le comprends pas. Parce qu'enfin, au bout du compte, nous y sommes à l'exposition.
48:06Ne t'en fais pas, Chouf. Et dis-toi que nous sommes tous très contents que tu aies réussi à convaincre Volpini.
48:11Oh, je n'y suis pas pour grand-chose. Il n'avait pas reçu ses glaces de Saint-Gobain. Les murs se trouvaient libres.
48:17Vous avez eu tort de ne pas visiter avec moi le village de Java hier. Vincent voulait y fonder une école coloriste, il avait raison.
48:26Vous avez des nouvelles, Vincent ?
48:29Non.
48:32Faites signe à Bernard et allez voir ce village, hein. Il y a des danses. Je ne vous dis que ça. Tenez, regardez ce que j'ai ramassé.
48:40Une petite danseuse. Fantastique, non ?
48:44J'y retourne ce soir, d'autant plus que mon vieux.
48:47Oh là là !
48:48Qu'est-ce qui vous est encore arrivé ?
48:50Une mule à tresses.
48:53Vous verrez ça, mon petit Chouf.
49:13Je sors. On m'attend chez Volpini.
49:15Ramenez des sous.
49:18Nous n'avons encore vendu ni une toile, ni une litho.
49:21Pardon ? Vous êtes M. Paul Gauguin ?
49:44Oui.
49:45Je suis enchanté.
49:47Jacob Meyer de Hahn.
49:48Ah, très heureux.
49:50Moi aussi.
49:53Salut, Théo.
49:54Salut.
49:54Qui est-ce ?
49:55Il arrive d'Amsterdam. Il a laissé la biscuiterie à ses trois frères.
49:59Il peint ?
50:00Oui, depuis longtemps, il peigne en amateur.
50:03Un jour, il a découvert l'impressionnisme.
50:06Il a tout lâché.
50:07Pas de plus.
50:08Tu sais, je n'ai encore rien vendu.
50:13Tu comptes partir pour Copenhague ?
50:16Faire paraît dépense n'est pas sérieux.
50:19Réfléchis avant de venir.
50:21Pas pour le moment.
50:23Et chez Volpini, comment ça marche ?
50:27Ouf, vous piétine.
50:28De toute façon, je ne reviens pas sur mon opinion.
50:31Vous avez tort d'exposer dans ce café.
50:34Vous vous êtes poussé au palais des Beaux-Arts par l'escalier de service.
50:38Absurde.
50:40Et Vincent ?
50:42Toujours pareil.
50:43Il réclame après moi ?
50:46Ça lui arrive encore.
50:48Qu'est-ce qu'il fait ?
50:50Il veut coucher avec les autres malades.
50:52Il court après la sœur.
50:54Alors, on l'a enfermé.
51:01Bonsoir, Gauguin.
51:03Ah, envoyé.
51:05Vous attendiez quelqu'un ?
51:06J'attendais une beauté tropicale qui n'est pas venue.
51:09Elle a dû attraper les fièvres en route.
51:11Vous me permettez ?
51:12Je vous en prie.
51:15Je ne sais pas si j'aurai assez d'argent pour vous offrir un verre.
51:18Aucune importance.
51:20Garçon ?
51:23Qu'est-ce que vous buvez ?
51:25La même chose.
51:26Alors, deux, s'il vous plaît.
51:29Je vous remercie pour votre article.
51:32Volpini l'a lu en public.
51:33Je ne l'ai pas écrit pour vous faire plaisir.
51:35Je suis persuadé que cette exposition aura beaucoup plus d'importance que même vous ne le supposez.
51:40C'est la première manifestation collective du groupe de Pontaven.
51:44Et à mon avis, sa reconnaissance officielle en tant que groupe ayant dépassé le stade des théories...
51:49Théo nous prend pour des casseurs d'assiettes.
51:51Il n'a même pas voulu que son frère expose.
51:53On peut le comprendre.
51:54Les meilleures conditions ne sont pas réunies.
51:55Mais c'est quand même une claque pour les académiques du palais, non ?
51:58D'ailleurs, les critiques ne tarissent pas.
52:00On n'a rien vendu.
52:01Pas une toile.
52:02Peut-être.
52:03Mais tout le monde a...
52:04Et Volpini fait des affaires d'or.
52:06Et confiance, Gauguin.
52:08On s'apercevra un peu plus tard, quand les idées seront plus claires dans la tête des gens,
52:11de l'importance de ce mouvement.
52:13Il manquait un peintre symboliste.
52:15Bien, ce peintre, c'est vous.
52:16Vous devriez venir au Café Voltaire, nous nous réunissons, le lundi soir.
52:23Je passerai peut-être.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations

54:59
À suivre
24:20