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  • il y a 4 mois
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, qui a suscité la colère dans le camp présidentiel en décrétant "la fin du macronisme", affirme ce mercredi 23 juillet "ne pas voir" ce qui crée un tollé et appelle à ce que "chacun" puisse "assumer sa propre différence politique".

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Transcription
00:00Vous avez entendu ce que dit Bruno Retailleau ? Je suis gaulliste, pas macroniste, tout le monde le sait.
00:04Mais bon, je suis dans le gouvernement parce qu'il faut bien faire le boulot en quelque sorte.
00:08Mais j'assume ma différence politique. Est-ce qu'il est dans le cadre ou est-ce qu'il l'a dépassé ?
00:12Ou est-ce qu'il a été trop loin ?
00:14Il n'a jamais été question de demander à M. Retailleau, ni à qui que ce soit d'autre d'ailleurs dans le gouvernement,
00:18de renoncer à son identité politique, de renoncer à son parcours, à ses spécificités, à ses originalités.
00:23On sait très très bien que ce gouvernement, justement, il est composé d'une façon qui répondait à une situation très particulière,
00:30qui était l'absence de majorité à l'Assemblée nationale au lendemain de la campagne législative de l'année dernière.
00:35Et c'est justement, j'ai envie de dire, au nom de ce principe de responsabilité politique, d'utilité publique,
00:41pour reprendre les termes du ministre de l'Intérieur, que ce type de propos est un peu déplacé,
00:44qui n'a pas sa place dans le débat public.
00:46Ce n'est pas en plus que les Français attendent la course des petits chevaux de 2027.
00:50De vous à moi, ça n'intéresse pas grand monde.
00:51– Les Français ne comprennent pas pourquoi tout d'un coup, il s'est le mazard ?
00:53– Ça intéresse le micro-poste politique, qui va être en situation d'y aller en 2027,
00:56mais est-ce que c'est vraiment le sujet à l'heure actuelle, quand on voit effectivement,
00:59et le Président a raison de rappeler les accès de violence qu'il y a eu,
01:03et de rappeler, vous l'avez dit d'ailleurs, que la suppression d'effectifs de policiers,
01:08ce n'est pas les gouvernements successifs d'Emmanuel Macron, c'était des gouvernements de droite.
01:12Et justement, Emmanuel Macron, par ses gouvernements successifs, a compensé ses baisses d'effectifs.
01:16On a quand même des gouvernements, on n'a jamais eu de budget de la justice aussi élevé sous Dupont-Moretti,
01:21puis Darmanin, on partait de bas.
01:23La loi LOPMI, la loi d'organisation et de programmation du ministère de l'Intérieur, c'est 15 milliards.
01:28– Donc il est un peu injuste, Bruno Rotaillot ?
01:30– Je comprends son positionnement, en plus j'apprécie la pugnacité et la volonté politique du ministre de l'Intérieur.
01:37– Il faut qu'il se concentre sur sa tâche.
01:38– Ça fait déjà écho aux propos de la porte-parole du gouvernement d'il y a deux mois,
01:41qui avait annoncé la fin du macronisme.
01:43– Profi Prima, oui.
01:44– Elle est porte-parole du gouvernement.
01:44– Qui d'ailleurs soutient les propos de Bruno Rotaillot.
01:45– Madame Prima est porte-parole du gouvernement et pas porte-parole des Républicains.
01:48– Merci.
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