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  • il y a 5 mois
Dans un entretien publié ce mercredi 23 juillet, Bruno Retailleau a estimé que "le macronisme s’achèvera avec Emmanuel Macron”, sous entendu lors de la prochaine présidentielle de 2027. Une critique ouverte qui a provoqué un tir de barrage du camp présidentiel, dénonçant des propos "inacceptables".

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Transcription
00:00Le conseil des ministres, Annie Gennevard, était là, s'est déroulé totalement normalement,
00:04d'autant plus que pour le ministre de l'Intérieur, c'était un conseil des ministres important,
00:08où il y avait un gros mouvement préfectoral, il fallait nommer une dizaine de préfets,
00:11ils ont été nommés, et il fallait, mon général, nommer, je crois, une dizaine aussi de gendarmes de gendarmerie,
00:18ils ont été tous nommés, voilà.
00:20Donc ça s'est très correctement passé.
00:23Pour le reste, je ne vois pas dans l'entretien que j'ai accordé à vos confrères,
00:27ce que j'ai pu dire de nouveau, que je n'aurais pas dit depuis déjà des mois, vous voyez.
00:31Mais est-ce qu'on peut rester dans un gouvernement dont on dit que le chef, Emmanuel Macron, n'a pas d'avenir ?
00:36Non, non. Nous sommes, avec Annie et LR, nous avons décidé collégialement, il y a plusieurs mois, d'entrer au gouvernement.
00:44Pas parce que nous sommes des proches du chef de l'État, pas parce que nous sommes macronistes,
00:49c'est simplement parce que nous voulions éviter le pire.
00:52Éviter le pire pour nous, c'était d'abord éviter le chaos à la France, au bord de la crise financière.
00:57Éviter les pires pour nous, c'était éviter les pires.
01:00Les pires, c'était la gauche mélanchonisée.
01:02Parce que si la droite avait dit non aux prisons de République,
01:05alors c'est la gauche mélanchonisée qui aurait gouverné la France.
01:10Il n'en était absolument pas question.
01:12Donc il y a un gouvernement qui réunit des bonnes volontés,
01:15un gouvernement que j'appellerais d'utilité publique,
01:17où on a des sensibilités différentes.
01:19Et il faut le respecter.
01:21Je respecte évidemment à la fois la personne et la fonction présidentielle,
01:26parce que je suis gaulliste.
01:28Mais ça ne fait pas de moi un macroniste.
01:29Chacun le sait depuis longtemps.
01:30Chacun doit pouvoir, librement, respectueusement aussi,
01:36assumer sa propre différence politique.
01:38Sous-titrage Société Radio-Canada
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