Deuxième journée de grève des contrôleurs aériens, qui promet des annulations encore plus nombreuses que jeudi, en particulier dans les aéroports autour de Paris. Et les retards risquent même de se poursuivre samedi matin.
00:00Complètement. On est pris en otage. Alors je pense tout d'abord effectivement à tous les voyageurs qui sont naufragés.
00:08On a des naufragés du ciel qu'on retrouve perdus dans nos hôtels pour ceux qui ne peuvent pas décoller.
00:14Mais on a aussi tous nos vacanciers qui avaient prévu de partir. C'est quand même le début de la saison.
00:20Ça devait être une période formidable pour pouvoir lancer effectivement cette saison en France.
00:27Et on a nos clients qui n'arrivent pas à destination.
00:31Donc on se retrouve à devoir annuler des réservations pour des gens qui ne pourront peut-être pas venir plus tard parce que tout le monde n'a pas deux mois de vacances non plus.
00:40Et effectivement, on doit gérer dans certaines destinations ceux qui n'arrivent pas à décoller.
00:45Donc c'est naturellement un surcroît de travail.
00:49Ça c'est une chose, mais surtout beaucoup de stress, beaucoup d'énergie perdue pour rien.
00:55Et j'allais dire le pire dans tout ça, c'est l'image qu'on donne de notre pays en termes d'attractivité touristique.
01:03On a vu les chiffres, alors évidemment, on n'est plus première destination mondiale.
01:09Vous avez des éléments accréditant justement cette idée d'une image de la France qui ne cesserait de se dégrader ?
01:16On l'entend tous les jours dans nos hôtels quand il y a des grèves comme ça.
01:20La première chose que nous disent nos clients étrangers, c'est mais c'est pas possible, ça n'existe pas, on ne peut plus faire ça.
01:26Et donc oui, on l'entend.
01:28Et aujourd'hui, effectivement, la France est quatrième destination touristique mondiale en termes de revenus.
01:33Si on continue comme ça, on va encore dégringoler.
01:36On a besoin de ce PIB touristique en France.
01:38On ne peut pas le sacrifier pour une poignée d'individus qui bénéficient d'une situation, ma foi, pas forcément si triste que ça.
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